Fiction: Pensées secrètes

Personne ne sait exactement ce qui se passe dans la tête de Sabaku no Gaara. Est-il toujours un monstre ? On pense que non mais a-t-il autant changé qu'on le dit ?
Humour / Romance | Mots: 45638 | Comments: 114 | Favs: 72
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Ichigano (Masculin), le 01/07/2007
Voilà ! Suite et fin du match Shikamaru/Siam et match suivant !
Ce chapitre est, je l'avoue, très court, mais j'espère qu'il sera validé pendant mon absence...
J'ai reçu de nombreux commentaires très encourageants depuis le début, mais n'hésitez pas à me le faire savoir si vous trouvez que je baisse de niveau, j'essaierai d'y remédier !




Chapitre 8: Feu et Sable



Seul dans un coin de la tribune réservée aux participants, je pense. J’observe le combat qui se déroule sous mes yeux, sentant l’excitation monter en moi, à mesure que je pressens que mon propre combat approche. Déjà, le premier affrontement est sur le point de s’achever, je le sens. Comme une tension dans l’air environnant, qui en devient opressant.

Sur le sable de l’arène virevolte une jeune femme armée d’un sabre. Plus loin, caché dans la ramure d’un arbre, je sens Nara Shikamaru qui se concentre. Faites qu’ils se dépêchent !

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“Bon, c’est parti.”

Malgré les cris intermittents de Temari, Shikamaru a réussit à élaborer un plan. Il va l’avoir, il en est persuadé. Il a normalement 73 % de chances de réussir. C’est suffisant.

Il détache son bandeau de son bras.

Les choses sérieuses commencent.

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“Alors trouillard, tu viens te battre ?”

Lassée de tourner en rond sans réussir à dénicher le shinobi, (qui s’était brigrement bien caché) Siam essaie de provoquer son adversaire verbalement. Et... ça marche pas du tout...

Mais tout à coup, elle perçoit un mouvement furtif sur sa gauche.

“C’est lui !”

Aussitôt elle enclenche la technique enseignée par son coéquipier.

“Katon, Goukakyû no Justu !”

Elle inspire, puis crache une boule de feu vers l’endroit d’où elle a senti le mouvement. A travers la fumée et les arbres calcinés, elle apperçois une silouhette esquivant avec peine l’attaque enflammée. Aussitôt, elle se rue sur Shikamaru, la pointe de son sabre rasant le sol. Arrivée à portée, elle lance un rapide mouvement montant.

Mais le shinobi bloque l’attaque ! En se dissipant, la fumée dévoile le stratagène du ninja de Konoha. Sa paume protégée par la partie métallique de son bandeau, il a arrêté de sa main gauche la lame meutrière de Suna.

“Ce type, il a réussi à stopper mon attaque ?”

Shikamaru ne lui laisse pas le temps de réfléchir. Appuyant de toutes ses forces sur la lame, il la plaque au sol. Siam, toujours aggripée à la poignée, suit le mouvement. Mais d’un coup de pied, il arrache le sabre des mains de la kunoichi, et celui-ci va rouler sur le sol quelques mètres plus loin.

“Kage Mane no Justu !”

Siam se crispe et essaie de battre en retraite. Mais l’ombre la rattrape.

“Saleté ! Je suis trop près. Il va m’avoir !”

L’ombre de son adversaire la touche et elle se retrouve figée en plein élan. Son corps ne lui répond plus et se déplace sans qu’elle puisse rien y faire. Elle se retrouve face à Shikamaru, qui la regarde d’un air légèrement victorieux.

“Kage Mane no Justu a enfin fonctionné.”

Son ombre, liée à celle de son adeversaire, la forçait à imiter chacun des mouvement du Nara. Mais, heureusement, elle ne lui avait pas enlevé la parole.

“Ta technique, elle m’oblige à faire exactement les même gestes que toi, c’est ça ?

-Ouais, c’est ça.

-Le problème, c’est que tu n’as pas d’armes ! Et tu peux toujours rêver pour que j’abandonne !”

Siam le défie du regard. Shikamaru hausse les épaules d’un air blasé. Puis, avec un profond soupir, il se déplace. Toujours sous l’emprise de la manipulation des ombres, la kunoichi ne peut faire que l’imiter. Elle se rend compter qu’elle s’approche de plus en plus de son sabre, gisant dans la poussière non loin de là. Arrivée à côté, elle voit du coin de l’oeil Shikamaru s’accroupir et ramasser une poignée de terre. Elle se baisse également et attrape... la poignée de son sabre ! Puis, en jouant des poignets, Shikamaru lui fait retourner le sabre contre elle, la pointe posée sur sa gorge. Il se retourne vers elle.

“Tu n’abandonne toujours pas ?

-Je suis sous les ordres du Kazekage. Un ninja de Suna n’abandonne jamais !”

Shikamaru soupire encore une fois, tandis que Siam reste digne dans sa situation on ne peut plus délicate.

“Vainqueur : Nara Shikamaru.”

Le “vainqueur” pousse un “Fais chier...” sûrement en pensant au prochain match qu’il va devoir mener, tandis que Siam, soudainement libérée de l’emprise de la technique, tourne un regard affolé vers l’arbitre.

“Mais... Mais... Maieuh ! C’est pas juste ! Il m’a même pas touché !

-C’est un tournoi amical, on ne veut pas de morts. Or tu n’avais aucun moyen de résister s’il avait voulu te tuer.”

Siam fulmine en revenant vers la zone des concurrents. Ce gars n’allait pas s’en sortir comme ça ! La prochaine fois, elle le battrai à plate couture. Non mais !

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“Deuxième match : Sabaku no Gaara, Rokudaime Kazekage contre Yasura Kosui.”

C’est enfin à moi. Je me téléporte instantanément au centre de l’arène, soulevant un nuage de poussière. Mon adversaire arrive d’un pas hésitant. Je le connais de vue, mais j’ignore tout de ses techniques. Ca va être bien.

Mais le ninja en question me regarde d’un air un peu affolé. Ca m’énerve.

“Qu’est-ce qu’il y a ?

-Euh... C’est... C’est que... Je ne peux pas me battre contre vous, Kazekage-dono1 !

-Et pourquoi cela ?

-Mais.. Mais ! Vous êtes mon Kazekage, je vous respecte et...

-Ca n’empêche rien. Viens te battre, montre-toi digne de ton village.

-Mais...

-C’est un ordre ! Refuserais-tu d’obéir au Kazekage ?”

Bizarrement, ça à l’air de le rassurer. Il se redresse, carre les épaules et lève la tête.

“A vos ordres, Kazekage-dono !”

Hatake Kakashi s’avance au milieu de l’arène, nous jette un coup d’oeil. Voyant que nous sommes prêts, il recule.

“Kazekage-sama, Yasura Kosui... Commencez !”

Le sable bondit hors de la jarre avec un chuintement sourd. Le combat peut commencer.

Je me lance à l’attaque. Plié à ma volonté, le sable déposé sur le sol se lève et forme en nuage menaçant, s’interposant entre mon adversaire et moi. Une langue de sable fond sur Kosui, qui esquive en roulant sur le côté. Il se redresse rapidement et entame une série de sceaux.

“Katon, Goukakyû no Justu !”

Il libère une boule de feu qui vient se heurter au nuage de sable qui danse devant moi. La chaleur insoutenable qui se dégage de sa technique fait fondre une partie du sable, qui retombe lourdement sur le sol, inutilisable. Néanmoins une bonne partie est encore manipulable.

Je n’esquisse pas un geste, mais le sable bondit à l‘assaut du shinobi, qui évite une nouvelle fois l’attaque. Il sort trois shurikens de son étui, et les lance dans ma direction. Les armes tourbillonnantes sont arrêtées sans peine par mon bouclier de sable. Je n’ai même pas besoin d’y penser. Je ne quitte pas des yeux Kosui, qui réalise des sceaux à une vitesse effrénée en face de moi.

“Katon, Housenka no justu”

De multiples boules enflammées se ruent sur moi à une vitesse phénoménale. Le sable s’intercale, mais est à nouveau partiellement fondu par la chaleur de l’attaque. J’ai intérêt à abréger ce combat. Exceptionnellement, je bouge, et la vitesse du sable en est décuplée. Kosui esquive les deux premières attques mais n’apperçoit pas la troisième qui le prend à revers. Il se retrouve plaqué contre le sol, incapble d’esquisser le moindre geste pour se défaire de l’emprise du sable qui se fait de plus en plus oppressante. Une puissante envie de lancer les funérailles du désert me prend, à voircet adversaire à ma merci.

“Vainqueur : Rokudaime Kazekage”

A contre-coeur, je libère le ninja du sable qui retourne lentement dans sa gourde, exprimant explicitement pour peu d’envie de continuer le combat. Le shinobi se relève avec difficulté, arborant un sourire qu’il cherche à dissimuler. Le soupire dicrètement et je dirige vers la tribune officielle, d’où je suis “sensé” présider le tournoi. C’est à peine si j’entends derrière moi la voix de l’arbitre annoncer :

“Troisième match : Uzumaki Naruto contre Tsuga Keo”


[1] dono est un suffixe exprimant le profond respect, généralement employé à l’attention des guerrriers respectées pour leurs capacités au combat.



Hobie-ho, je rentre dans une semaibe !



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