Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.
Avoir une double vie n'est pas facile et il faut faire beaucoup de sacrifices. Des choses horribles, sales, honteuses... Ils devront passer par là, même s'il ne le veulent pas. Et lorsque le mal s'en mêle, cela ne fait qu'empirer... Entre amitié, amour, trahisons, pleurs, violence et suspens, ils devront se battre pour rester en vie, garder leur entourage vivant et pouvoir vivre une vie "normale".
Naruto et Sasuke sauront très bien vous l'expliquer...
Nadia-chan21 (Féminin), le 09/07/2014 Hi la compagnie !
Alors, l’histoire avance. Pas d’apparition d’enfants ou ce genre de truc. Par contre, il y a des indices sur certaines choses, comme le passé de Sasuke par exemple. Et encore de l’action ! J’ai voulu changer de métier pour Sakura-chan. ^^
Finalement, bonne lecture ! ^^
Chapitre 3: Chapitre 3
Le jour j approchait et Naruto ne voyait pas la fin des tâches à accomplir pour la fête de son anniversaire. En effet, il s’était un peu relâché avec l’organisation et, maintenant, il s’en mordait les doigts. Pour ce jour spécial, il avait invité tous ses amis et quelques collègues avec qui il s’entendait le mieux. Il aurait bien voulu prendre toute l’organisation mais il y avait beaucoup trop de membres. La liste des invités était établie depuis un moment et chaque convive connaissait la date et l’heure pour se présenter. Tous sauf une personne… Mais Naruto cherchait toujours à entrer en contact avec elle et la situation n’était pas encore désespérée.
Le blond pensait scinder en deux l’événement : dans la première partie, se déroulerait le repas dans un bon restaurant avec son entourage le plus intime, tandis que tout le monde serait réuni dans une salle de réception pour la deuxième et dernière partie, où ils dégusteraient le gâteau d’anniversaire et danseraient jusqu’au bout de la nuit. Et s’il n’avaient pas été trop radins, les invités donneraient ses cadeaux !
Le gros du travail était fait en réalité. Ce qui lui restait était principalement quelques détails qui avaient leur importance pour que tout soit harmonieux. Naruto ne voulait rien laisser bâclé. Or, il n’allait pas pouvoir s’y concentrer cette journée car il devait aller discuter de la dernière mission avec le Hokage.
Dans le centre de Tokyo, un immeuble de vingt étages trônait majestueusement avec ses façades totalement vitrées de couleur brunes, presque noires. Les habitants le connaissaient très bien : il s’agissait d’une entreprise de montres mondialement connue qui y travaillait. Sur les quinze premiers niveaux, des horlogers y fabriquaient ces fameux bijoux alors que les cinq autres étaient destinés à la publicité des produits. Mais ça, c’était ce que les Tokyoïtes croyaient puisque c’était la version qu’on leur avait donnée. Des rumeurs circulaient dans les rues autour du bâtiment à propos de ses verres extra foncés. Certains disaient que les travailleurs ne supportaient pas la luminosité ou que c’était pour se démarquer et attirer l’œil du touriste. Les superstitieux avaient aussi leur avis : pour eux, les occupants s’adonnaient à d’étranges expériences… Il y avait cependant une autre supposition : le vitrage était sombre pour cacher quelque chose. Un secret sur la fabrication des montres ? Non, ils ne parlaient pas de ça mais peut-être d’informations secrètes au sujet du gouvernement ou de la justice, des sujets épineux et parfois dangereux. Mais jusqu’à ce jour, il n’y avait rien à reprocher à cet obscur building. Et puis, c’était ce n’était qu’une question de goûts et couleurs, une idée de l’architecte.
Naruto tourna le volant de sa voiture à droite et continua sa route jusqu’au parking souterrain de l’immeuble foncé, où il put ouvrir la grande porte grillagée grâce à une clé spéciale : le grand espace de stationnement était exclusivement réservé aux employés de la marque. Le blond y laissa sa voiture et marcha jusqu’à l’ascenseur qui menait ses utilisateurs au rez-de-chaussée. De là, on avait accès aux autres étages grâce à plusieurs ascenseurs ou aux escaliers (pour les plus courageux), après avoir décliné son identité. L’Uzumaki inséra sa clé du parking dans son emplacement à côté du bouton d’appel de l’élévateur et attendit que celui-ci arrive. À l’intérieur, les quelques minutes de montée lui permirent de rassembler les idées et les informations recueillies dans la précédente mission. La sonnerie caractéristique de l’ascenseur lui indiqua qu’il était arrivé au dernier étage. Il sortit et se dirigea directement vers le bureau du Hokage, n’oubliant de saluer les deux secrétaires au passage. Il toqua à la porte et entra, sans attendre une autorisation. Sasuke et Kakashi y étaient déjà, chacun assis sur une chaise. Il jeta un rapide coup d’œil sur la grande horloge de la pièce pour vérifier qu’il n’était pas en retard.
- Bonjour tout le monde, dit-il.
- Salut, répondit le brun.
- Yo !
- Bonjour Naruto. Installe-toi pour que nous puissions commencer la conversation, entra rapidement de le vif du sujet le maître Hokage. Nous avons fait des recherches suite à votre découverte - en plus des dossiers que vous avez pris - et, je confirme, il s’agit bien d’importations de corps humains et d’organes humains illégales.
- Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi la police ne veut pas s’occuper de ça. Leurs têtes pensantes connaissent notre situation, ils pourraient faire un effort.
- Naruto, tu ne dois pas oublier que c’est aussi en partie grâce à ces têtes pensantes que notre identité n’est pas dévoilée au monde entier, rappela le vieil homme. Cependant, je suis d’accord avec toi et je pense qu’il y a anguille sous roche. N’est-ce pas Sasuke ? Des suppositions à partager ?
- Une supposition, corrigea le jeune homme en soutenant le sourire et les yeux malicieux du Sandaime.
Les deux autres hommes présents tournèrent la tête vers lui et attendirent qu’il s’explique. Sasuke souffla lentement, connaissant d’avance la réaction de Naruto.
- Si j’analyse les lieux, la découverte macabre et le comportement des types, je n’arrive qu’à une conclusion. Les quelques indices que je vois me ramène qu’à une personne : Orochimaru.
- Encore ?! s’exclama subitement le blond, comme l’avait prédit Sasuke. Je t’ai déjà dit d’oublier ce type ! Il est mort, Sasuke. MORT !
- Mais c’est ça le problème justement ! Tu ne comprends rien ou quoi ?
- … T’as un sérieux blème, mec. Depuis quand les morts reviennent à la vie ?! En fait, faut aussi arrêter la cocaïne, pas que la cigarette !
Sasuke ne sut pas quoi dire face à cette fausse remarque. Il se contenta de passer une main sur son visage, soupirant cette fois d’exaspération. Les deux plus âgés étaient un peu stupéfaits et avaient un peu de peine à croire que Sasuke consomme ce genre de produit, mais puisque Naruto le connaissait bien… Cependant, Hiruzen Sarutobi reprit la conversation et tenta de calmer le blond par la même occasion :
- Peut-être qu’il n’était pas vraiment mort. Après tout, Sasuke ne pouvait pas vérifier ça dans l’état où il se trouvait à ce moment-là. C’est déjà une immense chance qu’il ait réussi à s’enfuir vivant.
- Mais je m’en fout de ça, moi ! continua Naruto. Que ce gros obsédé soit vivant ou mort ne change pas la situation maintenant !
- Voyons Naruto, ne dis pas ça s’il te plait, l’interrompit doucement Kakashi, qui ne voulait pas que tout déraille en constatant que le blond venait de se contredire.
- Laissez tomber, c’est peine perdue avec lui, le découragea Sasuke mais en mettant le feu au poudre avec la suite destinée à son meilleur ami. Tu n’as pas à dire ça car tu n’imagines pas une seconde ce qu’il a fait !
- Je te rappelle que, sur ce coup-là, j’ai été plus intelligent que toi, répliqua son ami. Je t’ai toujours dit de ne pas faire ça, de ne pas le rejoindre. Assume tes erreurs ! Je n’ai peut-être pas vu de mes propres yeux ses abominables expériences mais je n’ai jamais dit qu’elles n’ont pas existées ! J’étais présent lorsque tu as tout raconté et quand tu n’étais pas bien par la suite ! Je te demande juste de ne pas penser à ce type alors que tu vas beaucoup mieux maintenant ! RIEN D’AUTRE !
À sa dernière réplique, Naruto s’était brusquement dressé et avait empoigné son meilleur ami par le col de la chemise. Son torse se soulevait et s’abaissait rapidement sous l’afflux d’air qui entrait en lui à cause de la colère. Sasuke le fixait impassible comme à chaque fois, en apparence en tout cas. Naruto détestait que Sasuke parle de ces sujets délicats concernant son passé et il n’acceptait pas que le brun s’en plaigne, qu’il y pense ou qu’il les relie à quoi que ce soit. Parce qu’il ne l’avait plus reconnu à son retour, l’Uzumaki faisait tout pour enterrer ces mauvais souvenirs.
Il tourna la tête vers les deux autres hommes tout en lâchant son meilleur ami, comme si ses mains brûlaient, et dit :
- Je me casse, je ne sers plus à rien.
Il partit en claquant la porte, faisant sursauter les deux secrétaires. Il se dirigea vers les ascenseurs en fulminant, sans faire attention aux deux femmes qui ne le connaissaient pas ainsi. Il savait qu’il réagissait au quart de tour en entendant ce nom et qu’il devait dompter sa colère. Mais pourquoi tout devait tourner autour de cet homme monstrueux, après toutes les épreuves que Sasuke avait traversées ? Naruto en avait marre.
Il se tenait droit contre le mur, à côté des portes coulissantes en verre du magasin, sous la pluie. Il savait qu’un tireur d’élite était caché dans un des arbres en face de lui en cas de besoin mais il n’arrivait pas à se calmer. Quelques jours après sa dispute avec Sasuke, Naruto avait été envoyé arrêter un petit cambrioleur de magasin. C’était très simple. Pourtant, ce qui devait être une petite arrestation s’était tournée en scène de meurtre. Le bandit, qui n’avait pas touché à une seule personne à son entrée, avait commencé à tirer sur les pauvres gens qui bougeaient trop à son goût. Le blond, qui était dehors à ce moment pour analyser la situation, avait immédiatement appelé de l’aide. Il devait maintenant entrer et faire en sorte d’arrêter le fou.
Il risqua un coup d’œil à travers la vitre et vit que, miraculeusement, le criminel avait le dos tourné. Il se mit devant les portes pour qu’elles s’ouvrent et, cela fait, se jeta entre les rayons pour échapper aux balles qui se dirigeaient vers sa dernière place. L’homme avait entendu les portes coulisser et n’était pas resté inactif.
- T’es qui toi ? Viens que je te tue ! dit-il en marchant vers les rayons. Je vais me faire un plaisir de montrer aux autres ce qui va leur arriver !
Naruto faillit tomber en se levant et courut se réfugier ailleurs. Il croisait les yeux tétanisés des autres personnes présentes. Tout en enlevant son arme de l’étui, il bifurqua vers les outils de bricolage et s’accroupit en regardant dans le couloir principal pour voir où était l’homme. Il n’était pas loin du rayon qu’il venait de quitter. C’était un grand homme aux cheveux noirs. Il portait un jean et un t-shirt blanc, qui permettait de voir qu’il n’était pas spécialement musclé, malgré la saison de pluie akisame en ce mois de septembre. Il semblait même être très mince, comme s’il avait passé quelques temps enfermé sans beaucoup de nourriture. Une barbe de quelques jours tentait de cacher les traits anguleux de son visage.
- Viens sale chien ! Montre-toi espèce de lâche ! Tu préfères être spectateur ? Très bien… Toi, la fille aux cheveux longs, dit-il quatre secondes plus tard. Oui, toi. Il n’y a que toi avec de tels cheveux. Viens ou je te tire jusqu’ici en te traînant par terre !
Naruto entendit des talons hésitants claquer sur le carrelage du magasin, jusqu’à ce qu’ils se turent. Le brun afficha un sourire effrayant. Il semblait détailler la femme car son regard descendit et remonta lentement, accompagné d’un sifflement.
- Dis donc, ton copain doit être content avec un tel corps.
L’Uzumaki déglutit. Avec un otage, il était désavantagé. Il ne pouvait pas se risquer à tirer car il pouvait toucher la mauvaise personne. Mais s’il ne faisait rien, la captive ainsi que tous les autres, y compris lui, allaient périr ici. Le meurtrier attrapa sa victime et bloqua le dos féminin contre son propre torse, l’immobilisant en passant un bras sous la mâchoire. Il pointa l’arme sur la tempe et cria :
- Dépêche-toi ou je tire !
Il préférait encore mourir à la place de ces innocents et c’était avec cette pensée qu’il se leva, n’ayant aucune idée concernant l’identité de cette femme. Il souffla une dernière fois et se mit à découvert dans le couloir. L’homme tourna la tête dans cette direction avant de faire la même chose avec son corps et celui de la demoiselle. Lorsque Naruto vit de qui il s’agissait, il ouvrit grand la bouche et ses yeux s’écarquillèrent au maximum. Il ne pensait pas que la situation pouvait être si mauvaise.
Naruto n’arrivait plus à faire un geste, à penser à un mot. Il lui semblait même avoir oublier son prénom. Seule sa respiration lui prouvait qu’il était toujours vivant. Il ne savait pas ce qu’elle faisait là mais, dans tous les cas, il savait qu’il devait la sauver. Il avait fallu que, sur toutes les personnes coincées dans ce magasin, le malfaiteur choisisse Hinata. Il voyait sur le fin visage de la jeune femme la peur qui la tiraillait.
- Alors, c’est toi ? Et pourquoi tu fais cette tête ?
- …
- Vous vous connaissez ?
- Ça… ne te regarde pas. Lâche-la !
- Eh, tu t’calmes le blondinet ! Dois-je te montrer que t’es en position de faiblesse ? demanda-t-il en appuyant encore plus le bout du canon sur la tempe de la jeune femme.
- Arrête…
- Hum, tu y tiens autant que ça ?
- Je t’ai déjà dit que ça ne te regarde pas.
- Copain ? Tu es son copain ? demanda le fou avec un sourire sadique.
- Non.
- Zut. Moi qui pensais te voir mort de trouille… Bref, dis-moi ce que tu fais là ? T’es un flic ? Je pense que t’as compris que ça sert à rien de m’attaquer ni d’appeler ces abrutis.
- Laisse-là. Elle n’a rien à avoir là-dedans, essaya le blond.
- La bonne blague ! Réveille-toi petit !
Il ricana. Naruto fronça les sourcils, réfléchissant à toute vitesse pour trouver un plan. Hinata était son amie. C’était une fille très douce, très gentille et il tenait beaucoup à elle. Elle était une des premières personnes à croire en lui, alors elle avait une place importante dans son cœur. Il y a peu, le blond avait deviné qu’elle ressentait plus que de l’amitié envers lui et il ne savait pas comment réagir. Il avait peur de la perdre quelle que soit la décision qu’il prendrait la concernant. Et pour ne rien arranger, Sasuke l’avait déjà mis au pied du mur pour savoir ce qu’il ressentait pour la jeune femme et aucune réponse claire n’était pas apparue.
Il ne put que constater qu’il ne savait pas quoi faire pour sauver son amie et l’homme s’impatientait.
- Tout ce que je veux, c’est l’argent des caisses et elle. Tiens-toi tranquille et rien ne lui arrivera.
- Naruto… Au secours, plaida Hinata pour la première fois qui n’en pouvait plus.
Cela ne fit qu’un tour en Naruto qui se jeta sur l’agresseur sans être paré à un problème. Le brun, trop abasourdi par la demande, ne vit pas le jeune homme venir vers lui, alors qu’il n’était pas du tout discret. Après avoir arraché l’arme de la main adverse, Naruto mit son poing dans le nez de l’adversaire. Hinata se réfugia dans ses bras, tandis que l’homme se levait. Il regarda son arme par terre au loin et s’exclama :
- Tu n’aurais pas dû, enculé ! Tu vas le payer !
Naruto poussa Hinata de côté et esquiva un coup rageur de l’ennemi. Il profita de la faille de défense au niveau du ventre de l’homme pour le frapper de toutes ses forces. Il se dégagea avant qu’il ne lui tombe dessus et s’écarta de quelques centimètres. Respirant très difficilement, le brun se releva faiblement. Ayant mal calculé son coup, Naruto vit avec horreur qu’il avait de nouveau son arme à la main : il était tombé assez près de l’objet pour le reprendre. Et quand il vit le bout du canon pointé sur lui, il ne sut plus quoi faire.
- Je t’avais dit qu’il ne fallait pas faire ça…
Une intonation se fit entendre, suivie précipitamment d’une deuxième beaucoup plus forte et étrange. L’homme avait tiré, Hinata en était sûre. Son arme à double action lui avait fait gagner quelques secondes se disait-elle. Cachée derrière le dos de Naruto, elle ne voyait rien. Quelques personnes avaient osé pointer discrètement leur visage à cause du silence qui s’était installé. Puis, le bruit d’un corps qui tombe se produisit. Le propriétaire du magasin, qui était toujours derrière sa caisse, sortit dehors pour appeler les agents qu’il voyait depuis l’intérieur.
- Et moi, je te dis de ne pas parler trop vite… furent les derniers mots de Naruto avant de sombrer dans les ténèbres.
Quelques jours étaient passés depuis l’affaire du magasin. Naruto avait reçu une balle dans le bras gauche, tandis que le tireur d’élite avait liquidé l’homme depuis son arbre. Le blond avait bien tiré lui aussi mais, sous l’impact de la balle adverse dans sa chaire, son projectile était parti légèrement plus tard et s’était fiché dans le mur, tandis que la balle extérieure avait fait chuter son ennemi. Il avait rapidement perdu beaucoup de sang car la balle s’était encastrée juste à côté de l’artère et il fut tout de suite emmené à l’hôpital.
Aujourd’hui, Naruto sortait de l’établissement médical et c’était Sasuke qui venait le chercher en tant que « responsable pour l’obliger à se reposer le plus possible ». La voiture venant de démarrer, l’Uzumaki s’installa confortablement dans le siège passager. Même s’il aimait sa voiture, il devait avouer que celle de Sasuke n’avait rien à envier aux autres. Le brun grogna de mécontentement en voyant que la voiture devant eux n’avançait pas. Naruto s’esclaffa puis regarda dehors. Tout en restant concentré sur la route, l’Uchiwa reprit :
- Hinata se sent coupable.
- Hein ? Mais pourquoi ? Elle n’y est pour rien dans l’histoire. Je le lui ai déjà dit.
- Moi aussi mais tu sais comment elle est. Faut que tu la rassures, Naruto. Elle est en train de se dire qu’elle n’aurait jamais dû être là. La pauvre…
- Je vais m’en occuper. D’ailleurs, tu sais quelque chose sur ce type ?
- Non et, pour tout te dire, je préfère ne pas trop en savoir. Mais je pense que c’est un autre taré qui vient de sortir de prison - vu son état - et que, finalement, il avait des problèmes psychiques.
- Sûrement.
Chacun retourna dans sa tête pour réfléchir à tout ce qui venait de se passer. Le bruit discret du moteur de la voiture berçait le blond qui était encore fatigué.
Dans le salon d’un appartement à Shibuya1, une jeune femme était assise sur une chaise, face à de grandes feuilles de papier étalées sur une table en verre. Il s’agissait de plans d’architecte assez compliqués. Elle écrivit sur une feuille à part quelque chose en soufflant, puis fit un cercle rouge sur une partie d’un plan. Elle alla ensuite fermer la fenêtre qui était ouverte à cause du bruit. Même étant assez éloigné du célèbre carrefour de Shibuya2, les nuisances sonores parvenaient jusqu’à son immeuble. Elle reprenait sa place lorsque son portable se mit à sonner. Elle remarqua qu’un numéro s’affichait au lieu d’un nom.
- Allo ? dit-elle.
- Bonjour, lui répondit une voix grave. Puis-je parler à… Sakura Haruno ?
- C’est moi.
- …
- …
- …
- Euh, vous êtes toujours là Monsieur ? Ne le prenez pas mal mais je suis occupée… Je vous en serai reconnaissante si v-
- Désolé, je suis désolé ! C’est juste que je n’arrive pas à croire ce qui se passe en ce moment…
Ladite Sakura ne savait pas si elle devait raccrocher ou non. En effet, elle avait encore du travail et ne pouvait pas se permettre de perdre du temps avec ce débile. Cependant, elle n’eut pas plus de temps pour y réfléchir car la suite la stupéfia :
- Saku, c’est moi… Naruto.
Chez lui, le blond s’était enfoncé dans son canapé. Le moment tant attendu était arrivé mais il n’avait jamais pensé que cela le tourmenterait autant et que le stress puisse être si impitoyable. Il n’avait pas envisagé que cela serait si difficile.
Lorsque l’homme finit sa phrase, Sakura écarquilla les yeux et ouvrit la bouche, complètement surprise. Un seul mot s’imposa dans sa tête : « Quoi ?! » Elle n’en revenait pas, ne pouvait pas s’imaginer être en train de parler avec lui. C’était impossible ! Puis, ses pensées dérivèrent vers ses souvenirs d’enfance, où elle se revit jouant avec un garçon blond aux yeux bleus, avant d’être frappée par leur dure séparation. Ceci la fit réagir et revenir à la réalité. Elle regarda autour d’elle mais rien n’avait changé, pas même le silence entre elle et son interlocuteur. D’un coup, elle se sentit très gênée et intimidée : il l’avait appelée après tout ce temps, alors qu’elle n’y avait plus pensé à cause de ses problèmes personnels… Elle avait honte d’avoir oublié son meilleur ami.
- Sakura ?
- … Je… ne sais pas quoi dire.
- C’est normal, la rassura Naruto, qui souriait tout seul. Ça fait douze ans !
Le blond était plus tranquille maintenant et il commençait à retrouver son calme et sa bonne humeur. Lui reparler après tant d’années lui faisait un bien fou car il avait longtemps cru ce souhait impossible. Mais comme il n’abandonnait jamais et qu’il disait qu’il suffisait parfois que d’y croire, cela était une grande réussite pour lui.
- Je ne pensais pas te retrouver un jour Sakura, vu mon départ précipité il y a douze ans… Il s’est passé tellement de choses depuis !
- C’est vrai, renchérit-elle pensive.
- Dis, on pourrait se voir un de ces jours, proposa-t-il subitement pour dissiper l’embarras. C’est plus facile qu’au téléphone.
- Et bien, je ne dirai pas non mais…
- C’est assez précipité, c’est vrai. Et ça fait trop longtemps qu’on ne s’est pas vu, dit-il déçu.
- Oh, ce n’est pas ça ! Je voulais dire que j’avais beaucoup de travail ! Je réfléchissais à une solution en fait, se précipita-t-elle de rajouter.
- Ah, tu me rassures. J’ai cru que tu me fuyais !
- Ha ha ha ! Mais non ! Même si je me demande comment tu as eu mon numéro.
- Je travaille à la police et j’ai de bonnes connaissances à qui j’ai demandé de l’aide, mentit Naruto, puisqu’il ne pouvait pas lui dire la vérité.
- Police ? Tu ne voulais pas devenir maire, puis président bien plus tard ?
- Ouais mais, c’est un peu plus compliqué…
- Ah d’accord. Mais bon, tu peux tout de même venir en aide au peuple ainsi.
- Exact !
Naruto lui avait toujours dit qu’il se battrait pour ses compatriotes et le bien du peuple japonais lorsqu’il serait grand. Évidemment, cela pouvait signifier plein de choses et les métiers étaient très variés. Et ce qu’elle n’avait jamais envisagé était que Naruto sacrifie autant sa vie pour d’autres. Même lui n’y avait pas pensé enfant. Cependant, il avait grandi et avait fait des choix.
- Alors, tu peux t’arranger pour qu’on se voit ou non ? essaya le blond. Si c’est trop serré, tant pis.
- Je vais finir ce que j’ai sous la main, puis je verrai au bureau s’ils n’ont pas besoin de moi.
- Bureau ?
- Oui, je suis architecte.
- Sérieux ? Tu ne voulais pas devenir médecin ?
- J’ai changé d’avis.
- Ok. Tu étais si enthousiaste à l’époque de soigner des gens !
- Je m’en souviens. C’est fou comme on peut radicalement changer. Je suis passée du milieu médical à celui de la construction !
Naruto rigola de bon cœur à cette remarque : la conversation était vite devenue naturelle. Elle avait parfaitement raison, il le savait très bien.
- Bon, je te propose quelque chose : je t’invite pour un resto après demain. Si ça ne marche pas avec ton emploi du temps, dis-moi quelque chose.
- D’accord ! À quelle heure tu passes ?
- Vers 11h30 si ça va. Donne-moi ton adresse, je serai en bas de ton immeuble. Voiture orange, tu peux pas louper. T’es comment physiquement, histoire de ne pas embarquer la mauvaise personne ?
- J’ai pas changé, dit-elle en rigolant à cause de la question. Tu peux être sûr que tu me reconnaîtras.
- Donc on reste comme ça. Je te laisse alors et à très bientôt !
- Merci Naruto. C’est vraiment sympa de ta part, déclara Sakura les larmes aux yeux.
- Non Saku. C’est à moi de te remercier. Tu acceptes mon invitation alors que tu ne sais pas ce que j’ai pu devenir.
- Je suis un peu folle sur les bords. C’est naturel que j’accepte sans réfléchir, ironisa-t-elle.
- C’est vrai ? Alors nous sommes deux ! s’exclama-t-il sur le même ton.
Quelques secondes plus tard, la conversation prit fin. Tout s’était bien déroulé, même si la jeune femme savait que, quand il serait en face d’elle, elle se sentirait étrange. Mais elle n’en revenait pas, cela s’était passé si vite ! Elle était satisfaite, très contente même. Un vide s’était comblé en sachant que cet ami si cher à son cœur était vivant et apparemment bien portant. Il avait toujours été son grand frère à qui elle se confiait plus jeune. Et maintenant, ils allaient pouvoir reprendre la vie où ils l’avaient laissée.
De son côté, Naruto hurlait carrément de joie. Tellement, que le voisin vint frapper à sa porte pour savoir ce qui se passait. Il ne tenait plus en place. Il attrapa vivement son portable - le faisant presque tomber - et composa le numéro de Sasuke, alors que cela fait partie des choses dont il ne s’en souvenait jamais. La voix de son ami fut la goutte de trop :
- Qu’est-ce que tu veux abruti ?
- JE LA VERRAI DANS DEUX JOURS !!! hurla Naruto
- MAIS CA VA PAS ?! MES OREILLES ABRUTI !
- J’AI PU LUI PARLER AU TELEPHONE ET JE L’AI INVITEE POUR UN RESTO !!!
- MAIS TA GUEULE !!!
Ce fut suffisant pour taire le blond qui s’était souvenu du voisin.
- Pas besoin de gueuler ! Tu pouvais me dire ça calmement !
- Je suis désolé, c’était plus fort que moi.
- Et tu parles de qui en fait ?
- Tu te rappelles d’une conversation à propos de mon amie d’enfance, ma meilleure amie ? C’est d’elle dont je parle fréquemment.
Sasuke confirma et le blond narra les minutes anxieuses de l’échange téléphonique.
À 11h25, Naruto attendait sagement et nerveusement son amie dans sa voiture orange, garée en face de la porte de l’immeuble de la jeune femme. Il tenait le volant des deux mains pour faire disparaître ses monstrueux tremblements. Il n’avait pas pensé qu’il réagirait aussi négativement.
- Je ne veux même pas imaginer le jour de mon mariage, dit-il en fixant la voiture devant lui. Je crois que je me pisserai dessus…
Quelqu’un frappa la vitre à son opposé, le sortant de ses pensées. Il tourna la tête à gauche et croisa une magnifique paire d’émeraudes. Il n’avait jamais vu un vert si pur. Ces yeux étaient surplombés de fins sourcils roses. La peau était claire, comme celle de Sasuke. Les traits de ce visage étaient doux, tout en harmonie, et une courte chevelure rose l’encadrait. Stoppant sa contemplation, il détacha la ceinture de sécurité qu’il avait totalement oubliée à cause du stress et ouvrit sa portière pour rejoindre Sakura sur le trottoir. Debout, face à face, ils ne bougèrent plus. Naruto constata qu’il avait presque une tête de plus qu’elle. Finalement, il fit le premier pas en lui prenant une main, pendant que la première larme roulait sur la joue de la jeune femme. Il ne tint plus et la prit dans ses bras, la serrant fortement contre lui. Il détestait voir une femme pleurer. Quand à elle, Sakura croisa ses bras dans le dos de Naruto.
Dans la voiture qui roulait en direction du restaurant, Naruto souriait de toutes ses dents en parlant avec Sakura. Ils avaient tant à se raconter ! Ils se sentaient tellement bien avec leur compagnon, apaisés que rien de malheureux ne lui soit arrivé ! Ils l’informèrent de leur situation actuelle et de ce qu’ils jugeaient nécessaire. Malgré la grande complicité retrouvée, il y a avait toujours quelque chose d’étrange entre eux, due à la séparation et le fossé qui s’était naturellement creusé.
Ils n’avaient pas vu la journée passer et, arrivé le soir, ils durent se quitter. Même s’ils avaient maintenant toute la vie devant eux pour discuter et se remémorer tout ce qu’ils voulaient, ils étaient trop heureux pour penser à ça. Devant la porte de l’immeuble de Sakura, Naruto lui dit :
- C’est bientôt mon anniversaire et je voudrais t’inviter.
- Volontiers ! Quand est-ce que tu fêtes ça ?
- Vu que le dix octobre est dans la semaine, la fête est pour le week-end. C’est plus facile pour ceux qui bossent. D’ailleurs, il faut que je te donne l’invitation. Tu peux faire venir ton père si tu veux.
- C’est un peu compliqué. Comme je te l’ai dit plus tôt, il est très pris par son travail…
- C’est vrai… C’était pour t’éviter de venir sans connaître personne à part moi.
- Oh mais je m’y ferai. Je suis un peu timide mais, tant que tu ne m’abandonnes pas à mon sort là-bas, je survivrai ! Pas de soucis, insista-t-elle face au visage dubitatif de Naruto.
- Mouais… Je te les présenterai de toute façon. Et je te laisserai entre de bonnes mains lorsque je devrais m’absenter, t’inquiètes !
Naruto lui fit un clin d’œil et elle frappa gentiment son épaule.
Le fameux jour était enfin arrivé. Le jour tant attendu étaient là et Naruto avait l’impression qu’il allait mourir. Pourtant, tout allait bien, tout avait été fait comme il le voulait. Tout sauf le gâteau. « Un petit problème vite réglable » lui avait dit le pâtissier. Le blond espérait juste qu’il serait prêt le moment venu car il avait beaucoup donné pour que tout soit correct. Il ne s’était pas autant investi pour ce genre de chose jusqu’à maintenant et il espérait que la fête ainsi que ses efforts seraient à la hauteur de ses espérances.
Le restaurant qu’il avait choisi servait de délicieux plats. Au début, il craignait un peu car c’était Kakashi qui le lui avait proposer comme idée. Mais comme tout le monde était satisfait par la qualité et la fraîcheur des produits, il se devait de le remercier… Chôji avait les yeux brillants tout le long du repas et il ne s’était pas fait prié. Naruto l’avait même rejoint, alors qu’Ino secouait la tête et que Shikamaru lui disait de se calmer un peu. Tout le monde rigolait en regardant le comportement des deux estomacs sur pattes. À la fin du repas, Chôji avait desserré sa ceinture, tandis que Naruto l’avait carrément enlevée.
La suite se déroulait, comme prévu, dans la salle de réception. Naruto avait réussi à dénicher une salle sympa à Shibuya, suffisamment spacieuse et équipée d’une petite scène, où un micro attendait d’être utilisé. Le jeune homme avait demandé à installer des tables et des chaises pour tout le monde et il s’était débrouillé avec une chaîne hifi pour diffuser un peu de musique pendant la soirée. Quelques minutes après que ses invités soient entrés, il se mit devant le micro et dit :
- Bonsoir ! Je vous remercie tous d’être venus ce soir ! Je vais être rapide maintenant car il manque encore des gens. Je ne vais tout de même pas répéter mon discours !
Son public se mit à rire quand il mit ses points sur ses hanches à la fin de sa phrase. Il partait lorsqu’un homme lui cria qu’il pouvait tout de même faire mieux. Naruto devina de qui il s’agissait et sourit sadiquement. Il décrocha le micro de son support et répondit :
- Mon cher Kiba, tu sais ce qui va t’arriver si tu parles trop…
Des rires moqueurs se firent entendre autour de l’Inuzuka. Naruto reprit son sérieux et suggéra à ses convives de s’asseoir en attendant qu’il dise quelque chose. Pendant que les personnes se dispersaient, il se dirigea vers les deux portes d’entrée légèrement ouvertes, où deux jeunes hommes moins âgés que lui y étaient de garde.
- Alors ? leur demanda-t-il.
- Rien pour l’instant. Kakashi-san, Jiraiya-sama, Tsunade-sama et Shizune ne sont toujours pas arrivés, lui répondit le brun avec une longue écharpe roulée au cou.
- Et pas de cheveux roses à l’horizon, ajouta l’autre qui portait des lunettes.
- Kakashi-sensei m’avait prévenu qu’il arrivait plus tard car il avait oublié quelque chose, prévint Naruto. Mais ne ratez pas Sakura sinon vous aurez affaire à moi…
- Pas de soucis, chef ! assurèrent en chœur les deux jeunes hommes.
Sakura arriva à l’entrée et s’y présenta. Un des deux gardes sortit son portable et appela Naruto, qui ne mit pas longtemps à apparaître. Il l’entraîna à travers les tables et ils arrivèrent devant un grand groupe de jeunes gens. Naruto les avaient auparavant désignés comme étant ses amis, « la bande quoi » avait-il dit. Visiblement, ils attendaient l’arrivée du blond et de son amie. Naruto expliqua alors que Sakura était son amie d’enfance, après leur avoir tant rabâché les oreilles. Certains furent surpris par la révélation et Sasuke pensa qu’il allait enfin voir ce que tramait son meilleur ami. Voyant la gêne de la jeune femme face à tant de regards inconnus posés sur elle, Temari lui dit souriante :
- C’est donc toi ! Naruto n’arrêtait pas de parler de toi ! On a cru qu’on devrait un jour le faire taire…
Souriant face à la remarque de la blonde, l’Uzumaki lui désigna la chaise qui était entre lui et Hinata, puis fit le tour des prénom en commençant par son meilleur ami, qui était à côté de lui :
- Voici Sasuke, Shikamaru, Chôji, Neji, Shino, Moegi, Tenten, Lee, Kankurô, Gaara, Ino, Temari, Kiba et Hinata. Les mecs à l’entrée sont Konohamaru et Udon.
- Me revoici, vu que mon premier speech était nul…
Un grand rire et des applaudissement lui répondirent. Kiba siffla. Il attendit que les personnes se calment pour continuer :
- Cette fois-ci, je remercie particulièrement les quatre derniers arrivés pour leur surprise, qui m’a très étonné. Si je m’attendais à ça ! Merci les amis !
- Sinon, dit-il après s’être relevé, on va pouvoir manger le gâteau ! Vu qu’il y a pas mal de monde, je vous demande de rester assis car le gâteau passera à toutes les tables. C’est plus facile ainsi. Je vous souhaite donc un bon appétit !
Il quitta les lumières de la scène sous les applaudissements et la pâtisserie put entamer son chemin sur son chariot.
Lorsque tout le monde finit sa part, quelqu’un vint vers lui pour demander ce qu’il comptait faire avec la distribution des cadeaux. Il dut encore une fois prendre le micro - décidemment il faisait sa séance de sport - et proposa à chaque table de passer à son tour le voir, évitant de cette manière une confusion monstre. Ainsi fut décidé la façon de procéder. Naruto se vit couvert de cadeaux tous plus variés ou volumineux les uns que les autres. Au final, il avait mal au dos à force de faire des révérences. La musique avait maintenant sa place en invitant les personnes à danser, sur la piste de danse improvisée en poussant quelques tables de côté. Les invités étaient prêts pour la longue nuit.
À minuit passé, le Sannin aux cheveux gris vint, le sourire aux lèvres, vers Naruto qui rigolait avec quelques amis. En le voyant s’approcher, le blond s’écarta légèrement.
- Alors, content ?
- Tu n’imagines pas Jiraiya-sensei ! Ce soir, j’ai tout ce que je désirais : une fête sympa, Sakura-chan, mes amis, les personnes qui comptent le plus pour moi… Je suis comblé Sensei ! s’exclama-t-il les yeux brillants.
- C’est vrai que ta Sakura-chan est un bon morceau…
- … Mais quel pervers ! Ero-sennin, c’est mon amie ! Tu fais gaffe ou je commettrais un crime ! s’époumona Naruto.
Jiraiya posa une main sur la tête blonde et frotta les cheveux, les ébouriffant encore plus. Oubliant la colère noire de son élève, il le savait très heureux car il lui avait longtemps parler de cette soirée et de ce qu’il rêvait pour que cela soit parfait. Cependant, il y avait quelque chose dans ce beau tableau que Naruto avait oublié. Mais c’était normal puisqu’on ne lui avait plus donné de nouvelles à ce propos. Son aîné allait tenter de le lui rappeler, avant qu’il ne prenne la parole :
- C’est bien, même s’il manque deux personnes, dit-il un peu triste d’un coup. J’aurais aimé que mes parents soient ici… avec moi.
- C’est ce que tu voudrais ? demanda le Sannin, finalement surpris que cela travaille chez Naruto.
- Oui…
- Je vais voir si je peux faire quelque chose alors, révéla-t-il.
- Quoi ?!
Les personnes avec qui Naruto parlait avant se retournèrent pour voir ce qui se passait. Jiraiya fit comme si le jeune homme n’existait plus malgré ses questions et son incompréhension et chercha son téléphone portable dans sa poche. Quelques secondes plus tard, il le mit près de son oreille et commença à parler :
- C’est à ton tour. On dirait une puce géante à sautiller comme il le fait, donc dépêche-toi !
Naruto était prêt à secouer son maître, il le bombardait de cris, d’interrogations, essayait d’attirer son regard car il l’ignorait… Il faisait tout, sans succès. Il n’avait pas compris ce que le pervers avait voulu dire. Et visiblement, il devait attendre puisqu’il le vieux ne prêtait même plus attention à lui. Il décida donc de se calmer et de suivre le regard expérimenté de son maître. Il n’eut pas à attendre longtemps car Kakashi et le troisième Hokage se rapprochaient lentement d’eux, suivi par quelqu’un que le blond n’arrivait pas à identifier.
L’Uzumaki n’avait pas tourné la tête vers son professeur, trop concentré sur Kakashi et Hiruzen ou, plutôt, sur les deux et non une personnes qui marchaient derrière. Si on lui avait dit que ses parents venaient à sa fête d’anniversaire, il ne l’aurait pas cru.
[1] Tout comme Minato, Shibuya est un arrondissement spécial. C’est l’arrondissement des « jeunes » pour la mode, la musique, les fashion victims, les discothèques, il y a beaucoup de magasins de mode, les fameux Love Hotels, etc. Le monde de la culture jeune.
[2] Ce carrefour est très connu. Lorsque les piétons peuvent traverser la route, cela ressemble à un immense troupeau d’humains qui avance comme si ce n’était qu’une personne. Allez voir des images sur Internet !
[3] Je tiens à rappeler qu’au Japon on s’incline ! C’est une coutume, tout comme on se sert la main chez nous.
Bon, là j’ai pas grand-chose à dire à part que vous verrez Minato et Kushina dans le prochain chapitre ! YEAH !!!
À pluch ! ^^
P.S.: J'ai changé la mise en page. Dites-moi ce que vous préféré!