Fiction: There're no clouds in the sky... (terminée)

[Il n'y a pas de nuages dans le ciel] Petit One-Shot romantique d'un jour, je l'ai écrit au fil de la plume, donc ce sera sans doute relativement court (pas plus de 3000 mots). Enjoy ^^ .
Romance | Mots: 2538 | Comments: 23 | Favs: 18
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Saku-Naru (Féminin), le 12/10/2008
Spoil, pas spoil? Allez, pas spoil!!

Et voilà, pour ma deuxième fic, je poste un petit one-shot sur mon couple fav'!!
Quoi? Vous ne voyez pas qui? Rhoooo... c'est quoi mon pseudo, déjà? Ah, vous voyez que vous savez!!

[Naruto] Yataaa!!! De retour pour de nouvelles aventures!!
[Sakura] Pffff. C'est un One-Shot. Que veux-tu qu'il y ait comme action?!
[Naruto] Sakura-chaaaaaan !!! On est de nouveau en couple!!
[Sakura] ... (==') Qu'ai-je fait de mal pour mériter ça?
[Naruto] Rhoooo... T'exagères!! Moi chui content!!
[Aut.] Allez, place à l'émotion!! Gloire à la guimauve!!
[Naruto et Sakura] Tiens, elle, elle n'a pas changé d'un poil. Toujours aussi cinglée!
[Aut.] J'AI ENTENDU!!

XD




Chapitre 1: Il n'y a pas de nuages dans le ciel...



Les rayons du soleil dardent sur la clairière, mais il ne fait pas chaud : c’est plutôt comme une caresse qui nous réchauffe doucement la peau. J’aime bien quand le temps est comme ça.
Ni trop chaud, ni trop froid. Juste comme il faut.

Je relève les yeux vers mes compagnons : ils sont tous là, heureux, braillards, à se lancer des boutades ou à se raconter des histoires. Cela faisait un moment, qu’on ne s’était pas réunis autour d’un bon feu de camp, au beau milieu de la forêt. Tsunade-sama avait raison : ces vacances en camping, on en avait bien besoin.

Les flammes du feu dansant dans les yeux de tous les shinobis présents ajoutent encore une pointe de nostalgie à mon humeur. Je repousse une mèche de cheveux roses qui me retombe dans les yeux.

J’en profite pour jeter furtivement un coup d’œil autour de moi : Shikamaru, encore en train de râler pour je-ne-sais-quoi ; Temari, qui vit depuis deux ans avec lui ; Chôji, qui a insisté pour allumer le feu au beau milieu de la journée, juste pour griller ses tranches de porc ; Ino, qui le regarde faire, découragée ; Kiba, hilare, qui lance des piques à tout le monde, Akamaru assis près de lui ; Hinata, timide ; Saï, souriant ; Ten-Ten collée à Lee ; Karin collée à Suigetsu ; Neji et Sasuke, les deux glaçons. Et puis toi. Naruto.

Je lève le regard vers le ciel : tiens, il n’y a pas de nuages dans le ciel !!
Décidément, vivre 10 ans auprès de toi m’aura rendue aussi … enfin comme toi. Remarquer des détails aussi insignifiants que l’absence de nuages dans le ciel, c’est typiquement toi, Naruto. Tu as beau avoir grandi et mûri au cours de ces 10 années, là-dessus, tu n’as pas changé.

Mais c’est ce qui fait de toi Naruto. Tu as toujours vu ces petites choses, futiles pour nous, mais qui nous ont toujours mis du baume au cœur.
Pourtant, aujourd’hui tu ne dis rien. Remarque, tu ne dis plus rien depuis que « ça » s’est passé. Du moins, concernant ces détails insignifiants que j’aime t’entendre déceler.

- Ah ! Vous avez vu ? Il n’y pas de nuages dans le ciel !!

Baka. Je retire ce que j’ai dit. T’as pas pu te taire.

Toute la petite troupe lève la tête vers le bleu éclatant du ciel et sourit. Aujourd’hui, on ne t’appelle plus le Baka. Tu nous a prouvé que tu étais le plus fort et le plus sage d’entre nous, en détruisant Akatsuki, en ramenant Sasuke, en lui faisant oublier son désir de vengeance, en les réhabilitant à Konoha, et en devenant à coup sûr le futur Hokage pour tous les habitants.

Nous éclatons de rire : Naruto est toujours Naruto !
Mais je me pique d’avoir repéré ce ciel sans nuages avant toi !! Pfff. Quelle gamine je fais.
Je croise ton regard azur. Et immédiatement, je détourne les yeux. Idiote !! Je suis sûre que tu l’as remarqué : tu dois penser que je suis fâchée, ce qui est totalement faux. C’est contre moi que je suis fâchée. Pour t’avoir dit « ça ».

Bon, apparemment tu t’en fiches. Tu t’es remis à discuter avec les autres, et à renvoyer ses boutades à Kiba. Quant à moi, j’observe tous les couples qui se sont formés depuis les 10 ans durant lesquels nous sommes devenus encore plus proches qu’avant.

Shikamaru et Temari, ça, ça ne faisait pas l’ombre d’un doute. On se demandait seulement quand allaient-ils se déclarer. Finalement, ils se sont tout avoué il y a deux ans et maintenant, c’est le bonheur.

Chôji et Ino, ça m’a vraiment surprise ! Mais bon, si Ino a fait l’impasse sur son poids, il n’en reste pas moins qu’elle le surveille de près ! De toute manière, je sais bien qu’elle se moque de son physique. Elle a appris à le connaître, et c’est ça le plus important.

Ten-Ten et Lee. Etrange. Mais tellement mignons !! Surtout que Lee me considère à présent comme une simple amie, et ça, je le préfère à plein d’autres choses.

Karin et Suigetsu. Je ne les connais pas vraiment, et apparemment ce sont deux extrêmes. Je pense que c’est parce que Sasuke lui a fait comprendre qu’il préférait la solitude qu’elle s’est rendue compte des sentiments du poisson –euh pardon, de Suigetsu- à son égard. Arrivés à Konoha, le temps a fait le reste.

Non, franchement, le couple le plus incroyable est celui d’Hinata et de Saï. Je ne m’en serais jamais doutée. Sérieusement, Hinata était raide dingue de toi, Naruto !! Alors pourquoi est-ce Saï qu’elle embrasse ? Il faudrait que je pense à lui demander pourquoi elle ne t’a rien dit.
Ah, si. Elle me l’a déjà dit. J’avais oublié.

Je soupire encore. Ressasser cette histoire ne me fera pas de bien, mais depuis que je t’ai fait « ça » je m’oblige à en souffrir. Bien sûr que si, qu’elle t’a tout avoué. Je m’en souviens, c’était à la même époque où Temari et Shikamaru se sont déclarés.







Flashback


Je marchais le long du sentier d’un parc de Konoha. Et là je te vis. Tu te promenais avec Hinata, rougissante. Avec un pincement au cœur, je m’approchais discrètement en me disant que j’étais contente qu’Hinata ose enfin te parler.

- Na…Naruto-kun ?
- Oui Hinata ?
- Je…Je voulais te dire que… que…

Allez Hinata ! Courage !

-… Je t’aime !
- (surpris)
-…
- Je suis étonné que tu me l’aies dit.
- Tu savais ?
- Je m’en doutais un peu… enfin, disons plutôt qu’on me l’a fait comprendre.

Il regarda furtivement en direction des buissons où je m’étais cachée. Oh non ! pensai-je, il m’a repérée !!
Il s’approcha de la jeune Hyûga et l’enlaça doucement. Je souris à moi-même, mais on fond, je savais très bien que ce n’était pas la joie. Au moment où j’allais disparaître, il se sépara d’elle et ajouta d’une voix triste :

- Mais j’aime une autre personne. Et même si je décidais de vivre avec toi, je ne pourrais que t’en faire souffrir. Pour moi, tu ne peux être qu’une amie précieuse. Je suis désolé… de te le dire de manière si… abrupte.

- Je comprends, ne t’en fais pas. . J’avais besoin de te le dire, sinon je ne pourrais jamais vivre en paix…avec quelqu’un d’autre, peut être. Ça me rend un peu triste, mais je suis heureuse que tu te soucies de mon bien-être. Cette personne…c’est Sakura, n’est-ce pas ? J’ai toujours su que tu étais fou amoureux d’elle. Tu devrais le lui dire. Tu te tortures.

J’étais plus que stupéfaite. Non seulement parce qu’Hinata acceptait sans broncher et sans trop souffrir le fait que Naruto l’aime uniquement de façon amicale, mais aussi parce que ce dernier murmura ensuite, le regard dans le vide :

- Oui, c’est Sakura.

Flashback, fin








C’est vrai. J’avais été surprise ce jour-là. Mais je n’aurais jamais dû faire ce que j’ai fait ensuite. Parce que ce jour-là, j’ai brisé tous les liens qui existaient entre nous.








Flashback


- Sakura je voudrais te parler.

Mon cœur commença à battre furieusement contre ma poitrine, tellement que je craignais que tu ne t’en aperçoives.

- Je t’écoute.
- Tu sais, j’ai tenu ma promesse. Je t’ai ramené Sasuke.
- C’est vrai. Je ne sais pas comment te remercier, c’est vraiment...
- Attends, laisse-moi finir s’il te plaît…

J’étais surprise, c’était la première fois que tu me parlais si sérieusement. Mais je me tus. A la fois pressée et inquiète de ce que tu voulais me dire. Mon cœur cognait toujours aussi fort.

- Je l’ai ramené, ça fait un an maintenant. Je pensais que tu l’aimais. Mais tu ne lui as toujours rien dit. Alors, j’ai… j’ai cru que c’était parce que ce n’était plus le cas. Enfin, tout ça pour te dire que… je t’aime. Depuis que nous sommes tous petits, tu as toujours exercé sur mon cœur cette sensation merveilleuse que je n’ai connu nulle part ailleurs. Je voulais savoir si c’était réciproque.

A cet instant, je me demandais si j’avais toujours un cœur, parce que je ne l’entendais plus !
J’avais envie de te dire oui, de te crier que je voulais rester à tes côtés pour toujours, depuis que j’avais conscience de mes sentiments1 !
Mais d’autres images se bousculaient dans ma tête : je revoyais le mini-Kyuûbi qui m’avait blessée à l’épaule, ce chakra maléfique qui t’enveloppait et te blessait, ces yeux rouge sang…
Je n’ai jamais eu peur de toi, ou de ce tu étais obligé de garder en toi. J’ignore pourquoi ces images refaisaient surface, elles n’avait rien à voir avec le Naruto que j’aimais !!

Inconsciemment, je frissonnais. Puis j’eus une réaction horrible, une réaction que je ne me pardonnerai jamais d’avoir eue : j’ai reculé, la tête penchée vers ton nombril, là où je savais qu’était gravé ton sceau.

Tu as suivi mon regard, ensuite tu as levé les yeux vers mon épaule, où on voyait encore la cicatrice de tes griffes. Quand j’ai compris ce que j’avais dû te faire comprendre, je me suis immédiatement rapprochée et je t’ai pris dans mes bras, mais le mal était fait. Tu t’es dégagé de mon étreinte, tu as murmuré un « pardon » et tu t’es enfui, avec dans les yeux une lueur de tristesse que je ne t’avais jamais connue.

Souhaitant de tout cœur ma propre mort, je m’écroulai sur le sol les yeux débordants de larmes…


Flashback, fin






Oui. Ce jour là, je t’ai perdu, Naruto. Si tu savais comme je me déteste !! Comment ai-je pu être aussi…inhumaine !! C’était moi le monstre. Pas toi.

C’est drôle, mais maintenant que j’y pense, tu as lancé une phrase typique de ton caractère. Te serais-tu remis de ce que je t’ai fait ? Bien sûr que non. Tu es Naruto. Tu vas cacher tes sentiments aux autres pour ne pas les gêner avec. Je te connais assez pour savoir que c’est ce que tu es en train de faire.

Tu devrais arrêter d’être seul. Tu es beau garçon, les filles qui te courent après, ça ne manque pas ! Je DOIS subir encore plus de souffrances. Alors, blesse-moi.

Moi je ne pourrai plus jamais vivre avec quelqu’un d’autre. Kiba me l’a déjà demandé. Mais j’ai refusé. Ce n’est pas qu’il ne plaise pas, il a du charme après tout. Pourquoi pas ?
Parce que je ne l’aime pas. Et que je le ferai souffrir, incapable de lui offrir un sentiment plus profond que l’amitié. Parce qu’il n’y a qu’une personne que j’aime réellement. C’est toi.


Oh non, je suis en train de pleurer…
Je ne m’en suis pas rendue compte, mais les larmes sont montées et ont coulé sur mon visage. Tout le monde s’est tourné vers moi. Je sens ton regard, plus pesant encore que tous les autres réunis. Je me lève précipitamment, balbutie quelques excuses incompréhensibles et m’enfuis en courant.


Fuir. C’est la seule chose que je suis capable de faire. Je me croyais plus forte, je me croyais plus utile, mais face à toi, je ne parviens qu’à fuir. Tu dois bien rire de moi.

Non tu ne ris pas. Même si je t’ai fait du mal, tu ne riras jamais de la faiblesse des autres. Tu es le futur Hokage, tu es Naruto.




Le soleil tape fort sur ma nuque. Je me suis écroulée, près d’une rivière, incapable d’aller plus loin, au beau milieu d’une clairière camouflée des regards par une haie d’arbustes touffus. Je n’ai pas cherché à m’abriter, de toute façon, cachée ou pas, tu arrives toujours à retrouver la personne que tu cherches.

Je t’entends t’arrêter sur la branche d’un arbre proche. Tu sautes et atterris souplement à l’orée de ma clairière. Tes pas se rapprochent de plus en plus de l’endroit où je me suis arrêtée, à peine étouffés par l’herbe verte du sol mousseux.

Mon cœur bat vite, trop vite. Ça me rappelle le jour où j’ai tout brisé. Je ne veux pas le revivre !! Je ne veux plus, je t’en supplies, va-t’en !!
Tu ralentis et stoppes juste derrière mon dos. Je sens ton regard fixé sur moi.
Tu t’accroupis. Cette fois, c’est ta respiration que je perçois, haletante parce que tu as couru.

Deux mots. Deux mots de ta part auront suffi pour que je déballe tout : « Dis-le. »

Ces deux mots qui ont changé ma vie, parce que tu me donnais une seconde chance. Je me retourne, les yeux toujours embués de larmes que je n’arrive pas à sécher.
L’air impassible de quelqu’un qui attend, le regard bleu plongé dans le mien, à la recherche peut-être de la vérité. Tu lèves la main, et m’essuies les joues.

Alors je me jette dans tes bras, en pleurant de plus belle, je vais enfin pouvoir te le dire, tu me laisses faire, attendant toujours. Je n’arrive qu’à murmurer, la voix saccadée et secouée par les sanglots :
- Je t’aime…
- Quoi ? Je n’entends rien.

Tu le fais exprès, je le sais. Tu veux savoir jusqu’où je suis capable d’aller, tu veux voir si je mérite ton pardon. Je ne reculerai pas. Je me redresse, je sèche mes larmes d’un revers de manche, et je crie, la voix beaucoup plus assurée, afin que tout le monde dans un rayon de 5 km puisse m’entendre :

- NARUTO UZUMAKI, PARDONNE - MOI, JE T’AIME , JE T’AIME PLUS QUE TOUT!!!

Tu es surpris, ça c’est clair. Mais je n’ai pas pu m’en empêcher, je retenais ces mots depuis trop longtemps…

Tu te penches vers moi. Je ferme les yeux. Un contact si doux, si tendre, et pourtant si brûlant à la fois… Je ne l’oublierai jamais. Il y en aura d’autres, c’est sûr, mais ce baiser sera le plus précieux de toute ma vie. A part peut-être celui du mariage. (^^)


Nous retournons au camp, main dans la main. Tous les shinobis se retournent à notre arrivée : évidemment, ils ont entendu ma déclaration si discrète.
Certains sont émus (comme Saï, qui découvre ce sentiment, sous le regard amusé de sa petite amie qui peut lui apprendre ce qu’est la timidité), d’autres sont soulagés (Ino qui s’écrie « C’est pas trop tôt ») et d’autres encore s’en fichent un peu (Temari qui frappe son petit copain qui avait osé dire « Galère !! »).

Je ne peux plus attendre, cette phrase me brûle la langue, je veux tellement la prononcer, elle représente le début de ma nouvelle vie. Je ne tiens plus. J’annonce fièrement, serrant ta main un peu plus fort :

- « Tiens ? Il n’y a pas de nuages dans le ciel . »






THE END ^^


[1] Lors de son combat contre Orochimaru (cf Shippuuden, au moment du RDV prévu de Sasori et de Kabuto), Naruto se transforme en mini-Kyuubi à 4 queues mais le chef Yamato parvient à l'arrêter. Cependant, il blesse Sakura à l'épaule. Lorsque cette dernière le soigne, le capitaine Yamato sous-entend fortement qu'elle est amoureuse de l'Uzumaki.




Donc voilà, c'est fini, n'hésitez pas aller voir ma première fic, elle n'est pas finie, mais elle est beaucoup plus attractive et moins guimauve que celle-ci (enfin je l'espère!! XD)

Lâchez des comms, ça fait toujours plaisir!!




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