Fiction: Les véritables attirances du jeune Inuzuka.

Partagé entre ses sentiments pour Naruto et son amie d'enfance qui a mystérieusement disparu quand ils étaient encore à l'académie, Kiba la retrouvera dans un autre univers dans lequel il bascule à chaque fois qu'il s'endort dans la peau d'un Vampire. L'amour entre le blond et le châtain qu'ils entretenaient soigneusement jusqu'à ce jour fatidique commencera alors à devenir un fragile pont entre ces deux-derniers. Et il se pourrait bien que l'un des deux garçons ne puisse le supporter ...
Classé: -16D | Humour / Romance / Supernaturel | Mots: 67413 | Comments: 75 | Favs: 24
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~Sunamaru~ (Masculin), le 25/12/2010
Une page se tourne pour nos héros ... Mais ce n'est malheureusement pas la joie.

C'est un chapitre en deux parties, beaucoup trop long pour rentrer dans un seul chapitre.




Chapitre 11: Un secret percé.



Dimanche. Le soleil émerge à l'horizon. Le ciel est encore parsemé de couleurs chatoyantes annonçant le beau temps. Le village est encore paisible. Quelques personnes viennent de se réveiller. Neji, qui porte encore une légère coupure à sa main, et Tenten ont couchés ensemble cette nuit ; en effet, ils s'aimaient déjà depuis longtemps. Cette nuit a été la première tout comme deux autres personnes qui traînent encore sous la couette dessus-dessous...

Kiba et Naruto discutent à voix-basse de leur aventure en tant que vampires, au travers du lit et plongés dans le noir :
- Nous sommes réellement condamnés à régler cette affaire, là-bas ? Demande Kiba qui est couché sur le dos en regardant Naruto d'en bas. Comment et pourquoi sommes-nous arrivés dans ce monde ? Le blond le regarde d'en haut, ils se distinguent à peine.
- Cette histoire est troublante. Cela fera cinq jours si l'on compte cette nuit que je suis un vampire et je n'ai encore pas tout compris...
- Raconte moi ce que tu sais. Demande-t-il en lui caressant du bout des doigts une cuisse qui est juste à côté de son ventre.
- C'est à cause du roi des vampires. C'est lui qui nous a lancé un sort. Je ne sais pas comment mais il s'avère qu'il est extrêmement puissant. Et on ne pourra pas s'en défaire tant que notre mission ne sera pas accomplie. En fait ... je n'en sais pas plus que toi.

Il rie, embarrassé. Le châtain est amusé, cette réaction, de la part de Naruto, le surprend guère mais il est un peu frustré de ne pas tout savoir. Pour se venger de sa moquerie, à brûle-pourpoint, il le retourne sur le côté et se retrouve dessus son compagnon avec un grand sourire. Il est tout de même caché par la couette. Il penche sa tête vers Naruto jusqu'à voir le bleu de ses yeux dans le noir.1
- Ce n'est rien. C'est ... Eh ! Quelque chose l'a interrompu. Il se redresse d'un seul coup, surpris.
- Désolé, c'est mon genou. Le blond le replace comme il faut. Et rit nerveusement.
- Ah ! Alors, qu'en penses-tu ? Demande Kiba sur un ton caressant. Il lui passe lentement sa main dans les cheveux et sourit, les joues légèrement teintées de rose.
- Qu'est-ce que je pense de quoi ? Dit-il bêtement.
- Toi qui voulais à tout prix le faire quand on était chez toi gros bêta.

Il y a un moment de silence. Le receleur de Kyubi a sûrement été surpris par cette question si soudaine.

- Tu t'es montré exactement comme dans mes fantasmes... Aah ! mais pourquoi t'as fait ça ?
- Parce que là, ce que j'ai senti, c'était pas ton genou... Plaisante-t-il. Il rit doucement et l'embrasse sur la bouche rapidement.
- Coquin... Sa joie le rend heureux, il rit aussi.

Plus bas dans la maison, Hana s'est réveillée avant les deux garçons. Elle prépare le petit déjeuner : des tartines de beurre avec de la confiture, des croissants chauds tout juste sortis de la boulangerie et du café fumant. Les chiens dorment encore et Tsume n'est pas encore revenue de mission.

Kiba et Hana sont vraiment très proches l'un de l'autre, depuis petits ils se sont tout partagé, tout confié. Ensemble ils ont fait face à bien des malheurs et grâce à leur solidarité fraternelle ils ont toujours triomphé. Un jour, quand Kiba était encore à l'académie, elle, qui était surveillante à l'époque, avait tiré les oreilles d'un garçon qui l'avait embêté.

Flash Back

Le jour d'avant, Kiba avait ramené une bonne note pour la première fois à la maison sans qu'il eusse besoin de zieuter sur sa voisine de gauche ; une très jolie petite fille brune aux yeux violets qui s’appelait Osuka Tsukimi.
Ce jour-là, Kiba qui était au premier rang, s'était reçu une boulette de papier dans le dos par son camarade de derrière. Il s'appelait Shikamaru. Il se retourna alors avec un regard surpris :
- Qu'est-ce que tu veux ?
Shikamaru, qui traînait avec une bande de copains, se moquait de lui. Il était avec Chôji et Lee qui riaient également. Il prit la parole :
- Hier tu as eu une bonne note, non ? Tu étais content ? Kiba lui sourit paisiblement mais Akamaru qui était sur sa tête grogna doucement en fixant les deux autres qui montraient un sourire moqueur.
- Bah oui ! Et même que ma grande soeur et bah elle était fière de moi !
Lee prit la parole :
- Oooh ! Comme c'est mignon ! Vous entendez ça ? Sa grande soeur était fière de lui !
Le regard du châtain devint craintif, il ne comprenait pas pourquoi il avait dit cela de cette manière. Chôji ria méchamment.
- T'es plus notre copain. Le pauvre ouvrit de grands yeux surpris. On veut pas des intellos.
- Mais je suis pas un intello, je ... je ... Ses yeux s'imbibèrent de larmes, il voyait flou. Chôji, qui mangeait des chips, lui dit la bouche pleine :
- Regardez le bébé ! Il commenche à pleurer ! Ta grande cheur elle vient pas te voir pour te concholer ? Akamaru sauta sur la table devant eux et leur montra ses dents.
- Vous ... Vous êtes méchants ! Vous ... C'était alors qu'une petite main légèrement pâle se posa sur son épaule. Il se retourna et vit la jeune fille qui lui souriait. Akamaru aboya deux fois en guise d'avertissement et ressauta sur sa tête. La petite fille qui avait des yeux violets et des cheveux bruns lui dit sur un ton paisible :
- Laisse-les, ils sont trop vilains et en plus ils sont pas beaux. Ne t'occupe pas d'eux, va, la surveillante ne va pas tarder à arriver en plus. Et tu sais qui c'est aujourd'hui qui nous surveille ?

Kiba eut un petit sourire. Ce jour-là, sa soeur travaillait l'après-midi. Elle était surveillante depuis quelques jours et tout le monde la craignait à cause de son caractère. Elle voyait tout sur tout, pas un seul de leurs battements de cils ne lui échappaient. La porte s'ouvrit et une jeune femme entra, bien vêtue. Elle sentait les ennuis ; son frère la regardait discrètement en affichant un regard de détresse. Elle leva les yeux jusqu'aux trois garçons au dernier rang qui ricanaient encore malgré qu'ils l'avaient bien vu arriver. Tous les autres élèves qui parlaient se turent aussitôt en la voyant et replongeaient dans leurs devoirs. Elle monta les escaliers au milieu de tous, le regard sévère et les manches retroussées. Lee et Chôji eurent l'intelligence de ne plus dire mot, Shikamaru regardait la surveillante droit dans les yeux, il lui tenait tête : chose formellement interdite par le règlement intérieur. Elle décida d'user de ses grands moyens :

- Shikamaru ... Baisse les yeux. Dit-elle sévèrement. Les deux autres bondirent sous la table.
- Pourquoi ? Tu vas me donner la fessée ?

Les élèves rirent mais sitôt Hana tournait la tête dans leur direction, sitôt le silence revenu. Tous se retournèrent et feignirent de gratter sur le papier. Elle se retourna vers Shikamaru qui affichait un sourire rebelle. Il ne savait pas qu'il allait le regretter un peu plus tard parce qu'elle ne l'avait jamais touché. Akamaru qui était descendu de la tête de Kiba, poussa avec son museau la boulette de papier qui était derrière le petit garçon. Elle roula jusqu'au pieds d'Hana. Il aboya quelques fois pour lui dire que Shikamaru avait balancé cette boulette sur son maître. Elle se baissa, la ramassa et la montra à l'intérressé.

- C'est quoi ça ? Pourquoi tu l'as balancé sur ton camarade au premier rang, dis moi ? Kiba rentra sa tête dans ses épaules et la jeune fille continuait modestement ses exercices comme si de rien n'était. Akamaru sauta sur la tête de son maître.
- Une boulette de papier ? J'en ai jamais fais, moi ! En colère, elle se pencha sur Shikamaru en tapant violemment ses deux mains sur sa table et affichait un regard plus que sévère en le regardant dans les yeux. L'enfant sursauta, il eut un moment de réflexion avant de prendre la parole. Tous les élèves le regardaient en silence. Ouais bon ... C'était un brouillon et j'ai loupé la poubelle, ca vous va ? Akamaru jappa de toute ses forces pour dire le contraire. Hana l'avait compris.
- ET TU CROIS QUE JE VAIS CROIRE CE MENSONGE ?! TU N'AS PAS A BALANCER DES BOULETTES DANS L'ÉTUDE MÊME POUR LES METTRE A LA POUBELLE TU M'A BIEN COMPRISE ?! TU ES CENSÉ DEMANDER L'AUTORISATION POUR TE LEVER ! TA VÉRITABLE CIBLE C'ÉTAIT KIBA ! AVOUE-LE ! L'enfant ouvrait de grands yeux, jamais on ne lui avait parlé comme cela. Il était choqué et restait bouche-bée. Les tables à côté de lui tremblaient, Lee et Chôji étaient effrayés. Ils la voyaient comme une sorcière. Le Nara baissa enfin ses prunelles et avoua la triste vérité au risque de se prendre deux heures de colle.
- ... Oui, c'est vrai... Hana le prit par l'oreille et devint rouge de furie. Elle la tira vers le haut.
- Regarde moi dans les yeux et pardonne toi ! SINON JE T'ARRACHE L'OREILLE !! EST-CE QUE C'EST BIEN CLAIR DANS TA PETITE CERVELLE ?!
- Aïe, aïe, aïe ! Il était tiré vers le haut et presque sur la pointe des pieds. Pardon madame, pardon je recommencerai plus ! Aïe !
- Ce n'est pas à moi que tu dois présenter des excuses ! Kiba se retourna et regarda son ancien copain dans les yeux. Il détourna son regard de celui d'Hana et s'adressa à Kiba, rouge de honte :
- Désolé, Kiba. Je n'aurais pas dû te faire ça, c'était pas gentil. L'Inuzuka ne lui répondit pas, il se retourna et continua son coloriage. Hana le lâcha et les tables des ses amis finirent par s'arrêter de trembler. Shikamaru tomba mollement sur sa chaise, l'oreille écarlate. Quatre yeux sortait à peine pour apercevoir la surveillante qui s'était calmée. La soeur de Kiba se tourna vers les autres élèves :
- Qu'est-ce qui vous arrive ? Remettez vous au travail, allez ! Ils lui obéirent. Et si vous voulez discuter faites le en chuchotant. Elle redescendit les marches et s'installa à son bureau, devant un tableau noir.

Dans la salle, on entendait le moindre des chuchotements. Osuka s'adressa à Kiba à voix basse :

- Elle a de la classe, ta soeur dis donc ! Tu as de la chance d'en avoir une ; la mienne est morte il y a deux semaines dans une mission de sauvetage. Néanmoins, ses camarades ont pu survivre grâce à sa bravoure.
- Ne t'inquiète pas, Osuka, je suis sûr qu'elle te regarde de là où elle est. Il lui sourit chaleureusement après lui avoir offert son dessin.
- C'est pour moi ? Oh ! comme c'est gentil ! C'est nous ? Un ravissant sourire étirait ses lèvres jusqu'à ses oreilles dont les lobes étaient ornés de petits bijoux pendants dans le vide.
- Oui, regarde. Là c'est Akamaru, là c'est toi, et là c'est moi ! Il désignait chaque personne du doigt. Son chien remua la queue et contemplait lui aussi le joli dessin colorié : deux personnes se tenaient la main avec un chien sur la tête du garçon sous l'ombre d'un arbre.

Plus tard, un drame survenu : Kiba n'avait plus revu sa copine à l'école depuis une semaine. Au début, il croyait qu'elle était malade et qu'elle ne pouvait pas venir à l'école mais c'est quand il avait reçu une lettre manuscrite disant qu'elle avait déménagé que son petit coeur se brisa pour l'éternité.

Fin du Flash Back

Hana monte les marches accompagnée d'Akamaru et se dirige dans la chambre de Kiba où la lumière du soleil passe enfin dessous la porte blanche. Elle frappe :
- Kiba ! Naruto ! Levez vous, maintenant !

L'Inuzuka, qui enfile son dernier vêtement, lui répond en arrangeant sa veste de cuir :
- Oui, on arrive !
- Ok. Attention, Akamaru arrive. Elle descend les escaliers et le chien gratte la porte en appui sur ses deux pattes arrière pour abaisser la poignée, impatient de revoir son maître. Et puis arrive le moment ou la porte s'ouvre, Akamaru arrive en trombe et s'apprête à sauter sur son maître. Mais Naruto lui barre le passage pour s'amuser et le chien bondit sur lui puis lui lèche vigoureusement le visage.

- Ah ! Ca rappe ! Ah ah ah ah ah ! Akamaru, arrête ! T'as gagné, stop ! Le blond se tord de rire par terre, écrasé par toute la masse du molosse au pelage blanc qui saute maintenant sur Kiba et lui fait sa fête à son tour.

Plus bas, de très bonne humeur, les deux garçons, qui tiennent à garder le secret le plus longtemps possible même si Hana risque de mieux le prendre que sa mère qui est homophobe, prennent leur petit déjeuner ensemble autour d'une coquette table de verre à quatre places.

Malheureusement, ils ne pourront pas le receler éternellement ... À leur grand malheur, Tsume est fouineuse, très attentive au caractère des gens et étudie très scrupuleusement leur façon de se comporter avec l'un et avec l'autre ; elle observe tout le monde autour d'elle : ses contacts, ses amis, ses supérieurs, sa famille ... c'est ainsi qu'elle réussi à percer à jour la personnalité d'autrui même au plus profond d'eux même. Elle est extrêmement redoutable et ne se trompe que très rarement. Si quelque chose lui paraît suspect, si quelque chose la chiffonne, elle n'hésite pas une seule seconde à se renseigner davantage et elle est bien capable d'aller jusqu'à l'espionnage.

Cela fait quelque temps déjà que Tsume observe Naruto et son fils. Elle les a vu régulièrement, un soir de repas, s'échanger brièvement un regard de tendresse. Une trop grande tendresse à ses yeux qui a éveillé en elle une intense lueur de curiosité.

Un soir, comme tous les soirs, les garçons montent se coucher. Mais cette nuit, Tsume les a surpris à plusieurs reprises désigner rapidement, brièvement et discrètement le plafond du menton en levant les yeux comme pour dire : "on monte ?" avec un petit sourire qui en disait long sur leurs intentions... Après avoir dit bonsoir à tout le monde, Naruto monte dans la chambre en premier, laissant son châtain avec sa mère. Sa soeur étant de sortie cette soirée. Tsume est assise et pieds-nus, les jambes croisées sur la table du salon, le plus proche possible de la cassette à bois dans son canapé d'angle en cuir rouge. Elle dévisage son garçon qui paraît pressé. Une avidité se lit au fond de ses yeux, sa mère prend la parole sur un ton strict et sec :

- Kiba, tu me paraît bien empressé ce soir ... Il y a urgence ? Le jeune se sent transpirant, il a l'impression d'être découvert.
- Moi ? Euh ... non, pourquoi ? Bon sang ... Si elle le sait ... Non, ce n'est pas possible. On a tout fait pour être les plus discrets possibles ! Peut-être même ... trop discrets. Nous nous serions trahis nous-même ?
- Assieds-toi.
- Mais je ...
- Tout de suite ! Tranche-t-elle. Il se contente donc d'obéir et s'installe sur un fauteuil en face d'elle, tremblant et transpirant. Voilà qui est mieux... Elle le scrute avec insistance pendant de longues secondes et continue. Maintenant dis moi : que se passe-t-il entre toi et Naruto ? Kiba reçoit un violent coup de poignard en plein milieu de la poitrine et se sent blêmir d'un seul coup. Il est prit d'un vertige. Pas le moindre événement ne lui échappe, ses sourcils se froncent mais elle écoute attentivement la déclaration de son fils malgré qu'il essaie d'être le plus convaincant possible. Ses yeux le trahissent ; ils dévient sur le côté inférieur droit quand il déclare en se tortillant les doigts :
- Mais il n'y a rien ! C'est un très bon ami, c'est tout. On s'entend super bien et en plus on est très complices. Elle ne manque pas d'apercevoir que ses yeux dévient vers le bas et reviennent aussitôt se loger dans les siens.
- Hmm ... Elle laisse un moment de silence. Soit ! De toute façon tu es mon fils et je te connais mieux que quiconque dans cette maison. Je ne pense pas que tu nies la vérité. Tu ne m'a encore jamais menti depuis que je t'ai mis au monde. Pour le mettre en confiance, elle lui caresse l'épaule et lui fait un clin d'oeil. Le châtain se sent revivre, il reprend des couleurs et une énorme bouffée de stress l'abandonne. Il se sent plus léger. Trop candide qu'il est, il ne se doute de rien ; il lui fait alors un grand sourire.
- Je peux aller me coucher, maintenant ? Je suis fatigué en ce moment et je me sens pas très bien.
- Bien sûr, mon fils. Kiba la remercie et prend le même chemin que Naruto qui est en train de prendre sa douche. Il disparaît dans les escaliers qu'il monte à la hâte. Oui, passe une bonne nuit ... Son regard devient noir en le regardant monter les marches.

Bien plus tard dans la soirée, aux alentours des deux heures du matin, quand la maison est complètement endormie au rez-de-chaussé et que les chiens sont rassasiés, Tsume monte enfin se coucher, silencieuse comme un renard. Dans le couloir obscur de l'étage, elle s'apprête à ouvrir la porte de sa chambre mais quelque chose la perturbe ... elle distingue à peine un petit gémissement venant de la chambre de son fils.

- Haa ...

Ne me dites pas que ... Je voudrais tellement me tromper pour cette fois, rien que cette fois...

Elle se rapproche alors de la chambre de son fils à taton et colle son oreille contre la porte. Plus de bruit ... Si, elle entend cette fois des petits rires. Ils doivent se raconter des bobards. Rien d'alarmant. Le premier bruit n'était pas très distinct et il est vrai qu'elle est fatiguée, mon imagination me joue certainement des tours... Elle s'en va alors, l'esprit tranquille et referme sa porte derrière elle et s'installe dans son lit. Un peu plus tard, le même bruit recommence ; cette fois plus intensément. En effet, la chambre de Tsume et celle de Kiba sont séparées par un mur mitoyen qui n'isole aucunement les bruits. En fait, le sommier de Tsume et celui de Kiba sont en quelque sorte "collés". C'est comme si elle assistait à tout juste à côté et sans obstacle.

- Haa !... Haa !... Une autre voix chuchote :
- Chut ! Jouis en silence !
- Mais je peux pas, tu me fais trop d'effet !
- Si tu continues à ce rythme, tu vas réveiller ta mère.
- Et bah t'a qu'a être moi vigoureux ! C'est pas ma faute.
- Tu crois que c'est facile avec toi ? Laisse toi aller, on va faire autre chose. Quelque chose de plus discret et encore plus excitant que ça...
- Il n'y a rien de plus excitant, à mes yeux, que toi, Naruto. Si je m'écoutais, je ne répondrais plus de moi ; je dois faire preuve de toute ma perspicacité quand je suis en face de toi pour ne pas te sauter dessus en pleine journée, je suis fou amoureux de toi !

Hélas pour eux Tsume a tout entendu. Elle est sous le choc et se sent littéralement trahie par son propre fils. Heureusement qu'elle est couchée sinon elle serait tombée de stupéfaction par-terre. Elle n'a même pas une once de force pour se lever. Une attraction mystérieuse la retient clouée au lit. Soudain, elle reçoit un monstrueux pincement au coeur, comme si quelqu'un s'en saisissait et qu'il le comprimait de toutes ses forces. Elle se redresse brusquement en se tenant la poitrine, sufoquante.

Le lendemain, au lever du soleil, bien avant que les autres soient enfin réveillés, Hana descend les escaliers, dans le gaz. Elle n'a pas fermé l'oeil de la nuit, trop préoccupée par ces bruits qui paraissaient si réels. Comme à leur habitude, les chiens se précipitent sur leur maître en la voyant arriver. Normalement elle serait contente et elle les caresserait un par un, mais ce matin ce n'est pas le cas :

- Vos gueules ! Crie-t-elle en colère. Les chiens cessent leur effervescence, perplexes. En traînant les pieds, échevelée, la figure sombre et en marchant au radar, elle se dirige lentement avec les bras pendants vers le placard puis en sort une bouteille d'alcool qu'elle pose violemment sur la table. Mollement, elle sort un bol et verse l'alcool dedans. Pourquoi mon fils ?... Pourquoi lui ?... Il est maintenant la honte de cette famille à cause de ce ... de ce... de ce Naruto... Je n'aurais jamais dû le laisser dormir dans ma maison, sous mon toit ... J'aurais dû me douter qu'il y avait anguille sous roche ... Et moi qui croyait qu'il était amoureux de cette jeune fille qui est parti il y a de cela 8 ans ... Elle n'est pas revenue ; il attendait tous les mercredis ... les mains accrochées sur les barreaux du portail du jardin ... Il attendait, là, des fois des journées entières ... Mais elle n'est jamais revenu ... Il a perdu espoir et maintenant il s'est fait gay... Pas étonnant si une fille qu'il aimait profondément l'a, du jour au lendemain, abandonné... Mais il est gay ! Il aurait très bien pu tomber amoureux d'une autre fille et j'aurais eu une belle-fille au lieu d'un ... d'un gendre ... Il subira le châtiment... Je ne dois montrer aucune clémence et avertir le Hokage comme le veut la loi... Un moment de silence. On entend les chiens boire l'eau de leurs gamelles. Selon la loi ... Répète-t-elle. Mais qui sait ce qu'il adviendra de ... de ce garçon ? D'eux deux ?... Elle n'ose plus prononcer leurs prénoms respectifs. Je dois y aller ; sinon je serai complice de planquer des homosexuels dans ma maison... Elle ne fait qu'une gorgée de l'alcool dans son bol et se resserre juste après pour enfin partir en laissant tout en plan sur la table sans même avoir refermé la bouteille à moitié vide. Cette "chose" n'est plus mon fils. Nous aurons ... Burp ! Une discussion tout de suite après... Il ne manquerait plus qu'Hana soit lesbienne maintenant ... Mais peut-être que j'ai rêvé. C'est vrai qu'hier j'étais carrément naze... Mais je dois avertir la police du village parce que Naruto ne voudra pas s'en aller si ça continue comme ça ...

Bien plus tard dans la matinée, un couple est enlacé sous la douche : un jeune homme aux longs cheveux bruns et une jeune fille avec deux chignons sur la tête. Neji caresse langoureusement le ventre plat de sa copine avec son menton posé sur une de ses épaules délicates. Il la savonne tout en douceur.
- Tenten, tu sais que tu me rends heureux ? Tu es sûrement la plus belle chose que m'est offerte la vie ... Elle rigole.
- Oui, tu me l'a dit hier quand nous faisions l'amour ... Tu m'a permis de découvrir ce que je recherchais depuis une éternité, Neji.
Elle lui sourit en levant le menton au ciel pour le regarder à l'envers et l'embrasse sur la bouche.
- Nous devrions y aller ; on a encore plein de choses à faire tout les deux. Après nous sortirons dans le village.

(A lire avec : Naruto Shippuden OST - Saika) Au même moment, Kiba et Naruto sont assis par-terre. L'un adossé contre le canapé en face de la cassette à bois et l'autre entre ses jambes, calé profondément contre lui. Le blond et le châtain ont un mauvais présentiment ; quelque chose les tracasse et la tension dans la maison est assommante à tel point qu'ils entendent la trotteuse de la pendule de la cuisine qui est assez loin derrière eux. Le blond passe silencieusement sa main dans la chevelure de son compagnon qui ne dit mot depuis qu'ils se sont levés. Kiba le sait : si sa mère a bu ... c'est que quelque chose était survenu et qui l'a fortement secouée. Il décide enfin de briser le silence qui les plombe depuis de longues minutes :

- Je crois qu'on a fait trop de bruit, hier soir et qu'elle aurait pu nous entendre... Ce serait tragique ! Tu imagines ?
- ... Oui. Pour nous deux... Je pense surtout à toi quand je dis cela. Kiba lui prend la main qui est déposée soigneusement sur sa cuisse droite par en-dessous. Comme ça, d'apparence ... Tu es robuste mais au fond, au fond de ton coeur ... Tu es quelqu'un qui est très émotif ... Très sensible et prompt aux pires bêtises si personne n'est là pour te soutenir. L'Uzumaki sent une goutte d'eau s'échouer sur le dos de sa main et glisser sur le côté. Les larmes ne résoudront pas tous tes problèmes, mon coeur.
- Oui, je sais ... Mais ça me fait du bien...

Quelques larmes et tendres caresses après, Naruto prend la parole sur un ton qui reflète tout son tact :

- Je te protégerai toute ma vie. Kiba renifle et essuie ses larmes avec son poing. Et cela même quand j'aurai rendu mon dernier souffle. Je l'ai dis déjà une fois, mais je vais tout de même me répéter... Tu peux compter sur moi, Kiba ; si l'on me coupe les jambes pour me priver de toi, je me traînerai dans la poussière jusqu'à ce que je puisse rouer de coups celui qui veux nous séparer. S'il me coupe les bras pour ne plus que je le frappe, je me servirai de mes dents pour le mordre jusqu'au sang, jusqu'à l'os, et j'irai jusqu'à la moëlle s'il le faut mais je ne le lâcherai pas. S'il n'arrive plus à supporter mes dents et qu'il me coupe alors la tête, je le foudroierai du regard jusqu'à ce qu'il en devienne fou. Il devra me crever les yeux pour ne plus les soutenir. Alors dans ce cas, je le maudirai à jamais ; il ne pourra plus passer une nuit sans craindre une apparition durant son sommeil. Il ne pourra plus fermer l'oeil tellement il craindra mon retour et que je hante ses pires cauchemars je peux te le garantir ; je ne lui mènerai pas la vie facile. Il sera assailli de cauchemars. Le châtain a le souffle coupé par un tel discours, une telle détermination des plus passionnées qui soient au monde. Où que tu ailles : je serai ton ange-gardien. Il lui caresse sentimentalement la joue avec la sienne, les yeux clos et poursuit : Néanmoins il ne reste pas là une condition si je donne ma vie pour la tienne ... Le coeur du châtain cogne fort dans sa poitrine, que va-t-il lui dire ? Cela sortira sûrement du fond de son coeur.
- Qu'est-ce que c'est ta condition ?... Ca ne te ressemble pas de demander quelque chose en retour, Naruto. C'est quoi ? Dit-il en baissant la tête.
- Si je venais à mourir ... Je ne veux pas que tu mettes fin à tes jours. Kiba est littéralement stupéfait par ces paroles. Le blond le connaît comme sa poche : il sait très bien que s'il venait à décéder, son compagnon ne pourrait le supporter à tel point qu'il se tuerait sur le champ. La souffrance serait trop intense, trop profonde, trop extrême encore que se qu'il vit depuis si longtemps en compagnie de sa mère qui l'empêche de vivre comme il le veut.
- Ne parle pas de ça ! Ignorant ses paroles pour son bien, il continue sur sa lancée, il va jusqu'au bout car ce qu'il entreprend ; il le termine :
- En continuant de vivre, de profiter de la vie, de ses levers de soleil qu'elle t'offrira un jour de plus ; je continuerai de vivre aussi ... Ici, Il fait glisser sa main jusqu'à son coeur, au fond de ton coeur... Promet le moi.
- Arrête ! Il s'apprête à sangloter, sa respiration se fait saccadée.
- Je ne veux pas que tu meurs, sinon je mourrai à jamais avec toi et tous mes efforts pour te garder en vie tomberont alors à l'eau, tu comprends ce que j'essaie de te dire ? Promet le moi, Kiba. Je t'en supplie ! C'est important pour moi ! Alors en sanglot, il explose :
- D'accord, d'accord ! Je le promet ! Je te le promet ! Mais arrête de parler de ça ! Je ne peux pas supporter l'idée de te voir mourir. Il laisse couler toutes les larmes de son corps sur ses joues. Naruto se relève en prenant son compagnon par la taille, le tourne et attire contre lui l'adolescent tremblant. Cette chaleur ... Je me sens tellement bien dans ses bras ... Il n'y a pas de doute ; ma place est avec ce garçon ... Osuka, je ne sais pas où tu es mais ... si nous venions à nous revoir un jour ... je ne serai pas seul...
- Je t'aime ...

Suffoqué par les pleurs, il ne peut lui répondre mais il n'en pense pas moins. Son coeur le lui dit pour lui. Soudain, Naruto sent comme une présence toucher son coeur qui ne demande qu'à rentrer. Connaissant très bien de qui provient cette sensation ; il s'ouvre alors, la laisse entrer et sent ainsi une deuxième chaleur se mêler à lui.

Puis un nouveau silence de plomb s'abat sur leurs têtes et les écrase de toute sa masse.

Ils se laissent bercer, transporter par le crépitement des flammes dans la cassette à bois juste derrière eux et qui réchauffe le dos de Kiba. La maison est plongée dans le plus grand silence. Pas un bruit sauf le crépitement des flammes et la pendule de la cuisine.

Mais c'est le calme avant la tempête... Une tempête plus explosive encore qu'une bombe atomique. La fin du monde, la fin de la prospérité pour nos deux héros qui devront faire face à la situation aggravée des choses qu'ils ont pris tant soin de cacher jusqu'à ce jour à toutes les personnes de leur entourage. Bientôt, tout le village sera au courant ; les rumeurs circulent encore plus vite que si un OVNI se serait posé dans le champ de votre contrée ...

Tout à coup, la calamité débarque en trombe dans le hall d'entrée, les yeux rouges et le sang en ébullition. Elle aurait défoncé la porte si elle n'y tenait pas. La porte lui a coûté très cher. Elle regarde très vite dans le salon, les manches retroussées et le diable au corps. Personne. Elle monte alors quatre à quatre les marches des escaliers en faisant autant de fracas qu'un éléphant quand elle tappe, à chaque pas, ses pieds par-terre. Le sol tremble. Les murs s'ébranlent. Elle flanque un violent coup de pied dans la porte de la chambre de Kiba. La serrure et la poignée sont démolies et roulent sur le sol sous un meuble de la chambre. Le châtain l'avait déjà entendu arriver d'en bas. Il a une énorme boule d'angoisse au ventre qui tiraille, qui tortille ses entrailles. Il s'est néanmoins préparé à faire face à ce jour. Cela devait arriver. Tsume est écarlate, décoiffée. Elle crie, les poings serrés comme des catcheurs sur le point de se sauter dessus.

- C'est quoi ce délire !? Kiba prend peur. Peut-il, seul, tenir tête à sa mère ? Il ne sait pas s'il pourra tenir longtemps sans l'aide de Naruto, qui est parti quelque instant plus tôt chercher une petite gâterie en ville. Ne crains rien, affirmait le blond avant de s'en aller, personne ne s'en prendra à toi.
- De quoi ? Il sait que, maintenant, cela ne sert plus à rien de cacher la vérité. Il fallait se rendre à l'évidence : c'est fini. Il doit quand même faire gagner du temps à Naruto. Seul, la tâche s'avère totalement irréalisable. Maman, qu'est ce qui te prend ? Tu me fais peur !
- Qu'est-ce qu'il me prend ? Qu'est-ce qu'il me prend ! Elle avance d'un pas menaçant vers son fils, l'air impitoyable. Il me prend que mon fils fréquente de mauvaises personnes ! Où est ton "ami", hein ? Je ne veux plus te voir avec lui, c'est clair ?
- Mais pourquoi !? Il ne m'a rien fait !
- Si ! Il te monopolise ! On ne peut plus te voir sans que tu sois avec lui. Il t'a enlevé !
- Mais non ! Bizarre qu'elle n'aborde pas le sujet d'hier soir ... Si bien elle attend le moment propice ... Tu sais, de toute façon il part bientôt. Tu ne le reverras plus. Son séjour dans notre maison touche à sa fin. Dire cela lui fait mal, il est en train de pourrir Naruto pour la satisfaction de sa mère... Pardonne moi. Dire cela fait mal à mon coeur ... Je ne veux pas que tu partes, je veux rester avec toi, je ne veux pas qu'on soit séparés. Dépêche toi d'arriver, je t'en supplie.

Et puis comme si le ciel l'avait entendu ; Naruto arrive à cet instant, sur le rebord du balcon, avec une glace dans chaque main et un sourire radieux. Mais sitôt il découvre Tsume avec Kiba, sitôt il les laisse tomber dans le vide, percuté de plein fouet. Son sourire s'éteint d'un coup. Cette dernière tourne les yeux vers lui. Son regard qui s'était légèrement estompé, allégé grâce aux paroles de son fils, vire très vite en un regard de glace, de haine et de mépris en le voyant sur le balcon. Elle le dévisage comme si c'était un étranger immigré dans un pays raciste. Il saute mollement dans la chambre, une énorme pression sur les épaules à cause du regard de Tsume.

(À lire avec : Naruto OST 1 - Nervous.) Oh toi ! Clame-t-elle en pointant un index menaçant sur le jeune homme blond. Je ne sais pas bien ce que tu as as fait à mon fils mais tu nous l'a enlevé ! Je n'aurais jamais dû te laisser entrer dans ma maison ! Espèce de ...
- Maman, je t'en prie, coupe Kiba l'air paniqué par la fureur de sa mère. N'insulte pas Naruto. Je ne comprends rien à tes accusations. Déjà que tu faisais un boucan dans le salon ! Restons calme, c'est la moindre des choses.

Naruto se place devant Kiba, comme pour le protéger. Son visage s'est durci. Il darde ses prunelles d'un bleu limpide sur Tsume et déclare sans peur :

- Nous devrions aller nous installer dans le salon pour continuer cette discussion. La maîtresse de maison fronce le sourcil et accepte la proposition de Naruto non sans rancoeurs.

L'atmosphère du salon paraît tendue. Tsume trône la table, un verre de sake vide posé en face d'elle. Hana qui est revenue de mission entre-temps, lui resserre de l'alcool. Kiba et Naruto ne boivent rien, ils n'en ont pas le coeur ; c'est une situation bien périlleuse pour leur secret qui ne tient plus qu'à un fil.

-Maman, je t'en prie, laisse ces deux là en paix. Geint enfin Hana qui a gardé le silence après toutes les répliques de sa mère sans rien dire.
- Ferme-là, toi. C'est entre eux et moi. Je vais bien finir par avoir le fin mot de cette histoire, non ?!

C'est Kiba qui commence à prendre sa défense :

- Tu dis que Naruto m'a enlevé ? Crie-t-il. Sa mère reste ébahie, c'est la première fois que son fils se dresse contre elle. Tu devrais avoir honte de proférer de telles absurdités et de t'acharner sur nous ! Qu'est-ce qu'on t'a fait à la fin ? Sa mère commence à taper du poing sur la table. Chaque coup fait trembler Hana et les chiens. Naruto et Kiba ne cillent pas, droits et blêmes de rage. Le blond se tient à côté de Kiba, prêt à le protéger et Tsume darde son regard sur Naruto mais s'adresse à Kiba :

- Je n'aime pas les cachoteries, tu le sais bien. S'il y a quoique se soit entre toi et ce garçon tu me le dit ! Ce sera plus vite expédié et on en restera là. Il est venu semer la pagaille dans notre vie. Depuis que tu es avec lui, c'est comme si tu n'existais plus ! Physiquement tu es présent, mais mentalement, tu es totalement ailleurs ! À quoi penses-tu donc en ce moment, Kiba ? Qu'est-ce qu'il te prends !? Elle frappe plus fort. Son verre se renverse.
- Ce que je pense en ce moment ... Ce que je pense en ce moment c'est que je ne vois aucun mal à aimer un autre garçon. Sa mère se sent blêmir. A-t-elle bien entendu ? Elle écarquille de grands yeux, stupéfaite par cette nouvelle. Hana regarde son frère comme si elle était complètement abasourdie. Oui, maman ... Je suis gay. Il se rapproche de Naruto et lui prend la main en toisant sa mère qui sent sa poitrine se serrer. Elle affiche un air souffrant un bref instant en serrant les dents et en se tenant le coeur.Alors je n'ai pas rêvé l'autre soir ... J'avais bien entendu ... J'aime Naruto... et il m'aime aussi. Ensemble nous sommes heureux et personne, même pas toi, maman, personne ne pourra nous séparer. Nous nous aimons. Furibonde, Tsume se relève d'un bond de sa chaise, se retourne et, prise de rage, balaye avec une force surhumaine tous les ustensibles de cuisines derrière elle. Les casseroles se fracassent par-terre, le four à micro-ondes s'arrache de la prise et la chaise sur laquelle elle était assise s'envole et traverse la fenêtre.
- JE N'ARRIVE PAS A Y CROIRE !! Comment oses-tu me parler sur ce ton !? Hana se réfugie à la hâte dans les toilettes et repeint la cuve de glaires épaisses. Tu es devenu un être insignifiant à mes yeux ! C'est comme ça que tu remercies tout l'enseignement que j'ai mis tant de temps à accomplir ?!
- Vous ne pouvez pas comprendre ! Lance le blond.
- Oui, tu ne peux pas comprendre, maman !
- Taratata ! Ce mot n'existe plus pour toi, dorénavant ! OUBLIE QUE TU AS UNE MERE ! Tsume attrape la bouteille de sake sur la table et la jette de toutes ses forces à la tête du châtain qui l'évite de peu. Les chiens aboient aussi de toutes leurs forces, paniqués.
- Mais !...
- Ca suffit ! JE TE RENIES ! TU M'ENTENDS ?! JE TE DÉSHÉRITES ! Kiba et Naruto sont pris d'un vertige. Puis soudain, rempli de fureur, Kiba s'enfuit en courant, le coeur lourd et au abords des larmes. Naruto le rattrape en lançant un regard de haine envers sa mère. Reviens ici, espèce d'impudent ! KIIIBAAA !!!!


1 : C'est une métaphore.



La suite de ce même chapitre sortira au prochain épisode !

Désolé ^^'

Je n'avais pas le choix =)




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