Fiction: La Quête du Pouvoir - Les Chroniques d'Hyuuga Hinaru

Version imprimable




Kumo entre en guerre



Dans la rue principale de Kiri


Dans les rues de Kiri, l’immense armée de Kimare marchait en silence devant la population terrifiée d’un tel spectacle. Ces « soldats » sans âme, dictés par les appels et les ordres incessants de leurs créateurs, aux regards vides. Ils revenaient d’une mission de diplomatie, escortant une diligence richement décorée, ornée de l’étendard du Pays de la Foudre. Les civils regardaient ce spectacle sans parler, essayant de voir les personnes à l’intérieur de ce convoi hautement protégé. Tout devant, Hitsuma Ora, monté sur son cheval qui ressemblait plus à un quadrupède cadavérique, habillé d’une longue protection en fer noir, ouvrait le chemin. Il aperçut le palais fortement endommagé sur les collines de Kiri, entouré de cascades et de rivières. Grâce à sa capacité d’entendre le moindre petit bruit sur un rayon important, Hitsuma accéléra la cadence, sentant la détresse de son maître qui combattait. La diligence s’arrêta puis quelqu’un toqua à la porte. Un homme de grande taille ouvrit.


- Que se passe-t-il, pourquoi nous nous sommes arrêtés ? Demanda-t-il énervé de cet imprévu.
- Nous sommes désolés, mais nous avons quelques problèmes à régler avant votre affaire avec notre créateur, répondit le garde de Kimare.
- Comment ça « quelques problèmes » ? Où est Saitora !? Il a insisté pour que je vienne à Kiri et maintenant que j’y suis, il n’est pas disponible ? Hurla le géant.
- Je vous prie de garder votre calme, Yondaime Raikage !


Le garde, sentant la frustration de son interlocuteur, activa son Ureegan, qui dégageait cette aura noire si caractéristique, se mêlant aux fines gouttes de la pluie matinale. Le Raikage, à la vue de cette arme destructrice, se rassit en silence, contenant sa colère qui lui faisait exploser les veines. En face de lui, son frère, les bras croisés, demanda au garde :


- Bien, et donc ? Quel est le plan, cher membre de Kimare ?
- Vous allez être conduits dans vos compartiments jusqu’à ce que ce petit incident soit écarté afin de garantir votre sécurité, ici, à Kirigakure no Sato, Bee-san !
- Je veux voir Naruto, si je suis là, c’est à sa demande ! Ordonna Killer-Bee.
- Il vous recevra… Ne vous inquiétez pas… Mentit le garde de Kimare.


L’homme referma la porte en donnant l’ordre au cocher de le suivre. La diligence tourna à droite, s’éloignant du palais qui fumait, tandis que le reste de l’armée se hâtait pour secourir leur maître. A l’intérieur, le Raikage posa son bras droit sur le rebord de la banquette. Il était habillé comme à son habitude, son énorme ceinture de catch autour de sa taille qui brillait sous la faible et seule lumière de la carriole. En face de lui, le Jinchuriki d’Hachibi, son frère, appelé Killer-Bee, regardait par la fenêtre.


- Il fait toujours aussi moche à Kiri ou quoi ?
- C’est la saison des pluies, la mer est déchainée, et le palais du Mizukage est en flamme...
- La routine quoi…
- Je me demande si on a bien fait d’accepter cette invitation, répondit le Yondaime Raikage.
- Tu te dégonfles, A-niisan ?
- Non. Je sais très bien que c’est pour notre pays. Nous avons besoin de l’Ureegan afin de contenir les invasions qui se profilent sur la frontière Nord.
- Ne t’inquiète pas ! Naruto a été très clair. Nous aurons des renforts de Kimare pour contenir et repousser ses attaques ! Tu peux lui faire confiance.


Le Raikage ferma les yeux et approuva d’un signe de tête, mais au fond de lui, il avait un mauvais pressentiment. Car ce que Bee ignorait, c’était que le blond était la cause de ce qu’il appelait « La boucherie d’Hoku », un village qui avait abrité la réunion entre la délégation de Kumo et celle de Mizu, présidée par le blond en personne. Il n’y avait eu aucun survivant, même les ninjas de Kiri furent décimés. L’affaire a été classée secret d’état et abritait sous le nom code de « Kataki », L’ennemi. Pendant toutes ces années, Naruto fut activement recherché à la barbe de Bee. Si A avait accepté de venir à Mizu, c’était pour signer cet échange mais aussi, pour pouvoir s’expliquer, seul à seul, avec le blond. Mais la venue de son frère perturbait les choses. Il fallait lui dire.


- Bee. Écoute-moi attentivement.
- Hmm ? ...
- As-tu des pistes sur ce « Kataki » ?
- Bah, il faut dire que sans informations concrètes sur cet enfoiré, sans portrait et sans témoignage, j’avoue que c’est un peu dur ! Répondit Bee.
- Nous savons son nom… Fit A en ouvrant les yeux. Ainsi que son descriptif exact.


Bee le regarda. Puis, il mit ses mains devant lui, prêt à les balancer au rythme de son flow…


Yo,
Pas mal frérot !
Passe-moi les infos,
Et j’irai le pécho !
Il f’ra plus son chaud
Dès que mon nindo
Le défonç’ra l’dos
A l’aide de mon poto
Hachibi, le dingo !
Yeah !!


- On avait dit, pas de rap pendant le voyage… Soupira A.


Tes paroles sont inutiles
Face aux pouvoirs de mes rimes
Ecoute cette force tranquille
Se propageant jusqu’aux abimes
Je suis la relève de la musique
Prêt à imiter toutes mes mimiques ?
Je suis le Big-Boss du flow
Appelle-moi Killer-Bee, Kuso¹ !


- … Bref, j’ai un rapport écrit dans ma veste. Il contient toutes les informations que tu as besoin ! Désolé que tu l’apprennes comme ça…


A s’apprêtait à remettre les documents à son frère quand la calèche s’arrêta. Puis, on ouvrit la porte. Ils étaient arrivés. Il rangea le dossier et après un silence un peu gênant, A sortit, suivi de Bee qui le harcelait pour lui révéler le nom du responsable. Mais le Raikage fut interpellé par un visage bien connu.


- Bienvenue à Kiri, Yondaime Raikage ! Je vous prie de nous excuser pour les désagréments, mais nous avons quelques problèmes familiaux. Veuillez me suivre.
- Naitora Arame, je présume ? Voici Bee, mon garde du corps !
- Enchanté, répondit Naitora.


Hachibi te salue mon pote
Toi et tes habits trop laids !
De mes rimes qui dépotent,
Tu chanteras mes couplets !
Fais-nous visiter les environs
Pour qu’Hachibi soit pas grognon,
Car gare à tes gardes moribonds,
Si, dans ma chambre, j’ai le bourdon !
Oh, Yeeahh !!


- Ta gueule, Bee…


Naitora esquissa un sourire forcé, bien qu’il avait une furieuse envie de le remettre à sa place, mais Saitora avait été très clair : ces invités étaient rois. A fusilla du regard son frère puis suivit l’Arame qui fit ouvrir la grande porte en bois massif de l’énorme bâtiment. Il était caché par une gigantesque cascade qui s’écoulait depuis le haut de la falaise. Après quelques étages, le Raikage et Bee s’installèrent dans une grande pièce, munie d’un balcon qui avait une vue sur tout Kiri. A demanda, avec étonnement, la raison de ce magnifique panorama, tandis que Bee se jetait sur le luxueux canapé... En effet, comment pouvait-on avoir une vue sur Kiri alors qu’une énorme cascade devait cacher le building ? Naitora répondit que cette chute d’eau contenait du chakra naturel qui cachait tout ce qui se trouvait à l’intérieur mais qui laissait une vue dégagée sur l’extérieur. Un autre miracle de Kiri. L’Arame les salua avant de fermer la porte derrière lui, laissant une bonne dizaine de gardes dans le couloir, chargé de veiller à la sécurité des deux personnalités de prestige. Bee se releva, voyant qu’il avait déjà défoncé le pauvre sofa qui n’était pas si résistant que ça face aux lames aiguisées de ce dernier.


Maintenant que le canap’ est mort,
Revenons à notre putain d’accord !
Passe-moi l’dossier de cet enfoiré,
Que j’puisse le r’connaitre et l’exploser !
Killer-bee n’est pas content
De la mort d’ces innocents
Je s’rais prêt à m’en défaire
Pour venger la vie d’nos frères.






Palais du Mizukage


Kaz’ avait repris l’avantage, au grand dam de Saitora qui, malgré la toute-puissance de son épée, peinait à contrer les attaques aqueuses d’Hiruko. En effet, cette nouvelle version de l’Ureegan n’était pas seulement un ajout de pouvoir, mais un duplicateur d’endurance, de réserve de chakra et de vitesse, grâce à des stimulants chimiques incorporés lors de la transplantation et qui se régénéraient via les cellules mortes du cobaye. C’est-à-dire qu’à chaque blessure que reçoit le cobaye, celui-ci devient plus fort, plus résistant et plus rapide. Kaz’ commençait à bien aimer son nouveau joujou qui le pousser au maximum, lui qui avait l’Ureegan depuis maintenant dix ans. C’était d’ailleurs grâce à son expérience qu’il ne ressentait même pas les petits effets secondaires du Dojutsu. Avec le temps, il s’était habitué.


- Le pouvoir de changer en pierre s’est transformé en vieillesse instantanée ? Intéressant, ça va pas trop résoudre le problème des retraites, m’enfin bon, c’est toujours ça de pris !
- Je te laisse encore une chance de me rejoindre, Kazumo ! A nous deux, nous pourrions dominer le monde !
- Mais je n’en ai rien à foutre de dominer le monde ! Le clan Arame est ce qu’il est, et non ce qu’il devrait être ! La grandeur d’antan n’est qu’une illusion que tu cherches à atteindre !
- LE CLAN ARAME NE SERAIT PAS DÉTRUIT SI LES UZUMAKI AVAIENT FAIT LEUR BOULOT ! Hurla Saitora.
- En parlant de ça, je n’ai toujours pas compris pourquoi tu as pris sous ton aile un Uzumaki ? Vu comment tu en parles…


Saitora se retourna suite à la question de son fils. Un léger vent malsain s’engouffra dans les ruines du palais, faisant danser les cheveux des deux combattants. Saitora planta son épée dans le sol à la surprise de Kaz’ qui était prêt à lui sauter dessus pour en finir.


- Parce qu’il est l’un des derniers représentants de son clan, et que je voulais qu’il me haïsse. Je voulais qu’il souffre comme j’ai souffert lorsqu’Uzu no Kuni a été détruit, lorsque nous avions tout perdu, notre fierté, notre honneur… nos armes légendaires ! Les Uzumaki n’ont rien fait pour éviter ça ! J’ai passé toute ma vie à retrouver toutes les épées une par une. Puis, j’ai appris qu’un certain Uzumaki Naruto était devenu un héros à Konoha. Un héros… à Konoha… un Uzumaki… qui avait repoussé les attaques destructrices pour qu’un village puisse continuer de vivre ? Alors que ses ancêtres n’ont même pas été capables d’éviter la destruction d’Uzu ? J’étais hors de moi. Les Arame étaient un clan respecté et craint, nous sommes devenus qu’une vulgaire légende à cause de l’incompétence des Uzumaki ! Mais la roue a tourné ! Pauvre petit, il n’a pas aimé voir tous ces gens mourir à cause de lui, et il s’est enfui comme un lâche, cherchant la rédemption ! Je lui ai tendu les bras, lui faisant croire que j’avais les mêmes idées que lui : une paix universelle. Il a marché, il m’a aidé, il a fait des choses que j’aurais été incapable de faire. Il s’est fait des amis, mais aussi des ennemis. Il croyait que ce Dojutsu ne serait qu’une arme de dissuasion ! QUEL IDIOT ! Il aura sacrifié tant d’années à confectionner un rêve qui se brisera au moment même où il franchira les portes de Kiri ! Et lorsque ce blondinet idiot et crédule viendra pour me tuer, je l’expédierai en enfer, et sa vengeance le bouffera même dans la mort ! Je l’ai recueilli alors qu’il cherchait l’asile politique ! C’est un faible qui se croit puissant, grâce à son putain de Biju, grâce à son putain de mode Sennin, mais il n’a pas le petit truc qui fait toute la différence : la Haine ! Il aura manqué sa vie de père, il continuera à la manquer… QUAND IL NE SERA QU’UN CADAVRE ANIME DE MES SOUHAITS !


A ces mots, un immense bras de feu sortit de la terre, s’agrippant à Kaz’ qui le brûla au troisième degré. Ce dernier se débattait comme il pouvait mais la poigne solide de l’attaque était plus forte. Son épée tomba à terre et le mercenaire déchu finit par perdre connaissance, tellement la douleur était intense. Saitora ne le regarda même pas puis il « désinvoqua » Kagutsuti qui se retransforma en paisible cobra. Kaz’, après la disparition de l’attaque, s’écrasa contre le sol gelé, le visage défiguré, parsemé de cloques et de bouts de peau morte. Un homme s’approcha de lui avant de le soulever comme un vulgaire sac à patates et de récupérer l’épée mythologique qu’il donna aussitôt à Saitora.


- Désolé d’être en retard, Monseigneur. Vous n’avez rien j’espère ?
- Ce n’est pas grave, Hitsuma. Tu as bien fait, comme toujours ! ... Je vais très bien, je te remercie de ton attention, répondit Saitora en caressant Garagara.
- Qu’en fait-on ? Demanda Hitsuma.
- Jette-le en cellule et apporte-moi le sérum de Kimare. J’en connais un qui va me servir, qu’il le veuille ou non… Fit l’Arame en fixant son fils.
- Très bien, Monseigneur.
- A ce propos, Hitsuma ! Si tu es là, c’est que l’armée est revenue avec nos invités ? Dis à Naitora de me les envoyer, il faut régler cette affaire avant que Konoha, Suna et Mizu ne rappliquent…
- Ce sera fait, Monseigneur. Je tiens à vous signaler que Toa est de retour avec un nouveau venu.
- Je sais ! Mais merci quand même. Tu peux disposer.


Quelques heures plus tard, Bee et A entrèrent dans le bureau du nouveau Mizukage. Saitora les attendait, les coudes posés sur la table en granit. Bee avait perdu sa joie et s’assit sans même accorder un regard à l’Arame. Derrière lui, Hitsuma et Neji étaient debout, les mains derrière le dos, attendant la fin de cette réunion. Bee fronça les sourcils à la vue de l’Hyuuga. Il ne le connaissait pas beaucoup mais assez pour savoir que quelque chose clochait. Le Raikage prit la parole :


- Mon cher Saitora. Comment allez-vous en ces jours funestes ?
- Funestes ? Demanda-t-il, perplexe.
- Eh bien oui ! La mort de Nirui il y a deux jours ? Non ? Vous avez succédé au titre de Mizukage par le Conseil de l’Eau, enfin d’après le rapport que vous m’avez envoyé.
- Ah oui… oui… très triste en effet. J’en suis encore bouleversé… Quelle fin tragique. BREF ! Vous avez rapporté ce que je voulais ? Se hâta de répliquer Saitora, d’une conviction aussi grande qu’un plaidoyer d’un mythomane jugé lors de son procès, ce que Bee ne tarda pas à remarquer.
- Voilà. Un accord officiel de protection entre nos deux nations, fit le Raikage en tendant le papier administratif qui était scellé par un sceau de haute sécurité.
- Très bien, très bien ! Maintenant que nous sommes alliés, je vais pouvoir vous aider à repousser ces infâmes bandits au nord de votre pays…
- C’est ce qui était convenu !
- Et vous de votre côté… Continua le vieillard. Vous allez pouvoir m’aider à défendre Mizu de la guerre qui se profile à l’horizon ! Sourit l’Arame en donnant le papier à Hitsuma
- Que voulez-vous dire ?
- Oh, je n’ai pas eu le temps de vous en informer, quel dommage… C’est tout moi ça, je ne pense qu’à ma petite personne… enfin… Konoha et Suna nous ont déclaré la guerre… Lâcha-t-il froidement.
- MAIS C’EST ABSURDE ! Cria A en tapant du poing sur la table.
- Absurde, oui… complétement absurde.
- CESSEZ CE PETIT JEU ! SAITORA !
- Rassurez-vous, nous gagnerons sans le moindre problème, mais j’ai besoin de votre armée pour surveiller les montagnes de l’Est. Vos ninjas spécialisés dans le Raiton seront plus que bienvenue là-haut !
- JE NE VOUS AIDERAI PAS TANT QUE MON PAYS CONNAITRA DES TROUBLES !
- Mais, il n’y a plus de trouble, Raikage-sama ! Répondit Saitora.
- QUOI ? QU’EST-CE QUE CELA VEUT DIRE !? REPONDEZ !


Le Raikage, rouge de colère, se leva précipitamment, défonçant le bord de la table en granit au passage. Un sourire machiavélique se dessina sur le visage de Saitora, laissant place à un rire gras. C’était un signal. Neji et Hitsuma donnèrent l’ordre à l’armée d’entrer dans le bureau, sous les regards médusés des deux représentants de Kumo. Bee rangea ses sabres à la vue du nombre incalculable de soldats. A, lui, bouillonnait de plus en plus… Saitora se leva en reboutonnant sa veste.


- Hitsuma… Peux-tu, s’il te plaît, couper les transmissions vers Kumo ?
- Tout de suite maître ! Répondit l’Ora en s’en allant vers la porte de derrière.
- Bien ! Maitre Raikage, la réunion est à présent terminée. Je vous remercie de vous être donné tant de mal pour moi ! Nous allons vous reconduire dans vos cellules, jusqu’à la fin de la guerre. Grâce à ce petit papier, votre armée qui est stationnée à… Nonoko c’est ça ? Oui c’est ça... sera sous mes ordres. Merci bien, j’en avais cruellement besoin. Et pour vous répondre, oui vos petits soucis avec ces barbares ne sont que des pantins que je manipulais à distance. Rien de très méchant, mais particulièrement emmerdant. Et quand vous avez appris que je pouvais vous donner quelques exemplaires de mon Ureegan, vous vous êtes précipités comme des chiens affamés. Le Pays de la Foudre est toujours friand de puissance, quelle décadence !
- Vous avez pensé à tout depuis le début ! La création de Kimare, la Boucherie d’Hoku ! …
- Oui ! La Boucherie d’Hoku ! Se réjouit Saitora. Et dire que Naruto n’est même pas au courant…
- Quoi, comment ça ? Demanda Bee.
- Petite révélation vu que vous allez pourrir dans une cellule, Naruto n’est pas le responsable de ce massacre.
- Nous avons des témoignages qui disent le contraire !
- Oui, vous avez tout à fait raison. Il ressemblait à Naruto, il avait l’odeur de Naruto, il parlait comme Naruto… mais ce n’était pas Naruto, rien qu’un vulgaire clone perfectionné par mes soins ! Et puisque vous m’avez demandé de le faire entrer, le voilà !


La grande porte grinça. Les frères de Kumo se retournèrent. Une grande haie d’honneur se forma à travers cette marée humaine, laissant place à l’auteur du Massacre d’Hoku qui avançait d’un pas mécanique vers Saitora dans un silence de cathédrale. Arrivé près d’eux, le clone s’arrêta et s’agenouilla devant son maître.


- Vous m’avez demandé, Maitre ?
- Naruto ! Enfin… MON Naruto rien qu’à moi ! Fit Saitora en rigolant. Dis bonjour à nos amis.
- Bonjour à nos amis, répondit-il automatiquement.
- ... Oui, bon… il est un peu space niveau protocole de communication, mais c’est la copie parfaite de l’original ! Et il ne me coûte pas un centime niveau Ramen !
- Je le savais ! Naruto n’aurais jamais fait ça à notre Pays ! Fit Bee, soulagé de l’innocence de son ami.
- C’est ça, et maintenant ! Armée de Kimare, je veux mille volontaires pour escorter nos deux invités vers leur nouvelle demeure ! Histoire que toute tentative de rébellion puisse se solder par votre mort, alors un conseil, vous deux ! Ne tentez rien de stupide, je ne veux pas que votre pays pleure la mort de son Raikage et du Jinchuriki d’Hachibi… Ce serait un véritable coup dur pour votre puissance militaire…
- Saitora… je vous jure de vous tuer de mes mains ! Rétorqua A.
- Super ! Maintenant, cassez-vous. J’ai une défense à préparer moi !


Bee commença à s’avancer dangereusement vers Saitora, le regard baissé vers le sol. A soupira, une nouvelle fois.


- Oh non, tout sauf ça…







I’m Bee and I Know It (3:45)

(Killer-Bee/Hachibi – Kumo Sony Music – 2012)



[Couplet 1]

Tu te sens déjà maître de ton île
Alors que t’es juste qu’un vieillard sénile !
Tu crois pouvoir t’en sortir vivant
Mais l’enfer te déglingu’ra les dents !
Moi et mon pote Naru’ le fou
On va te défoncer l’caillou !
Ton armée de bras cassé,
N’est rien face à notre amitié
Ne change pas le cours du destin
Tu risqu’rais d’en perdre ton latin
Ecoute ma voix qui r’sonne sans fin
Dans les méandres de ton esprit malsain
La puissance des Jinchuriki
Ouais mec, tu m’as compris !
Impossible de rester en vie
Face à nos Biju sans merci !
Ne demande pas à Dieu de te laisser partir
Car il n’écoutera pas les paroles d’un putain de martyr
Les temps changeront lorsque Hachibi et Kyuubi
Te creuseront une tombe dans une déchetterie !


[Bridge]

N’essaie pas de réfuter ce rap, connard !
Il sort tout droit du futur, crevard !
La vérité sort de ma bouche, bâtard !
Ne cherche pas la dernière rime
Elle est juste un peu en r’TARD !!


[Refrain x5]

Mes sabres ont les crocs !
Je suis Killer-bee, l’homme taureau
Avec mes huit queues, j’défonce le paysage
Et Hachibi me procure cette putain de rage !
Retiens mon nom, sale blaireau !
Car en enfer, j’ai beaucoup de potos !


[Couplet 2]

Tu vas nous foutre en prison
Persuadé que nous mourrons
Mais dis-toi bien, sale moucheron
Que tu trompes, petit con !
Tes gardes vont chier dans leur froc
Dès les premières notes de mon glock
Mon Ninjutsu les pulvérisera
A coup d’corne d’une corrida
Kimare, l’armée invincible ? Tu dis ?
Kimare, l’armée d’imbéciles ! Petit !
Massacre de Kiri et Boucherie d’Hoku ?
Ne me dis pas qu’t’es derrière ces sales coups ?
Ecoute ce son qui détruit tes plans
Un p’tit coup de beatbox en plein dans tes dents
Killer-Bee est sur place
Prêt à dégommer tout c’qui passe !
Reste dans les parages si t’as des couilles,
Car tes crimes ne resteront pas impunis
Et j’irais graver mon nom sur ta p’tite bouille
K.I double L E.R, B. double E


[Bridge]

N’essaie pas de réfuter ce rap, crevure !
C’est l’avenir qui me l’a dit, enflure !
La vérité émane de moi, bâtard !
Ne cherche pas la dernière rime
Elle est encore en r’TARD !!


[Refrain x5]

Mes sabres ont les crocs !
Je suis Killer-bee, l’homme taureau
Avec mes huit queues, j’défonce le terrain
Et Hachibi explose tes rêves, hein ?!
Retiens mon nom, sale blaireau !
Car en enfer, j’ai beaucoup de potos !


[Bridge 2]

T’as peur de moi
T’inquiète, c’est normal !
Va pour une troisième fois !
Mon refrain qui fait mal !


[Refrain x3]

Mes sabres ont les crocs !
Je suis Killer-bee, l’homme taureau
Avec mes huit queues, j’défonce le paysage
Et Hachibi me procure cette putain de rage !
Retiens mon nom, sale blaireau !
Car en enfer, j’ai beaucoup de potos !
Mes sabres ont les crocs !
Je suis Killer-bee, l’homme taureau
Avec mes huit queues, j’défonce le terrain
Et Hachibi explose tes rêves, hein ?!
Retiens mon nom, sale blaireau !
Car en enfer, j’ai beaucoup de potos !


- ... Et sinon, on peut avoir une télé dans la cellule ? Y’a Kumo Idol sur TV Tokyo… conclut Killer Bee.







[1] "Kuso" veut dire "Merde" en Japonais



Merci de m'avoir lu :)
Petit chapitre fun avant la guerre :)

Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: