Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La vie de Sabaku No Gaara

Certains diront que c’est le destin qui les amené à se rencontrer. D’autres un coup du hasard. Mais tous seront d’accord pour dire que leurs vies ont été jalonnées d’obstacles. Ainsi le jeune Gaara découvrira la cruauté du monde dans toute sa splendeur alors qu’il connaitra le bonheur avec une petite fille nommée Tsuki. Bonheur rapidement volé par des adultes impitoyables. Ils vont devoir se perdre pour mieux s’aimer. Malgré les pronostics sombres de l’adversité, ils vont se retrouver.
Classé: -12D | Spoil | Général / Romance | Mots: 132969 | Comments: 393 | Favs: 232
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Sanephar (Féminin), le 06/01/2009
Comme d’habitude, remerciement aux nouveaux lecteurs pour leurs com’s : -Kakashi73-, GAARAKILLER12, Amy Uchiwa, H3lly, #Kiyoko#, Bleuts, BloodCrystal, Miya Li et siana mais également tous les autres qui continuent à partager cette aventure avec moi.

Je vous souhaite une agréable lecture pour ce chapitre 22.




Chapitre 22: L'ambassadeur de Konoha



Cher Gaara-sama,

J’ai longtemps hésité avant de vous écrire cette lettre. Il y a plusieurs semaines, Hokage-sama m’a assigné une mission de rang S pour une durée indéterminée. Je sais que cette mission durera longtemps. Quelques années si tout se passe bien. Je suis l’une des meilleures personnes pour mener à bien cette mission qui, pour moi, est très importante. J’ai même l’impression d’être née pour cette mission ! Quel sentiment bien étrange…
Pourtant, même si j’en ai très envie, j’ai des doutes. J’ai peur de quitter mon foyer, mes habitudes, mon village… pour l’inconnu.
Hokage-sama a été très formel avec moi, le courrier sera uniquement dans le cadre de ma mission. Nos lettres seront donc plus rares. Cela m’attriste, je m’étais attachée à cette correspondance…
Je dois partir. Je dois accomplir mon devoir pour mon village parce que les ninjas ne choisissent pas et quelques soit le prix, je me dois de faire ce que l’on m’ordonne. J’ai toujours sue que la voie des shinobis est très difficile et même si je pensais avoir compris cela, je me retrouve face à un dilemme me prouvant que je suis dans l’ignorance.
C’est à moi de choisir la date de mon départ et je ne partirais que lorsque j’aurai reçu votre réponse.
Désolée d’être porteuse de biens mauvaises nouvelles.

Mes amitiés,
Tsuki

Gaara déposa la lettre sur son bureau et se leva. Il alla à l’une des fenêtres et contempla son village. Il était triste, certains mots se gravent lentement dans son esprit comme une douleur qui s’installe.
Bien que son cœur martelait douloureusement sa poitrine, il n’avait pas envie de verser de larmes. L’habitude sans doute. Par le passé, il avait eut tellement l’habitude de souffrir qu’il n’arrivait plus à pleurer.
Elle allait partir loin, longtemps et sans communication. Lui qui avait pris le goût à cette correspondance, à recevoir sa petite lettre mensuelle. Il s’était surprit à être impatient quand cette dernière tardait.
Gaara comprenait la décision de l’Hokage. La mission de Tsuki devait sûrement être assignée avant sa demande pour qu’elle devienne ambassadrice. Quoique cela n’aurait absolument rien changé. Même si sa demande aurait précédé la mission, l’Hokage aurait sûrement annulé sa requête ou aurait fait revenir Tsuki de Suna pour qu’elle accomplisse son devoir. Il n’aurait pas pu y changer quoi que ce soit.
En tant que Kazekage, il comprenait les devoirs des shinobis, les sacrifices que cette vie demandait et les décisions des Kages. Malgré tout cela, Tsuki restait bien mystérieuse. Dans sa lettre, elle ne parlait pas de l’objectif de sa mission. Il se demandait si c’est la Princesse Tsunade qui lui avait interdit d’en parler à ses proches. Au pire, si c’était confidentiel, Tsuki lui dirait.
Il se remit à son travail, ne trouvant que cette occupation pour lui changer les idées. Bien que cette fois-ci, ce fut vain.


***


Tsuki rangea une lettre dans son sac. Elle prit une photo et la regarda. C’était elle, enfant, avec Gaara, le jour de son anniversaire. Il était assit sur une bordure, elle, agenouillée, lui enlaçant le cou. Elle sourit en revoyant leurs rires innocents.
Elle l’avait retrouvée quand elle triait les affaires de ses parents. D’après ce qu’elle savait, le cliché se trouvait dans le sac de sa mère quand elle partait de Suna. Cette photographie lui avait rappelé des souvenirs, le but de cette investigation. Elle rangea l’image dans son sac, le ferma et le balança sur son épaule après avoir enfilé sa cape beige. Elle sortit de sa chambre et observa son salon, baigné des premiers rayons du soleil, une dernière fois. Elle ne pensait pas qu’elle aurait autant de mal à quitter son foyer.

Elle sortit et ferma la porte à clé. En descendant de son immeuble, elle trouva Sakura qui attendait au pied du bâtiment
« - Sakura-san ? C’est Hokage-sama qui t’envoie pour me dire quelque chose ?
- Non pas du tout. Je suis surtout là pour te dire au revoir.
- C’est gentil… »

Elles se sourient. Haruno Sakura était bien connue de l’hôpital de Konoha. Après tout, elle était l’élève de la grande Tsunade et il y avait ses talents incroyables qu’elle avait acquis en peu de temps. Tsuki avait pu admirer ses connaissances et ses techniques puisqu’elle avait travaillée avec la rose plusieurs fois. Elle était aussi un peu jalouse de voir qu’une fille plus jeune était plus talentueuse que la brune dans son domaine de prédilection.
On ne peut pas vraiment dire qu’elles étaient amies. Juste des collègues, des coéquipières qui s’entendaient bien. Elles s’entre aidaient avec Ino, une autre Kunoichi à avoir choisi cette voie : médecin-ninja qui est pourtant une spécialité difficile.

« - Tant mieux ! J’avais peur qu’Hokage-sama t’ais fais lever aux aurores, juste pour me dire quelque chose ! dit-elle souriante, en emboîtant la marche en direction des portes du village.
Sakura lui sourit et l’accompagna. En chemin, elles croisèrent Temari qui rentrait à Suna. La brune lui proposa de faire le chemin avec elle, car elle devait passer par le Pays du Vent. Ravie de cette proposition, la fille de Suna accepta.
Tsuki se retourna pour regarder une dernière fois son village, village qu’elle ne verrait pas avant un bout de temps. Temari la comprit, puis elles partirent après avoir dit au revoir à Sakura.

***


Gaara regarda la feuille qu’il tenait entre ses mains avec un petit sourire satisfait. Il leva la tête pour regarder la jeune fille qui attendait nerveusement devant son bureau.
« - Tu as d’excellentes notes, dit-il après un moment de silence.
Il la sentit se détendre.
- Tu pensais que je serais déçu ?
- Un peu. Vous êtes tellement exigeant Gaara-sensei… euh je veux dire Gaara-sama !
- Nous sommes seuls Matsuri. Tu peux te permettre des familiarités.
- Excusez-moi. J’ai un peu de difficulté avec votre nouvelle fonction…
- Je suis fier de toi. Te voilà Chûnin.

La brunette rougit et eut un sourire rayonnant. Elle avait l’air d’être aux anges. C’était la première fois que son sensei – et maintenant – Kazekage était fier d’elle. Il lui avait déjà adressé des compliments assez brefs, mais jamais il le lui avait dit ceci. Elle était heureuse d’être aux attentes de son professeur qui était maintenant l’un des plus grands ninjas de Suna.
- Malheureusement je ne pourrais pas t’entrainer autant qu’avant.
- Vous restez mon sensei !?
- À la différence que je ne ferais plus de mission avec toi. Je le reste pour voir comment tu évolues. Quand tu seras Jûnin, tu n’auras plus besoin de moi.

Gaara se rendit compte que son élève était soulagée qu’il soit encore son professeur. Cette idée lui faisait plaisir. Mais Matsuri devait apprendre à avoir confiance en elle-même.
Un ninja fit irruption dans le bureau du Kazekage sans frapper.
- Kazekage-sama, l’ambassadeur de Konoha vient d’arriver au village !
- Faites-le entrer et menez-le dans mon bureau.
- Bien Kazekage-sama.

Quand il eut fermé la porte, le rouquin de tourna vers son élève pour lui tendre la feuille en lui disant :
- Je te verrais plus tard pour les entraînements.
- Merci, Gaara-sensei. »

Elle prit le document et s’inclina avant de sortir. De son côté, il prit des feuilles à consulter en attendant le fameux ambassadeur dans son bureau. En revanche la venue du shinobi n’était pas prévue. Aucune date n’avait été fixée pour son arrivée. Il se demandait bien pourquoi puisque ce n’était pas dans l’habitude de son homologue de Konoha de faire une bourde de ce genre.
Il n’eut à attendre son arrivé que quelques minutes et il fut légèrement étonné de le trouver en compagnie de sa sœur.

« - Je suis étonné de vous voir rapidement, commença-t-il en ne distinguant pas clairement le visage de son vis-à-vis.
- Je pensais qu’il était préférable de venir plus tôt.
« Cette voix ! » Pensa Gaara.
L’ambassadeur, ou plutôt l’ambassadrice, enleva son capuchon pour dévoiler son visage et se présenta devant le Kazekage.
« Quelle mauvaise blague » se dit-il.

Kankurô avança rapidement pour entrer dans le bâtiment administratif où siégeait le Kazekage. Il rencontra Matsuri dans les couloirs où elle le salua. Il l’arrêta un moment pour lui poser la question qui lui brûlait les lèvres :
« - Tu as vu l’ambassadeur ?
- Oui. Elle est dans le bureau de Kazekage-sama.
- Elle ?! Comment tu sais que c’est une fille ? Les gardes n’ont pas pu me renseigner.
- Elle a enlevé son capuchon dans les couloirs pour se présenter à moi et je l’ai reconnue.
- Quoi ! En plus tu la connais ? C’est qui ?

Matsuri savait qu’il serait capable de la retenir si elle s’en allait sans le lui dire. Elle se faufila rapidement pour lui fausser compagnie même si révéler l’identité de l’ambassadrice ne lui coûtait rien. C’était une sorte de vengeance, pour toutes les fois où Kankurô l’avait mise mal à l’aise devant autrui et plus particulièrement devant son sensei ou quand il la taquinait. Evidemment ce n’était pas bien méchant, juste dérangeant.
- Je vous laisse le découvrir, dit-elle en s’enfuyant avec un sourire moqueur aux lèvres.
Kankurô marmonna des paroles incompréhensibles et se dirigea vers le bureau de son cadet. Il lui restait plus qu’à découvrir l’identité de l’ambassadrice par lui-même. Il entra après avoir reçu l’autorisation de son frère et se stoppa net à l’embrassure de la porte.
- Tsuki ! C’est toi l’ambassadrice !?
Elle hocha la tête en souriant.
Oui c’était elle et bien que Gaara soit content de la voir il n’en était pas autant de la petite blague qu’elle lui avait faite.
Sa demande avait été acceptée, mais la brune avait décidé de lui faire une petite surprise. Autant les blagues et les surprises ne le gênaient pas, même s’il ne riait jamais face à ces dernières. Mais il y avait des limites. Et celle-ci les avait franchis. Enfin il n’allait pas chipoter pour si peu, mais il lui en glissera deux mots, histoire qu’elle évite de recommencer à l’avenir.

- Étant donné que ta venue n’était pas prévue, je n’ai ni appartement ni locaux pour que tu puisses vivre et travailler.
- Désolée… je… désolée, dit-elle en baissant la tête, gênée.
- Je me propose pour l’héberger, dit Temari.
- Oui moi aussi, proposai également Kankurô.

Temari murmura quelques mots à l’oreille de Tsuki qui mit sa main devant sa bouche et regarda bizarrement le marionnettiste.
- Pour les locaux, je trouverai une solution avant que tu ne possèdes les tiens.
- Merci de vous donner autant de mal.
- Temari, peux-tu lui faire visiter le village ?
- Bien entendu.
- Maintenant, je vous prie de me laisser. J’ai beaucoup de travail.
Ils hochèrent la tête et sortirent. Tsuki prit même la peine de s’incliner. Même si elle le connaissait personnellement cela ne l’autorisait pas à manquer de respect envers le chef du village de Suna. Pour Gaara, cela ne lui plaisait pas.

Une fois sortit, Kankurô demanda à la jeune fille :
- Tu vas aller chez qui ?
- Temari. Elle me l’avait proposé sur le chemin, dit-elle en évitant de croiser son regard.
- Très bien et je suppose que vous allez passer la journée seulement toutes les deux.
- Tu as deviné, mais on peut diner tous ensemble ce soir, répondit la blonde.
- C’est une idée. Amusez-vous bien, dit Kankurô en partant.
- Je pensais vraiment qu’il allait me harceler pour savoir ce que tu m’as dis tout à l’heure, commença Tsuki.
- On ne peut pas dire que tu as été discrète.
- C’est que je ne pensais pas ça de lui.
- Et pourtant…
- Kankurô-san est-il à ce point pervers ?
- Oui. Bon je te propose de déposer tes affaires chez moi, invita la blonde.
- Ce n’est pas de refus.
Elles marchèrent en silence dans les rues de Suna que Tsuki redécouvrit. Mais ce n’est pas vraiment à ses souvenirs qu’elle pensait.
- Je crois qu’il m’en veut.
- Tu parle de Gaara ? demanda la fille de Suna.
- Oui.
- Il y avait une chance qu’il prenne mal la surprise, mais ne t’inquiète pas. Il n’est pas du genre à faire la tête.
- Pourtant il avait l’air froid et voulait plutôt me faire sortir le plus rapidement de son bureau.
- Tu sais, Gaara est franc. S’il a quelque chose à dire, il te le dira.
- Ah vraiment ?
- Ouais sauf pour les conseillers ou pour les Daymos1
- Je vois. Ça soulage !
- Dis donc pour quelqu’un qui est son amie d’enfance, tu ne le connais pas vraiment.
- Et bien pour commencer, il n’est pas le même que dans mon enfance et puis étant donnée qu’il me manque une bonne partie de mes souvenirs...

Elles arrivèrent devant l’appartement de Temari. Cette dernière sortit sa clef pour pouvoir ouvrir la porte et ainsi entrer dans l’habitat.
Une fois entrée, la brune détailla le salon, composé d’une table au milieu de la pièce, avec au fond un sofa. Dans un coin une petite bibliothèque ornait le mur et dans un autre, un petit meuble où traînaient quelques photos dont Tsuki s’approcha. Elle prit la première où la jeune blonde était avec ses deux frères.

« - C’est le jour où Gaara est devenu Kazekage, l’informa la jeune femme de Suna.
- Il devait être heureux.
- Il n’en montrait rien, mais je pense qu’il l’était.
- Fidèle à ses habitudes ! ria l’ambassadrice.
Elle déposa le cadre et en saisit un autre. Sur celui-ci, ils étaient plus jeunes.
- C’était pendant les examens des Chûnins.
- Il a l’air plus stricte… ses traits sont tendus, dit Tsuki en dévisageant Gaara.
Temari la regarda du coin de l’œil en se demandant si elle savait qu’à ce moment là Gaara n’était pas très… aimable…
- C’est la période où j’ai le moins de souvenir.
- Ah…
« Je comprends mieux alors » pensa la blonde.
- Où je peux poser mes affaires ?
- Où tu veux !
- Merci.
- Par contre je te préviens tout de suite, j’ai enchaîné missions sur missions et je n’ai pas eu le temps de faire un peu de ménage. Donc je vais passer toute mon après-midi à nettoyer mon appartement. Ca ne te dérange pas si je te laisse ?
- Tu veux que je te donne un coup de main ?
- Hors de question. Ce n’est pas ton travail !
- Je te dois bien ça. À cause de ma mauvaise surprise, tu vas devoir me supporter pendant un moment.
- Quel supplice ! ironisa Temari.
- Gomenasai !
- T’excuse pas, ça me fais un peu de compagnie. Puis ça ne me gêne pas.
- Je tiens vraiment à t’aider. En plus, ça ne me dérange absolument pas.
- J’accepte parce que je déteste faire le ménage et qu’un coup de main est tentant.
- Alors ça marche, dit la brune en souriant.
Temari étant une vraie professionnelle de l’organisation, avait prévu tout un programme en quelques secondes. Une fois qu’elle eut finit d’exposer son organisation, elles commencèrent. En une bonne heure, tout fut finit.
« - Tsuki, je te propose d’aller faire un petit tour dans les rues de Suna. Comme je devais te faire visiter, proposa Temari
- Je suis d’accord ! s’enthousiasma Tsuki.

Elles sortirent donc de l’immeuble où vivait Temari et elles croisèrent Kankurô qui s’apprêtait à y entrer.

« - J’allais venir vous voir.
- Ah bon ? dit Temari.
- On mange au resto ce soir. Gaara sera avec nous. Il aura sûrement finit d’ici là. On se rejoint à 19h30 au resto dans le centre, en face de l’épicerie ?
- Oui c’est parfait. Ça nous laisse le temps de faire une bonne promenade, dit Temari à sa colocataire.
- Très bien, à tout à l’heure, dit Kankurô en entrant dans le bâtiment.
- Kankurô-san habite ici ? demanda Tsuki en le regardant partir.
- Oui.
- Et Gaara-sama ?
- Dis-moi Tsuki, pourquoi vouvoies-tu Gaara ?
- A cause de nos fonctions… On pourrait mal le prendre que ça soit de mon village ou celui de Suna si je parlais aussi familièrement au Kazekage.
- Franchement, si tu veux mon avis, arrête. Rien ne t’empêche d’être polie tout en étant une amie du Kazekage. Puis… je pense que tu ça le vexe.
- Tu crois ?
- Oui, et pour répondre à ta question : non, il a des appartements à côté du bâtiment administratif. C’est plus facile au cas où il y aurait une urgence, répondit Temari pour mettre court à son hypothèse sur les sentiments de Gaara.
Elle n’était pas sur de ce que pouvait ressentir son petit frère à ce sujet et préféra ne pas s’aventurer à en parler. Ca la mettait mal à l’aise. Elle ne voulait pas débiter des théories à Tsuki qui pouvait se révéler fausse. Après tout, elle n’était vraiment pas sur de ce qu’avait pu ressentir Gaara sur la trop grande courtoisie de Tsuki. Et elle ne savait absolument pas de ce qu’il pensait de ses retrouvailles avec son amie d’enfance.
- Je vois, dit Tsuki.
Elles se baladèrent dans les rues de Suna pendant une bonne demi-heure jusqu’au moment où Temari proposa :
- Si on allait faire un tour aux bains publics ? Après un voyage de trois jours ça serait pas mal.
- Où est-ce qu’ils sont ?
- Là, dit la jeune femme en montrant l’entrée.
- Il y a juste un problème… on n’a pas de rechange et de produits pour se laver, dit la brune en regardant les vapeurs s’échapper des sources chaudes.
- Pour les produits ce n’est pas trop grave parce qu’il y a un petit magasin là-bas et pour les vêtements…
- Ça va faire un peu juste si on rentre pour chercher des vêtements et pour revenir…
- Ouais… On a qu’à en acheter dans cette boutique !
- Hein !?
- De toute façon, je devais me racheter des vêtements et ça me dérange pas d’en prendre pour toi.
- Ben…
- Tu ne comptais pas aller au restaurant avec ton ensemble de ninja-médecin ?
- Euh… Si.
- Ah … Allez vient ! dit Temari en prenant la main de la jeune fille de Konoha.
« Il va falloir que je lui apprendre à prendre soin d’elle ! » pensa Temari.

Elles entrèrent dans la boutique de vêtement et Temari lâcha la main de Tsuki pour s’enfoncer dans les rayons à la recherche de ce qu’il lui fallait. Elle revient quelques minutes plus tard vers la brune en lui disant :
- J’ai finis et toi ?
- Déjà !? Tu es rapide.
La blonde n’aimait pas passer des heures à chercher des vêtements. Soit elle trouvait rapidement, soit elle partait. Elle n’était pas difficile en matière de goût et elle était rapide.
- Et toi tu as finis ?
- Pas tout à fait. J’ai déjà trouvé le pantalon.
- Pourquoi ne mettrais-tu pas le kimono là-bas ?
Elle suivit son regard pour se poser sur le kimono rouge vif accroché sur un cintre.
- Euh… tu n’aurais pas quelque chose de… plus discret…
- Attends je vais trouver autre chose.
Elle partit dans un autre rayonnage et revint avec un ensemble composé d’un débardeur moulant et d’une mini-jupe. Les joues de Tsuki s’empourprèrent.
- Euh…
- Laisse-moi deviner : trop provoquant ?
- Euh… c’est que ce genre de vêtement me met mal à l’aise.
- Tu es bien difficile !
- Désolée…
- Quelque chose de discret et de correct… se répéta Temari pour elle-même. Ah ça y’est !
Elle lui montra un autre ensemble.
- Ça me convient ! s’exclama Tsuki en prenant l’ensemble que son hôte lui tendait.
- Bon, on a plus qu’à y aller maintenant.
Temari prit le pantalon des mains de Tsuki et alla à la caisse payer ses achats. Puis elles sortirent de la boutique et allèrent dans les bains publics.


***


Une fois qu’elles entrèrent dans l’eau, elles poussèrent des exclamations de soulagements et de bien-être. Leurs corps se détendirent pour leur plus grand plaisir.

« - Tu dois être contente de revoir Gaara, lança Temari pour discuter.
- Oui. Les lettres c’est bien, mais se voir c’est mieux.
- C’est vrai. Tu trouves qu’il a changé depuis la dernière fois ?
- Je crois qu’il est un peu plus grand, même si je ne l’ai vu qu’assis… en tout cas je verrais ça tout à l’heure. Puis il a le visage plus adulte et plus serein. Et puis… c’est tout ce que j’ai pu remarquer.
- Hum… il te faudra plus de temps pour voir se qu’il a changé dans son comportement…
- Pourquoi il n’était pas comme ça avant ? dit la brune en jouant avec l’eau.
Temari la regarda crée une sphère qu’elle faisait tourner dans ses mains.
- Tu peux manier l’eau comme tu veux ? C’est étrange…

La bulle s’arrêta de tourner et Tsuki la fixait. À cette question son cœur s’accéléra. Elle était tellement habituée à jouer avec l’eau chez elle ou dans le lac sans qu’il n’y ait un chat aux alentours, qu’elle avait oublié de faire attention.
- Oui. Je crois que c’est une technique héréditaire… mentit la brune.
Elle essaya d’imaginer la tête que Temari ferait si elle lui disait qu’elle était une jinchûriki, et que c’était grâce à son démon qu’elle manipulait les éléments ainsi que le genjutsu. Peut-être serait-elle choquée, voir apeurée. Elle ne savait pas trop comment Temari réagirait, car l’ambassadrice n’avait jamais été confronté à une telle situation. Et ce n’était pas pour tout de suite qu’elle pourrait partager son secret. L’Hokage lui a bien rappelé de n’en parler à personne, pas même au Kazekage, bien qu’il soit comme elle. Elle n’allait tout de même pas désobéir à sa supérieure, même si l’envie ne lui en manquait pas. Elle comprenait très bien les raisons qui poussaient la princesse Tsunade à réagir ainsi. Deux Jinchûrikis d’un même village, ce n’est pas possible. On découvrirait qu’elle n’est pas née à Konoha. Le conseil de la feuille la bannirait au mieux, sinon il pourrait aller jusqu’à décider de l’éliminer.

- Ça ressemble aux techniques héréditaires du village de Kiri, dit Temari interrompant les pensées de Tsuki.
- Je suis née à Konoha, mais mes parents sont morts après ma naissance. Je ne sais rien de plus sur eux.
- Peut-être qu’un de tes parents étaient de Kiri ou qu’ils savaient manipuler l’eau… Tu n’as jamais pensé à te renseigner ?
- Je n’en ai jamais ressentit le besoin en faite. Je ne voudrais pas être déçu parce que je les ais imaginés différemment, mentit la brune.
- Je comprends. On devrait y aller. Le temps de sortir, de s’habiller et de les rejoindre au restaurant, on sera dans les temps. »

Tsuki hocha la tête et la suivit. Elles mirent un peu plus de temps que prévu à cause des longs cheveux de l’ambassadrice. Cette dernière dût prendre un bon bout de temps pour les sécher. Temari la complimenta pour avoir des cheveux aussi bien entretenu, tout en lui ajoutant que ce n’était pas bien pratique en tant que Kunoichi. Son interlocutrice ne le nia pas, mais répondit qu’une fois attachés, ils n’étaient pas bien gênants.
Une fois qu’elles furent habillées, Temari attacha autour de la taille à Tsuki une ceinture de tissu rouge.
« - Tien, cadeau ! Ça ira bien avec ta tunique…
- Euh… merci… Oh ce n’est pas celle que tu portais il y a deux ans ?
- Si. Mais je n’en ai plus l’utilité.
- Merci…
- Pas la peine de me le dire deux fois. »
Elles se rendirent rapidement au restaurant tout en discutant joyeusement.

***


«- Elles sont en retard ! dit Kankurô. »
Gaara adossé au mur du restaurant, ne daigna même pas d’ouvrir les yeux ou de répondre. Selon lui, il n’y avait rien à redire.
« - À quoi ça sert de donner une heure, si elle ne la respecte pas ? » ajouta-t-il, deux minutes plus tard, suivit d’un grognement provenant de son estomac.
Gaara, lui, se moquait de ce retard. Il avait faim, mais il savait attendre. La patience était l’une de ses meilleures qualités.
Elles arrivèrent en discutant et en riant. C’était sans compter sur Kankurô, qui, une fois furent-elles en face d’elles, qu’il laissa exprimer son impatience. Évidemment, Temari répliqua de façon cassante. Tsuki se sentit gênée dans ce remue-ménage et regardait les deux fratries s’envoyer des répliques. Gaara, qui avait ouvert les yeux à leurs arrivées, eut donc tout le loisir d’observer la brune.
Elle portait des chaussures à talons noirs, un panta-court de la même couleur, assortit à sa tunique blanche qui lui arrivait à mi-cuisses. Un poncho beige couvrant le haut de son corps2, accompagnait la tunique. Une ceinture rouge, nouée à la taille de la jeune fille, était assortie à l’ensemble. Il la reconnut d’ailleurs, c’était celle que Temari portait avant. Son bandeau frontal était autour de son cou.
Elle était coiffée comme un peu plus tôt dans l’après-midi, c'est-à-dire avec un chignon qui laissait deux fines mèches qui encadrait son fin visage.
Il n’avait pas vraiment remarqué dans son bureau, mais elle était plus féminine. En faite, il la trouvait plutôt jolie. Pourtant ce genre de réflexion de sa part était rare. Il avait eut ce genre de pensée seulement lorsque Temari enlevait ses quatre couettes. Il ne lui avait jamais dit et de toute façon, elle n’avait pas besoin de le savoir. Temari se moquait bien de se qu’on pensait d’elle. Elle s’aimait comme elle était et personne ne lui ferait changer d’avis. À vrai dire, elle était un peu comme lui sauf que lui se moquait bien d’être beau ou non.
Se sentant observer, Tsuki tourna la tête vers lui. Elle ferma les yeux et sourit.
Gaara n’avait jamais su quoi faire quand on lui souriait. Faut dire que rare sont les personnes qui le faisaient. Il se doutait bien qu’il devait sourire, mais il le faisait rarement ou cela se voyait à peine. De plus, il trouvait que cela sonnait faux chez lui. En même temps, il n’était pas très habitué à sourire.
« - On entre ? proposa le Kazekage devant la dispute incessante de sa famille.
Ils s’arrêtèrent et hochèrent tous la tête. Finalement, le petit quatuor entra dans le fameux restaurant.


***


Le repas fut enjoué. Ils rirent tous, sauf Gaara et personne n’en fut étonné. Ils parlèrent de tout et de rien. Les sujets fusaient et l’ambiance était des plus conviviales.
Bien calé contre le dossier de sa chaise, bras croisés, Gaara écoutait son frère qui se trouvait à côté de lui, parler de sa récente mission dont il n’avait pas encore eut le rapport. Tsuki, attentive à ses dires, exprimait le souhait de découvrir les techniques de combat du marionnettiste. Profitant de l’occasion, Temari lança une petite pique comme quoi que ses techniques n’avaient rien de bien extraordinaire. Évidemment une dispute éclata. Cette fois-ci, Tsuki calma le jeu.
Gaara avait peu parlé. Répondant simplement aux questions que la brune lui posait sur son village. Soudain, Temari se leva en s’écriant qu’elle avait oublié de montrer quelque chose d’important à Kankurô. Elle paya sa part, et quand son frère en fit de même, elle lui prit le poignet et l’entraîna avec elle. Il n’eut pas le temps de souhaiter une bonne soirée aux deux jeunes gens restants, trop occupé à dire le fond de sa pensée à sa sœur.
Tsuki se retourna vers Gaara quand la porte du restaurant se referma sur les deux fugitifs.
« - C’est bien que nous soyons seuls. »
Elle pencha légèrement la tête sur le côté, à la fois intrigué par ses paroles et étonné, ne comprenant pas où il voulait en venir.


***


Kankurô suivit sa sœur d’un pas traînant jusqu’à son appartement. Arrivé sur le perron de ce dernier, elle ouvrit la porte et se tourna vers lui :
« - Bon je te dis bonne nuit alors, dit-elle.
- Tu ne voulais pas me montrer un truc ?
- Je pensais que tu avais compris que je voulais les laisser seuls.
- Et t’avais plus discret comme méthode ? dit-il pour camoufler son ignorance.
- Peut importe la raison, puisque Gaara nous aurait découvert.
- Je continu à penser qu’il y avait plus discret.
- C’est cela. » dit Temari en haussant les épaules.
Elle lui ferma la porte au nez. Il rentra également chez lui, impatient de retrouver son lit.

***


Gaara paya pour deux et se leva. Tsuki émit une faible protestation qui disparut au simple regard de son interlocuteur. Gaara savait très bien dissuader les gens.
Elle sortit du restaurant avec lui, et cala son rythme de pas aux siens, dans la rue principale de Suna. Elle trouva le silence gênant, mais ça n’avait pas l’air d’être cas de Gaara. À moins qu’il ne le montrait pas.
Elle décida de se lancer :
« - C’est ridicule. Ça fait un moment qu’on ne sait pas vu et je ne sais pas quoi dire.
- Ça n’a rien de ridicule.
- C’est gênant… Euh… la journée n’a pas été trop dure ?
- Non.
- …
- Il est préférable que tu évite de refaire ce genre de blague.
- Hein !?
- Celle de ton arrivée imprévue.
- Il y avait une chance sur deux que ma venue ne te plaise pas.
- Ce n’est pas vraiment ça. D’un point de vue personnel, ça ne me dérange pas. Je suis… content de te revoir. C’est une agréable surprise. Mais du point de vue d’un Kage, c’est ennuyant. Ta venue demande une certaine préparation.
- Désolée…
- C’est fait. Le sujet est clos.
- Pour demain, je dois faire quoi ?
- Viens dans mon bureau à neuf heures. Je t’expliquerai ton rôle.
- D’accord… Kazekage-sama.
- Ne m’appelle plus comme ça, dit-il en lui jetant un regard en coin.
Elle sentit un frisson la parcourir, devant le ton froid et sévère qu’il venait d’employer.
- Pardon…
- C’est très impersonnel. Les amis ne se parle pas ainsi.
- Je pensai qu’avec votre fonction…
- Ma fonction n’a pas changé les liens que j’entretiens avec mon entourage.
- Gaara-sama ? dit-elle d’un ton un peu taquin.
Il lui jeta un regard de reproche. Elle fit un bond pour se retrouver en face de lui et marcha par en arrière, les bras croisés dans le dos. Elle dit sur un ton enjoué comme si elle jouait aux devinettes :
- Gaara-san alors ?
- C’est mieux.
- J’ai remarqué que tu n’as pas accolé –chan à mon prénom.
- Tu n’as pas accolé –kun au mien.
- Vous marquez un point, dit-elle en retournant à côté de lui.
- Les amis ne se vouvoient pas non plus.
- Oups… dit-elle en rougissant.
Elle tourna la tête et aperçu un discret sourire aux coins des lèvres de Gaara. Elle écarquilla un bref instant les yeux. Elle n’avait pas rêvé, il s’amusait de ses réactions ?! Elle allait lui en toucher deux mots quand il s’arrêta. Tsuki regarda le bâtiment où vivaient le frère et la sœur de son ami.
- Tu m’as raccompagnée en faite.
- Tu voulais autre chose ?
- Pas vraiment… Je suis épuisée et je dois être en forme demain. C’est mieux ainsi.
- Bonne nuit Tsuki.
- Bonne nuit Gaara-sama !
Il fronça les sourcils et elle lui tira la langue. Elle partit en souriant de sa farce.
Gaara la regarda s’en aller, plutôt amusé.

***


Gaara était sur le toit de l’immeuble qui accueillait son bureau, comme chaque nuit. Sauf qu’il était arrivé là un peu plus tôt. Habituellement, il passait une bonne partie de sa nuit à travailler et l’autre à se détendre en regardant son village par le plus haut immeuble. Il avait ainsi une belle vue sur son village natal. Il l’observait d’un regard infiniment protecteur, bien que son visage restait impassible. Son ressentiment n’était pas pour autant inexpressif.
Cette nuit, il pensait comme à son habitude. Mais cette fois, c’était vers la petite brune que ses réflexions allaient. Elle était revenue. Tsuki était à Suna, comme autrefois. Cela lui donnait une étrange impression. Un mélange de nostalgie, de bonheur et de mauvais pressentiment. Le dernier sentiment venait gâcher le tableau et il ne comprenait pas sa place. Il s’y attarda un moment, mais ne trouva pas de réponse comme quelques unes de ses réactions. Ce n’était pas la première fois qu’il tombait sur un sentiment qu’il n’arrivait pas à analyser.
Il erra ensuite dans ses souvenirs d’enfance. Savourant ceux qui lui venaient à l’esprit, lui arrachant quelques fois l’ombre d’un sourire. Puis il pensa à l’avenir. À comment allait être sa vie aux côtés de la jeune fille. Il n’avait pas été ensemble depuis deux ans et ils avaient grandi. Comment allait-il le vivre ? Serait-ce aussi agréable qu’autrefois ? Après tout, ils n’étaient plus enfants, leurs jeux avaient changés… Il éprouva une certaine appréhension qu’il chassa vite. Il n’y avait pas d’inquiétude à avoir. Au fond, ils restaient les mêmes : deux amis d’enfance. Puis Tsuki avait de la réserve pour parler, alors il serait loin de s’ennuyer avec elle !

Son regard se porta sur le quartier où sa sœur logeait la kunoichi de Konoha. Il était devenu Kazekage et avait accompli son désir de se rapprocher de son village. Tsuki allait maintenant accomplir son second rêve : avoir une personne à chérir. Elle avait été toujours là pour lui, même quand il avait voulu l’assassiner. Il était temps qu’il lui rende la monnaie de sa pièce. Mais ça, c’était plus qu’une dette : une reconnaissance qui dépassait les lois de l’amitié. C’était sans doute cela : une meilleure amie
Il regarda l’aube se lever avec un visage serein. L’avenir s’annonçait propice.


***


Temari sortit de la salle de bain fraichement lavée et habillée. Elle trouva sa colocataire temporaire, toujours endormie sur le canapé. Elle s’approcha d’elle et lui dit de se réveiller.
« - Encore cinq minutes maman… »
Temari éclata de rire et décida d’accéder à la demande de Tsuki. Elle prépara le thé qu’elle versa dans deux tasses, sachant déjà que la jeune brune en prendrait, car elle lui avait demandé la veille. Elle prépara ensuite son petit déjeuner habituel et lança à la grande dormeuse :
« - Hey la marmotte ! Debout !
Temari cligna des yeux et soupira en se disant que cette marmotte là avait le sommeil dur. Elle se dirigea vers un placard, l’ouvra, prit deux couvercles de casserole et s’approcha d’elle. Près de la tête de Tsuki, Temari frappa les deux couvercles ensembles, dans un bruit sonore qui résonna dans tout l’appartement. L’ambassadrice releva la tête et regarda la blonde.
« - Il est temps de te lever ! »
Tsuki s’assit et se frotta les yeux. Temari repartit dans la cuisine chercher le plateau qui contenait son petit déjeuner et la tasse de thé de son amie. Cette dernière arriva à la table du salon en quelques pas hésitants, s’assit et bu quelques gorgées de son breuvage, quand il fut devant elle. Après elle s’exclama d’une voix sonore et avec un sourire :

« - Bonjour, Temari-san !
- Ah d’accord. Tu es ce genre de personne qui se réveille que lorsqu’ ils ont bu leur café… ou thé.
- Euh… oui, désolée.
- Tu es toujours comme ça ?
- Sauf quand je suis en retard. Je suis une flèche.
- J’aimerai voir ça.
- Ça risque d’arriver. Ça m’arrive souvent malheureusement.
- Et ta soirée ?
- Ma soirée ?
- Ne fais pas l’innocente. Tes retrouvailles avec Gaara ?
- Oh ça c’est bien passé !
- Vous avez fais quoi ?
- Il m’a raccompagnée après que vous êtes partit.
- C’était court.
- Ce n’est pas plus mal. J’étais épuisée.
- Je veux bien te croire. Je me suis endormie à peine quand j’ai posé la tête sur l’oreiller. »
Bien qu’elle était fatiguée, Tsuki avait mit plus de temps à s’endormir. Elle s’était remémorée l’ambiance festive du repas, sa conversation avec Gaara et sa gêne de lui avoir causé des soucis administratifs avec sa venue improvisé. Elle se demandait aussi quel serait son travail, comment serait sa nouvelle vie à Suna…
-Sinon, tu fais quoi ce matin ?
- Je dois aller voir Gaara-san.
- À quelle heure ?
- Neuf heures, pourquoi ?
- J’espère que tu cours vite, parce qu’il te reste dix minutes.
- C’est pas vrai !
Elle se leva précipitamment, ramassa ses affaires sur sa chaise et s’engouffra dans la salle de bain. Elle en ressortie cinq minutes plus tard, lavée, habillée et coiffée.
Elle ouvrit la porte d’entrée et sortit. Elle la rouvrit quelques secondes plus tard pour souhaiter une bonne journée à son hôtesse, dont cette dernière lui répondit par un signe de main, car elle avait la bouche pleine, et sortit de nouveau.
- Y’a rien à dire, c’est une flèche, dit Temari à voix haute, en se disant également que la journée commençait bien.

1Seigneur de province.
2Comme en portait Gaara durant son enfance.



Que dire de ce nouveau chapitre ?

Tout d’abord veuillez m’excuser pour ce retard. Je manque beaucoup de motivation pour écrire ses derniers temps.

Hey bien voici la quatrième et dernière partie de cette fanfiction. Comme vous l’aurez compris, cette partie concerne la vie de Gaara quand il est Kazekage. Ce chapitre 22 n’a rien d’exceptionnel. Il n’est qu’un chapitre qui me permet d’introduire la quatrième partie. Une sorte de transition.

Je tenais à remercier kurodjiha, qui m’a donné une idée subtile pour ce chapitre. Ca reste un détail, mais un élément qui m’a tout de même inspiré.

Merci à Tsuki2608, sans qui la publication de ce chapitre n’aurait pas été possible. Elle a été le souffle d’inspiration de ce chapitre et m’a aidé l’améliorer.

Enfin je termine par remercier Polowsky pour sa bêta-lecture. Il m’a donné un sérieux coup de pouce et je suis fière de vous le présenter comme mon bêta-lecteur. Je le félicite grandement pour son travail !




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