Fiction: La famille de Ten Ten

Cette fan-fiction parle d'un personnage très peu mis en valeur dans le manga : Ten Ten. Comme c'est un personnage "inconnu" je me suis amusé à lui créer un passé plus ou moins réaliste. J'ai décidé qu'elle se trouvait, durant quelques temps, très proche du père de Neji... qu'elle a une famille en dehors du village et qu'elle a été séparé de celle ci durant la dernière grande guerre ninja... Un grand secret tourne donc autour d'elle. Lisez si ça vous dit !
Drame | Mots: 2036 | Comments: 3 | Favs: 3
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~Isha~ (Féminin), le 29/11/2010
Euh... Ten Ten, Neji, Hizashi, Gaï, Shibi, Anko, famille, secret, passé, guerre, amour... Voici en réusmé les mots clefs de cette fic !



Chapitre 1: Le choix de Gaï... pour la vie d'une fillette...



C'était durant la troisième grande guerre... La bataille entre Konoha et Kumo faisait rage.
Les ninjas de Kumo étaient en supériorité numérique... Le village de la feuille était en mauvaise posture... Ils étaient sur le point de battre en retraite... quand...!


- Et voici la bête verte de Konoha !
- Gaï, t'en as mis un temps !
- J'ai été retardé, excuse-moi Anko. Et si on leur montrait de quoi les ninjas de Konoha sont capables ?!
- J'veux bien mais regarde ! On a perdu la moitié de nos effectifs !
- T'inquiète, j'ai la force de la jeunesse avec moi et eux aussi, hé hé !
- Eux ?!

En quelques secondes, comme pour répondre à la jeune fille, des milliers, peut-être des millions d'insectes envahirent le champ de bataille. Les ennemis furent complètement déstabilisés...
La formidable intervention de Gaï Maito (et des Aburame) avait permis aux ninjas de Konoha de reprendre l'avantage...!
Le chef ennemi donna alors l'ordre de s'en prendre en priorité aux Aburame qui furent donc attaqués de partout... La relève de Konoha tombait à l'eau... Kumo reprenait l'avantage.
La bataille dura, dura... Quatre longues heures... Mais elle fut au final remportée par les shinobis de Konoha qui réussirent, alors qu'ils étaient largement en désavantage, à trouver la stratégie parfaite : Anko Mitarashi s'éloigna pour invoquer une centaine de petits serpents venimeux qu'elle métamorphosa en kunaï, Gaï Maito les prit et les disposa très vite autour de tous les Hyûga qui firent alors de puissants tourbillons divins, envoyant les kunaï sur les ennemis. LesAburame, avec leurs insectes, protégèrent les ninjas de Konoha. La métamorphose s'annula juste au moment du contact avec les ennemis qui furent alors empoisonnés. Cette stratégie fut appliquée trois fois de suite... Ainsi tous les ennemis - sans exception - tombèrent dans un profond coma.
La bataille remportée, les ennemis écrasés, les shinobis du pays du Feu prirent les blessés sur leurs épaules et commencèrent à s'en aller...

- Hey Hyûga, on y va ! Nos ennemis sont tous morts.
- Attends Gaï, je sens une présence. Byakugan !
- Alors Hizashi ! Tu vois quoi, où ? Murmura Mlle. Mitarashi.
- Là bas ! Répondit le Hyuuga en pointant un buisson du doigt.

Gaï courut vers l'endroit indiqué par son coéquipier. Il s'apprêta à lancer une tornade de Konoha mais s'arrêta en plein élan...

- Qu'y a-t-il, Gaï ? Demanda un homme dont les yeux étaient cachés par une paire de lunettes noires.
- Tu n'es pas parti avec les blessés toi ?
- Non.
- Alors Gaï ? Demanda la jeune fille, en criant cette fois.
- Ah euh... Des... des enfants !
- C'est bien des enfants, ajouta le détenteur du Byakugan.
- Tu n'aurais pas pu nous le dire tout de suite ?! S'énerva la fille serpent.
Aucune réponse...

Le petit groupe s'avança. Devant leurs yeux, quatre jeunes enfants qui ne devaient pas avoir plus de cinq ans.

La bête verte de Konoha sentit d'un coup ses muscles se crisper. Il commença à trembler et osa demander, d'une voix presque vide d'émotion...
- Les enfants... Qu'est-ce qu'on fait d'eux ?

Les visages de ses compagnons se crispèrent, seul celui de l'homme aux lunettes sembla rester neutre.
- Gaï... Murmura une petite voix féminine.
- On ne va tout de même pas... Déclara faiblement une voix masculine.
- Et qu'est-ce que tu veux qu'on fasse d'autre !? Cria la jeune chuunin, au bord des larmes.
- Ces enfants ne représentent aucun danger, lui répondit l'homme aux lunettes noires.
- Mais Shibi... On n'en est pas sûr... et le ma... manuel... d... dit...
- Mais Anko, regarde-les... Ils sont inoffensifs, susurra le grand Hyûga dans l'oreille de sa coéquipière.
- Bon, ok. On va les éloigner d'ici, craqua t-elle.

Elle essuya la larme coulant sur sa joue et voulut prendre l'une des enfants dans ses bras, c'est alors qu'un des petits garçons se mit devant elle.
- Tao kot be te !1 Cria le petit garçon à l'intention d'Anko.
- Mais je ne veux pas lui faire de mal, lui dit, toute souriante, la jeune kunoichi.
- Tao kot be te ! Répéta l'enfant.

Gaï sourit, prit le bras de l'enfant, avisa une écorchure et sortit un bandage immaculé qu'il enroula autour du petit bras. Le garçon, instinctivement, se laissa faire, fixant l'homme et sa combinaison verte sans dire un mot.

Après avoir installé un campement provisoire, les quatre jeunes shinobis soignèrent les jeunes enfants du mieux qu'ils purent.

- Celle-ci doit avoir l'âge de mon fils, déclara le Hyuuga en passant de l'eau sur le visage d'une des petites filles.
- Tu l'as prise en affection ? Plaisanta Gaï alors qu'il passait un bandage sur une des plaies du garçon que lui seul avait réussi à approcher.
- Pas du tout. Je fais remarquer qu'elle a le même âge que Neji, c'est tout, s'indigna Hizashi juste avant d'essuyer le sang sur les lèvres de la fillette.
- Si tu veux, déclara l'homme vert avant d'embrasser le front de l'enfant.
- Vous être... gentils.
Les jeunes ninjas sursautèrent, tournant la tête et s'interrogeant mutuellement du regard, ils se demandèrent tous si ces trois mots sortaient réellement de cette petite bouche écorchée.
Gaï, à la demande générale des yeux de ses trois coéquipiers, approcha sa tête de celle du petit garçon.

- Tu parles notre langue ?
L'enfant remua la main comme pour dire « un peu ».
- Ok, toi, petit garçon enfant, toi avoir un prénoooom ?Continua M. Maito.
- Gaï... Ce n'est pas un demeuré. Quel est ton nom, petit ? Questionna l'homme aux lunettes.
- Chomei... Mais vous... faire peur moi...
- Tu entends ça, Anko ? Shibi lui fait peur ! Pouffa l'homme vert.
- Shibi fait peur à tout le monde ! Répondit Anko.

Le Shibi en question resta impassible à ces moqueries.
- Rien ne pourra le faire changer de tête, celui là ! Se moqua à nouveau Gaï. il soupira et ajouta : la fougue de la jeunesse ne l'habite plus - ou ne l'a jamais habité.

Les shinobis redevinrent tout d'un coup sérieux quand Hizashi lança « demain... Qu'est-c'qu'on fera ? »
Une longue discussion commença alors... Et il fut décidé, par Shibi et Anko, que les enfants seraient amenés dans le prochain village... Le Hyûga n'était pas pour... mais pas contre non plus. Cependant, de trouver des enfants comme ça, sur un champ de bataille, l'avait profondément ému, il décida de se coucher tôt. Anko étant fatiguée, elle fit de même et Shibi, qui avait gagné contre Gaï à la courte paille, eut lui aussi le droit de se reposer... L'homme vert veillerait donc seul jusqu'à ce que tous les enfants trouvent le sommeil.

Au bout d'un moment, il entama une discutions avec Chomei :
- Alors... Chomei, comment s'appellent les autres ?
- Celui qui vouloir nous protéger être Hiu. Et les filles être... sœurs... Ting et Ten Ten.
- Ah oui, Ten Ten, celle qui a le même âge que le fils d'Hizashi... Se murmura Gaï à lui-même en fixant la fillette endormie.
- Elles avoir rejoint nous... Était deux jours. Hiu être... être pas maman et pas papa.
- Oh... Et tes parents ?
- Papa et maman être guerriers, comme vous... Ils être partis bataille quand méchants attaquer village de moi et Hiu.
- Je suis désolé, murmura Gaï en baissant les yeux.
- Pas être désolé... Moi savoir papa et maman dans endroit, être vie.
- Tu as raison d'y croire petit... Bon il se fait tard, on va dodo ?

Sans attendre la réponse, Gaï prit le petit garçon dans ses bras, le plaça dans son couchage et lui compta l'une des fabuleuses histoires du Fauve de Jade. Chomei l'écouta avec attention et lorsque la fatigue l'emporta, l'inventeur de l'histoire vint se placer juste à côté de lui... et ils dormirent, l'un contre l'autre, comme un père et son fils.

Les heures passèrent, et alors que la Lune trônait depuis longtemps dans les cieux, Ten Ten se réveilla... Pour vider sa vessie prête à exploser.
Elle fit ce qu'elle avait à faire et... en se dirigeant vers son couchage, elle vit une photo dans la sacoche d'Hizashi. Elle s'en approcha, cette photo avait l'air de la fasciner, elle voulut la prendre mais sa main fut bloquée par celle du Hyuuga.

- Qu'est-ce que tu veux ? Demanda-t-il sur un ton qui se voulait neutre.
La petite fille montra la photo du bout de ses doigts alors que ses yeux se remplissaient de larmes. L'homme la lâcha, s'excusa et prit la photo qu'il caressa.
- Ah, c'est mon fils. Il s'appelle Neji.
- ... Neji... Takate ?
- « Takate ? » vouloir dire « il être le trésor de votre cœur ? » Traduisit Chomei, à moitié endormi.
- Nan, il est plus, beaucoup plus, répondit Hizashi en continuant de fixer la photo.
Chomei traduisit pour Ten Ten et cette dernière se jeta dans les bras du Hyuuga, qui la serra très fort. Ça pouvait paraître étrange mais à ce moment-là, l'émotion de la petite Ten Ten enfonça comme un coup de poignard dans le cœur du Hyûga.
Elle est seule, la guerre lui a probablement arraché ses parents... Et si la guerre m'arrachait à Neji... Si je devais mourir... Il se retrouverait seul, lui aussi... Se dit le grand homme en fermant les yeux.

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Le lendemain matin, à l'aube.

Anko regarda sur la carte quel était le village le plus proche. Il s'agissait du village du Blé, à environ quatorze kilomètres au Nord. Elle prépara les sacs et le petit-déjeuner. Et dès que tout le monde eut mangé un petit quelque chose, ils se mirent en route, chacun un enfant sur le dos.

Ils allèrent lentement, Hiu avait l'air malade - en même temps il était sur le dos de Gaï -, les enfants furent donc déposés au village peu avant midi et les shinobis se mirent en route pour Konoha...

Mais, il y a toujours un mais...


Hizashi remarqua, grâce à son dojutsu - qu'il avait activé à la demande de Shibi -, que le village se faisait attaquer...
- Le village, il est attaqué ! Lança-t-il.
- Ce n'est plus notre problème ! On a perdu assez de temps comme ça, déclara Anko sans vraiment le penser.

Mais il y a des moments, où lorsque l'on sent cette poussée d'émotions dans notre corps, dans notre sang, dans notre cœur... Aucun discours, aucune action, ni aucun ordre ne peut nous empêcher de faire ce que nous dicte notre âme...
Et c'est exactement ce que Gaï ressentit lorsque sans un mot il fit demi-tour. Et aucun des trois shinobis ne parvint à le rattraper ou à le dissuader. Hizashi décida même de suivre son exemple.

Anko et Shibi les attendirent donc à la sortie de la forêt... Ils réapparurent au bout d'une demi-heure... Dans les bras de Gaï, une petite fille, Ten Ten.

- Il... il n'a trouvé qu'elle, même avec le... Byakugan... Elle était... dans un jardin... Elle... elle scandait nos noms...
- Tu n'aurais jamais dû y retourner ! Lui cria la seule fille du groupe, presque en pleurs.
- Anko... Je sais que tu m'en veux... Mais elle a besoin de soins et... En la ramenant à Konoha tu la sauverais... Personne ne t'en voudra d'avoir désobéi pour sauver une petite fille.
- On peut toujours demander à l'Hokage... Anko ? Murmura Hizashi, essoufflé.
- Gaï et Hizashi ont raison. Et c'est contre tous nos principes d'abandonner un enfant, ajouta Shibi, EN SOURIANT.
- Et puis je suis certain que le troisième du nom acceptera d'en faire une villageoise, renchérit le Hyuuga.

Alors, s'insultant intérieurement et ne pouvant plus retenir ses larmes, Anko s'écroula dans les bras du Hyûga, en articulant de petits « ok » tandis qu'il lui caressait le dos.


[1] « Toi, nous touche pas ! »



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