Fiction: Konoha, ou comment trahir en groupe pour les nuls

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Parenthèse pas-si-inutile du professeur Iruka :
Re ! Ça faisait longtemps ! Ça prouve que Ti Cathy s’améliore et que mes cours lui ont servi (sbaaam ! Mai-euh ! Casse pas mon rêve !) Donc je reviens aujourd’hui car cette pas douée ne sais même présenter des personnages inventés correctement. Ahlala… Donc comme d’habitude c’est moi qui m’y colle… Je devrais me faire payer… Mais bon… Bref, passons ! Donc je reviens vous parler des oc de cette histoire, point assez obscur de cette fiction. Il y a :
- Kiiro : c’est la seule fille de l’équipe. Elle déteste Shiro et s’entend très bien avec Naruto. C’est aussi la chouchoute d’Itachi. Et oui, jaune et son vrai nom…
- Shiro : C’est le Ti gros de l’équipe. Il est gentil quoi qu’un peu simplet sur les bords. Il se bagarre souvent avec Kiiro. Et oui, blanc est son vrai nom…
- Lisa : C’est une étudiante qui veut devenir sage-femme et qui travaille pour aider le village en plus de ses études. Elle est très amie avec l’équipe de mission d’Itachi et s’est fiancée il n’y a pas longtemps.
- Sho : C’est le fils de Yahiko et de Konan et donc par conséquent le cousin de Naruto. On ne connaît pas grand-chose sur lui pour l’instant.
- Kuro et Aka : Ce sont les henges utilisés par Itachi et Sasori durant leur mission. Ils n’existent donc pas réellement ! Ils ne réapparaîtront sans doute pas ou si oui il y aura une bonne raison que l’auteur expliquera !
Voilà ! C’est plus clair ? Si non n’hésitez surtout pas à demander à Ti Cathy ce que vous n’avez pas compris par review elle se fera un plaisir de vous réexpliquer ! Sur ce, bonne lecture !



Depuis qu’il le connaissait, Itachi n’avait que rarement vu son supérieur aussi sérieux. Au contraire, celui-ci était connu pour sa bonne humeur et le fait qu’il était toujours le premier à faire des conneries. Alors s’il ne prenait même pas la peine de sourire, c’était que ce devait être extrêmement important. C’est donc pour cela qu’Itachi tendit l’oreille, ne ratant aucun des mots de Yahiko.

- Cette technique est appelée hatsugan. Elle est transmise de générations en générations depuis la nuit des temps. Ton père n’étant plus de ce monde pour te l’enseigner, je me dois de le faire, en tant que ton oncle et seule personne sur cette terre à maîtriser cette technique.
- En quoi consiste-t-elle ?
- Cette technique rejoint quelque peu celle des Uchiha -à ces mots, Itachi haussa un sourcil. Elle contient deux niveaux. Le niveau un…

Il activa alors sa technique. Ses yeux changèrent. Le fond se transforma en dégradé du rouge au jaune et sa pupille se changea en celle fendue de Kyubi surmontée de celle du mode ermite. Les neuf démons à queue mais en chibi apparurent à ses côtés.

- Permet de contrôler les démons à queues et de combattre avec eux. Le seul inconvénient est que ce premier niveau utilise beaucoup de chakra. Le niveau deux…

Ses yeux changèrent alors de nouveau. Le fond resta le même tandis que sa pupille changea pour devenir… les neuf tomoe de Juubi.

- Qu’est-ce que c’est que ce bordel…
- Permet d’utiliser une seule et unique attaque de Juubi. Elle est certes très puissante, mais blesse un peu l’utilisateur, termina-t-il en désactivant sa technique.
- Et… J’ai ça en moi, demanda Naruto en regardant ses mains. Je veux dire, ça paraît tellement incroyable… Je ne sais pas si j’en suis capable…
- Dit-il alors qu’il a réussi à sympatiser avec Kyubi, à maîtriser le rasengan, et j’en passe, commenta Yahiko.

Naruto esquissa d’abord un léger sourire puis demanda :

- Tu m’aideras ?
- Bien sûr ! le rassura-t-il avec un sourire éclatant, je suis ton oncle après tout !

Naruto lui sourit en retour et le serra dans ses bras.

- Allez, va t’amuser ! J’ai cru comprendre que tu étais invité chez Lisa ce soir. Ne te couche pas trop tard demain on commence !
- D’accord ! Merci !
- Tu prendras tes fonctions dès que tu maîtriseras parfaitement le hatsugan.
- Ça marche !

Et il sortit du bureau, Itachi sur ses talons. Après un petit moment de silence, Itachi demanda à Naruto :

- C’est sept heures. On a encore un peu de temps avant d’aller chez Lisa. Viens, je vais te montrer quelque chose.

Et sans attendre sa réponse, Itachi prit Naruto par la main et l’entraîna vers le haut d’une colline dont le sommet surplombait Uzushio. Ils s’assirent tous deux sur l’herbe fraiche puis Itachi dit en bafouillant un peu :

- Regarde. C’est sûr que ça ne vaut pas la colline des hokage de Konoha mais c’est le plus beau coin d’Uzushio. J’ai pensé qu’il te plairait.

Naruto ne répondit rien, subjugué par ce qu’il voyait. En contrebas, Uzuhio s’étendait comme à l’infini. Le soleil étant en train de se coucher, le ciel avait pris une teinte rose-orangée. Des nuages nocturnes lumineux étaient parsemés de-ci de-là, donnant au tout une allure féerique. Et puis, au loin, une unique étoile, l’étoile du berger, annonçait doucement la nuit.

- Wouah…



(Itachi : C’est moi ou ça prend une tournure légèrement niaise ? Moi : Chut ! Tu casses l’ambiance ! *l’assome avec le clavier*)
Le blond resta là quelques minutes, immobile devant ce spectacle subjuguant. Puis, sans un mot, sachant que le brun n’était pas du genre bavard, il s’allongea doucement sur les jambes de son ami. Ils restèrent comme ça, dans un silence confortable, chacun profitant de la présence de l’autre et de la vue qui s’offrait à eux.
Ce fut à ce moment-là que Naruto pensa qu’il ne voulait en aucun cas que le Destin ne le sépare d’Itachi.



Ce fut Shiro qui vint briser leur bulle. Il courut vers eux et leur cria :

- Eh ! Les amoureux ! C’est l’heure d’aller chez Lisa !

Ne voyant aucune réaction de la part de ses deux compagnons, il s’approcha encore et vint secouer ses deux nakamas. Il n’obtint comme réponse qu’un regard noir d’Itachi. Il en frissonna de peur. Déjà qu’habituellement il faisait quand même un peu flipper, alors quand il vous faisait savoir qu’il avait envie de vous décapiter et se faire un collier avec vos tripes, je vous dis pas les sueurs froides… Itachi s’étira, puis remarqua qu’en effet ils étaient bien en retard à leur rendez-vous. Il le fit savoir au blond qui le regarda, catastrophé, puis se leva en vitesse, attrapa la main d’Itachi et l’entraîna vers la maison que lui indiquait le brun. Ils entendirent un vague « attendez-moi ! » de la part de Shiro mais ils n’en eurent cure et continuèrent de courir. Ils finirent par arriver chez Lisa, essoufflés comme s’ils avaient couru le marathon Suna-Kiri. Ce fut Kiiro qui les accueillit, un sourire sur le visage.

- Bienvenue chez moi !
- Chez toi, demanda le blond interloqué, je croyais qu’on était chez Lisa-chan !
- Itachi ne t’as pas dit ? Je suis la fiancée de Lisa !
- Sérieux ?! Félicitations ! répondit-il, sincèrement heureux pour son amie.
- Merci ! Rentrez !

Ils retirèrent leurs chaussures et pénétrèrent dans le salon où les attendait Lisa, ses cheveux bordeaux coiffés en queue de cheval.

- Et bien ! On vous attendait plus !
- On a un peu oublié l’heure ! Désolé !
- C’est pas grave ! Venez vous asseoir !

Ils discutèrent en buvant un verre de champagne. Peu après, Shiro arriva, mort de fatigue, disant qu’il s’était perdu. Cela fit bien rire ses amis. Ils mangèrent, puis firent un Time’s up. Le Monkey D Luffy d’Itachi fut mythique. Toute la soirée, la maison fut remplie de rires et de bonne humeur. Ils rentrèrent chacun chez eux tard dans la nuit, promettant qu’ils remettraient ça une autre fois.



Le lendemain, vers huit heures, Naruto se tenait devant son oncle, prêt à en découdre avec le hatsugan. Yahiko le regarda, sourit puis tendit à son neveu et élève un vieux grimoire plein de poussière. Il était jauni par le temps. Sur la couverture étaient dessinées des courbes avec des pleins et des déliés qui se rejoignaient au centre où trônait une pierre rouge sang.

- Des questions avant de commencer ?
- Une seule. Tu m’avais bien que t’avais un fils ?
- Oui.
- Il n’a pas le hatsugan ?
- Non, répondit-il avec un regard peiné. Il n’a pas de chakra.
- Ha… Je pourrais aller le voir après l’entraînement ?
- Bien sûr ! Il sera heureux de te voir ! Bref. Commençons. Ouvre le livre.

Naruto s’exécuta presque religieusement. À l’intérieur du livre se trouvait des signatures. Une par page. Mais pas des signatures ordinaires, celles-ci étaient faites avec du sang.

- Qu’est-ce que ?
- C’est avec cette signature que les utilisateurs du hatsugan prêtent serment. Ce sont leurs signatures. Elles sont là depuis le tout premier Namikaze.

Il tourna les pages et arriva à la dernière.

- Là, c’est la mienne. Il faut que tu apposes la tienne ci, sur l’intérieur de la couverture.
- Et j’écris quoi ?
- Laisse-toi guider par ton instinct.

Naruto prit un kunai et trancha la plante de son index. Puis il ferma les yeux, et apposa son doigt sur le carton. Il attendit quelques secondes, puis son doigt bougea de lui-même, comme s’il était indépendant du corps. Quand Naruto ouvrit les yeux, sa signature était là. Il avait prêté serment. Soudain, comme par magie, une page se détacha du carton et l’intérieur de la couverture redevint vierge. La dernière page du livre était devenue celle contenant sa signature. Yahiko paraissait fier. Pourtant, il n’avait rien fait ! À peine avait-il pensé ça qu’une violente migraine lui vrilla le cerveau et tout devint noir.



Quand Naruto rouvrit les yeux, il reconnut directement les murs blancs de l’hôpital. Sur une chaise attendait Yahiko, le regard inquiet.

- Ça va ? demanda-t-il dès qu’il vit que son neveu était réveillé.
- Tranquille. Je n’ai presque plus mal à la tête.
- C’est bien. Tu t’habitues rapidement à l’arrivée importante de chakra dans ton corps.
- Gamin ! appela Kyubi.
- Oui ?
- Viens voir !
- J’arrive.

Puis il dit à Yahiko :

- Je reviens, Kyubi m’appelle.

Et il plongea dans les méandres de son esprit. Quand il arriva devant Kyubi, il fut surpris.

- C’est quoi ce bordel ?!
- Je te pose la question ! C’est mon hôte !

En effet, se tenaient devant lui les neufs bijuus, bavardant gaiement.

- Tout le monde !

Tous les démons se turent et se tournèrent vers lui.

- Alors comme vous l’avez remarqué, vous êtes dans mon corps.
- Sans blague… railla Sanbi.
- Donc je vous demanderai de bien vouloir m’expliquer ce que vous fichez là…
- Tu te souviens que tu as signé un pacte pour obtenir le hatsugan ? demanda Nibi.

(piqure de rappel sur les démons à queues parce que c’est pas ce qu’on retient le plus… http:// fr. wikipedia. org/wiki/D%C3%A9mons%C3%A0queues)

- Oui.
- Et bien tu es le premier Namikaze à être un jinchuriki. Alors on a décidé de crécher ici. N’ayant plus d’endroits où aller. Comme ça se battre avec toi sera plus facile.
- C’est louche tout ça… Méfie-toi, gamin ! essaya de le prévenir Kyubi.
- Ok ! Tant que vous fichez pas le bordel ici !
- Cool ! s’exclama Nibi.
- … fut le seul commentaire du démon à neuf queues.

Quand Naruto revint à la réalité, son oncle lui tendait un miroir. Intrigué, il le prit et s’apprêtait à demander le pourquoi du comment quand il se stoppa. Là, ses yeux ! Au lieu de leur couleur cyan habituelle, ils étaient de la couleur du dégradé typique… du hatsugan. Mais à peine eut-il le temps de les apercevoir qu’ils redevinrent de leur bleu normal. Il jeta alors un regard perdu et alarmé à son oncle qui se mit à rigoler.

- T’inquiète pas ! C’est tout à fait normal ! c’est justement pour ça que je t’entraîne ! Demain, nous commencerons le véritable entraînement. Tu auras deux professeurs. Moi et un professionnel des pupilles héréditaires, Itachi Uchiha ! En étant aussi bien entouré, tu ne peux que réussir ! Allez, tu n’as cas passer la nuit ici va… Tu auras bien besoin d’énergie pour ce qui t’attends !



Ce jour-là, Naruto était encore pur et innocent et ne savait pas ce qui l’attendait. En effet, durant la semaine qui suivit, il s’entraîna sans relâche pour contrôler le hatsugan. Il rentrait souvent le soir mort de fatigue et couvert de sang ou ne rentrait pas du tout, passant sa nuit à l’hôpital, qu’il commençait à connaître légèrement par cœur. Des fois, en dépit de ce que lui disaient Itachi et Yahiko, Naruto continuait à s’entraîner en cachette, des fois même à l’aide de clones pour progresser plus vite. Quelques fois, on était obligé de le sangler pour qu’il se repose. Cela rendait Itachi mort d’inquiétude, lui qui était déjà de nature un peu mère-poule.
Mais avant de reprendre notre histoire, je vous propose de faire un saut à Konoha. Tsunade était dans son bureau, en train de signer la paperasse quand la porte s’ouvrit à la volée, faisait s’envoler les feuilles parfaitement triées en un tas difforme. Une aura noir entoura alors Tsunade, qui s’apprêtait à tuer lentement le responsable quand Shizune - car c’était elle - déclara d’une voix inquiète :

- Hokage-sama ! L’équipe de shikamaru vient de rentrer à Konoha dans un état critique ! Ils ont apparemment reçu un message de l’ennemi et demandent votre présence !
- J’arrive ! s’écria-t-elle en se levant tout en frappant sur son bureau, achevant de faire tomber le peu de feuille triées qui restait.

Et toutes deux se mirent à courir en direction de l’hôpital. Arrivées à destination, ils découvrirent Shikamaru, Choji et Ino allongés dans un lit d’hôpital, le visage blafard, branchés de partout. Mais le pire restait Neji. Physiquement, il semblait aller bien. Mais depuis son arrivée, son regard était vide. Il semblait absent. Hinata, alors en visite, pleurait doucement à côté du lit. Voyant arriver la godaime, elle se leva, puis dit à Tsunade :

- Ce n’est pas Naruto qui a fait ça. J’ai confiance en lui.
- Je suis désolée Hinata, dit doucement Shizune, mais ça ne peut être que Naruto le coupable. Et puis… c’est déjà trop tard. Le conseil vient de déclarer Naruto nunkenin de rang S pour ses actes. Il a traumatisé Neji, un des meilleurs ANBU du village et décimé le groupe de jounins Ino-Shika-Chô en un claquement de doigts. Il est devenu un ennemi du village…

Horrifiée, la pauvre Hinata mit une main devant sa bouche, avant de courir hors de la chambre, des larmes de crocodile dévalant son visage.
Tsunade allait parler quand un marmonnement de la part de Neji retint son attention. Il psalmodiait ces mots en boucle comme un chant macabre et funèbre, rendant l’atmosphère de la pièce lugubre.

- The wave is coming, The wave is coming, The wave is coming, The wave is coming…



De son côté, juste après cette semaine, le lundi, à la reprise de l’entraînement, Naruto se levait tranquillement. Il s’étira longuement, profitant de ce moment de repos si rare en ce moment. Mais il était déterminé. Et quitte à tomber de fatigue, il ferait tout pour progresser et ne pas décevoir ceux qui croyaient en lui. Comme Yahiko, Kiiro, Shiro, Lisa, mais surtout Itachi. Depuis la dernière fois, il avait longuement réfléchi sur sa réaction devant cette fille draguant Itachi. Il avait compris deux choses : non seulement il était jaloux, mais en plus il était terriblement possessif. Et, de fil en aiguille, notamment grâce à Hinata à qui il avait demandé de l’aide par correspondance, il avait découvert une chose : il était en tombé raide dingue du brun comme une mouche frappée par une raquette électrique. À ces pensées, Naruto soupira longuement. La vie était un bordel monstre. Et c’est à ces mots que Naruto quitta son appartement, bien décidé à maîtriser cette satanée technique. Bon, le niveau un, c’était bon. Mais ce qui prenait le plus de temps, c’était le niveau deux. Parce qu'il encore plus casse-couille à maîtriser que le niveau précédent. Franchement… Pourquoi les techniques les plus cool sont toujours les plus chiantes à apprendre ? Pourquoi tant de haine ?

- Et bien Naruto, on passe sans dire bonjour ?

La voix grave et sensuelle d’Itachi le fit frissonner. Il se retourna, Itachi était appuyé contre le mur, attendant patiemment que le blond sorte de son appartement.

- Salut Itachi ! On fait quoi aujourd’hui ?
- Tu verras, lui répondit-il sur un ton malicieux.
- Dis, tu m’emmèneras encore sur la colline ?
- Tu peux y aller sans moi tu sais ?
- Mais sans toi c’est pas cool… Le coucher de soleil il est beau qu’avec toi d’abord ! répondit-il sur un ton boudeur et gamin qui contrastait fortement avec son physique assez mature.

À ces mots, Itachi écarquilla les yeux, puis se mordit la lèvre, semblant se retenir de faire ou de dire quelque chose. Il finit tout de même par sourire presque tendrement et répondit :

- Si tu veux.

Plongés dans leur discussion, ils ne virent pas le regard sadique qui les espionnait, tenant dans une main une fiole dont la personne remuait le contenu avec délectation.

Itachi était assis sur une souche d’arbre, tentant de lire pour détourner son attention du corps à moitié nu et trempé de sueur de Naruto. Il essayant de rester impassible et de garder le plus longtemps possible sa dignité. Pas très loin de lui, la même silhouette que l’instant d’avant acheva de verser sa préparation dans un vaporisateur puis ricana sous cape avant de placer un masque fumigène sur son visage et de vaporiser son mélange dans l’air avant de disparaître comme par magie, révélant au passage des cheveux blonds-roux et une bague de fiançailles qui étincela un instant.



Naruto, hatsugans activés tentait de faire jaillir la technique de juubi.

- Hastugan ! Level 2, hatsudou ! Saruta-hiko ! ¹

Tout de suite, la pression augmenta. Itachi leva un œil de son bouquin d’un air intéressé, ignorant la bosse qui se formait au niveau de son pantalon. Le vent devint plus violent, faisant s’envoler les cheveux des deux protagonistes. Mais le problème, c’était que du coup, la brume projetée par l’inconnue plus si inconnue revint vers Itachi et ne toucha pas Naruto. La tête du brun commença alors à lui tourner, et il ne put s’empêcher de se lever. Il ne contrôlait plus rien. Son corps bougeait tout seul. Il prit Naruto dans ses bras qui, sous la surprise, annula la technique. Voyant le potentiel danger annulé, il plaqua Naruto contre le mur. Naruto se retrouva alors incapable de bouger. Itachi était à quelques centimètres de lui, et se rapprochait de plus en plus. Le blond avait le rouge aux joues, et le cœur qui battait à deux cents à l’heure. Plus que quelques centimètres… Soudain, la bouche du brun changea de trajet et Itachi chuchota à l’oreille du Namikaze d’une voix sensuelle, bien qu’involontaire :

- Tu me rends dingue Naruto…

Puis il suçota le lobe de son oreille. À ce moment, le blond laissa échapper un gémissement involontaire. Mais tout de suite après, Itachi se détacha de la source de son tourment et sortit de la pièce. Naruto, déçu, se laissa glisser le long du mur.

- Putain…



Le soir même, Kiiro était en train de buller sur son canapé quand Naruto entra, la faisant sursauter.

- Naruto ! Que me vaut l’honneur de ta visite ? demanda-t-elle sur un ton faussement surpris.
- En fait, je voudrais te parler de quelque chose…
- Vas-y ! Je t’écouterai toujours, tu le sais !

Rassuré, Naruto inpira un grand coup, puis raconta la scène du matin. Après qu’Itachi soit partit, il était resté là sans rien faire pendant une bonne heure avant de reprendre son entraînement. À la fin du récit, Kiiro fit mine de réfléchir puis rendit son verdict :

- Tu dois lui dire !
- Quoi ?! T’es taré ! S’il avait été d’accord, il ne m’aurait pas planté là !

En disant cela, il avait fait tomber un vaporisateur sur lequel était inscrit :
« Sérum instinctif. La victime sera forcée de céder à ses pulsions, quelles qu’elles soient. À utiliser avec modération. Bien agiter avant utilisation. »
Sans faire attention, le blond le remit sur l’étagère en s’excusant. Kiiro passa outre puis répondit :

- Qu’est-ce que t’en sais ? Tu lis dans ses pensées ? Alors tant qu’il ne t’aura mis un râteau tu n’en sauras rien ! Donc arrête de pleurnicher comme une gamine en manque d’amour et roule lui une pelle, merde !

Et elle le mit à la porte.
Le lendemain, Naruto était décidé à tout avouer à Itachi. Le problème, c’était que celui-ci le fuyait. Et oui, Itachi Uchiha fuyait ! Et cela dura, dura… Un jour, en ayant marre, Kiiro alla foutre une baigne au brun, en ayant ras la casquette que Naruto vienne pleurer chez elle chaque soir. Et c’est ainsi que la nuit qui suivit, Naruto fut réveillé en sursaut par une paire d’orbes noires qui le fixait. Reconnaissant l’intrus, Naruto le tira à lui et s’installa à califourchon sur lui. D’abord il le frappa, les larmes aux yeux, puis cria :

- Enfoiré !

Puis il continua sur un ton plus prédateur :

- On ne frustre pas Naruto Namikaze impunément.

Et il lui roula la pelle de sa vie. Durant cette nuit-là, les pauvres voisins furent obligés de dormir à l’hôtel.
Après ce passage plutôt mouvementé, Naruto redoubla d’effort, plus déterminé que jamais. Et puis un jour, Yahiko, voulant que son neveu maîtrise une bonne fois pour toutes le saruta-hiko, organisa une fausse attaque dans Uzushio. Il se mit sous henge en compagnie d’Itachi et de Kiiro puis passa à l’action, faisant en sortes que le seul moyen pour lui de réussir soit d’utiliser le niveau deux. Et cela marcha à merveille. Un peu trop d’ailleurs car les deux Namikaze se retrouvèrent à l’hôpital. Ce jour-là, Yahiko fit promettre à Naruto de n’utiliser le saruta-hiko qu’en cas d’extrême urgence, son niveau deux étant beaucoup plus puissant que la normale, mais les effets secondaires beaucoup plus dangereux aussi.



Et maintenant, attention car Namikaze Naruto, fils de Namikaze Minato, yondaime hokage et d’Uzumaki Kushina, ancien héros de Konoha, jinchuriki de Kyubi, déteneur du hatsugan, nunkenin de rang S, chef de la section torture d’Uzushio et petit ami du nunkenin de rang S Itachi Uchiwa retourne sur scène, pour votre plus grand (malheur) bonheur.
Attention aux yeux !



[1]Hatsugan ! Niveau 2, activation ! Saruta-hiko est le dieu de la terre dans la mythologie japonaise. (D’ailleurs, j’ai découvert que la plupart des techniques du sharingan dans naruto viennent de là… Susanoo, Izanagi, Amaterasu, Tsukuyomi, Kusanagi aussi…)



Et voilààààà ! ^^ Le chapitre 5 ! J’espère qu’il vous a plu et que vous avez passé un bon moment en ma compagnie ! :) Sachez en tous cas que votre soutien me fait énormément plaisir et m’incite à continuer à vous faire partager ma passion !
Sinon Je trouve ce chapitre un peu guimauve mais bon… il en fallait au moins un… --‘
Bisous bisous mes chibinekos
Ti Cathy

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