Fiction: Kyubi no jinchuriki

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- T’inquiètes, ils nous lâcheront à mi-chemin, par contre ne baisse pas ta garde, on ne sait pas ce qui peut arriver.
Sur ces derniers mots, l’équipe s’engagea vers la forêt.

Cela faisait maintenant dix heures que l’équipe de Kakashi cavalait à travers les bois. La frontière du pays de l’eau ne se trouvait plus trop loin. La route qui était totalement emplie de végétations commençait à ressembler à un marécage, la brume s’épaississait. Les quatre ninjas n’avaient pas dit un seul mot pendant tout le voyage, peut-être à cause de la présence d’un membre indésirable en trop dans l’équipe. Le chef d’équipe fit une halte et leva la main droite.

- Nous sommes à la frontière du pays de l’eau, dit-il d’un ton sérieux.
- Enfin, ils commençaient vraiment à me taper sur les nerfs, souffla le blond.

L’unité spéciale qui les « escortait » , rebroussa chemin laissant les quatre ninjas à leur mission.

- Bon, quelqu’un m ‘explique ce qu’on doit faire ? interrogea Naruto.
- La mission qu’on nous a donnée est un assassinat, répondit l’épouvantail.
- Et on envoie quatre personnes pour en buter une seulement ?! C’est nul se plaignit l’Uzumaki.
- La cible est particulièrement bien protégée, intervint Sasuke.
- Ca ne va pas être facile, renchérit le ninja masqué.
- Peuh, ça reste à voir, conclut le nukenin.

L’équipe prit place dans une barque sur laquelle une personne les attendait. A bord, ils glissèrent silencieusement sur la rivière pour rejoindre Kiri no Kuni. Le brouillard empêchait de voir à une distance de plus de 1 mètre. Ce qui était un atout pour passer inaperçu. La mission consistait à tuer une personne sans se faire remarquer. Le brun se tourna vers celui qui dirigeait la barque.

- On est encore loin ? Questionna-t-il d’un ton assez bas pour ne pas se faire repérer.
- Non, on y sera dans dix minutes, répondit son interlocuteur sur le même ton.

En effet, dix minutes plus tard, l’embarcation avait accosté à la rive nord du village de Kiri. Les passagers descendirent, saluèrent le transporteur et se dirigèrent au point de rendez-vous que Kakashi était le seul à connaître. A mesure qu’ils marchaient, la brume se dissipait, ils arrivèrent enfin aux portes du village. En traversant les habitations, ils purent remarquer que les lieux étaient pauvres, des mendiants étaient à tous les coins de rues, les habitations commençaient à se dégrader, à cause du manque de moyens pour l’entretien. Les villageois étaient majoritairement en tenue déchirée, les marchands avaient peu à proposer comme marchandise qu’ils vendaient à un prix trop élevé. Les enfants insouciants trouvaient le moyen de s’amuser avec le peu de choses qu’ils avaient.

- C’est triste, fit Sakura. Pourquoi ce village est-il ainsi ?
- C’est la raison pour laquelle on nous y a envoyée, rétorqua Kakashi.
- C’est qui qu’on doit faire disparaître ? Demanda le blond, les bras derrière la tête.
- Un certain Gatô, répondit Sasuke.
- C’est bon les enfants, plus de questions, nous sommes peut-être observés, on en reparlera chez le contact, coupa le chef.

Ils poursuivirent leur chemin sans dire un mot. Après quelques instants de marche, ils furent accueillis par une jeune femme aux longs cheveux bruns, son visage ressemblait un peu à celui de Sasuke. Elle avait un tee-shirt rose, ainsi qu’une jupe rouge et des sandales de ville. Elle les fit rentrer dans sa demeure, puis les dirigea dans ce qui semblait être la salle à manger, où une personne les attendait assise sur une chaise. Il s’agissait d’un vieil homme, dans la cinquantaine, les cheveux blancs tirés en arrière, vêtu d’une tenue de charpentier bleue. Il avait l’air étourdi, sans doute à cause de l’alcool qu’il a du ingurgité, une bouteille de saké à la main.

- Tsunami, c’est qui ceux-là, rouspéta le vieil homme essayant de dévisager les invités.
- Enfin, papa, c’est les ninjas de Konoha que tu as demandé, répondit la jeune femme qui les avaient accueillis.

Il semblait ne pas voir les formes devant lui, puisqu’il plissait les yeux. Il prit des lunettes sur la table, les enfila et après un bref coup d’œil, demanda aux nouveaux arrivants de le suivre dans une autre pièce. Le vieil homme invita les ninjas à s’asseoir sur les fauteuils de la pièce, qui semblaient n’avoir jamais été utilisés.

- Excusez mon comportement de tout à l’heure, je n’avais pas mes lunettes. Je m’appelle Tazuna, maître en construction de ponts.
- Hatake Kakashi, répondit celui-ci, et voici mon équipe, Uchiwa Sasuke, Haruno Sakura et Uzumaki Naruto.
- Je vais être direct, poursuivit le vieux. Depuis trop longtemps, Gatô s’enrichi sur notre dos avec son réseaux d’import-export grâce au bateaux qu’il possède. Il y a presque trois ans, j’ai voulu construire un pont pour faciliter les échanges commerciaux, afin que tous les villageois puissent enfin trouver des produits de consommation moins chers. Ce pont avait aussi pour but d’augmenter l’espoir de voir renaître cette ville, qui se meure petit à petit. Mais lors de la construction, Gatô nous a empêchés de poursuivre, nous menaçant de nous tuer. J’ai résisté, fait appel à des ninjas, mais c’était trop insuffisant, les autres charpentiers ont commencé à m’abandonner, Gatô a engagé des ninjas lui aussi, bien plus forts que les miens. J’étais alors obligé de renoncer à construire le pont.

Le récit du vieil homme réussi à attrister le visage de la rose, accablée et compatissante envers les évènements ayant frappé Tazuna. Du côté des garçons, aucun n’avait flanché, écoutant le récit, croisant les bras. Seul Naruto semblait irrité par cette courte histoire.

- Mais maintenant, le village ne peux plus supporter de vivre dans la misère, j’ai conclu un accord avec eux et ils m’ont tous donner leurs économies pour vous faire venir ici afin de tuer ce misérable, s’indigna-t-il, le regard plein de détermination.

Il s’agenouilla devant les ninjas, puis leur supplia de mettre fin aux souffrances du village. Kakashi s’approcha de lui, lui intimant de se relever. Sasuke et Sakura se levèrent aussi, montrant au vieil homme qu’ils ne le décevront pas. Le seul qui était à l’écart était le blond, perdu dans ses pensées. Il se releva brusquement et sortit. Le brun le suivit se rappelant qu’il ne devait pas le laisser s’enfuir. Il avait perdu contre lui la dernière fois, mais il ne se laisserait pas avoir une deuxième fois. Il le retrouva assis aux bords du pont qui permettait au vieil homme et à sa famille de rejoindre la terre ferme, leur maison se trouvant au milieu d’un lac.

- Tu sais bien que je dois garder un œil sur toi, même si ça ne m’enchante pas, prévint le brun.
- Ferme la, se contenta de répondre le blond.
- Tu es encore un nukenin pour moi, je ne te fais pas confiance.
- Ta gueule, tu me déconcentres.
- Je ne te perm…

A ce moment, deux formes jaillirent du lac, attachées l’une à l’autre par une chaîne faite de grosses lames. Elles tournèrent autour de l’Uchiwa, trop surpris par cette apparition. Au moment où il allait se faire découper, il se sentit soulever, puis éjecter vers la demeure de Tazuna. Il atterrit devant la porte. Il lui fallut un certain temps pour réaliser qu’il venait de se faire sauver la vie. Il se tourna vers la scène du combat, et vit Naruto face à deux adversaires. Kakashi et Sakura arrivèrent quelques secondes après. L’Uzumaki, lui, se tenait la main gauche. En voulant sauver son coéquipier, la chaîne de lames lui avait fait une coupure. Il sentit sa vision commencer à se troubler.

- Merde, du poison !
- Tu as réussi à esquiver notre attaque, commença l’un des deux assaillants.
- Mais ta route s’arrête ici, poursuivit son acolyte.
- Désolé les gars, mais c’est votre route qui s’achève ici, répondit le blond.

Le porteur de Kyubi prit l’un de ses kunaïs, puis planta la lame sur l’entaille de sa main blessée. Il ne poussa aucun cri, se contentant de faire une grimace exprimant la douleur, laissant le sang contaminé couler le long de ses doigts. Il fusilla ses adversaires du regard.

- Vous avez réussi à me foutre en rogne, s’énerva le blessé. Fuuton : Kuukiatsu no jutsu¹!
Une rafale de vent se dirigea vers les deux individus. Ils prirent chacun un coté pour esquiver mais ils se sentirent emporter. Ils ne comprirent pas tout de suite mais réalisèrent que la vague de vent avait prit leur chaîne au piège, les emportant par la même occasion. Ils s’écrasèrent contre un arbre, un peu plus loin, inconscients. Naruto s’effondra après avoir utilisé sa technique. Sakura s’empressa de lui venir à l’aide. Elle aspirait le sang contaminé par le poison avec sa bouche, le crachait et recommençait le procédé continuellement jusqu’à ce quelle jugeait que c’était suffisant. Sasuke assista à la scène, impuissant, mais surtout honteux de n’avoir rien put faire. Lui qui était devenu un jounin, il se sentait misérable. Le pire était qu’il devait sa vie à un nukenin qu’il n’appréciait pas. Il s’approcha de Sakura pour voir la situation.

- Est-ce qu’il va s’en sortir ? Demanda le brun l’air inquiet.

A cette question, la rose s’étonna de voir son coéquipier avec l’air qu’il avait. C’était la première fois qu’elle le voyait s’inquiéter pour quelqu’un, mais il s’agissait d’un ninja déserteur. Elle reprit ses esprits puis commença à faire un bandage à la main du blond.

- Pour le moment, je crois que j’ai extrait le poison, heureusement que je l’ai vu se poignarder avec son kunaï, sinon, je n’aurai pas compris qu’il avait été empoisonné. Il lui faudra du repos.
- …
- Allons, vous deux, emmenez Naruto chez Tazuna, je vais poser des questions à ces deux-là, intervint Kakashi.

Sur ces dires, L’épouvantail se dirigea vers le lieu du crash des deux ennemis, laissant le blond aux mains de ses élèves.
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L’Uzumaki se réveilla en sursaut, effrayant le jeune garçon qui se tenait près de lui. Ayant reprit ses esprits, il regarda autour de lui, il était dans une chambre, les murs étaient en bois, les seuls meubles qu’il y avait étaient la petite table de chevet près du lit ainsi qu’une armoire en bois qui se trouvait en face. La lumière du soleil passait à travers la fenêtre qui se trouvait sur la gauche. Il devait être midi.

- encore ce cauchemar , pensa le blond.
- Maman, il est réveillé ! hurla le petit garçon à travers toute la maison.

Il sortit en laissant un regard suspicieux sur l’Uzumaki. Celui-ci remarqua qu’il n’était qu’en caleçon. Il vérifia autour de la pièce, puis trouva enfin sa tenue dans un panier qui se trouvait sur le parquet, à la droite de son lit. Il l’enfila puis descendit les marches. Tout le monde était à table, ils avaient l’air de discuter sérieusement à propos des individus qui ont attaqués.

- Oh, tu es réveillé ! S’exclama Le vieil homme, ça tombe bien, il faut que tu reprennes des force, assieds-toi.
- …

Naruto s’avança et remarqua que la seule place de libre était celle près du brun, les autres étant déjà occupés. Le garçon qu’il avait vu à l’étage sortit de table sans adresser la parole à personne.

- Inari, on ne sort pas de table comme ça !

Le destinataire de ses paroles n’y prêta pas attention et disparut dans les couloirs.
Le blond s’installa quand même auprès du brun, se servit, et mangea tranquillement. Son voisin semblait constipé. Il se contenta de ne pas faire attention à l’Uchiwa et fit mine de s’intéresser au contenu de son assiette. Des pommes de terre et de la viande de lapin.

- Naruto, vu que tu n’étais pas là, je vais te faire un résumé de la situation, commença le chef d’équipe.
- Ca fait combien de temps que je dors ?
- Deux jours mais ce n’est pas le problème. Les deux que tu as affrontés sont des chuunins de ce village. Ils étaient au courant de nos agissements, mais heureusement, ils ont pensé qu’ils pourraient nous éliminer à eux tout seul. Nous savons maintenant qu’ils sont ceux qui protègent Gatô.
- Ils ont parlé ? Demanda Naruto étonné.
- Disons que je les ai un peu forcés. Je continu, Les ninjas qui le protègent sont aussi de ce village. L’un d’entre eux s’appelle Momochi Zabuza, j’en ai déjà entendu parler, il s’agit d’un jounin, il ne faut donc pas le prendre à la légère, comme ces deux chuunins. L’autre, je n’en sais rien.
- Du coup, qu’est ce qu’on fait ?
- Nous attaquerons cette nuit, notre présence est peut-être déjà connue de nos ennemis, alors il ne faut pas traîner. J’espère que tu t’es bien reposé sinon tu devras rester.
- Sur ce point là, pas de problèmes, répondit le blond.
- Bien, en attendant, interdiction de se faire remarquer dans le village, préparez vos affaires, cette soirée sera décisive.
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- Zabuza-san…
- Quoi ?
- Des ninjas de Konoha sont venus pour tuer Gatô, doit-t-on le prévenir ?
- … Non, j’en ai marre de bosser pour lui, par contre, ces ninjas dont tu me parles m’intéressent. Ont-ils un niveau satisfaisant ?
- Seuls deux d’entre eux me paraissent forts, les autres je ne pense pas.
- Deux, c’est déjà beaucoup, Haku, va les espionner et préviens moi s’ils passent à l’attaque.
- Haï, Zabuza-san.

Une ombre sortit d’une habitation dans une forêt, se dirigeant vers une destination inconnue.
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L’après-midi commençait à peine, Sakura préparait déjà ses affaires pour le soir. Sasuke restait dehors pour surveiller les alentours. Kakashi, lui, lisait son livre à couverture orange dans le salon. Tazuna était parti faire les courses avec sa fille. Naruto ne savait pas quoi faire. Il monta à l’étage explorer la maison. Il n’en avait pas eu l’occasion pendant ces deux derniers jours passés dans un lit. Il trouva le même petit garçon qu’à son réveil dans la chambre qu’il avait occupé plus tôt. Celui-ci pleurait à la fenêtre. Ce comportement intrigua le blond qui observa la scène. Il se décida à entrer, surprenant le pleurnicheur qui essuyait les larmes et tentait de paraître calme. Il prit un visage hautain et regarda l’Uzumaki d’un œil sévère.

- Quoi ? demanda le ninja visiblement irrité par le regard de son interlocuteur.
- Pourquoi vous êtes venus ici ? On était bien sans vous.
- Inari c’est ça ? Je suis là parce qu’on me l’a demandé, si t’es pas content, va voir ailleurs si j’y suis, répondit Naruto.
- Vous autres, ninjas, ne comprenez rien. Vous ne trouverez que la mort en vous aventurant par ici. Partez pendant qu’il en est encore temps.
- …
- Vous comptez sauver le village mais vous vous ferez tuer. Les héros ça n’existent pas.
- Qu’est ce que tu racontes demi-portion ?

La demi-portion s’en alla sans dire un mot de plus, laissant le blond seul dans la chambre. Au même moment, Tazuna et sa fille étaient rentrés. Ils posèrent les courses et s’installèrent sur les fauteuils épuisés. Inari passa devant eux en pleurant, puis sortit de la maison. Sakura voulut l’en empêcher mais elle fut retenue par Tsunami. Naruto était descendu, les mains dans les poches. Il s’approcha du vieil homme.

- Pourquoi il est comme ça votre petit-fils ?
Cette question avait été posée par le blond sans la moindre gêne, ce qui avait pour effet de faire culpabilisé Tazuna. Le charpentier s’assit confortablement dans son fauteuil, ferma les yeux, une larme coula sur sa joue.

- C’était il y a longtemps, lorsque le père d’Inari était encore de notre monde, commença le vieil homme. En ce temps là, c’était un petit garçon qui souriait toujours. Leur rencontre s’est faite lorsque de petits voyous ont essayé de le noyer, Kaiza l’avait secouru, ils étaient devenus inséparables comme père et fils.
- Ce Kaiza n’était donc pas son véritable père, demanda le blond.
- Non, mais Inari le considérait comme tel. Il a même épousé ma fille. Il était connu dans tout le village qui le considérait comme un héros. Il a même risqué sa vie pour la sauvegarde des villageois, lors d’une tempête. Mais un jour, Gatô est arrivé, il propageait le mal autour de lui. Kaiza, qui ne se laissait pas faire, avait organisé une résistance mais il fut exécuté en public, devant son fils. Depuis ce jour, Inari a perdu le sourire, et en même temps, il a perdu toute la confiance et le courage qu’il avait en lui.

A la fin de ce récit, Tazuna était en pleurs, suivi de sa fille. Sakura compatit, essayant de ne pas flancher. Kakashi écoutait cette conversation, étonné que cela intéresse le blond. L’Uzumaki sortit de la maison, passa devant L’Uchiwa qui surveillait toujours les environs.

- Sasuke, elle est partie où la demi-portion ?
- …
- Je t’ai posé une question.
- En direction de la forêt, répondit-il.

Naruto se dirigea vers l’endroit indiqué par son coéquipier, après quelques minutes de marche, trouva le pleurnicheur au pied d’un arbre, dont les glandes lacrymales semblaient ne pas encore être vides. Le brun suivait, pour surveiller le nukenin. Il lui avait sauvé la vie, mais ce n’est pas pour autant qu’il ne s’enfuira pas. C’était les pensées de Sasuke en ce moment.

- Eh, la demi-portion, interpella le blond.

Le destinataire de ces paroles fit volte-face, laissant voir un visage noyé de larmes, il tenta vainement d’essuyer ces yeux, mais du liquide coulait toujours.

- Fous-moi la paix ! Hurla Inari
- Pourquoi tu pleures ?
- C’n’est pas ton problème !
- Qu’est ce que tu ferais si Gatô disparaissait ?

A cette question, le visage du chialeur prit une mine étonnée. Cette question lui avait fait un choc. Il ne se l’était même pas posée. Il s’énerva de ne pas pouvoir y répondre.

- Comment ça si Gatô disparaissait, c’est impossible, il est trop fort !
- Donc tu comptes rester là sans rien faire, attendre que les choses se passent. Y a que les lâches qui font ça. Lorsque tu as pleuré dans ta chambre, tu l’as fait en pensant à quel point tu étais minable, tu te détestais parce que tu te disais que tu étais faible. Si tu continues sur cette voie, tu n’arriveras jamais à rien, alors bouge toi et remet toi en question.
- Mais… Je… tenta le petit-fils du charpentier.
- Restes comme ça si tu le souhaites, de toute façon, les gens comme toi me donnent la nausée, termina le blond.
-…

Naruto s’éloigna, bousculant sur son passage Sasuke qui avait entendu la conversation. Le brun ne savait pas quoi faire, il se contenta de rester sur place, regardant Inari qui recommençait à pleurer. Il se tourna quand même vers le blond qui continuait sa route vers la maison. Les pleurs d’Inari s’étaient interrompus, ayant, remarqué cela, l’Uchiwa se retourna vers Inari mais vit que celui-ci était sur l’épaule d’un individu. Il écarquilla ses yeux. L’individu en question portait un masque à motifs, désignant qu’il faisait parti des membres d’une unité spéciale. Il avait de longs cheveux, un haut à manches longues de couleur bleu nuit, lui arrivant au milieu du thorax, dévoilant ses dominos, une longue jupe de la même couleur et des sandales de ninjas. Le brun ne put voir que la manche de l’arme qui était derrière son dos, supposant qu’il s’agissait d’un katana. Plus important, Inari était entre ses mains.

- Zabuza-san vous attendra, dit l’Anbu avant de disparaître dans une mini-tempête.

Sasuke était vraiment en mauvaise posture, comment a-t-il pu baisser sa garde aussi facilement, lui, un jounin. Il aurait voulu poursuivre le kidnappeur mais ne trouvait aucune trace de lui. Il courut vers la maison de Tazuna paniqué, avec une seule pensée en tête, « je vais me faire tuer ».



[1] pression d'air.




Bon, si y en a qui veulent bien me faire une proposition de couple, je ferai les statistiques qui vont avec et j'aviserai. Sinon, vos impressions cher lecteurs? Ha ha ha, je suis le premier à faire un Haku avec deux ans et demi en plus!!! Peace!

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