Tsunade soupira. C'était la seule chose qu'elle pouvait faire. Ainsi, elle ne contrariait pas le fournisseur d'arme le plus important de Konoha.
Elle appela un ANBU.
-Shin, 1 tu surveilleras celui-là de près. Juste pour vérifier qu'il ne s'enfuie pas.
-Aucun risque! Rigola "celui-là".
-Simple précaution. Cela te convient-il, Maïko?
En arrivant à Ame, le seigneur Fujiwara dût expliquer calmement à sa femme hystérique que Maïko était resté à Konoha. En réalité, Madame Fujiwara avait eu peur en apercevant la longue caisse noire, ayant appris l'échec de la mission et la mort des autres shinobis.
-Kyu… Kyusuke… c'est un cer… Maïko…
Le seigneur avait fait un signe de la main, glacial comme à l'accoutumée.
-Non. C'est ce qu'il reste des bâtons de combat que je n'ai pas pu écouler.
Maïko sortit en soupirant du palais Hokage. Il sentit la présence de l'ANBU s'estomper dans son dos.
-"Ambassadeur d'Ame à Konoha en vue d'établir une alliance…"
Enfin de compte, cela l'arrangeait. Il serait loin de son père, et les "erreurs" qu'il avait commise envers Konoha seraient effacées sous couvert de l'immunité diplomatique. De plus, il s'était bien amusé avec Ibiki. Il avait même pût dire ce qu'il pensait à son père. Finalement, la journée était presque parfaite.
Il avançait sans trop regarder et finit par tomber nez à nez avec une jeune kunoïchi brune qui le regardait, une lueur inquiétante dans les yeux.
-KIIIIIIIIIIIIIIIIMMMMMMMMMMMMMMMMM!!!!!!!!!!!! Où t'es???
Yumi beuglait sur le terrain d'entraînement réservé à l'équipe de Suna. Elles s'étaient fixées rendez-vous pour venger les coups d'oreillers de la veille. Et Kim ne perdait jamais une occasion de taper sur Yumi. Elle venait en avance, même.
Et là, elle avait ¼ d'heure de retard. Ce. N'était. Pas. Normal.
-Tu cherches Kim, Yumi? Fit une voix provenant du haut d'un arbre.
-Asunaï-sempai!
-Tu veux mon avis? Laisse-la aujourd'hui. Elle ne viendra pas.
-HEINN??? Mais… pourquoi?
-Elle est occupée, c'est tout.
Asunaï sauta lestement à terre et posa sa main sur l'épaule de Yumi.
-Franchement, aujourd'hui, fiche-lui la paix.
Yumi regarda Asunaï s'éloigner sans comprendre.
**Foutre la paix à Kim? Juste aujourd'hui? Hmm… d'accord! Quand je lui aurais fait payer de m'avoir posé un lapin!!**
En s'éloignant, Yumi fut prise d'une crise d'éternuements.
**Bah** songea-t-elle. **Sûrement tout un groupe de beaux gosses qui pensent à moi!**
La réalité était toute autre…
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Un vacarme impressionnant régnait dans la salle du conseil de la famille Sayeï. Cependant, quand le patriarche du clan arriva, les voix se turent. Après avoir laissé planer le silence, le vieil homme prit la parole.
-Nous avons récemment reçu une lettre de Yanou Sayeï, la sœur jumelle de Yumi, demandant quelle était notre décision à propos de son acte lors de l'examen chuunin de Konoha.
Nous devons statuer, et ne pas répéter le schéma des trois réunions précédentes, durant lesquelles nous n'avions pas pu nous entendre.
Membres du clan Sayeï, je vous demande de mettre vos différents de côté pour décider du sort de celle qui porte le fouet de Loulan à sa ceinture. Vous pouvez vous asseoir.
Après dix minutes de crissements de chaises, le silence revint, et le vieil homme continua.
-Asu, Yohi. Vous étiez à l'examen. Yumi Sayeï a-t-elle volontairement coupé ses cheveux?
-Oui, confirma à regrets l'oncle de Yumi.
-Ce n'était pas un accident?
Yohi secoua la tête.
Le patriarche soupira. Évidemment. Rien n'était jamais simple.
-Bien, reprit-il. Yohi, vous êtes un membre influent du conseil. Selon vous, que devrions-nous faire?
-Et bien… Yumi est puissante, possède un taijutsu exceptionnel, c'est un des meilleurs élément du clan. Un tel talent au fouet ne s'était pas vu depuis Loulan. Si elle part, elle pourra être incluse dans un autre clan, qui pourra alors s'en servir contre nous. et le fouet…
-Elle devra nous le rendre!! S'insurgea Keïko, la femme de Yohi.
-Keïko, calme-toi!
-Nous ne sommes pas obligés de céder Yumi à un clan, continua-t-elle, ignorant son époux. On peut aussi se débarrasser d'elle…
Quelques Sayeï ouvrirent des yeux ronds, d'autres rigolèrent sous cape. Keïko n'aimait pas les jumelles, encore moins Yumi. Elle voulait le fouet pour Asu.
-Merci Yohi, Keïko, pour votre avis. Coupa le chef du clan.
Mais Keïko continua, affichant clairement ses intentions.
-Si Yumi part, elle donnera le fouet à Yanou. Et s'il arrive quelque chose à Yanou, le fouet ira à…
-KEÏKO!!!
Rappelée à l'ordre, Keïko se rassit, continuant toujours son idée en pensées.
**S'il lui arrive quelque chose, alors le fouet ira là, mais…**
Le chef des Sayeï continua à interroger les différents membres du clan. Certains voulaient garder Yumi, mettant en avant son talent. D'autres préféraient la bannir, expliquant qu'elle n'était plus digne de rester.
Le patriarche soupira. L'attitude provocante et les faits et gestes de Yumi ne faisaient pas l'unanimité au sein du clan.
Ce fut alors au tour de Heyron, un vieil homme, sage et influent, qui avait une petite fille qu'il adorait.
Il appréciait Yumi pour sa bonne humeur, mais lui en voulait énormément d'avoir obtenu le fouet.
Lorsque le précieux artefact avait quitté sa grand-mère, il avait toujours espéré qu'il revienne dans sa famille. Trop vieux, il avait placé ses espoirs en sa petite-fille. Mais Yumi l'avait obtenu.
Toute l'assistance le fixa. Quel parti allait-il prendre?
-Je pense… que Yumi doit partir. Après tout, elle est vitale pour le clan.
Le patriarche eut un hoquet de surprise.
-Pardon?
-Yumi doit s'en aller! Elle est nécessaire , ici!
Quelques Sayeï se mirent à rire.
-Heyron-dono, pouvez-vous précisez?
-Yumi doit rester! Ce n'est qu'une peste inintéressante et sans talent!
Ne pouvant choisir en son cœur, le vieil homme se contredisait lui-même.
-Il faut qu'elle reste, puisqu'elle est nulle! Il faut qu'elle s'en aille, elle est trop nécessaire!
Le patriarche secoua la tête.
-IL FAUT QU'ELLE RESTE PARCE QU'IL FAUT QU'ELLE PARTE!!
Cette phrase saugrenue relança les discussions, et tous les membres du clan commencèrent à parler en même temps.
-Yumi doit rester.
-Elle a commis un acte impardonnable!
-C'est une peste insignifiante!
-C'est un véritable génie!
-Ce n'est rien pour le clan!
-Elle est nécessaire.
-Il faut la garder!
-Le fouet ira à cette personne, et…
-Il faut la bannir!
-Il faut faire les deux!!
-TAISEZ-VOUS!!
Seule Keïko continua.
-Et si il lui arrive malheur, elle le donnera à cette personne, qui, s'il y a un problème, lui donnera à elle, qui lui donnera à lui en cas de décès, qui le donnera Asu! 'Faut la bannir!
Le patriarche soupira. La réunion n'aboutirai pas. Était-ce réellement ça, le clan Sayeï, un des plus influent au conseil de Suna, une bande de gamins incapable de prendre une décision? Il réessayerait encore une fois, puis il déciderait seul.
-Elle reste!
-Elle part!
-Elle reste!
-Elle part!
Il s'enflamma.
-DEHORS!!
Tout en discutant fort, les membres du clan Sayeï sortirent, vidant peu à peu la pièce.
Keïko eut un sourire.
-Eh! Mais si Asu un problème… C'est moi qui aurait le fouet!
S'essuyant le nez du revers de la main, Yumi continua son exploration. Kim n'était pas loin, elle en était sûre. Elle avait entendu du bruit par là…
-KAÏÏÏ!!!
Yumi bondit, effrayée. Elle venait de marcher sur la queue d'un chien et son cri, dans le silence de la forêt, lui avait fait une peur bleue.
Le chien lui était familier…
-Euh… Akamaru, c'est ça?
Le chien du clan Inuzuka la regarda avec méfiance.
-Ouais, bon ça va, 's'cuz…
Elle pénétra dans la clairière, où elle était quasi-certaine de trouver le propriétaire du chien. Gagné. Mais il n'était pas seul. Assise sur ses genoux, entrain de l'embrasser, il y avait…
-KIIIIMMMMM???!!!!!
La jeune blonde sursauta.
-Yumi? o////O' oh euh… j'ai oublié…
-Tu préfères embrasser ce bellâtre, plutôt que de me taper dessus?
-C'est pas ça, c'est que ça m'était sorti de la tête…
-Bah merci…
-Oh ça va, c'est pas la mort, de toute façon…
-"Bellâtre"? S'insurgea Kiba.
-Toi, je t'ai pas sonné! S'exclamèrent les deux filles en même temps.
Elles avaient retrouvé leur passe-temps préféré: se hurler dessus. C'était sans compter sur Yumi, qui croisa les bras.
-Mais maintenant, j'ai plus envie de te taper.
-?
-J'ai envie de le taper, lui. XD
Lia s'écarta de son adversaire et respira un grand coup. Sa technique, avec la poussière, était dangereuse, et se battre en apnée, pas simple. De plus, sa défense de poussière était efficace, face à ses Katon et Suiton.
Il fallait donc qu'elle perce sa défense en premier lieu.
Dans son coin, Maïko était à la fois amusé et énervé. Cette fille était marrante, à s'en prendre à tout ce qui bouge. Et ses techniques étaient impressionnantes. Mais vu qu'il n'attaquait pas et se concentrait sur sa défense, elles étaient inefficaces.
Mais quelque chose l'exaspérait. Il ressemblait tant que ça à une tête à claques?
Lia eut un sourire. Depuis Gaara, les défenses imparables, ça lui manquait. Et la poussière semblait fonctionner de la même manière que le sable.
Hinata courut vers la jeune Aken. Prête à la recevoir, Sonan pivota au moment où la main de la Hyûga l'effleurait. Entraînée par son élan, Hinata continua sa course un peu plus loin, puis pivota avant de courir à nouveau vers Sonan.
-Accélère, Hinata! Je te vois!
Une fois de plus, Hinata ne toucha pas Sonan.
-Stop. Décida la jeune fille aux cheveux blancs. Il y a un problème. Tu es plus rapide, d'habitude. Tu te retiendrais pas, par hasard?
Hinata se mit à bafouiller.
-Bah… c'est que… si je te touche…
-Mes tenketsus seront bloqués, et alors? Hinata, tu pourras me les débloquer après. Et si je termine à l'hôpital, tant mieux si ça t'as permis de progresser!
Hinata écarquilla les yeux.
-Quoi, mais non, mais jamais je ne…
-Calme, Hinata, relaxe! Je plaisantais. Allez, attaque-moi sérieusement!
-Tu es sûre?
-Hinata…
-H… Hay!
Tentant D'oublier qu'elle fonçait sur son amie, Hinata accéléra, tendit la paume… et cette fois-ci, elle frôla le bras de Sonan, projetant son chakra dans les tenketsus de la jeune fille, qui n'avait pu se déplacer que de justesse.
Une veine palpita sur la tempe de Sonan.
-Pffouuu… et bah, Hinata, quand tu y vas, tu y vas!
-Pa… pardon! S'exclama la Hyûga en ouvrant à nouveau les tenketsus de son amie.
-C'est pas grave! Continue!
Lia pesta. À chaque fois qu'elle ouvrait une brèche dans la défense de Maïko, il parait les coups. Et, vu qu'elle retenait sa respiration, pas moyen d'en enchaîner assez pour l frapper.
Le jeune homme rigola.
-Bah alors, qu'est-ce qui se passe? Pourquoi tu respires plus? Se moqua-t-il.
-Justement parce que tu me le demandes!
Cela cloua le bec momentanément à Maïko, le temps pour Lia de trouver une idée. Maintenant, elle maîtrisait assez son énergie pour ça…
Elle s'écarta, reprit son souffle //^^// et concentra le flux dans sa main. Un rayon lumineux s'échappa de sa paume, qu'elle concentra en un point.
**C'était quoi, ce truc?** s'interrogea Maïko. **Bah, de toute façon, ça n'aura pas le temps de traverser ma défense…**
Lia bondit, balaya la poussière à deux reprises, s'offrant une brèche assez importante, avec vue sur le visage du garçon, comme les dix fois précédentes.
Mais cette fois, elle tendit simplement la main, dans laquelle un point brillant apparaissait.
Il n'eut pas le temps de s'interroger sur le pourquoi du comment, que le point se mit à grossir, devint une sphère lumineuse qui se dirigea vers lui.
**C'est quoi, ça??**
Il reforma rapidement un mur compact de poussière devant lui pour se protéger. Du moins, c'est ce qu'il pensait. Il s'aperçut que la poussière se désagrégeait autour de la sphère lumineuse.
Il la para d'un revers de bras, mais…
-OUAÏÏÏÏÏEEEEE!!!! 'Tain, c'est chaud!
Occupé à fixer son bras, il se prit la deuxième en plein dans le thorax, et vola à trois mètres.
Heureusement pour lui, quelqu'un amorti sa chute. Malheureusement pour lui, ce quelqu'un, c'était Sasuke.
Lia rigola. Deux d'un coup.
-À demain, les amoureux!!
Sasuke grogna pendant que Maïko soupirait. Sûr, il était maudit.
Arwen00710: Bwahahahahahahahaha!!! Vous m'avez trop cruuuueeeeeeeee!!! Bande de pigeons!! On dirait Tsunade-sama!!!
Tsunade: Ah ouais?
Kaitlin: ^^"… ouf… Maïko reste!! Commence une partie de transition, avec notamment, un entraînement d'Asunaï… Enjoy!
Arwen: *se frotte la bosse sur le crâne* un piti com'?