Fiction: Quand la survie du village est en jeu...

Le village de Konoha vit des heures bien sombres. Les tensions aux frontières avec les autres grands pays ne cessent de s'amplifier, et alors que l'ennemi est entré sur les terres du pays du feu, un ninja décide de prendre ses responsabilités. Qui est donc ce ninja prêt à tout pour son village ?
Classé: -12I | Tragédie | Mots: 11657 | Comments: 8 | Favs: 27
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Kyomasa Kato (Masculin), le 20/12/2009
Ma première fanfiction, je ne demande pas d'indulgence, au contraire, toutes vos critiques seront les bienvenues pour que je puisse améliorer l'écriture.



Chapitre 2: Le retour



Sakura avait revêtu ses habits habituels et était partie dans le village chercher des ingrédients pour divers médicaments qu'elle savait désormais fabriquer. Avoir eu comme sensei Tsunade en personne lui avait fait acquérir une maîtrise du ninjutsu médical très avancée, presque égale à celle de Tsunade. Et elle avait été très utile grâce à ses talents lors de missions. Elle s'était attirée ainsi un grand respect de la part de tous. Elle marchait dans les rues de Konoha vers les étales de marchands, où elle espérait trouver ce dont elle avait besoin. Ceci fait, elle prit le chemin de la tour de l'Hokage pour s'informer des tâches que Tsunade voudrait lui confier.

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Aux portes du village, Kotetsu et Izumo gardaient comme toujours l'entrée du village. Plus que d'habitude, leur rôle était important, car ils devaient empêcher les ninjas ennemis de s'infiltrer dans le village. Mais par ces temps de guerre, les voyageurs se faisaient rares, et les quelques personnes qui se rendaient à Konoha étaient des paysans venus vendre leurs récoltes au village.

_Izumo, réveille-toi, on est pas là pour dormir.
_Désolé Kotetsu, répondit Izumo en baillant, mais je m'ennuie ferme ici. Je préfèrerais monter au front avec nos forces.
_La guerre n'a pas encore officiellement commencée. Il est encore temps pour maître Hokage d'utiliser sa diplomatie pour faire revenir les choses dans l'ordre.
_Tsunade, faire preuve de diplomatie ? Tu me charries là.
_Euh...Izumo...

Celui-ci, devant l'attitude de son camarade, se retourna et se trouva nez-à-nez avec Tsunade.

_Eh...maître Hokage, ce n'était qu'une petite plaisanterie pour faire passer le temps.
_Suffit ! Je comprends que vous soyez ennuyés par le rôle qui vous est confié, mais il est nécessaire et je devais y mettre des hommes de confiance. Et puis il est bon de rire en ces temps troublés.

Elle se détourna des deux hommes et repartit vers le centre du village.

_Ah une dernière chose, leur cria-t-elle sans se retourner, plaisantez encore sur moi et vous tâterez de ma diplomatie.

Après cette discussion, Izumo et Kotetsu montèrent la garde sans se plaindre. Izumo alla même aider un vieillard qui avait des difficultés à porter toutes les marchandises qu'il avait à vendre. La nuit vint et ils fermèrent les portes, précaution nécessaire pour la sécurité du village. C'est alors qu'apparurent au loin deux formes qui se rapprochaient du village.

_Eh Kotetsu regarde, des voyageurs de dernière minute.
_L'heure de la fermeture des portes est arrivée, on ne peut pas attendre plus longtemps.
_On ne va quand même pas leur claquer la porte au nez ?
_Les villageois ont été informés des heures d'ouverture et de fermeture. Et si ce sont des voyageurs venant de loin, qui nous dit que ce ne sont pas des ennemis ?
_Mmmh....tu as raison, on ne peut pas prendre ce risque. On ferme les portes.

Les individus n'étaient plus qu'à une centaine de mètres des portes quand celles-ci furent entièrement refermées. Constatant qu'on ne leur permettait pas d'entrer dans le village, ils disparurent dans la forêt. Ils progressèrent ainsi sous le couvert de la végétation jusqu'au rempart, et trouvèrent rapidement un passage non surveillé. Ils eurent tôt fait d'escalader le mur et de se retrouver dans le village. Ils coururent sur les toits en direction de la tour du Hokage.

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Tsunade était en train de vider une bouteille de saké. Les ennuis du moment ne lui avaient pas fait passer son goût pour l'alcool. Elle profitait ainsi de quelques instants de repos bien mérités selon elle. Cependant, elle fut brutalement ramenée à la réalité quand un kunaï vint se glisser sous sa gorge.

_Je pensais que l'Hokage serait bien mieux protégé, dit une voix d'homme à l'oreille de Tsunade. A moins que le village ne se sente intouchable et n'estime pas avoir besoin de protection importante. C'est bien dommage pour vous.
_Ainsi, vous croyez qu'en m'assassinant, vous parviendrez à briser le village ? Malheureusement pour vous, vous vous trompez lourdement. Même si vous m'enlevez la vie maintenant, un autre prendra ma place pour commander les troupes, et Konoha vaincra, comme il l'a toujours fait.

Ces derniers mots avaient été hurlés par Tsunade, qui espérait peut-être faire douter ses ennemis, même si elle n'y croyait pas trop. Cependant, son agresseur rangea son kunaï, et recula. Tsunade put ainsi se retourner, et elle put voir devant elle deux personnes, vêtues de capes de voyage. Leur visage était dissimulé par des capuchons, ce qui empêchait Tsunade de reconnaître ses agresseurs.

_Qu'attendez-vous pour me tuer ? Leur demanda-t-elle dans un souffle.
_Nous n'avons aucunement l'intention de te tuer, Tsunade, dit l'homme qui n'avait pas encore parlé.

En entendant cette voix, Tsunade fut prise d'une étrange sensation. Elle avait l'impression de reconnaître une voix qu'elle n'avait plus entendu depuis longtemps.

_Se pourrait-il que...?
_Toujours aussi prompte à comprendre à ce que je vois, reprit le même homme.

Alors, il retira sa capuche, et Tsunade put observer un visage d'homme assez âgé, portant des traits rouges sous les yeux et avec de longs cheveux blancs.

_Jiraiya...
_Heureux de te revoir Tsuna...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que Tsunade lui balançait un coup de poing dans le ventre, qui envoya Jiraiya dans le mur. L'expression sur son visage était effrayante, jamais elle n'avait été aussi en colère.

_Comment oses-tu revenir après tout ce temps d'absence, en n'ayant jamais donné de nouvelles et en venant me menacer dès ton retour ?!
_Eh mais ce n'est pas moi qui t'ai menacé !

Tsunade tourna à ces mots la tête vers la deuxième forme encapuchonnée.

_Heureux de vous revoir mamie Tsunade.

A ces mots, Tsunade n'eut plus de doute quant à l'identité de cette personne. Celle-ci souleva sa capuche et Tsunade put voir son visage. Bien qu'elle sache qui était cet homme, elle reçut un choc quand elle le vit.
Naruto avait en effet les cheveux un peu plus longs que lors de son départ, il avait beaucoup grandi, âgé environ de vingt ans et il dégageait une impression de sagesse que Tsunade n'aurait jamais pu imaginer chez lui. Il ressemblait en fait à son défunt père, le quatrième Hokage.

_Naruto...comme tu as changé...

Elle s'était approchée de lui, prête à le serrer dans ses bras. Mais, peut-être par habitude, elle ferma son poing et l'envoya directement dans le ventre de Naruto. Mais malheureusement pour elle, son coup n'atteignit jamais sa cible.

_Que ? Où est-il passé ?
_J'espérais que vous aviez perdu cette mauvaise habitude de me frapper quand je faisais une bêtise, je vois que je me suis trompé, dit une voix moqueuse dans son dos.

Tsunade se retourna et put voir Naruto lui souriant comme il le faisait dans sa jeunesse.
"On dirait qu'il a toujours son âme d'enfant, cette joie de vivre m'a manqué durant ces cinq longues années."

_Bon, maintenant que les retrouvailles sont faîtes, peut-être pourriez-vous me dire où vous étiez et ce que vous faisiez durant votre absence, ainsi que la raison de votre retour.
_C'est ce que j'allais faire avant que tu ne m'envoies dans le mur
_Tu l'as mérité Jiraiya, et maintenant racontez-moi votre voyage.

Mais à ce moment, la porte du bureau s'ouvrit et Sakura pénétra dans le bureau, une boîte dans les mains.

_Tsunade-sama, j'ai fini de trier les documents, et je vais rentrer chez moi vu l'heure qu'il est, sauf si vous avez encore besoin de moi.

En apercevant les personnes présentes dans la pièce, elle ne put s'empêcher de lâcher la boîte. Tous les papiers qu'elle avait soigneusement rangés s'étalèrent sur le sol.

_Na....Naruto....est-ce vraiment toi ?
_Salut Sakura, ça faisait un bail.

Naruto était assez gêné de la situation. Il se doutait que Sakura lui en voudrait de ne pas avoir donné de nouvelles de lui. Et en effet, il ne s'était pas trompé. Sakura se rua sur lui, et lui martela le torse de ses poings. Elle était en pleurs.

_Comment oses-tu...Comment oses-tu revenir après tant d'absence ? Tu m'as laissée seule ici, sans me donner de nouvelles. J'ai eu peur que tu ne sois mort, comme Sasuke.....Tu ne peux pas savoir comme j'ai souffert de ne plus te voir, tu n'étais pas là pour me réconforter quand on nous a appris la mort de Sasuke.

Naruto ne savait comment réagir. Bien sûr, ce que disait Sakura était vrai : il n'avait pas été là pour la réconforter, pas là pour l'aider à surmonter cette épreuve, lui, son coéquipier. Mais d'un autre côté, son voyage était nécessaire, il se devait de devenir plus fort pour protéger les personnes qui lui étaient chères, et plus généralement le village.

_Je crois que vous devriez sortir tous les deux, dit Jiraiya. Je ferais seul le rapport Naruto, je crois qu'il faut que vous vous parliez.
_Bien sensei.
_Et qui te dit que j'ai envie de te parler ? Tu disparais cinq longues années, et tu voudrais qu'on se parle comme si rien ne s'était passé ?
_Sakura !

Tsunade avait haussé la voix. Aussitôt, Sakura se calma.

_Même si tu ne veux pas lui parler, j'ai besoin de calme pour écouter Jiraiya, et je ne pourrai pas le faire si vous vous disputez ici. Alors sortez.

Naruto sortit sans discuter. Sakura mit elle, un peu plus de temps avant de le faire. En sortant, elle claqua violemment la porte.

_J'ai l'impression que notre retour l'a beaucoup bouleversé.
_Cela n'a pas été facile pour elle. D'abord votre départ, puis la mort de Sasuke. En vérité, tout le monde vous croit mort, toi et Naruto. Alors le revoir lui a causé un choc. Enfin bref, je suppose que tu as beaucoup de choses à me raconter.
_En effet. Je vais te raconter ce que nous avons fait ces dernières années, dans les grandes lignes....



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