Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Je te fais peur ?

Itachi meurt dans un monde et renaît dans un autre ? Haiko vit dans un palace. Sa réputation de fainéant n'est pas démentie par le fait qu'il se prélasse toute la journée entouré de demoiselles différentes chaque jour. Ce trait de caractère lui attire bien des foudres; mais Haiko, malmené par d'étranges visions, ne s'en soucie pas...
Classé: -16I | Spoil | Drame / Horreur / Romance | Mots: 1653 | Comments: 8 | Favs: 5
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Feng Huang (Féminin), le 15/04/2010
Bonjour ! ^w^

Petit speech du début ? Eh bien... nous ne nous connaissons pas, vu que c'est ma première fanfiction et la seconde que j'écris de ma vie, il me semble. Alors non, je ne fais pas parti de ces chanceux d'illuminés qui écrivent non stop, je suis assez fainéante à vrai dire. J'essaye néanmoins d'écrire une fanfiction le plus sérieusement du monde, alors n'hésitez pas à critiquer en masse; vous en aurez tout mon respect ! Par contre, je suis désolée, mais pour ce premier chapitre : le lien avec l'univers de Naruto ne sera visible que si vous êtes attentif aux détails. J'essaye de viser un public large, mais mature. Je déconseillerais aux jeunes filles accro à Twilight de lire cette fanfiction, je ne fais pas dans le "fleur bleue", désolée.

Bonne lecture ! ^w^




Chapitre 1: Présentations



Souris. Le moment pour lequel tu t'accrochais encore à cette chose inutile va bientôt arriver. Souris-lui ! C'est dur de sourire dans ces moments-là? Un délire ? Peut-être... J'ai cru que je l'avais revu petit garçon à l'instant. Ça m'a fait sourire ! Tant mieux. Je continue encore un peu comme ça et je pourrais tomber... Ah ! Ça fait du bien ! On ne se rend pas compte de l'extérieur, c'est certain... c'est comme si tout notre esprit était dans une mer et qu'il tentait de rester à la surface mais qu'il était irrémédiablement attiré par une gravité plus tenace que lui. Terrible. Et si j'avais envie de rester à la surface ? Mais ce n'est pas le cas, n'est-ce pas ? Une pieuvre m'agrippe, je crois. Oui, l'immensité dans laquelle je flotte doit me faire passer pour une crevette dont n'importe quel mauvais fantôme aimerait se régaler ! Je me demande comment j'arrive à penser si clairement. Je n'ai jamais eu autant envie de fermer les yeux pourtant. Mais je veux continuer à me parler. Si je cède à mon envie de couler, est-ce que je pourrais encore ? Normalement non, tout devrait être fini.





« - Haiko !
- Haikoooooooo...
- Embrasse-nous... Haiko... Haiko..!
- Oh oui ! S'il te plaît, Ko...
- M'appelle pas comme ça. »

Il repéra la fautive, la saisit par un bras et la dégagea énergiquement de son salon. Ce n'est qu'une fois que la porte fut claquée que les jeunes filles poussèrent des gémissements de surprise... Il en fallait peu pour les émouvoir et c'était très ennuyant à vrai dire. Peu de personnes pouvaient se vanter de supporter des cris aussi aiguës sur une longue période et Haiko faisait parti de ces privilégiés-là. Il préférait ça plutôt que le vilain surnom dont l'avait affublé cette grognasse. Dire qu'il l'avait trouvé jolie... Elle s'était révélée, en fin de compte, aussi ennuyeuse que toutes les autres. Mais bon, il n'allait pas se plaindre non plus. Au moins, leur compagnie les éloignait. Par ennui, il attrapa le visage de l'une d'elles. Elle soupira. Le bel Haiko la touchait et sa main la caressait. Elle avait assez rêvé de cet instant pour que, une fois arrivé, il se confonde avec ses fantasmes. Peut-être allait-il même l'embrasser ? C'était la suite de ses petits rêves, après tout. Elle sentit distinctement des doigts exercer une pression de chaque côté de sa bouche. Elle ferma les yeux et pinça les lèvres pour réclamer son aumône. Ce digne poisson la reçut et on put entendre résonner dans toute la pièce une pauvre cerise qui se faisait engloutir. De surprise, la fille s'étouffa. Elle connut donc le même sort que la première.

Ne pas obéir à Haiko, qu'il émette l'ordre clairement ou non, était considéré comme un crime. Les demoiselles le savaient bien, ce qui expliquait qu'elles ne s'indignèrent pas que leurs camarades se fassent renvoyer brutalement de la pièce sans explications. Soyons encore plus précis : ça les arrangeait bien. Si une fille se faisait expulser, cela signifiait qu'elle n'aurait plus jamais le droit de revenir et d'adresser la parole au jeune maître : elle devenait alors une paria de cette mini société de salon. Ça faisait toujours une rivale de moins. De reste, il est évident que pour une personne extérieure, le jeune garçon se fichait éperdument de toutes ces filles et qu'elles n'avaient aucune raison d'être en concurrence vu qu'il ne marquait de préférence pour aucune d'elles. Il est vrai qu'il les choisissait d'abord pour leur beauté... Quitte à se faire une compagnie, autant qu'elle soit satisfaisante à regarder; sinon à quoi servirait-elle ? On pourrait alors se dire : « Il y a peut-être dans ce harem des jeunes femmes cultivées ! Si ce Haiko se désintéresserait de lui deux secondes pour tenter de les connaître, il pourrait voir que c'est sûrement le cas ! » Si votre esprit a formulé pareille pensée, sachez tout de suite que c'est loin d'être le seul ! Haiko a beaucoup de détracteurs. Mais avant de se pencher sur eux, nous allons nous poser une dernière question : si une de ces jeunes filles était réellement cultivée, que faisait-elle alors dans ce groupe où elle était traitée comme une esclave à qui l'on ne devait rien ? La vivacité d'une âme importait plus à Haiko que ce que pouvait bien apporter une pseudo bonne éducation ! Elles acceptaient non seulement d'être soumises, mais elles venaient aussi parce qu'elles espéraient obtenir des choses de la part du jeune homme avec l'excuse que comme il était beau, elles ne lui résistaient pas. Pourquoi devraient-elles être traitées en reines alors qu'elles étaient juste bonnes à baver comme un bon petit chien ?

Si il avait soulevé cet argument à ceux qui désapprouvaient son comportement, ils auraient tout de suite hurlé qu'il cherchait une excuse et, investis d'une morale hypocrite, auraient rajoutés qu'on ne traitait pas des êtres humains comme il se permettait de le faire. Il était donc plus judicieux de se taire et de ne pas rentrer dans des débats philosophiques qui, même explosifs, n'auraient pas fissuré un instant la grande muraille de leurs préjugés. Tous les habitants de Takumi connaissaient la réputation de ce jeune maître... Il faut dire que Haiko s'était moqué de bon nombre des clients de son père. Ces derniers, tous des combattants aguerris, étaient très respectés dans ce petit village ! D'autant plus que c'était eux qui permettaient à celui-ci de vivre. Le père de notre héros était l'un des artisans les plus considérés du village. Forgeron de qualité, on murmurait qu'il pouvait, avec son art, augmenter la puissance d'une arme par mille. On se doute que de tels propos restaient exagérés, bien que l'habileté de l'ouvrier n'était plus à prouver ! Haiko respectait son père et son travail, mais restait répugné par ce que devenaient ces œuvres. Des meurtrières. Et pas n'importe quelles meurtrières ! La réputation de l'établissement Gyaku n'était plus à refaire, que ce soit dans cette région ou dans les contrées voisines, et c'était les plus puissants guerriers qui venaient s'y fournir ! L'argent coulait à flots – autant que le sang dont semblait se nourrir ces épées - et l'entreprise avait la protection des seigneurs alentours. C'est ainsi que notre héros pouvait se prélasser avec sa cour dans ce palais, tandis qu'il était autant détracté que son père était respecté.

Les filles étaient parties et Haiko avait enfilé une veste pour sortir. Il n'allait pas les raccompagner chez elles. Elles ne dormaient jamais chez lui et il ne dormait jamais chez aucune d'entre elles. Il n'avait jamais, à vrai dire, souhaité dormir avec une autre personne que lui-même. C'est ainsi qu'après une autre journée ennuyeuse, il se rendit au temple. Devant cette montagne d'escaliers, il ne se sentait pas petit. Il était conscient, cependant, que le chemin était long et qu'il était inutile de s'épuiser dès le départ. Arrivé au bout, il profita un moment de la vue et se rendit chez le responsable du sanctuaire...

« - Je sais ce qui vous préoccupe, lui souffla un drôle de personnage.
- Ca m'étonnerait beaucoup, tiens. »

La réplique était arrogante, mais elle ne démonta pas la prêtresse qui avait eu le temps d'observer la surprise se dessiner sur le visage du jeune homme. Elle s'y attendait. Il ne pouvait rien lui cacher.

« - Les fleurs de cerisiers tombées... le temple appartient... aux branches. Après avoir contemplé la lune... mon ombre avec moi... revint à la maison.1
- Joli.
- Vous trouvez ?
- C'est de ..?
- Yosa et Yosô.
- Tu as un sens de l'humour douteux.
- Je ne comprends pas, feignit-elle avec toute l'innocence et la malice que son âge lui permettait.
- Yosa et Yosô. Haiku et Haiko.
- Touchée, sourit-elle. Vous êtes plus vif qu'on ne le dit.
- On a pas tous la réputation que l'on mérite. Qui croirait que t'as un humour à chier ?
- Vous avez bien le langage que l'on vous prête.
- C'est mieux que de parler comme une vieille.
- Mes paroles ne sont juste qu'un reflet de ce que la déesse de ce temple a bien voulu m'accorder.
- Tu ferais mieux de retourner jouer.
- Je sais ce qui vous préoccupe.
- Ah oui ?
- Apparaissent-elles ici ? », lança-t-elle d'un ton de ces tons graves qui coupaient net avec son apparence fragile.

Haiko avait eu une longue discussion avec l'enfant. Devait-il se sentir soulagé ? Elle avait parlé, comme à son habitude, de manière sibylline2... Il n'avait pas compris grand chose ou trop peu à son goût, ce qui pour lui revenait au même. Cependant, il ne pouvait ignorer la sensation d'un poids en moins qui se faisait ressentir ! Ainsi, il pourrait retourner davantage au temple – sans que cela n'attire l'attention des moines – et y trouver une forme de paix plus agréable qu'avec sa compagnie. Ça allait beaucoup le changer ! Haiko aimait qu'on lui casse sa routine. Absorbé par ses pensées, il n'avait pas fait attention plus que ça au chemin du retour et c'est ainsi qu'il se retrouvait déjà à destination : sa chambre. Elle devait être encore inondée. Le même liquide coulait par l'interstice, les mêmes tâches. La réalité le percuta. Il devrait avoir l'habitude. Pourtant... il ne s'y faisait toujours pas. Il fallait pourtant qu'il dorme ! Avec un peu de chance, celle-ci n'allait pas durer longtemps ! Il ouvrit. Cette fois-ci, c'était juste la fin de la scène, juste après les cris. Ce n'était pas sa chambre, mais un salon d'un autre genre.
Les murs de la pièce était recouvert de ce liquide d'ombres. Lui aussi.



[1] La première phrase est un haïku de Buson Yosa. La seconde est un haïku de Yosô, sa traduction est de Munier.
[2] Sibyllin : « énigmatique, obscur, à la manière d'un oracle. » (du Dictionnaire Sensagent)



Ainsi se finit cette courte introduction ...!
Je n'aime pas quand un texte sonne faux, n'hésitez pas à relever ces phrases-là; ça m'aiderait bien.

J'espère que vous avez fait une bonne lecture et que vous avez envie de lire le début de cette histoire ! Je tiens à prévenir qu'il s'agit d'une fanfiction décrivant une potentielle relation entre Itachi et Hinata (qui font partis de mes personnages préférés pour des raisons presque opposées...). Si vous vous demandez comment je peux introduire ces deux-là dans l'histoire... alors, lisez la suite ! :)

Bon... je m'en vais avant de me faire taper dessus ^w^




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