Fiction: Pourquoi nous ?

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Ayame tenait la main de Akito fermement comme si elle avait peur de la perdre. Ayame avait de long cheveux noirs, avec une frange qui lui arrivait sur les yeux, qui lui arrivaient presque jusqu'aux genoux ; elle portait un pantalon militaire et une jaquette bleue. Akito, elle, avait les cheveux blonds qui lui arrivaient jusqu'au bas du dos. Elles marchaient dans la foret, quand elles arrivèrent devant un gigantesque rocher, qui servait de porte au repère de l'Akatsuki, elles s'arrêtèrent. Akito frissonna et s'accrocha encore plus à Ayame.

- Ayame, laisse tomber ! Tu va te faire tuer ! Ça ne fait rien... dit Akito, en essayant de convaincre son amie.
- Non. Je n'accepterai pas qu'ils te fassent du mal.
- Mais Uchiwa Itachi va te tuer à coup sûr !
- Et alors ? Si il doit me tuer j'essayerai de te donner d'abord l'objet volé.
- Non, mais...
- Tais-toi maintenant. Je ne veux pas me faire repérer tout de suite.

Ayame lâcha la main de Akito et s'approcha du rocher. Elle sortit un rouleau rouge de la poche de son pantalon militaire, et écrit '' ouvrir'' en Kanji sur celui-ci.
Le rocher, qui devait peser plus de cent tonnes, se déplaça. Akito n'en croyait pas ses yeux.
Sans donner d'explications à Akito, Ayame entra.
Akito resta alors seule, dehors, à attendre son amie en espérant qu'elle sorte de là saine et sauve.

A l'intérieur, Ayame avançait tranquillement. Elle semblait sûre de ce qu'elle cherchait. Elle se retrouva devant une porte en bois. Elle l'ouvrit doucement.
Derrière la porte, une magnifique chambre - qu'Ayame à cet instant, jalousait - se trouvait là. Elle ne comportait rien de personnel, un lit une place, une armoire et un bureau. Elle se dirigea vers le bureau et l'ouvrit.
Dedans, elle trouva un magnifique kunai - comme celui que le père Kakashi avait donné à celui-ci - , un cadre photo assez vieux avec, bien sûr, une photo de Sasuke Uchiwa et de son grand frère, Itachi Uchiwa. Sous ses deux objets, Ayame trouva un diplôme de chef de Anbu. Parfait. Voilà l'objet idéal qui permettra à Akito de ne plus jamais se faire castagner. Elle prit alors le diplôme dans ses mains, et commença à partir, quand quelqu'un entra dans la chambre.

Mince...

Un jeune homme qui ne devait dépasser Ayame que de quatre ans, aux beaux yeux noir ténèbre, coiffé d'une queue de cheval noire, habillé d'une t-shirt noir avec un pantalon de la même couleur, entra accompagné d'un homme qui devait avoir vers les trente ans, avec une peau bleu, ressemblant à un requin.

Zut, zut, zut !

Le deuxième homme, surpris, commença à parler.

- Hé, Itachi ! Tu as une colocataire ? Petit cachotier !
- La ferme, Kisame. lui répondit le beau brun.
- Qu'est-ce que tu fais, ici ? demanda ''l'homme requin'', après avoir boudé, à Ayame en s'accroupissant.
- Euh...Je... Ayame prit son courage à deux mains et déclara : Je suis venue voler quelque chose à Uchiwa Itachi, pour que mon amie ne se fasse pas tuer !

Itachi la regarda plus intensément, tandis que Kisame riait.

- Pourquoi ton amie a-t-elle besoin d'un objet d'Itachi ?
- Un gang lui a fait subir les pires atrocités qui existent. Pour qu'ils arrêtent, elle doit voler quelque chose à Uchiwa Itachi, et le leur ramener ! expliqua-t-elle, le cœur battant à la chamade, se qu'Itachi remarqua.
- Pourquoi c'est toi qui vient voler quelque chose à Itachi alors ? demanda l'homme poisson qui ne comprenait pas.
- Parce qu'elle a peur de se faire tuer !
- Et toi ? Tu n'as pas peur ? rit Kisame.
- Bien sûr ! Mais moi je ne suis pas une grande perte !

Les deux criminels de rang S se turent, intrigués. Comment pouvait-on se sacrifier, même pour un ami ?
La jeune fille avait le cœur qui battait de plus en plus fort, et serrait le diplôme plus son fort contre sa poitrine.
On entendit alors une voix venir du couloir.

- Hé, Itachi, Kisame ! Réunion !
- On arrive ! dit Kisame, haussant la voix pour que la personne entende, puis se retourna vers Ayame.

Itachi partit entraînant son coéquipier par le bras avant qu'il ne dise quoi-que-ce-soit à la jeune fille. Ayame eut un frisson dans le dos, puis prit un bout de papier et un stylo dans sa poche et écrivit quelque chose.
Ayame partit en direction de la sortie. Dehors, Akito, l'attendait en faisant les cents pas.
Dès qu'Akito la vit, elle lui sauta au cou, signe qu'elle était morte d'inquiétude. Ayame lui remit le diplôme et commença à partir en direction de leur village, Konoha.
Akito attendit quelques instants, le temps de reprendre ses esprits, et courut pour rejoindre Ayame sans un mot. Elle savait très bien qu'Ayame détestait parler pour rien. Elle la remercie de la tête auquel Ayame répondit par un ''Hn''.

Arrivées au village, les deux jeunes filles s'arrêtèrent, regardant le sol.
Après quelques instants qui firent comme une éternité, Akito se décida à demander à son amie :

- Aya ? On va le leur donner, alors, ce diplôme que tu as volé à Uchiwa ?
- ...Vas-y, toi.
- Mais, Ayame ! Si tu ne viens pas, ils continueront à te faire subir...
- Tais-toi !
- Mais, Aya...
- ...Je viens juste alors.

Akito sourit. Ayame acceptait enfin de ne plus souffrir à cause d'eux. Parce que la petite Ayame n'acceptait jamais d'admettre une chose comme celle-ci. On pourrait la comparer à Sasuke, en fait. Quand celui-la était encore là, ils s'entendaient très bien. Akito était contente de voir les petits '' hn''- c'était le surnom qu'elle leur donnait au deux- discuter. Mais malheureusement, Sasuke était parti.

Sans un mot, les deux jeunes filles se retrouvèrent dans une ruelle, remplie de rats, au centre de Konoha.
Elles attendirent sans un bruit quelques minutes, quand elles entendirent des pas venir vers elles.
Akito vint se cacher derrière Ayame qui, elle, avaient les mains dans les poches.
Cinq garçons apparurent devant elles. Le premier était blond, les second noiraud, le troisième et quatrième étaient roux et le dernier était albinos. Ils devaient n'avoir pas plus de dix-huit ans.
L'albinos, qui semblait être le chef, s'avança, un sourire s'afficha sur son visage quand il vit Akito mieux se cacher derrière Ayame toujours stoïque.

- Alors ? Avez-vous amenez l'objet volé à Uchiwa ? Je parie que non !
- Détrompe-toi, Satoshi. Il y a une heure déjà, j'ai volé le diplôme d'anbu de Uchiwa Itachi, lui dit Ayame en lui tondant l'objet.

Il le prit brusquement et le lu. Il le fit passer aux autres membres de son gang.
Quand ils eurent fini de lire, le chef de gang, Satoshi, prit la parole, les yeux fermés :

- Très bien. Vous pouvez donc partir.
- Oui, allons-y... dit Akito en tirant Ayame par le bras, qui ne bougea pas, le regard au sol et restait muette. Ayame ?
- ...Quel est...( elle releva brusquement la tête) le piège ?!
- Mais...Mais de quel piège parles-tu ? demanda le chef de gang.
- C'est impossible que tu nous laisses partir ainsi.
- Ayame...
- Tais-toi, Akito ! Alors, Satoshi ?!
- …D'accord, j'avoue. Il y a effectivement un piège.
- Quel est-il ?! s'énerva Ayame.
- Réfléchit bien. Si Tsunade, l'Hokage, apprenait que vous êtes sorties du village et qu'en plus vous êtes allées dans le repère de l'Akatsuki pour voler quelque chose à un des membres. Que dira-t-elle ? dit-il en souriant de toute ces dents.

Les deux filles se figèrent. Ayame devint rouge de colère et s'avança pour tabasser ce mec qui osait les faire souffrir ainsi depuis trois ans.
Akito la retint de justesse par le bras.

- Lâche-moi, Akito ! Je vais lui faire sa fête.
- Ayame, clame-toi !

Avant qu'Ayame ne puisse répondre, un garçon blond arriva du ciel. Il fit fuir le gang en leurs lançant des shurikens, en faisant bien attention de ne pas les toucher.
Il se retourna, dévoilant ainsi son identité.

- Naruto ! s'écria Akito en sautant dans les bras de celui-ci. Elle le considérait comme son frère.
- Hé Akito-chan ! dit Naruto.
- Que fais-tu ici ?! s'énerva Ayame, coupant la parole à Naruto par la même occasion.
-Je suis venu vous sauver !
- On n'avez pas besoin de toi !
- Ah, oui ? Pourtant...
- Tais-toi, le ninja !
- Oh, arrête d'être jalouse que je sois un ninja et pas toi.
- Je ne suis pas jalouse !
- Ayame...

Ayame s'était énervée. Bien qu'elle ne parle pas beaucoup, quand quelqu'un l'énervait, elle se lâchait et pas qu'un peu.
Après que Naruto ait fini de rire, il invita les deux filles à venir manger des ramens chez Ichiraku.
Akito accepta de suite, Ayame, elle, n'accepta qu'après qu'il ait fort insisté.

Toute la soirée, ils discutèrent, enfin surtout Akito et Naruto, Ayame restait muette comme une carpe.

Les deux filles dirent au revoir à leur ami.
Ayame commençait à partir quand Akito l'interpella.

- Où comptes-tu aller ?
- Dormir.
Akito soupira.
- Oui, mais où ?
- Dans le parc. Pourquoi ?
- Ayame...Il faudrait vraiment que tu arrêtes d'être aussi têtue. Viens dormir chez moi, il fait froid dehors.
- Hn.
Ce ''hn'' signifiait non. Akito soupira quand elle vit Ayame partir en direction du parc. Décidément personne ne pourra la socialiser, même au péril de sa vie, si même elle, sa meilleure amie n'y arrivait pas, bon il faut dire qu'Akito est la seule amie d'Ayame, mais quand même.

Arrivée dans le parc, Ayame se coucha sous un arbre. Elle s'endormit très vite.


- Ayame ! Ayame ! Réveille-toi !

Ayame se réveilla en sursaut. Naruto et Akito étaient là, l'air inquiets.

- Que se passe-t-il ? Demanda-t-elle.
- l'Akatsuki nous attaque !
- …
Ayame ne réagit pas tout de suite. Quand l'information atteint son cerveaux, Ayame se leva d'un bond.
- Q...Quoi ?!
- Il faut que vous alliez dans un abri, tout de suite ! dit Naruto.
- …

Naruto prit la main d'Ayame pour qu'elle se dépêche et partit en direction d'un abri avec Akito qui les suivait derrière.
Arrivés à l'abri, Naruto leur dit de rester là et de ne surtout pas sortir, et il partit.

Les deux filles parcoururent la salle, qui était éclairée que par des torches sur les murs, elle était remplie d'enfants, de femmes et d'hommes non-ninja. Elle s'assirent au fond de la salle.
Elles attendaient tranquillement en écoutant les personne qui souhaitaient aller aux toilettes et les explosions et cris venant dans-dessus de leur tête.

Soudain la porte s'ouvrit laissant les gardes tomber sur le sol. Tout le monde se tut. On vit une silhouette dans l'ombre. Elle était de taille moyenne, un mètre quatre-vingts se dit Ayame. La silhouette s'avança dévoilant son identité. C'était un garçon avec des yeux rouges et les cheveux de la même couleur également. Un fil épais (Je ne trouve plus le nom ) sortait de son ventre. Des sortes d'ailes en fers, de son dos. Ayame n'en croyait pas ses yeux. Il était vraiment bizarre ce garçon ! On aurait dit une...Mais oui c'est ça ! C'est une marionnette !

- Ayame... Tu te rappelles quand on est allé fouiner dans les document secrets ? me murmura Akito dans l'oreille.
- Oui. Pourquoi ? murmurais-je aussi.
- Lui, c'est Sasori. Il s'est fait en marionnette pour ne pas mourir.
- Quoi ?! criais-je.
Le '' Quoi'' résonna dans toute la salle. Le membre de l'Akatsuki tourna la tête vers Ayame qui déglutit.

Oups...

Le dénommé Sasori s'avança et coupa la tête de toutes les personnes présentes avec le fil qui était rattaché à son ventre.
Les corps tombèrent au sol dans un grand fracas.
Akito poussa un cri. Seules elle et Ayame ne s'était pas fait tuer. Ayame posa sur main sur la bouche d'Akito pour qu'elle se taise. Malheureusement Sasori l'avait entendu. Il s'avança vers elles.

- Trop fort...dit Ayame en regardant les corps.
- Quoi ?!s'écria Akito. Ayame, retire ça !

Sasori était maintenant devant elles, à les regarder. Il s'apprêtait à les tuer quand le reste de l'Akatsuki entra dans la salle.

- Sasori, arrête, lui dit le chef de l'Akatsuki.
- Mais pourquoi ? Je veux de nouvelles marionnettes ! se plaint-il.
- Euh... Akito ? murmura Ayame dans l'oreille d'Akito. Que veux-il dire par là ?
- Euh...Il veut faire de nous ses marionnettes... dit-elle en murmurant également.
- Quoi ?! s'écria Ayame.
Tout le monde la regarda.
- Oh, non pas encore...pleurnicha celle-ci.
- Ayame... soupira Akito.
- Bon. Sasori, laisse ces deux jeunes filles tranquille, dit le chef au marionnettiste.
- Pourquoi les laisser en vie ? demanda-t-il.
- On les ramène avec nous.
- Quoi ? Pour quoi faire ?
- Pour que je me sente moins seule entre vous tous ! expliqua Konan en pleurnichant.
- Allez ne pleure pas, Konan ! dit le chef de l'Akatsuki en la prenant dans ses bras.
- Ouin !
- Génial, je sens que je ne vais pas aimer cette histoire, se plaignit Ayame dans sa tête.



Voilà ! J'espère que cela vous à plu ! Des com's ?

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