Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Un meurtre peut en cacher plusieurs autres...

Un meurtre, un jeune ninja, des secrets : Découvrez une fiction dans laquelle ces trois éléments s'affrontent et se confrontent. Vous y apprendrez que les actes ont des conséquences qui peuvent se répercuter sur une famille, un clan ou un village ! Cependant ils peuvent également être la mystérieuse trace d'un passé douloureux et lointain...
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Foxdevil (Masculin), le 19/12/2007
Au début de ma fiction, j'ai réfléchit maintes et maintes fois sur le choix du titre mais surtout sur le sens qu'il aurait. Puis j'ai fini par trouver et j'ai finalement décidé qu'à chaque fin de chapitre une nouvelle information viendrait compléter partiellement ce qu'on sait dessus. Quel sens a-til? Parfois j'essaie de prendre un peu de recul; je relis mes chapitres et je me pose la question. Pour l'instant c'est dur d'y répondre. Enfin, pour vous se doit être dur. De toute façon, c'est fait exprès pour que le lecteur ne puisse y répondre. La seule personne qui pourra comprendre totalement ce titre sera celle qui aura lu tous les chapitres jusqu'à la fin. Dans ce cas, quand finira la fiction? J'ai une idée approximative. Je compte après ce chapitre en publier peut être une quinzaine. 15?! à ce rythme c'est sûr j'aurais beaucoup de mal. je comptais mettre un petit coup de turbo pour passer d'ici peu de temps la barre des 10. Mais en ce qui concerne l'inspiration, ne vous inquiétez pas, même si j'ai des vides de temps en temps, j'arrive à m'en sortir comme je peux...



Chapitre 5: Une lueur d'espoir



Le jour se mit à luire sur Konoha. Le village se réveilla lentement, bercé par la couleur rougeâtre des rayons lumineux. La nouvelle finit par se répandre. Tous les visages s’assombrirent. Certains laissèrent couler des larmes. Cependant, tous restèrent silencieux. La crainte, le remord, l’incompréhension et la douleur : tous ces sentiments se ressentaient, se mélangeaient et reflétaient l’ambiance dans laquelle étaient entrés les villageois. Il était convenu que l’enterrement de Tsunade aurait lieu l’après-midi même.

Les deux anciens de Konoha se déplaçaient dans tout le village. Ils tenaient à le dire personnellement aux ninjas supérieurs. Ils les réunirent pour leur annoncer. Toutes les attitudes étaient identiques. Ils baissaient les yeux ; des yeux brillant qui tentaient, en fixant le sol, de retenir des larmes de peine et de souffrance. Certains d’entre eux n’étaient pas venus. Aussi, les anciens partirent voir les absents.

- Quelle triste nouvelle…

Ce ninja, comme tous les autres, baissa les yeux.

- Il y a plus important encore qui nous fait venir jusqu’à toi.

Le ninja resta silencieux un moment.

- Est-ce que vous mesurez l’ampleur de ce que vous me demandez ?

Le ninja se tenait debout dans une petite ruelle, juste devant une boutique. « Chez Iraku ». L’enseigne brillante, distinguait nettement le restaurant parmi les autres constructions du coin.

- Kakashi, nous sommes conscients de l’importance de cette demande mais tu devrais au moins y réfléchir.

Le ninja se retourna. Il regarda derrière lui. Ces compagnons s’étaient arrêtés de manger. L’un d’eux descendit de sa chaise. Il les regarda quelques secondes, puis compris. Il partit en courant.

- Naruto attend !

Saï et Sakura se retournèrent. Ils virent Naruto s’éloigner brusquement. Sakura regarda à côté d’elle. Elle fixa tristement la place que Naruto avait laissée vide. Elle repensa à ce qu’elle venait d’entendre. Une larme s’échappa et glissa le long de son visage.

- C’est la première fois que Naruto part sans finir un bol de ramens, pensa-t-elle.

Les deux anciens reprirent :

- Kakashi, il faut que tu reviennes au plus vite nous donner ta réponse.


Les trois enquêteurs chargés de l’affaire, eux, repartirent dès l’aube pour continuer leurs fouilles. Tobu dû continuer l’enquête sans Ikari. Il avait deux nouveaux compagnons très efficaces : Tenshi et Shozaburo.

- Alors ? demanda Tenshi.

- J’ai un peu étudié ce dossier que m’a apporté l'anbu1. Ibiki nous avait prévenus que quelqu’un nous donnerai un dossier complément pour l’enquête. Et pour commencer je dois dire que cette affaire me parait bien étrange.

- Comment cela ? demanda Tenshi.

Tobu réfléchit un instant.

- Tout d’abord, les personnes qui peuvent tuer Tsunade se comptent sur les doigts de la main, dit Shozaburo.

- En effet. Qui aurait réellement le potentiel de le faire ? La liste ne serait pas très longue, dit Tenshi.

- C’est exact, repris Tobu. Et si on considère en plus le mobile, la liste devient encore plus réduite.

Shozaburo regarda Tobu attentivement.

- Mais j’ai une vague impression que ce n’est pas tout…je me trompe ?

- Effectivement, ce n’est pas tout, lui répondit Tobu. Regardez cette photo.

Les deux ninjas prirent la photo et l’examinèrent. Ils la regardèrent très attentivement.

- Vous ne voyez pas ? Interrogea Tobu.

- Ha ! Mais si ! S’exclama Shozaburo.

- Il n’y a pas la moindre trace de sang aux alentours du lieu où on a retrouvé le corps, repris Tobu, ce qui signifie qu’il est peu probable qu’elle ait été tuée à cet endroit. Par contre, on en a trouvé dans son bureau. Ce qui donne à penser que c’est là le véritable endroit de sa mort.

- Le paradoxe, c’est que certains disent que Tsunade n’a pas été de la journée dans son bureau. Depuis, 3-4 jours elle restait à la bibliothèque pour fouiller des archives. Elle y a passé les nuits entières.

- C’est là bas qu’il faudrait faire des fouilles pour trouver d’autres indices.

- Mais avant cela, Allons interroger les témoins les plus proches. On verra s’ils confirment ce que l’on sait sur Tsunade.

- Est-ce que tu penses à quelqu’un en particulier ? demanda Shozaburo.

- Bien sûr, venez ! leur dit Tobu.


Loin de là, en pleine forêt Ikari continuait toujours sa course pour arriver au lieu dit.

- Kuchiyose no jutsu !

Une dizaine d’animaux apparurent sous l’effet de l’invocation : tous des formes d’oiseux diverses et variées. Aokiji fut invoqué parmi eux. Il y avait quelques aigles, des faucons et d’autres espèces de volatiles plutôt étranges. La plupart étaient des rapaces. Ils se rapprochèrent d’Ikari, prêts à l’écouter.

- Aujourd’hui, c’est une mission de rang A, très importante ! C’est pourquoi je fais appel à vous d’entrée de jeu.

Ikari n’avait invoqué que très rarement tout son groupe de volatiles. Il s’agissait d’une de ces techniques les plus efficaces. Tous réunis, ils étaient capables de devenir très dangereux. Dans des cas comme celui-ci, ils lui permettaient d’élargir considérablement son champ de vision.

- Nous devons retrouver ma sœur et son unité. Ils sont quelque part, bloqués dans ce périmètre. En ce qui me concerne je n’avancerai pas plus pour l’instant. Déjà parce que je suis exténué. Je vais me reposer un moment. L’autre raison, plus importante, est que je ne peux pas prendre le risque de me faire repérer. C’est une zone de tensions donc des ninjas de petits villages (ou même de grands) peuvent survenir et attaquer à n’importe quel moment. Sans parler des groupes de rebelles et des divers criminels sur lesquels je pourrais tomber.

Des conflits ? Pourquoi ? Konoha a toujours fait son mieux pour établir la paix et la faire régner. Surtout au sortir d’épreuves aussi douloureuses que furent les trois grandes guerres des shinobis. Qu’est-ce qui se cachait derrière ces nouvelles disputes ? Cette mission avait sans doute un rapport avec ces questions, mais lequel ?

- Vous allez balayer le périmètre et essayer de retrouver l’équipe recherchée. Prévenez-moi dès que vous rencontrez quelqu’un de Konoha. Et venez également m’avertir si des adversaires se trouvent à proximité. Voici les personnes que nous devons retrouver.

Ikari présenta une liste et lu tous les noms de celle-ci. Les animaux écoutèrent attentivement.

- Je crois que vous connaissez ces personnes. Il y a même ma sœur. Ne vous laissez abuser par rien de suspect, ni piège, ni genjutsu et volez à une hauteur suffisante pour être intouchables.

Certains d’entres-eux lancèrent quelques sifflements. Ikari leur indiqua tout ce qu’ils devaient savoir d’autre.

- Bien ! Dispersion !

Ils disparurent tous instantanément.

- Je vais pouvoir me reposer un peu…

Ikari se posa contre un arbre et ferma les yeux. Ce qui ne l’empêchait pas de rester attentif. A la moindre attaque il était prêt à réagir. Il avait toujours été entrainé de la sorte et s’était habitué au cours des nombreuses missions qu’il avait faites. De plus ces compagnons pouvaient le prévenir si un danger s’approchait de manière insidieuse...


- Comment-ça ? Elle est à l’hôpital ?

La surprise se dessina sur les visages des trois ninjas.

- Affirmatif ! Shizune est actuellement en convalescence.

- Et depuis quand est-elle dans cet état?

Ils se trouvaient dans le bâtiment de l’Hokage. Shikamaru était devant eux. Ils se tenaient dans une salle au niveau du rez-de-chaussée. Quelques autres jounins trainaient dans la pièce. A l’écoute de la question, il se gratta la tête, révélant une légère gêne.

- Depuis hier justement, peu avant qu’on ait découvert le corps de l’Hokage.

- C’est plus qu’embêtant ! Elle nous aurait été d’une grande aide, dit Tobu.

- C’est pourquoi nous l’interrogeront tout de suite si son état lui permet de témoigner, répliqua Tenshi.

- Très bien, nous te remercions Shikamaru.

Ils sortirent. Ils s’arrêtèrent pour mettre les choses au point.

- Nous passons immédiatement voir Shizune. Elle est trop importante dans notre affaire pour que nous nous contentions d’attendre qu’elle sorte de l’hôpital.

- Ok. Il va falloir que l’un de nous aille au commissariat.

- Oui, je sais. Je vais écouter le rapport de Morino à propos du bandit d’hier et je vous rejoins dès que possible.

Tobu partit avec Tenshi en direction de l’hôpital. Shozaburo, lui, arriva au poste de police et se précipita vers le bureau d’Ibiki. Il y entra. Le bureau était vide.

- Tu cherches quelque chose ?

Shozaburo se retourna en sursaut quand Ibiki arriva derrière lui.

- Je vous cherchais justement. Nous allons avoir besoin de votre rapport sur l’interrogation du suspect.

- Pour l’instant rien de bien important. Il n’en a pas vraiment dit beaucoup.

- Comment fait-on alors ?

Un petit silence se fit. Puis Ibiki enfila ses gants.

- J’aillais justement m’y mettre.

- Comment ?

- Cette fois je passe à la manière forte, dit Ibiki, l’air grave.

Ibiki se dirigea vers la sortie de la pièce.

- Si tu veux, tu peux assister à l’interrogatoire. Ça te dit ?

Ils partirent vers une cellule annexe. Le bandit y était retenu prisonnier. La cellule était une salle étroite située un peu plus loin dans le bâtiment. On reconnaissait ces cellules à leurs barreaux : Il y avait dessus une petite serrure sur laquelle un sceau était inscrit. Il fallait évidemment posséder une clé et connaître la manière de rompre le sceau pour l’ouvrir. Deux conditions qui garantissaient l’impossibilité de laisser les prisonniers s’échapper et de permettre à n’importe qui de circuler où bon lui semblait. Ibiki s’avança et malaxa son chakra pour ouvrir la grille. Ils rentrèrent dans la cellule.


Tenshi et Tobu parvinrent jusqu'à la chambre et entrèrent après avoir frappé. Shizune était debout et se trouvait face à sa fenêtre. Elle s’appuyait sur une béquille qui lui permettait de garder l’équilibre. Son regard était vide. Elle était pensive. Apparemment, elle était dans cette position depuis un long moment.

- Bonjour, lança Tobu en essayant d’attirer son attention.

- Nous allons être brefs. Nous sommes venus pour te poser quelques questions, lui dit Tenshi.

Son attitude ne changea pratiquement pas. C’était à se demander si elle les avait vraiment remarqués.

- Excusez-moi, j’étais plongée dans mes pensées.

Elle se retourna et s’approcha tout doucement d’eux.

- Je sais que c’est brusque comme intervention mais…

- Commençons ! Coupa-t-elle d’un ton sec. Je sais très bien pourquoi vous êtes là. Et même si je suis en deuil, je veux tout faire pour coincer le coupable.

- Très bien, dit Tenshi.

- Nous voulons en savoir plus sur Tsunade, son attitude, ses activités peu avant sa mort; et surtout, le jour même ou c'est arrivé…


Tout comme Shizune, le village était en deuil. L’enterrement s’était déroulé dans une ambiance froide et maussade. Tous vêtus de noir, le regard dirigé vers le sol, les villageois pensaient à toutes sortes d’idées noires. Comment leur en vouloir ? Sa mort avait été si soudaine. Après Minato, Tsunade était la Hokage qui avait dirigé le moins longtemps. Elle avait laissé un vide profond dans leur cœur. Ils l’ont tous fait. Mais, elle ne se serait pas douté qu’elle causerait une si grande peine en quittant son village. Il était peu probable qu’elle s’en doute…


Très loin, au-delà du feu, dans un endroit sombre et reculé, une personne fixait le vide de son regard. Quelqu’un arriva derrière lui.

- J’en ai fini avec ça.

Il se retourna.

- J’espère que vous vous êtes bien débarrassé du corps.

- Ne vous inquiétez pas. Je me suis contentée de faire ce que vous m’avez demandé.

Il resta pensif. Il regarda le ciel.

- Il y a quand même une question qui me trotte dans la tête ; mais avant…

Les shinobis ont rarement été conscients du mal qu’ils causaient en subissant le trépas. Elle ne s'en doutait peut être pas.

- …mais avant de vous la poser, j’aimerais qu’on se tutoie, Tsunade.

Elle resta silencieuse.

- Je prends cela comme un « oui ».

- Ok, fais ce que tu veux, répondit-elle.

Un petit rire d’amusement se dégagea de la personne.

- Comme je te disais, il y a une question qui me dérange.

Elle le regarda d’un air sérieux.

- Quelles peuvent bien être les raisons qui t’ont poussé à abandonner ton village ?

Son regard se noircit. Qu’est-ce que ce noir dissimulait ? Tristesse ? Regret ? Amertume ? Trop de sentiments confus se mélangeaient dans ses yeux. Mais, on ne pouvait le savoir exactement. Elle-même n’en était pas sûre.

- Je ne suis pas là pour te raconter ma vie. Contentons nous simplement de faire ce que nous avons à faire.

- Tout juste ! C’était une simple question, mais si ça te gène…

- Ça suffit !

Un petit instant de silence se fit. L’homme se retourna et pris une veste. Il l’enfila.

- Je suis désolé mais je vais devoir te fausser compagnie. De toute façon, nous avons fini.

- Très bien. Je resterai là, donc si tu as besoin me trouver...

- OK, fais bien attention qu’ils ne te rencontrent pas.

- Nous sommes à des kilomètres de Konoha, dans un pays que je ne connais même pas. Je ne pense pas qu’il y ait des risques que je rencontre quelqu’un du village.

L’homme se dirigea vers la sortie. Avant de disparaître, il se retourna vers Tsunade.

- Ce n’est pas de Konoha dont je parle.

Il enfila un masque et disparut.

- Ha ! J’oubliais…

Il revint a l’entrée. Il avait l’air d’avoir une attitude plus sérieuse et plus grave. Son regard perçant se dirigea vers elle. Tsunade le perçut au travers de l’unique fente qui laissait entrevoir son œil.

- Ne m’appelez jamais « Tobi » quand je suis à visage découvert.

L’homme disparu à nouveau et s’enfonça dans les méandres d’une forêt ténébreuse.


Des sifflements se firent entendre. Les oiseaux revenaient vers Ikari. Ils lui firent un rapport de ce qu’ils avaient vu. Il y avait effectivement quelques personnes de Konoha. Ils n’étaient que deux. Ikari fut soulagé d’apprendre que sa sœur avait survécu.

Le problème était qu’ils étaient retenus par deux ninjas qui les avaient capturés. L’équipe s’était fait avoir par surprise. Ils avaient été affaiblis par l’usure, par divers combats, ce qui fait qu’ils s’étaient mal défendus.

Ikari dessina un plan du périmètre grâce aux informations qu’il obtint.

- Il y a une ouverture ici ! Si je m’enfonce par là, je peux peut être les atteindre sans tomber sur personne.

Ikari partit tout de suite après. Il se déplaça à pieds en avançant prudemment. Ils savaient précisément où ne pas aller. Il finit par arriver devant une mangrove. Il s’enfonça dedans. Les captifs qu’il cherchait était tout près. Le seul moyen d’y arriver sans attirer l’attention était de s’y enfoncer pour s’approcher le plus discrètement possible. Il n'avait qu'à la traverser et s'approcher. Il finit par en sortir et à ce moment deux shinobis sortirent de buissons. Il les reconnut à la description qu’en avait fait les oiseaux.

- Je croyais en avoir fini avec les morveux de Konoha !

- On a bien fait de se cacher ici.

- Les herbes de Konoha…elles sortent de partout ; et nous nous devons de les couper !

« Pas le choix », se dit Ikari. « Je vais être obligé d’y aller sérieusement ». Ikari s’avança vers eux, sortit le katana2 qui était accroché dans son dos et chargea.

Quelques minutes plus tard, Ikari s’écroula par terre. Il s’adossa contre un arbre.

- Je n’en peux plus.

Les deux ninjas étaient à terre blessés et paralysés. Eux aussi étaient à bout de forces.

- Tu vas nous tuer ? Interrogea l’un d’eux.

Ikari se releva.

- Je ne sais pas pourquoi nous combattons contre le village d’Ame mais pour l’instant j’estime qu’il est plus sage de vous laisser en vie.

Ikari se releva malgré la fatigue et se prépara à partir.

- Je pense que vous vous doutez que j’ai pris des précautions. Vous resterez dans cet état de paralysie pendant un peu plus d’une journée. Par contre, le genjutsu que j’ai utilisé va mettre plus de temps à se dissiper. Vous récupérerez la vue d’ici plusieurs jours3

Puis Ikari disparut. Au bout d’une vingtaine de minutes de marche, Il arriva dans un petit endroit, légèrement espacé. Quelqu’un lui sauta dans le dos.

- Un de moins !

Le ninja sortit un kunaï et le dirigea vers la gorge d’Ikari.

- Attend ne fais pas ça !

La voix venait d’un peu plus loin. La personne sortit de l’ombre.

- C’est mon frère !

- Hibana ? Takechi ?

Hibana ne pu cacher sa surprise. Elle était non seulement contente de rencontrer du renfort mais encore plus que ce soit Ikari qui soit venu. Elle prit son frère et l’étreignit.

- C’est donc toi qui as été envoyé. J’ai eu tellement peur de ne pas pouvoir revenir.

- Je suis vraiment désolé de t’avoir agressé tout à l’heure, Ikari. Mais nous sommes obligés d’être prudents. Et puis, je ne t’avais pas reconnut, lui dit Takechi.

Après leur avoir apporté à manger et tout ce dont ils avaient besoin pour se remettre sur pied, Ikari leur raconta tous les détails de sa mission.

- Mon message est donc parvenu jusqu’au village ! s’exclama sa sœur. C’est une bonne nouvelle mais il aurait du arriver plus tôt. Sans tout ça …

De petites perles de larmes apparurent aux coins de ses yeux. Son compagnon essaya de la consoler.

- Tu as fait ce que tu as pu, d’ailleurs grâce à toi je suis encore en vie.

Hibana lui fit un léger sourire.

Après que le groupe se soit séparé, ils s’étaient fixé un point de rencontre pour se rejoindre quelques jours après le début de leur mission. C’est pourquoi Hibana était restée pour retrouver le plus de gens possible. Elle a réussi à trouver Takechi et à le sauver mais ils se firent capturer. Les ninjas qui les attrapèrent étaient apparemment au courant du terrain d’action de leur mission. Comment les auraient-ils trouvé aussi facilement sinon ?4

- Il n’y a que vous qui avez survécu ? demanda Ikari, l’air triste.

- En fait, nous n’en savons rien. Nous étions assez nombreux, puis nous nous sommes séparés. Chacun pour effectuer une tâche particulière. Beaucoup des nôtres ont peut être été capturés. Nous avons essayé de les chercher mais en vain. Les rebelles ont disparu avec les prisonniers, lui répondit Takechi.

- C’est pourquoi nous avons demandé du renfort. Nous ne voulions pas rentrer au village sans les chercher. Et puis nous avons rencontré des ninjas adverses un peu partout. Même si on avait voulu rentrer, on n’aurait certainement pas pu, on était presque comme encerclés.

Ikari réfléchit un instant.

- Ma mission est assez stricte : ramener les survivants que je suis sensé retrouver. Mais d’un autre côté nous ne pouvons pas laisser les autres.

La situation était embêtante. Quel choix allait-il faire ?

- Le problème est que nous ne sommes pas assez préparés pour aller les chercher. En ce moment, ils doivent être à proximité de leur village. Ça nous prendrait encore plus de temps pour y aller et puis je ne pense pas qu’on y soit bien accueillit. Il faudrait prévenir le village au plus vite et espérer avoir de l’aide. Voila ce que nous allons faire : Nous rentrons au plus vite. Evidemment, je chargerai Aokiji de transmettre un message sur la situation des autres membres de l’équipe. Une équipe sera surement prête ou même envoyée quand nous arriveront.

- Partons sans plus tarder alors ! lança Takechi.

Les trois ninjas se mirent en route. Ikari les redirigea par où il était venu. Ils refirent donc le chemin en sens inverse en faisant attention d'éviter les éventuels pièges et embuscades.


Après l’enterrement à Konoha, chacun repartit vaquer à ses occupations malgré la tristesse qui pesait sur le village. La plupart des jounins étaient réunis sur une terrasse près du bureau de l’Hokage. Ils avaient interrompu leur mission pour se réunir. On leur donna quelques instructions sur des questions d'organisation. Peu après, ils se dispersèrent pour repartir terminer leur travail. La réussite de chacune de ces missions contribuerait fortement à la stabilisation du village. Ils en étaient tous conscients. C’est pourquoi juste après la réunion l’un d’eux se dirigea vers les deux personnes âgées.

- J’y ai réfléchi.

Les deux le regardèrent attentivement.

- Nous en sommes très heureux, dit la vielle dame.

- Es-tu conscient que si tu acceptes tu t’engages à assumer de lourdes charges ? Lui demanda l’autre.

Cette question fit réfléchir Kakashi. Sa décision était déjà prise. Il repensa à la matinée, quand ils étaient venus lui faire la demande la plus importante de sa vie :

- Naruto attend !

[…]

- Ne fais pas attention à lui Kakashi et réfléchis y bien, nous reviendrons te voir dans la journée de demain.

Les deux ninjas disparurent.

- Que voulaient-ils ? demanda Sakura.

- Je t’expliquerai ça plus tard, lui répondit Kakashi. Je dois faire quelque chose avant.

Il partit. Saï et Sakura se regardèrent.

- J’ai bien entendu qu’il parlait de l’Hokage ? Interrogea Saï.

Une très légère émotion se dégagea de son expression.

- C’est aussi ce que j’ai cru comprendre…dit Sakura, baissant les yeux.

D’autres larmes se mirent à couler. Elle se retourna. Elle baissa sa tête, comme pour dissimuler son visage.

- C’est aussi ce que je crois comprendre, reprit-elle…

Quelques minutes plus tard, Kakashi retrouva enfin Naruto.

- J’étais sûr de te voir ici.

Ils étaient tous deux sur la montagne qui s’élevait au dessus du village.

- Vous savez Kakashi-senseï…tout à l’heure je me suis comporté un peu comme un gamin…C’est juste que ça m’a fait un choc.

Kakashi resta silencieux et vint s’asseoir à côté de Naruto.

- Apprendre que l’autre vieille est morte, c’était une triste nouvelle. Et savoir que vous avez été nommé pour ce à quoi j’ai le plus aspiré…

Naruto s’arrêta, hésitant. Il sentit la main de Kakashi se déposer sur son épaule. Son expression faciale semblait refléter un sourire timide.

- De toute façon, Naruto, je ne crois pas que je suis prêt !

- Quoi ?!

Quelques oiseaux s’envolèrent.

- Argh ! Pas besoin de crier comme ça, dit Kakashi.

- Je crois que vous devriez le faire !

Naruto se leva. Kakashi le regarda, l’air étonné.

- C’est votre devoir en tant que ninja de Konoha d’accepter cette responsabilité ! C’est la meilleure occasion de pouvoir protéger le village.

Kakashi regarda Naruto. « Protéger ». Il repensa à ses amis d’antant.

- Je crois que c’est ce que vous nous avez toujours enseigné ; et même ce qu’on vous a toujours enseigné.

Kakashi regarda la statue sur laquelle se trouvait Naruto. Le visage de son senseï lui rappela l’époque où celui-ci devint Hokage.

- Ce privilège est à portée de main. Je ne vous en voudrai pas de saisir mon rêve pendant un moment, dit Naruto en souriant à Kakashi. Et puis, un jour il faudra que je vous surpasse à nouveau !

Kakashi fixa Naruto, agréablement surpris.

- Je ne suis peu être pas assez mûr pour le moment mais vous, vous pouvez le faire. Au nom du village et de chacune de ses feuilles, si cela est en votre pouvoir vous vous devez de le faire…


- Au nom de chacune de ses feuilles, si cela est en mon pouvoir, je me dois de le faire !

Les deux anciens furent étonnés de la remarque de Kakashi. Sa motivation transparaissait de manière évidente dans ces propos.

- Très bien ! Ta décision semble des plus mûres.

- Oui ! Disons que c’est un gamin un peu bruyant qui me l’a mise dans la tête…


Toutes les feuilles retrouvaient, même au lendemain d’une terrible tragédie, des raisons d’entrevoir une lueur. À la limite eau-feu, alors que des vies venaient d’être sauvées, à Konoha une nouvelle ère venait de débuter. Une ère qui permettrait à chacune des feuilles de tendre un peu plus vers une période de stabilité et de prospérité. Le seul problème, c’est que, dans ce cadre, certaines taches d’ombre ne trouveront pas leur place et mettront tout en œuvre pour l’abimer.

- Je vous salue ninja de Konoha !

Ikari, Hibana et Takechi s’arrêtèrent. Un ninja leur barrait la route.

- Ta robe…tu es de l’Akatsuki ?

- Ne vous inquiétez pas, je suis tout simplement venu discuter, répondit-il.

Ces ombres, malheureusement, provoquent la spirale de douleurs qui accable depuis toujours les populations. Et bien souvent, certaines d’entre elles se dissimulent derrière un masque…



[1] Voir début du 2nd chapitre.

[2] Vous aviez oublié que Ikari avait un katana? (voir chapitre 1 quand on le rencontre) Honnêtement moi oui donc je me rattrape mais pour l'instant vous ne le verrez pas vraiment combattre avec.

[3] Il s'agit d'un genjutsu relatif aux techniques d'Ikari. Vous en saurez plus quand les informations de son style de combat seront révélées.

[4] Les ninjas qui retenaient Hibana et Takechi sont partis car (d'une façon ou d'une autre) ils avaient repérés Ikari. Hibana et Takechi en ont profité pour se libérer et éliminer le seul ninja qui était resté les surveiller.



A chaque fin de chapitre, on est tenté de ce poser la question qui, je l'avoue, nous trotte toujours plus ou moins dans la tête: L'auteur connait-il la fin de son récit? Et si oui depuis quand? J'admet que je me suis posé la question à chaque manga que j'ai lu. Mais il faut avouer que certains styles sont très trompeurs: on a l'impression que ça va un peu dans tous les sens alors qu'en fait l'histoire est extrement réfléchie et généralement en s'en rend compte un peu tard. Ou alors l'histoire est apparement très solide mais l'auteur ne sait pas plus que vous où il va. Dans quelle catégorie classer ma FF? C'est à vous de juger. Je ne vais pas donner une réponse aussi importante tout de suite. Mais je vous invite cordialement à vous exprimer autant que vous le voulez (ce qui est d'ailleurs le but de mes stupides réfléxions) sur ma fiction (félicitations, remarques, critiques, conseils et bien sur félicitations..lol ^^). Et surtout, n'oubliez jamais que la qualité d'une oeuvre est fonction de la participation de ceux qui l'apprécient. En d'autres termes vous contribuez à l'améliorer en laissant beaucoup de commentaires et cela bien plus que vous ne l'imaginez...



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