Fiction: L'enfant venu des étoiles

Un jour, une jeune fille aux yeux blancs rencontre Naruto dans un bois, mais sans aucun contact pouvant engendrer la vie. Bizarrement, peu après, en voulant montrer à Temari comment on lit un test de grossesse, celui-ci affiche positif pour Hinata. Quel est ce mystère?
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didoue (Féminin), le 30/06/2008
J'écris souvent le soir ence moment, ça me change de lire. Bien entendu, cet oeuvre est tout d'abord manuscrite. J'essaye souvent d'éviter de me cramer les yeux en allant des heures sur l'ordi (perso, mon record est quand même de trois heures, et c'était y a pas longtemps...hum!). Je ne sais pas exactement comment l'idée m'ai venue, mais j'écris aussi en cours (kawaihina : si tu dis ça à ma mère, t'es fichue). Et oui ! Je ne fait pas que dessiner!^^
Bon j'espère que ça vous plaira !

ps : j'essaye de faire un minimum de fautes d'orthographe, mais je ne vous promet rien!




Chapitre 3: Leçon de démerdage ...



Quand elle reprit conscience, Hinata était allongée dans un lit aux draps délicieusement frais, aspergés d’une odeur chimique et écoeurante de lavande. Malgré la couche surdimensionnée de couvertures, elle avait froid et se recroquevilla dans le lit. Elle n’aperçut pas de lumière entre les stores tirés, ce qui la conduisit à croire qu’elle avait dormi jusqu’à la nuit, au moins deux heures après qu’une assistante était venue lui apporter le dîner. En ajoutant à cela la nuit dernière et la journée qu’elle avait passé au lit, Hinata réalisa qu’elle avait assez dormi pour la semaine. Elle aperçut la masse de Temari, enfouie dans sa couette, et perçut le souffle régulier qui s’échappait de sa poitrine. Elle senti soudain une puissante douleur dans son ventre, et, étonnée, regarda son ventre qui avait pratiquement doublé de volume en deux jours. En tâtant la bosse formée sous ses seins, Hinata sentait un petit être qui s’agitait dans l’espace restreint, donnant des coups à la volée. « Bonjour », murmura la nouvelle maman. En fermant les yeux, elle vit la masse du bébé, qui la regardait. Ses yeux, d’une pourpre pâle, la toisaient d’un air hautain. Hinata lui sourit timidement, un peu déconcertée par ce bambin qui intégrait sa tête sans son autorisation. Elle avait beau le trouver bien discourtois de la déranger ainsi dans sa solitude, son visage lui était familier, bien qu’un peu difforme. Sa bouche était menue, et les canines pointues qui en dépassaient la rendaient encore plus enfantine. Ses oreilles, qui s’achevaient en deux fourches rosies, étaient en partie cachées par une touffe de cheveux roux, presque bruns. Elle lui tendit la main. Ce fut comme si elle effectuait un zoom avec un vieil appareil photo ; et l’enfant s’approcha sans déplacer ses membres inférieurs. Il lui pris la main. Hinata sentit le contact avec sa peau, douce, recouverte d’un fin duvet blond, mais la température était la même que sa propre peau, ce qui faisait qu’elle avait un peu comme l’impression de plonger dans une baignoire remplie d’eau à 37°C : une parfaite harmonie avec le corps étranger.

Elle rouvrit les yeux brusquement, percevant un chuchotement dans le noir. Temari, qui s’était retournée sur le dos, marmottait du bout des lèvres. Hinata s’approcha pour mieux entendre, et voici ce qu’elle comprit : « Maman, les p’tits bateaux qui vont sur l’eau ont-ils des jam-bes ? Mais oui, mon gros bêta sinon ils n’avanceraient pas... » La blonde était pâle et sa peau luisait de sueur. Mais le plus surprenant, c’est que le capteur qui lui tenait le bras pour calculer la fréquence de son pouls ne s’agitait pas, et indiquait que son cœur battait normalement. Hinata approcha sa main du front de Temari, et pris sa température. La jeune fille était brûlante. Paniquée, Hinata courut à l’autre bout de la chambre pour appeler au secours. Les malades se retournaient sur le passage de cette jeune fille enceinte qui courait dans sa chemisette trop grande qui laissait voir une grosse bosse au niveau du ventre, et qui criait à qui voulait l’entendre que sa copine avait un malaise. Elle finit par attraper au vol une infirmière chargée d’une pile de serviettes et d’une boîte en carton contenant des thermomètres.

« Excusez-moi, ma copine a un malaise, elle est toute chaude, elle transpire beaucoup et elle délire sur ‘‘maman les p’tits bateaux’’, est-ce que vous pouvez m’aider, s’il vous plaît ? »

Devant le regard indécis de l’infirmière, qui devait s’imaginer qu’elle avait affaire à une folle, Hinata ne se fit pas prier pour tout expliquer calmement, tout en reprenant son souffle. Ne sachant dire le numéro de sa chambre, elle conduisit la soignante dans la pièce où Temari avait déraillé quelques instants plus tôt. Quand elle pénétra dans la salle, la pauvre assistante du se masquer le visage à cause de l’odeur pestilentielle qui suintait de sous les draps de Temari. C’était un mélange de sueur et de pisse de chat, mêlés à la même odeur nauséabonde de lavande que dans les draps d’Hinata. C’était absolument infect, mais Hinata ne paraissait pas s’en soucier le moins du monde. Elle se pencha sur son amie fiévreuse. Temari avait changé de disque, et c’était maintenant ‘‘Mad’moiselle de Paris’’ qu’elle fredonnait de sa voix faible. D’un calme spectaculaire, la femme se pencha et, déployant une force colossale, souleva la blonde délirante. Elle la portait comme de ces princesses qui, dans les contes de fée, assoupies pour l’éternité, attendent le baiser du prince charmant. On s’attendait presque à ce que cette infirmière, qui regardait Temari avec tant de tendresse, allât déposer sur le front de celle-ci un baiser, à l’instar des princes qui peuplent les contes. Hinata fit alors quelque chose de très utile pour la suite de l’histoire, et aussi un peu intéressé et pervers : elle demanda à l’assistante nom et numéro de téléphone. L’assistante s’appelait Hana, et son numéro privé était le 06076626481. Hinata détailla davantage la jeune fille. Elle avait noué ses cheveux bruns en queue-de-cheval, et de discrètes marques rouges apparaissaient sur ses joues. Sa coiffure et ses yeux timides lui donnaient l’air un peu gamin, mais elle affirmait avoir dix-huit ans. Elle ne faisait apparemment pas partie de ces jeunes filles qui refusent leurs formes pour ressembler aux mannequins, et elle avait les seins ronds. Sa jupe de travail moulait à merveille ses cuisses, rondelettes et roses. La graisse était répartie sur cette jeune fille de façon à ce que ce soit beau. Ses formes rappelaient les déesses romaines, ou égyptiennes, déesses représentant la fertilité. Hinata se surprit à penser qu’elle et Kiba pourraient former un joli couple. Elle feignit qu’elle ne le connaissait pas, et demanda à Hana où elle pourrait le trouver.
« Eh ! Bien ! Quel hasard ! Je suis sa soeur !
—Non ?! Il n... ne m’a jamais parlé de v... vous, pourtant !
— Disons qu’on est un peu fâché en ce moment... On se tutoie ? »
Ça n’était pas une question.
« Et alors c... c’est pour ça, ces marques rouges sur la joue ! On r... reconnaît bien là le clan Inuzuka !
—N’est-ce pas ? Dis, il est une heure du matin, donc je ne pense pas que ce soit bon pour toi mais... est-ce que tu voudrais un café ?
—Ce ne serait pas de refus ! Mais faudrait pas s’occuper de Temari d’abord ? »
La grassouillette jeta un coup d’œil à la jeune fille endormie dans ses bras, et croisant le regard d’Hinata, pouffa doucement.
« J’allais l’oublier », gloussa l’assistante.


Les deux rirent de bon cœur, et formaient un drôle de trio ; l’une, dodue, portant à la façon d’un homme une jolie blonde à la peau tannée, et l’autre, se cramponnant à son ventre gonflé pour ne pas avoir mal. Enfin, le fait qu’il soit une heure du matin ne les rendait pas plus crédibles aux yeux des rares médecins qui circulaient dans le couloir. Hana emmena l’adolescente dans la cafétéria réservée aux employés.
Hinata inspecta timidement la salle. Une vieille feuille abîmée, sur laquelle était inscrit ‘‘HORS SERVICE’’ pendait de la machine à café. La fumée des Marlboro de Sakura emplissait l’atmosphère, et une vieille lampe était posée sur une pile de livre étalés sur l'unique table de la salle. Des chaises et fauteuils tous plus excentriques les uns que les autres étaient disposés totalement aléatoirement dans la pièce, fauteuils qui n'étaient utilisées que par une brune bouclée et Sakura. Hinata s'accroupit dans un fauteuil près de la cuisinière tout en regardant avec attention l'activité de la pièce. Une rousse, l’air morose, sirotait son café en écoutant Radio Jazz et caressant un chat ronronnant. Une autre, par terre adossée au mur, battait la mesure en tournicotant ses boucles, angoissée qu’elle était de réaliser un exercice qui semblait fort compliqué, puisqu’elle demandait constamment les réponses à Sakura, qui était à ses côtés. Celle-ci, qui fumait sa clope et lisait Nana2, se plaignait continûment de cette ‘‘Kurenaï’’, mais abandonnait rapidement son air grognon quand la brune l’embrassait pour acheter son aide. Hana préparait des calmants à Temari, lui demandant son poids, sa taille, concentrée sur son ouvrage. Ses lèvres rouges formaient les mots avec douceur, il était reposant de les regarder bouger, et sa voix douce semblait faite pour chanter les comptines les plus douces. Tout en pensant à cela, Hinata essayait de tenir une conversation -entrecoupée par ses nausées- avec cet ange, sans pour autant la déconcentrer dans son ouvrage. Kurenaï avait trouvé un coussin à Temari, qui, épuisée, contractée sur elle-même -impénétrable- ferma enfin les yeux et essaya de trouver le sommeil, dans la lumière rouge tamisée d'une lampe posée par terre. Hana ayant terminé de remplir le formulaire, elle observa un moment Temari. Ses cheveux blonds collaient à son visage humide de transpiration, et soulignaient ses pommettes rouges et hautes. Ses lèvres avaient le trait caractéristiques des personnes mates de peau -gonflées et bien roses, semblant attendre constamment le baiser du prince. Temari était belle, et l'enfant qu'elle allait mettre au monde serait l'ange Gabriel de Konoha, leur Dieu à eux. Ce bel être blond promettait d'ameuter tout le personnel le jour de sa naissance. Et Hana le chérirait dès sa naissance. Temari était si belle ! Hana la trouvait courageuse de porter ainsi un être, un embryon, qui allait vivre une vie et l'avoir comme mère -sans jamais voir le père. La bouche de Temari s'étirait en un sourire triste, comme si le baiser qu'elle attendait ne viendrait jamais.
Alors Hana se pencha, et Sakura glissa : "Ce couple, je l'ai vu venir dès que Hana a emmené Temari ici."

Temari ouvrit les yeux, surprise. Un parfum de vanille. Une caresse sur la joue. Un baiser papillon. Une chaleur de trop. Des larmes qui coulent malgré elles. Hana qui l'aime. Elle qui aime Hana. Cet être dans son ventre. Hana qui la prend dans ses bras et l'emmène. Cette main qui glisse sur sa nuque. Oh ! Qu'elle l'aime ! Fièvre qui s'empare d'elle et qui la chavire. Un murmure : "Je t'aime".









[1]N’essayez pas d’appeler, c’est un faux !
[2] Je parle ici de l’oeuvre d’Émile Zola





J'ai écris ce chapitre dans les chiottes, mon lit, sur l'ordi, avec toujours cette chanson de je sais plus qui qu'on entend dans le pub avec l'ordi portab' qu'on sort d'une enveloppe et aussi Butterfly. VIvE La vIe ! Si vouS êtes heureux, laissez des commz ! (je sais qu'on est pas sur skyblog mais j'avais envie de le dire^^). Merci beaucoup à ma mère qui est éditrice et qui m'encourage beaucoup. ça fait bizarre de dédicacer un chapitre. De dédicacer tout court en fait.



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