Fiction: Un jour, tu trouvera ta lune, ôkami-chan... (terminée)

Chers amateurs de couples, cette fic est pour vous. Un Kiba x Ino court et tout simple. Jeune et toute la vie devant elle, la jeune fille aux longs cheveux blonds et aux yeux couleur mer sent pourtant que sa vie ne rime à rien. Elle désespère de trouver le bonheur, quand, en se morfondant sur elle-même, elle fait une nouvelle rencontre qui ravivera peut-être son goût de la vie...
Romance | Mots: 1527 | Comments: 10 | Favs: 5
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Shirohime (Féminin), le 22/05/2010
C'est une school-fic tirée de mon blog personnel, mais c'est moi qui l'ait écrite. C'est ma première à vie, alors soyez indulgents et laissez vos commentaires!!



Chapitre 1: Il y a un début à tout... Mais tout ce qui monte finit par redescendre.



Partie 1







J'étais assise, seule, sur un banc dans le hall de l'école. Comme toujours... Je commençais à être tannée, de voir se répéter à chaque jour la même suite d'événements, dépourvue d'un quelconque sens à mes yeux. J'étais toujours seule, les autres me fuyaient comme la peste. Jusqu'au jour où un petit nouveau est arrivé...

Ce jour là, j'arrivais à l'école avec un léger retard, mais tout de même assez tôt pour arriver à l'heure à mon premier cours de la journée. En arrivant à mon casier, je me dépêchai à prendre mes livres et courus vers l'escalier le plus proche. Juste avant d'atteindre l'escalier, je fonçai par accident dans un autre élève, un garçon d'à peu près mon âge. Il avait l'air très nerveux. Ses cheveux étaient bruns foncés et hérissés. Mais ce qui me frappa le plus, c'était son regard sauvage. De petites pupilles acérées noires constituaient ses yeux dont la forme pointue évoquaient ceux d'un loup. Un bandeau noir sur le front, un T-shirt noir et des jeans bleus complétaient son accoutrement.

Nous échappâmes tous deux nos cartables, livres et étuis par terre. Je me dépêchai de ramasser mes choses, mais il fut plus rapide que moi. Il me tendit mon étuis et je le gratifiai d'un sourire gêné Je bredouillai un bref remerciement, qui dût passer pour un murmure à ses oreilles. Nous nous dépêchâmes de monter les escaliers, et quelle ne fut pas ma surprise de constater que nous nous dirigions vers le même local. Pourtant, si ce garçon était dans le même cours que moi, pourquoi ne l'avais-je jamais vu?? Je ne tardai pas à avoir ma réponse.

J'entrai dans la classe, tous les élèves étaient assis, sauf moi. J'eus à peine le temps de me trouver une place à l'avant dernier rang, à côté d'une place libre, que la sonnerie du début des cours retentissait dans toute l'école. Au lieu de se diriger immédiatement vers une place, le garçon s'arrêta au bureau du professeur, Anko-sensei, qui n'avait pas l'air d'apprécier son retard. Je la vis murmurer au garçon quelque chose, puis elle pointa la place à côté de moi, une des deux seules autres places libres de la classe. Le gars que j'avais bousculé vint s'asseoir à mes côtés, déposant son sac à côté de sa chaise. Il garda le silence tout le long du cours, puis le professeur, juste avant la cloche, me demanda de rester quelques minutes, avec le nouveau. La cloche sonore ne tarda pas à se faire attendre, et tous les élèves quittèrent la classe, tous sauf moi et cet étrange adolescent. Anko-sensei nous présenta l'un à l'autre, et c'est ainsi que j'appris son nom. Kiba... Je ne sais pas pourquoi, au juste, j'aimais bien ce nom. Il s'excusa de m'avoir renversée, mais je refusai d'un geste de la main, disant que c'était de ma faute, que je n'avais qu'à regarder où j'allais. Le professeur me demanda de suivre Kiba, de lui montrer le chemin, car de tout mon groupe, j'étais la seule à avoir exactement le même horaire que lui.

Suite à cette requête, que j'acceptai avec hâte, nous descendîmes les escaliers qui menaient au rez-de-chaussée. Il se trouvait que de toutes les cases libres de l'école, Kiba avait atterrit dans celle juste en face de la mienne, dans un couloir. Nous déposâmes nos livres et prirent chacun notre agenda et nos étuis à crayons, le seul matériel requis pour le cours d'arts plastiques. Cela lui prit moins de temps qu'à moi, alors il vint m'attendre, accoté sur le casier voisin du mien. Il me demanda poliment vers où aller pour rejoindre notre local, et c'est avec empressement que je lui montrai la voie. À la fin du cours, il retourna chez lui, pour l'heure du dîner. Comme je restais à la cafétéria, avec ma boîte à lunch, je fus un peu déçue de voir qu'il partait. Il devint alors clair dans mon esprit que j'avais le béguin pour lui. Malgré mes longs cheveux blonds en queue de cheval, mes grands yeux bleus et mon caractère agréable, aucun garçon ne me regardait. Je me demandais s’il allait franchir cette limite, imposée par mes semblables, de ne jamais s'éprendre de moi. Je me désillusionnai rapidement. Comment un garçon qui a tout pour plaire pourrait s'intéresser au rejet de tout le reste de la société étudiantine ? C'était impossible. Pour ne pas souffrir, je me devais de l'oublier. Je pris la décision que, dès que je lui aurais montré tous les locaux, je m'éloignerais de lui.

À la fin de l'heure du dîner, avant le début des cours, je me hâtai de me rendre à mon casier pour prendre mes livres. En arrivant, je remarquai qu'il était encore là, à m'attendre. Il me suivit jusqu'au prochain local, et la même scène se répéta pour la dernière période. Cependant, un changement notable avait eu lieu entre le matin et l'après-midi. Nous nous étions mis à converser amicalement entre les cours. J'appris ainsi que lui et sa famille avait un élevage de chiens en campagne, mais que ses parents et lui avaient déménagé pour offrir à leur fils et leurs filles une meilleure éducation. Un spectacle assez semblable se répéta le lendemain et le surlendemain, puis jusqu'à la fin de la semaine. Nous étions devenus assez rapidement très proches et on ne se quittait plus. Cela était peut-être un peu dû au fait que nous avions le même horaire, mais je me sentais plus proche de lui que je ne l'avais jamais été avec un autre élève.



Ôkami-chan1 aux yeux de velours, toi qui a quitté ta tanière pour venir vivre parmi tes semblables, comment pourrais-tu voir la petite louve atrophiée qui s'est glissée dans la meute??




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Partie 2







Nous nous suivions dans tous nos cours, et nous passions des heures au parc qui avoisinait ma maison. C'était comme vivre dans un rêve, un rêve tellement agréable que j'avais envie de ne jamais le quitter. Nous étions tellement proche que les autres élèves commençaient à se demander ce qu'il se passait entre nous. Il était si gentil, sympathique et intelligent que les autres élèves avaient fini par l'accepter, et comme j'étais souvent avec lui, à m'accepter moi aussi. Grâce à lui, j'avais même réussi à me faire quelques amis parmi ces gens, entre autres Sakura Haruno, la plus belle fille de l'école, qui faisait tout pour ravir les yeux de Kiba, même accrochée au bras de Sasuke Uchiwa. Elle était gentille, au fond, mais un peu trop superficielle à mon goût.

Tout ce fragile équilibre ne fut pas bouleversé, comme je le croyais, par le fait que j'étais toujours le rejet. Non, ce qui vint me bouleverser arriva avant la semaine de relâche, alors que cela faisait maintenant quatre mois que Kiba avait emménagé dans le quartier.

Il m'avait invitée à venir le rejoindre au parc, avant son départ pour les vacances. Je me rendis là-bas, et, comme je le faisais toujours lorsque nous nous donnions rendez-vous, je m'assis sur la balançoire à bascule, en attendant son arrivée avec impatience. Il se pointa à peine une minute après moi, et vint me faire sursauter en me soufflant dans le cou, juste avant d'éclater de rire et de me rejoindre sur le banc. Je ne pus m'empêcher de rire à mon tour, et de penser qu'il était le plus beau garçon du monde, lorsqu'il riait. Il me dit qu'il tenait absolument à me parler avant de partir, que ce qu'il avait à me dire ne pouvait plus attendre. Il me regarda dans les yeux, et souffla ces trois mots que j'avais voulus entendre depuis que je le connaissais. Je t'aime. Je faillis faire une crise cardiaque, pas de peur ou de surprise, mais de bonheur. Après toutes ces années à être celle que l'on envoyait promener, que l'on regardait toujours de travers, dont l'on riait dans le dos, j'avais enfin trouvé quelqu'un qui m'aimait. Je lui dis sans attendre que j'éprouvais les mêmes sentiments. Il passa son bras autour de ma taille, me collant contre lui, ce que je fis. Il pencha doucement sa tête vers la mienne et nous échangeâmes un baiser passionné. Nous mîmes fin à notre étreinte en échangeant un regard amoureux dont je me souviendrais toujours.

Il partit, me laissant seule, sur la balançoire, et se prépara à sa semaine de ski en montagne, celle qu'il avait planifiée depuis longtemps. Un départ brusque, pour moi qui aurait voulu parler jusqu'à l'aube avec lui. Néanmoins, sa famille l'attendait pour le départ.

J'appris par le téléjournal que ce baiser avait été le dernier de Kiba. Il avait fait une mauvaise chute dans la montagne et était décédé des suites de ses blessures. Je fondis en larmes en apprenant la nouvelle. Je passai des heures et des heures, même plusieurs semaines après l'accident, à le pleurer dans ma chambre. Depuis ce jour, à chaque fois que je vois un chien ou un loup, je ne peux m'empêcher de ressasser le souvenir de toute la tendresse de ce dernier regard.



Chaque loup a sa lune. Tu as fini par trouver la tienne, ôkami-chan1...




1= Jeune loup, en japonais




Par Olilae-chan
Un petit one-shot en 2 parties. C'est ma première, alors laissez des commentaires et notez!!




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