Fiction: Un meurtre peut en cacher plusieurs autres...

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Une seule seconde…une seconde d’inattention avait suffit. Ikari reprit ses esprits de manière brutale. Le sol était couvert de sang. Elle avait profité de l’effet de surprise pour tenter de se libérer de son emprise. Le kunaï avec lequel elle l’avait attaqué était légèrement enfoncé dans son corps. Heureusement la blessure était partielle ; il avait dévié l’attaque qui, à peu de choses près, aurait pu s’avérer fatale.

- Pour…Pourquoi cela?...Qu’est-ce que…?

Ikari parvint à prononcer quelques mots tout en supportant l’intensité de la douleur. La découverte qu’il venait de faire était des plus déroutantes. Etait-ce vraiment elle qui se tenait, en ce moment même, face à lui? Sa mission n’avait plus de sens, et qui plus est, pourquoi Tsunade, elle-même, aurait-elle organisé la mise en scène de son propre meurtre ? Celle-ci esquissa un léger sourire.

- Pour l’instant il ne vaut mieux pas que tu saches ce qui pourrait te coûter la vie. Ta curiosité risque de te mener à ta perte.

Ikari s’énerva à l’écoute de ces paroles. Il arracha violemment l’arme coincée près de son épaule et dirigeant le kunaï vers Tsunade il lui cria :

- Toi qui as été Hokage pendant si longtemps, tu devrais pourtant le savoir ! Si j’ai accepté une mission si importante, c’était avant tout pour protéger et aider Konoha comme tous les shinobis du village l’ont toujours fait…et…comme tu devrais être en train de la faire.

- Ce sont de belles paroles mais je n’ai pas de comptes à rendre à un morveux dans ton genre. La seule chose que…

Le kunaï arriva à toute vitesse sur Tsunade. Ayant remarqué l’attaque à temps, elle esquiva en sautant sur le côté. Au moment même ou elle esquivait, deux Ikari surgirent de buissons situés juste derrière elle. Elle les remarqua de peu et en une fraction de seconde, elle se retourna et leur envoya des shurikens. Elle en saisit un autre et se retourna à nouveau en direction d’Ikari et à cet instant précis, elle fut violemment projetée à terre.

- Je vois… tu es plutôt rusé, dit-elle en s’essuyant le filet de sang qui se mit à couler de sa bouche.

Ikari, qui se tenait en face d’elle depuis le début de la conversation, disparu en fumée. Elle regarda derrière elle et vu les deux Ikari : l’un disparu également. Le vrai avait le shuriken, qu’elle lui avait lancé, dans la main.

- J’ai été distraite en croyant avoir éliminé tes deux bunshin. Mais tu as feint d’être un de tes propres clones en arrivant par derrière. Tu as bloqué le shuriken que je t’ai envoyé et tu as profité du fait que j’étais concentré sur l’autre pour m’attaquer…Hum… Tu étais donc caché derrière ces feuilles pendant que je m’entretenais avec toi.

Ikari resta silencieux. Il la fixait d’un regard sombre. Celle-ci le sentit :

- Tu dois vraiment me détester maintenant, on dirait bien que…

- Qui que vous soyez déclinez immédiatement votre identité ! Coupa Ikari, à la grande surprise de son interlocuteur.

- Qui que je sois…Qui croit tu que je suis ?

- Tsunade n’aurait jamais abandonné son village de la sorte, à dire vrai aucune personne dont le visage est gravé là bas ne l’aurait fait.

Ikari pointa du doigt la montagne qui se distinguait des autres reliefs. Tsunade regarda cette fameuse montagne sur laquelle les visages les plus importants de l’histoire étaient gravés. Elle sourit :

- Tu es vraiment naïf. Malheureusement ta belle théorie manque un peu d’arguments et je te rappelle que tu es loin de tout savoir…

- Et même si Tsunade avait agit de cette façon, reprit Ikari, je l’’ai immédiatement su…à ta façon de te battre.

« Tsunade » le regarda, surprise. Elle reprit son masque, qui se trouvait à terre, juste à coté d’elle. Elle se prépara à le remettre en lui disant :

- Effectivement, utiliser kunaïs et shurinkens n’était pas trop dans la personnalité de notre chère défunte, dit-elle d’un air moqueur. Tu es plutôt malin…Ce serait plutôt intéressant de se rencontrer à nouveau. Je pense qu’on en aura, peut être, bientôt l’occasion…

Elle remit son masque. Et soudainement, tout ce qui se trouvait autour d’Ikari se mit à s’agiter étrangement : le vent hurlait, les feuilles volaient dans tous les sens, les arbres bougeaient. Ikari peinait à la distinguer alors qu’elle se tenait devant lui. Puis elle disparu, dans une sorte d’éclair noir, aidée de la confusion de cette illusion. Ikari regarda en face de lui et ne vit que quelques corbeaux s’envoler dans tous les sens, comme s’ils étaient sortis de la où se trouvait « Tsunade ».

- Un genjutsu ! Et zut, je me suis fait avoir ! Je n’ai aucun moyen de la retrouver à présent.

Ikari regarda à droite, à gauche, dans toutes les directions. En vain. Elle avait vraiment disparue. Il se mit à exécuter une série de signes puis disparut en fumée.

Pendant ce temps, Tobu se prépara à contrer l’attaque du mystérieux criminel. Ikari s’interposa et lui bloqua le bras qui tenait le kunaï. Il le frappa de l’autre main pensant faire disparaitre ce qu’il croyait être un clone. Ikari bloqua l’autre main et soudainement l’homme s’écroula. Tobu se tenait derrière, la paume de la main en avant.

- Je lui ai bloqué son flux de chakra. Il sera calme pendant un moment.

Tobu regarda Ikari.

- Je pensais que c’était ton bunshin qui était venu avec moi. Si ce n’est pas le cas cela signifie que tu as laissé l’autre s’enfuir simplement en le poursuivant avec un clone ?

- Non, pas exactement.

Ikari prit de quoi ficeler le ninja étranger et commença à l’attacher.

- C’était bien moi qui suis parti poursuivre l’autre personne et je me suis cloné pour t’accompagner et t’aider.

- Mais alors, comment… ?


- L’autre étranger a réussi à s’échapper. Je me suis donc dit qu’il serait utile de venir t’aider plutôt que de te laisser avec un clone qui disparaitra au moindre choc. A dire vrai c’est pour ça que j’ai envoyé un clone avec toi : pour te retrouver instantannément.

Tobu le regarda et compris, surpris.

- Non seulement tu as réussi à maitriser le Kage-bunshin mais en plus tu l’as amélioré avec les particularités de ton jutsu. Cela fait tellement longtemps que nous n’étions pas ensemble que j’en ai oublié à quel point tu es doué.

- Perfectionnée de mon cru, grâce à ma dernière mission. Après avoir réappris tous les secrets du multi-clonage j’ai inventé une combinaison de signes pour pouvoir me téléporter la ou se trouve mes bunshins. Mon clone n’avait pas encore disparu, j’avais donc encore un lien avec sa localisation, ce qui m’a permis de m’y téléporter.

- Impressionnant ! En y repensant, Kimura-Senseï me l’avait dit à plusieurs reprises…

- De quoi ?, l’interrogea Ikari surpris par la remarque de Tobu.

- Non rien, répondit Tobu.

Instantanément le bandit se releva et s’attaqua à Tobu, à mains nues. Il esquiva, de peu. Tous deux reculèrent en arrière, faisant face au bandit. Celui-ci avait réussi à se défaire de la corde qui avait été utilisée pour l’attacher.

- Comment t’es-tu détaché ? Interrogea Tobu.

Le bandit se mit à rire et rétorqua :

- On dirait bien que vous êtes tombé sur un os. Je me suis détaché grâce à mon jutsu. C’est comme ça que j’ai pu rompre la corde.

Tobu ne compris pas exactement la réponse qui lui avait été faite. Apparement, le criminel semblait révéler une information qui ne figurait pas dans le bingo-book. Et puis, grâce à sa technique du point souple il lui avait bouché les cavités dans lesquelles circule le chakra. Alors, comment avait-il fait ? Il a parlé de son jutsu ; il avait donc réussi à réutiliser son chakra. Mais comment ? Le bandit chargea à nouveau en direction de Tobu. Il tenta de le frapper, mais Tobu bloqua son coup avec son bras.

- Haaaa !

Tobu poussa un cri, surpris par la douleur. Le bras qu’il avait utilisé pour bloquer son adversaire était couvert de sang.

- Comment ?

- Hé oui, c’est ma spécificité ! Mon chakra est d’affinité vent et il rend tranchant tout ce sur quoi il circule. Mes bras y compris. Tu vas devoir éviter mes coups si tu ne veux pas finir en morceaux. Mes bras sont comme des armes tranchantes et je sais très bien comment m’en servir en cas de besoin.

Il ne possédait pas cette technique la dernière fois, pensa Tobu. Ou du moins, il ne l’avait pas utilisé. Ikari arriva par les airs sur le ninja. Celui-ci se prépara à contre-attaquer à l’aide de son taijutsu tranchant. Il vit un shuriken arriver sur lui. Il se détacha de Tobu et l’arrêta à mains nues. Le shuriken tomba en deux morceaux sur le sol, tranché par le bras du criminel. Aokiji attrapa Ikari en plein vol pour l’empêcher de retomber sur le ninja. Voyant qu’il ne pouvait atteindre Ikari, le mystérieux ninja se jeta sur Tobu. Celui-ci s’éloignait, alors que le criminel dirigeait son bras vers lui pour le transpercer. Tobu se retourna, ayant vu l’attaque. Cependant il était déjà sur lui. Il attaqua Tobu en visant en plein sur le cœur. Par réflexe, Tobu retint son bras avec ses mains.

- Inutile !, envoya le criminel en plein attaque.

En quelques fractions de secondes, Tobu se demandait comment il s’en sortirait. Avait-il encore le temps d’esquiver ? Etait-il vraiment utile de bloquer l’attaque ? Tobu ferma les yeux pendant quelques secondes, puis les ouvrit. Pas une goutte de sang. Il regarda son corps. Etrangement le bras se cogna sur sa poitrine, sans le blesser ni sans lui faire la moindre éraflure. Puis Ikari, ayant atterri, frappa violemment le ninja qui s’étala lourdement sur le sol. Il resta étendu pendant une ou deux secondes puis se releva lentement, l’air sonné.

- …Comment as-tu pu résister à mon bras ?, demanda-t-il à Tobu.

Tobu ne répondit pas. A vrai dire, lui-même n’avait pas compris pourquoi, ni comment il avait survécu.

- On dirait bien que toi aussi tu es « tombé sur un os » !

Le ninja regarda Ikari dans les yeux.

- Que veux-tu dire ?

- Mon affinité est le feu. Je suppose que tu es au courant que le feu est supérieur au vent ?

- Je ne comprends toujours pas…

- Je m’explique : tu disais rendre tranchant ce sur quoi tu fais circuler ton chakra. Et bien tu as coupé ton chakra en arrêtant mon shuriken à mains nues.

- Comment-ça ? Tu veux dire que ton shuriken était entouré de ton chakra ?

- C’est exactement ça. Mon affinité feu a « absorbé » le chakra vent (qui lui est inférieur et qui, par conséquent, le nourrit) qui entourait ta main, c’est pourquoi tu n’as pas pu trancher Tobu tout à l’heure.

- Mais comment savait-tu avec quelle main j’attaquerai ton coéquipier.

- Il suffisait simplement de t’observer un peu pour savoir que tu es gaucher et que tu privilégie ton bras gauche pour trancher ce qui est à ta portée.

- Je vois…donc je suppose que pour me frapper sans te blesser tu as également…, dit-il en s’essuyant un mince filet de sang qui s’écoulait de son nez.

- Hé oui, C’est exactement la même chose, mon poing était couvert de mon chakra si bien qu’en te touchant j’ai coupé ton chakra et j’ai pu te frapper normalement. Je me suis douté que tu t’entourerais de cette aura de chakra tranchant pour te protéger, c’est pourquoi j’ai attaqué comme ça.

- Les choses se compliquent ! Il a fallu que vous vous en mêliez !

L’homme sortit un petit parchemin attaché à sa ceinture et se prépara à exécuter une technique.

- Attention ! avertit Ikari.

- Ce n’est pas ça, lui répondit Tobu, il veut fuir !

L’homme se prépara à terminer son jutsu de fuite quand il vit un clone de Ikari arriver de chaque côté. Ceux-ci le saisirent. Pendant qu’il le tenait, l’homme tourna rapidement la tête face à lui, préssentant une attaque :

- Katon : Goukakyuu no Jutsu !¹

Une énorme explosion se produisit libérant une déflagration qui dévasta les alentours. Le ninja en ressorti dans un sale état, titubant et toussant à cause de la fumée.

- Hakke rokujyuyonshô !²

Tobu arriva face à lui à l’instant même ou il sortit des flammes. L’homme n’eut pas le temps de réagir que Tobu avait exécuté sa technique en un éclair. Il s’écroula sur le sol, juste devant Tobu.

- On l’a enfin eu ! s’exclama Ikari.

- Amenons-le sans hésiter pour l’interroger sur ce qu’il fabriquait à cette heure-ci en plein Konoha.

Ils se mirent en route pour l’emmener à la police de Konoha. Sur le chemin du retour Ikari expliqua à Tobu ce qu’il lui état arrivé quand ils se séparèrent pour poursuivre les deux ninjas. Ils arrivèrent finalement au poste et y entrèrent. Ils parvinrent jusqu'à la salle ou Ibiki avait l’habitude traiter des affaires de certaines missions. Ils entre-ouvrirent la porte.

- Tâche de ne plus recommencer ! Nous t’avons à l’œil dorénavant.

- Ce n’était qu’une simple erreur, pas besoin de…

Un kunaï fusa à toute vitesse dans leur direction. Tobu referma rapidement la porte. Le kunaï perça un peu le bois de la porte. Ils ré ouvrirent lentement, craintifs. Apparemment ils arrivaient très mal. Les trois personnes s’arrêtèrent. Ils entrèrent. Ikari regarda le kunai qui était planté dans le mur. Il fixait un petit morceau de tissu bleu.

- Que faites-vous ici ?

Ils reconnurent Ibiki Morino ainsi que les deux anciens de Konoha. Les trois les regardèrent.

- Nous avons réussi à trouver des suspects près du périmètre de sortie, répondit Tobu. Nous n’avons pu en capturer qu’un seul. D’après leur conversation ils ont eu quelque chose à voir avec ce qui s’est passé…

- Vous tombez plutôt bien, nous allions justement y venir avec Ibiki.

- Ca sera suffisant pour moi. Je vais l’amener à côté et je me charge de le faire parler, rétorqua Ibiki. En revanche, il va falloir que vous me disiez mot pour mot ce que vous les avez entendu se dire.

Ibiki avança vers eux et prit le prisonnier. Il s’arrêta quelques instant devant le kunaï fixé à la porte. Il le regarda l’air pensif.

- Nous t’avons à l’œil ! répéta l’un des anciens.

Il passa derrière Tobu et Ikari, qui le regardèrent, l’air interrogatif. Il entra dans une pièce située juste en face de celle dans laquelle ils étaient. Il ouvrit la porte et y entra.

- A propos de cette mission…, dit l’un des anciens.

- Nous allons justement à côté pour aider Ibiki et lui donner les informations dont il a besoin.

Ils se retournèrent pour entrer dans la pièce en face. Ils entendirent un léger bruit puis, surpris, ils s’arrêtèrent brusquement juste avant d’atteindre la porte. Les deux anciens apparurent soudainement en leur barrant la route.

- A quel instant ils…

Ikari se retourna pour regarder dans la pièce. Plus rien, elle était vide.

- …Il va y avoir du changement, reprit l’ancien.

- Comment ça du changement ?

- Après avoir évalué les risques et les dangers de cette mission, nous avons décidé de remanier l’équipe qui serait chargée de l’enquête.

- Quoi ?

Les deux jeunes ninjas laissèrent échapper leur surprise. Ils se regardèrent dans les yeux un instant. L’annonce leur tombait dessus, telle une massue.

- Nos effectifs se complètent à nouveau. Quelques ninjas mûrs sont revenus de missions depuis peu et nous avons jugé nécessaire de modifier les choses.

- Vous n’avez pas le droit de nous enlever notre mission alors que nous venons à peine de la commencer ! Vous allez nous évincer sans raison, sous prétexte que d’autres personnes peuvent s’occuper de l’affaire ?

Ikari éleva la voix. Les deux anciens le regardèrent fixement.

- Ce n’est pas de vous dont il s’agit, mais de toi Ikari !

Ikari resta silencieux un moment.

- Vous voulez dire qu’il n’y a que moi qui suis relevé de la mission ?

- Vous ne pouvez pas faire ça à Ikari ! répliqua Tobu. C’est dans notre intérêt à tous que nous résolvions cette affaire ensemble ! Ikari est expérimenté et est l’un des meilleurs enquêteur de Konoha, malgré son jeune âge. Et puis…vous semblez oublier que seules ces capacités nous permettrons de…

- Stop ! interrompit Ikari.

Tobu le regarda, étonné. Ikari baissa les yeux.

- J’essai simplement de…

- C’est inutile. Leur décision semble prise, coupa Ikari.

- A propos de tes capacités, nous sommes au courant, Ikari. Mais elles se révèleront utiles dans une mission plus importante.

- Plus importante que retrouver l’assassin de Tsunade ? répondit Ikari.

- Vu l’état actuel des choses, il semblerait, reprit l’ancien d’un air sérieux.

L’un des anciens, la veille kunoichi, sortit un petit papier de son sac. L’autre reprit :

- En ce qui te concerne, Tobu, tu poursuis l’affaire. Vous pouvez vous montrer vous autres.

A cet instant un ninja entra par la fenêtre et atterrit à côté des deux anciens. Il portait un masque de chat, ainsi qu’une sorte d’armure avec deux katanas attachés en croix à son dos. C’était un anbu.

- J’ai dit « vous » ! dit l’ancien, élevant le ton et regardant vers le fond de la salle.

- C’est bon! Je suis là !

Ils regardèrent vers la direction d’où venait la voix. Il n’y avait rien, apparemment, par là. Une forme se dessina et un ninja finit par apparaître. Il portait également un masque, mais le sien semblait représenter un oiseau. Quoi qu’il en soit, il s’agissait d’un anbu aussi. Celui-ci s’approcha d’eux.

- Vous repartez avec eux. Vous vous connaissez je pense ?

Tobu regarda les deux ninjas.

- Oui, j’ai été dernièrement en mission avec eux.

- Ça tombe bien alors, si on se retrouve avec Tobu, dit l’un des deux ninjas masqués.

- Oui, on dirait, répondit l’autre.

- Très bien ! Je crois qu’on peut repartir sur le champ.

- OK.

Ils se préparèrent à quitter la salle.

- Je crois que tu auras besoin de ça, Tobu.

Ils s’arrêtèrent. Tobu se retourna. Le vieil homme lui tendait un masque. Il le prit et l’enfila.

- Merci, j’allais l’oublier.

- Dorénavant vous risquez de voyager très souvent hors du village, c’est pourquoi vous devez être masqué et redoubler de vigilance.

- C’est bon, vous pouvez disposer.

Tobu regarda Ikari. Celui-ci lui fit un petit sourire. Les trois ninjas sortirent de la salle, rejoignirent la pièce ou était Ibiki pour lui parler quelques instants avant de repartir à l’extérieur.

- Maintenant que nous sommes seuls, regarde ce papier Ikari.

« SOS….zone..28…peu de su.vi..nt, besoi. De viv.es».

- C’est un message de détresse d’une des équipes que nous avons envoyées depuis une semaine à la limite d’Amegakure. Le message a été légèrement effacé. Mais nous avons compris ce qu’il signifie.

- Comment savez-vous qu’il s’agit bien de l’équipe dont vous parlez?

- Les zones et leurs numéros, ce sont des informations que seuls ceux qui participent à des missions militaires peuvent obtenir. Quand il ya des tensions, les ninjas sont envoyés dans ces zones, codées avec des numéros selon une carte que seuls nous et l’Hokage peuvent posséder et communiquer, expliqua la vieille dame. C’est un moyen de protéger nos informations ainsi que le terrain d’actions de nos équipes.

- Vous devez donc partir sur le champ aider une équipe militaire.

- Mais pourquoi moi ? Surtout que j’étais déjà en mission.

- Si je vous ai dit tout à l’heure que cette mission se révèle être plus importante que la précédente, c’est que la survie de nos hommes est primordiale. Effectivement, retrouver l’assassin de Tsunade est important mais sauvegarder la vie de nos meilleures unités l’est tout autant. De plus, ils détiennent des informations dont nous avons besoin, qui peuvent être vitales sur l’ennemi.

- L’ennemi ? Je croyais que Konoha était en paix ces derniers temps, demanda Ikari.

- La réalité ne correspond pas forcément à ce que les apparences semblent montrer, Ikari.


Il resta silencieux. Il comprenait que certains troubles étaient parfois inévitables. Et puis, Konoha avait déjà eu de précédentes « disputes » avec le pays d’Amegakure. Il semblerait que cette fois quelque chose soit en train de se produire.

- Mais pourquoi moi particulièrement ?

- Vous avez entendu Tobu, tout à l’heure vos capacités semblent appropriées pour mener à terme cette mission, plus qu’aucune autre.

- Je ne pense pas que ce soit une raison suffisante. Des ninjas puissants, il y en a beaucoup qui peuvent réussir ce genre de mission.

- Effectivement ce n’est pas tout, répondit l’un des anciens.

- C’est à cause de…


La porte du salon s’ouvrit. Ikari se retourna. Une femme se tenait derrière lui. Il arrêta ce qu’il faisait. Elle était d’une très grande beauté. Sa jolie chevelure blonde y était pour quelque chose. Ses yeux étaient d’un bleu intense et d’un soupçon de vert émeraude. Elle était grande, plutôt grande pour une femme. Elle portait un petit sac à dos. Quelques petits parchemins étaient accrochés à sa ceinture. Son manteau sans manches était rempli de munitions en tout genre, kunaï, shurikens, makibishis…

- Je suis enfin prête à partir.

- Où est-ce que tu vas comme ça ? interrogea Ikari l’air inquiet.

- Désolé je ne peux pas te le dire, Tsunade m’a confié une affaire sérieuse cette fois-ci.

- Tu dis toujours ça, même quand tu pars pour des missions banales.


Ikari sauta de sa chaise et arriva derrière elle. Il lui sauta dessus pour la faire tomber et la plaquer au sol. Au moment de sa chute, celle-ci prit appui avec ses mains sur le sol et attrapa un des bras d’Ikari à l’aide de ces deux pieds. Elle prit une forte impulsion sur ces bras et fit tomber Ikari au sol. Pendant la chute de celui-ci elle se redressa par une figure de gymnastique impressionnante et plaqua Ikari à terre tout en resserrant le bras d’Ikari à l’aide de ces pieds qui le tenaient.

- Ha ! Descend de moi t’es lourde, en plus tu me fais mal au bras ! cria Ikari, sentant sa main bloquée derrière son dos.

- Tu as encore beaucoup à apprendre. C’est toujours la même chose…tes attaques sont trop prévisibles.

- C’est bon, c’était juste pour rire pas besoin de…

- Je suis sérieuse cette fois-ci Ikari.

Elle le débloqua et se leva. Elle ramassa quelques shurikens qu’Ikari avait fait tomber pendant sa chute.

- J’ai compris, répondit Ikari en se relevant. Dans ce cas, puisque ça risque d’être dur je te souhaite bonne chance, lui dit-il en faisant un large sourire.

Elle le regarda, attendrie. Mais elle se força à conserver son air sérieux. Elle se dirigea vers la porte.

- Fais attention à toi Ikari. Je ne serais peut être plus là pour te protéger, dit-elle d’un air inquiet.

Ikari resta silencieux. Il ne comprenait pas. Pourquoi avait-elle l’air si inquiète ? Elle ouvrit la porte. Un dernier regard s’échangea. Puis son regard se tourna vers le mur, pendant un petit instant. La porte se referma. Ikari regarda dans la direction du mur, et y vit une photo accrochée…

- …peut être que ça vous dirait d’aller l’aider !

Ikari reprit ses esprits. Il compris à l’instant.

- C’est elle ?

Les deux anciens se regardèrent, l’air hésitant.

- De toute façon, il vaut mieux être honnête, dit l’un d’eux.

- L’équipe, envoyée en zone 28, n’a donné aucune nouvelle depuis une semaine. Jusqu'à ce que nous recevions ce mot. L’ordre impératif était de demander du renfort en cas de blocage des troupes ou de besoin de rationnement.

- Ce n’est pas qu’une équipe de trois?

- Nous avons envoyé une unité composée d’une vingtaine de shinobis sous la direction de votre sœur, Ikari.

- C’est pourquoi nous avons décidé de vous envoyer en zone 28.

- Votre mission Ikari, sera de réussir à intégrer la zone 28 actuellement entourées de ninjas ennemis, d’aider les éventuels survivants et de les faires s’échapper de cette zone le plus vite possible !

- Vous partirez seul pour ne pas attirer l’attention. Nous enverrons un peu plus tard une nouvelle équipe qui vous rejoindra à ce point de rendez-vous.

Ils lui montrèrent un emplacement sur la carte. Il la regarda et la prit dans ces affaires.

- Je pars immédiatement !

Ikari sortit de la pièce ainsi que du poste de police et se dirigea à toute vitesse vers les portes de Konoha. Les deux anciens restèrent silencieux pendant un moment. Le vieil homme avança et ferma la porte, puis se retournant vers la vielle dame, il demanda :

- Maintenant qu’il est parti, dis-moi honnêtement, si nous l’avons relevé de la mission d’enquête c’est à cause de ce que tu m’as précisé tout à l’heure ? ³

- Exactement, pour l’instant c’est encore trop risqué pour lui de se mêler de cette affaire, répondit-elle. Mais passons ! Une tâche plus importante encore nous attend et nous nous y mettrons dès demain dans la matinée.

- Que veux-tu dire ?

- Nous repartirons immédiatement à la recherche du Rokudaime.

- Le sixième Hokage ? A ta façon de parler on dirait que tu as déjà une idée précise…

- Effectivement j’ai ma petite idée là-dessus. Il est temps de le récompenser pour tout ce qu’il a fait pour le village, lui ainsi que son défunt père.

- C’est entendu ! Dès demain nous irons chercher le futur 6ème. Maintenant que tu le dis, le fils de croc blanc ferait effectivement un bon dirigeant pour notre village.


Ikari arriva à la porte du village. Il réussit à sortir et, avant de commencer à s’enfoncer dans la forêt, s’arrêta un instant regarda le village, puis repartit. Il voyagea en sautant d’arbres en arbres tout le long de la nuit. « Je ne serais peut être plus là pour te protéger ». Ces paroles tournaient en boucle dans l’esprit du jeun homme.

- Ne t’inquiète pas grande sœur, cette fois c’est moi qui viendrai te protéger !


[1] Boule de feu.
[2] Techniques des 64 coup du hakke.
[3] Voir fin du chapitre 2.



Auteur: Fin de chapitre!!!

Lecteur: je crois qu'on avait remarqué!

Auteur: On sait jamais, et c'est plus joyeux de finir en beauté.^^

Lecteur: En beauté??? Un auteur barge qui crie inutilement dans ta tête...t'appelle ça "en beauté"?

Auteur: oh lala jamais content...qu'est-ce qu'il ya? T'es faché à cause de la fin pourrie de ma FF?

lecteur: pfffff! Et encore si c'était qu'une fois...

Auteur: Désolé, jpeux vraiment pas m'empécher de terminer mes chap comme ça! En plus, les infos sur le meurtre de Tsunade n'apparaissent pas vraiment! Mais! (et oui il y a un "mais") comme j l'ai dit au début du chapitre, ceux qui arrivent risques d'être très riches....et vous verrez que dans les premiers chapitre, il y a lus de révélation que vous ne le pensez.....

Lecteur: bon.....

Auteur: Allez! On fé la paix?

...

SVP je vous demande sollenellement de laisser des commentaires.......d'ailleurs je créé une nouvelle rubrique...lancement officiel de: "Les questions que tout le monde se pose"....

XD... déjà pris? Ha bon? Ds One piece?....lol vous avez quand même le droit de laisser vos msg de questions ou meme encouragements, critiques et autres remarques intéressantes......

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