Fiction: Hokage le sixième (terminée)

Tsunade prend sa retraite... Mais qui va la remplacer ? Naruto évidemment ! Cependant le Nouvel An approche, et Bal qui va avec... Ce sera le moment pour nos ninjas de réveler les sentiments enfouis depuis si longtemps ! Humour/Romance, couples classiques genre Shika/Tema, Naru/Hina...
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tema54 (Féminin), le 18/07/2007
J'ai eu l'idée de faire cette fic parce que on en voit pas beaucoup avec un nouveau Hokage ... J'espère que le comportement des persos est assez réaliste ... Ne soyez pas trop méchants , c'est ma 1ere fic ....

Ce chapitre est plutôt plusieurs chapitres mis à la suite car ils sont trop courts pour être séparés. Mais finalement ça donne un très long chapitre, le plus long de tous je crois... Et comme le titre l'indique, c'est le dernier...
Et si vous voyez des fautes de frappe ou d'orthographe prévenez-moi s'il vous plait! Je ne vois pas forcément tout en me relisant, alors il est possible qu'il reste des fautes...




Chapitre 10: La fin... et le commencement...



A Konoha, le 18 juillet 2008 (on va dire que les chapitres précédents se passaient en même temps que nos petites vies, c’est-à-dire en 2007)

Kitsune avait toujours voulu avoir un enfant. Un seul enfant. Depuis ses dix ans, elle avait décidé qu’elle aurait un fils qui s’appellerait Hoshi. Et depuis ce même âge, elle priait pour que son vœu se réalise. Elle ne demandait pas grand-chose au dieu des nouveaux-nés. Simplement un seul petit garçon.
Résultat ? Elle était enceinte de jumeaux. Depuis plus de huit mois. Et depuis deux mois elle restait enfermée dans cette foutue chambre d’hôpital, allongée sur son lit, car elle ne pouvait plus bouger. D’après les infirmières, c’était signe que les bébés étaient bien portants et avaient un poids correct, et toujours d’après les infirmières, il était rare de voir des jumeaux peser plus de 3 kilos, et ces enfant allaient sûrement être des exceptions. Mais quand même, Kitsune aimait bouger. Courir, marcher, sauter, lancer des kunais, et autres activités du même genre…
Heureusement qu’Itachi passait tout son temps libre ici avec elle. Et que Eluan et ses amis venaient la voir très souvent. Sinon elle se serait sentie très seule.
Au fil des jours Kitsune remarquait un très net changement dans le comportement d’Itachi. Bien sûr, avec elle, il s’était toujours comporté différemment d’avec les autres. Mais depuis quelques temps, il devenait poli. Il parvenait même (parfois) à dire bonjour aux infirmières qu’il avait pourtant toujours cordialement détestées.
Kitsune pensait que ce changement était du au fait qu’il allait devenir père, et qu’il voulait être un bon exemple pour ses enfants. Lui, ça ne le dérangeait pas d’avoir deux enfants, bien au contraire, il aimerait en avoir encore plus. On voyait bien que ce n’était pas lui qui les portait, ni lui qui allait accoucher…
Une infirmière frappa à la porte.
- Entrez !
- Madame, vous avez de la visite !
- Ah ! Enfin ! Qui c’est ?
- Votre mari. Je le fais entrer ?
- Bah oui, quelle question !
Une voix énervée se fit entendre.
- Vous voyez, je vous l’avais dit que je n’avais pas besoin de vous ! Je sais où est la chambre, et en plus, elle veux bien me voir.
- Je… Désolée, Monsieur…
- Vous ne servez vraiment à rien…
L’infirmière baissa les yeux. A chaque fois, cet homme lui faisait des remarques désobligeantes.
- Itachi !
- Oui, ma chérie ?
- Excuse-toi. Tout de suite.
- Mais…
- Tout de suite.
Il ne faut jamais contrarier une femme enceinte. Itachi avait lu que c’était dangereux pour les bébés. Il se tourna donc vers la jeune femme et déclara le plus gentiment possible, en souriant (Attention : ce qui à l’air sympathique pour Itachi ne l’est par forcément pour les gens normaux, et un sourire d’Itachi n’est rien d’autre qu’une grimace, sauf bien sûr quand il sourit à Kitsune)
- Excusez-moi, Akane. Je ne recommencerais plus. « Du moins pas aujourd’hui, ajouta-t-il pour lui-même »
Croyant Itachi doté de pouvoirs surnaturels, alors qu’il avait simplement lu son prénom sur son badge, l’infirmière se jura que dès qu’elle sortirait de cette pièce, elle demanderait à changer de service. Pour ne plus jamais croiser cet homme machiavélique. Le service troisième âge conviendrait parfaitement.
L’homme machiavélique en question se retourna vers sa Kitsune :
- C’est bon tu es contente ? Je me suis excusé…
Kitsune ne réagit pas.
- Bah qu’est-ce qu’il y a ?
- Contractions, grommela-t-elle. Et je commence à me sentir mal, là….
Affolé (oui, il connaît ce sentiment), Itachi se re-retourna vers l’infirmière.
- Je vais chercher une sage-femme ! s’écria celle-ci, trop contente de quitter la pièce.

Quelques heures plus tard, Kitsune et Itachi étaient les heureux parents d’un petit garçon et d’une petite fille, Hoshi et Manako, pesant tous les deux 3kg400, et mesurant 51cm. De biens beaux bambins…

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A Konoha, le 31 juillet 2008

Sasuke se demandait bien pourquoi il allait faire ça. Il s’était pourtant juré de le faire qu’en cas d’extrême nécessité. Et comme ces derniers temps, Sakura était à bout de nerfs et s’énervait pour un rien, il pensait que ça lui remonterait un peu le moral. S’il fallait remontez le moral de toutes les femmes de cette façon, autant dire que ça serait très compliqué. Voire même impossible.
- Bon, Sasuke…
- Oui ?
- Tu me demandes de me faire belle, tu mets un costar, et tu m’invites au resto. Qu’est-ce qu’il ne va pas ?
- Mais tout va bien ! Si je n’ai même pas le droit d’inviter ma petite amie au resto…
- Tu es bizarre aujourd’hui.
- Ah… Et toi, ça fait une ou deux semaines que tu es bizarre.
- Ah… Mais en m’invitant tu m’avais dit que tu devais me parler de quelque chose d’important. Et d’ailleurs moi aussi j’ai quelque chose d’important à te dire.
- Ah ? Et bien vas-y, dis !
- Non, toi d’abord.
- Non, après toi…
Les entrées qu’ils avaient commandées arrivèrent. Ils mangèrent dans le plus grand des silences. Sasuke stressait un peu pour ce qu’il avait à dire, et aussi parce qu’il craignait que Sakura le quitte. Quand en ce moment on ne pouvait pas lui parler sans qu’elle ne s’énerve, Sasuke l’évitait le plus possible, et les soirs où elle était trop dure à supporter, il allait dormir chez son frère. Or, un soir, la grand-mère de Kitsune dînait chez eux, et elle avait fait la bise au pauvre Sasuke. Et malheureusement pour lui, elle portait de rouge à lèvre ultra-tenue. Quand il était rentré chez lui le lendemain, il avait malencontreusement oublié d’enlever le rouge à lèvre, si bien que Sakura s’était imaginée des choses. Itachi avait essayé de rétablir la vérité, mais Sasuke n’était pas totalement sûr que Sakura l’avait cru. Pourtant, Sakura était à des lieux de cet incident. D’autres choses la tourmentaient.
Quand le serveur repartit avec les assiettes vides, Sakura repassa à l’attaque.
- Dis-moi.
- Non. Pas maintenant. Toi d’abord.
Sakura, au bord de l’explosion, se leva et frappa un bon coup sur la table.
- Parle ! Tout de suite ! hurla-t-elle.
La moitié du restaurant se retourna pour regarder qui braillait de la sorte, et voyant Sakura, ils s’abstinrent de commentaires…
- D’accord, d’accord, Sakura chérie, mais je t’en supplie, calme-toi !
La jeune femme se rassit et regarda Sasuke d’un air interrogateur. Celui-ci prit son courage à deux mains, sortit une petite chose de sa veste. Puis il se leva et se mit à genoux devant Sakura.
- Haruno Sakura, voulez-vous m’épouser ? demanda-t-il tout en lui passant un petit anneau argenté au doigts.
Sakura le regarda un instant, ébahie. Puis elle se ressaisit et lui sauta au coup.
- Bien sûr que je veux !
Sasuke retint un soupir de soulagement. Des applaudissements retentirent dans le restaurant. Les deux amoureux sourirent, puis se rassirent.
- Et toi, alors, qu’est-ce que tu voulais me dire ?
- Eh bien…
- Allez, dis !
- Accroche-toi bien.
- C’est bon, tu sais j’en ai entendu des trucs dans ma vie…
- Eh bien… Euh…
- Allez !
- Sasuke… Tu vas bientôt être papa !
Sasuke n’eut même pas le temps de dire quoi que ce soit. Il tomba de sa chaise et s’évanouit.

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A Konoha, le 15 août 2008

Naruto et Hinata se baladaient dans les rues de Konoha, à la recherche d’un terrain pour construire une maison. Ils avaient bien tenté d’en acheté une déjà construite, mais ils n’avaient pas pu en trouver une dont les quatre murs étaient intacts. Plus ils cherchaient, et plus Naruto se disait que la misère était grande à Konoha. Gaara, lui n’avait eu aucun problème pour se trouver une petite villa avec piscine, et pas chère en plus !
Hinata s’assit sur un banc.
- J’en peu plus !
- Pff ! T’es vraiment pas endurante, dit Naruto en s’asseyant à côté d’elle.
- Hé ! C’est pas toi qui porte un enfant depuis trois mois !
- Mais je plaisanteuuuuuuuh !
- Euh… Ce n’était pas vraiment très drôle…
- Je sais, mais ai-je déjà dit quelque chose de drôle ?
Hinata sourit et posa se tête sur les genoux de son mari.
- On ne trouvera jamais ni de maison, ni de terrain…
- Tu sais, on peut toujours habiter au palais…
- Naruto… Tu sais très bien que je n’aime pas cet endroit…
- Oui, mais on n’a pas trop le choix… C’est comme si tout Konoha se liguait contre nous pour qu’on s’installe au palais.
- Arrête de dire n’importe quoi ! Je n’habiterais pas là-bas. C’est tout.
- Bon d’accord. Faisons un marché : si avant 20h, on trouve un terrain ou une maison potable, on la prend, mais sinon, on s’installe au palais.
- Ok, ça marche !
Ils se remirent en marche et parcoururent la ville pendant quatre heures d’affiler. A 19h59, Naruto commença à savourer sa victoire quand soudain…
- Naru ! Regarde, celle-là.
Et là Naruto dut bien reconnaître qu’il avait perdu son pari. Cette maison était tout ce qu’il y a de plus potable, et en plus, il y avait une piscine.
- Tu vois, on a fini par trouver ! Et pas besoin de s’installer au palais !
Naruto sourit.
- D’accord, tu as gagné. Note le numéro écrit sur la pancarte, j’appellerai demain…
Et sur ce, ils partirent bras dessus bras dessous, heureux de leur trouvaille, et imaginant leur bébé grandirent dans cette maison de rêve.

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A Konoha, le 3 septembre 2008

- Shika ! Amène-moi encore du Coca! hurla Temari, vautrée dans le canapé.
- Temari… Tu en as déjà bu trois bouteilles de deux litres… Ca suffit maintenant… Tu ne vas plus dormir après… Et il est déjà minuit…
- Tu ne te souviens plus de ce qui était écrit dans le livre ? Ne jamais contrarier une femme enceinte ? Surtout après sept mois de grossesse.
- Temari… C’est toi qui a inventé cette partie… Tu sais, quand j’ai lu j’ai fait comme si je n’avais pas remarqué, mais je sais tout de même reconnaître un genjutsu…
- Shika ! Amène-moi de Coca tout de suite ! C’est un ordre.
- Temari ! Va te coucher ! C’est un ordre.
La future maman en resta bouche bée. Jamais Shikamaru ne lui avait parlé sur ce ton.
- Non. Je reste ici. Et je me débrouillerai toute seule. Je n’ai plus besoin de toi. D’ailleurs j’aurais très bien pu me passer de toit aujourd’hui et….
- Très bien. Je vais me coucher.
Et Shika partit dans leur chambre en claquant la porte. Et là, Temari sentit qu’elle était allée un peu trop loin. Shikamaru s’occupait très bien d’elle, et ne pensait qu’à sa santé. Sauf que Temari ne pensait le plus souvent qu’à elle-même, et se foutait du reste. Elle décida finalement de rejoindre son mari.
Mais quand elle entra dans la chambre, elle vit que Shikamaru s’était arrangé pour qu’elle ne puisse pas se coucher.
- Shika… Je peux dormir, s’il te plait ?
- …
- Je suis fatiguée…
- M’en fout…
- Shika…
- T’as qu’à dormir sur le canapé.
- Mais…
- Je ne veux pas de toi ici. Alors va-t-en.
Et là, contre toute attente, Temari se mit à pleurer, ce qui déstabilisa un peu Shikamaru.
- Pff… Bon, allez, viens…
- Merci !
Temari se glissa dans le lit, et se blottit contre son Shika.
- Désolée…
- Pas grave… Mais je te préviens, la prochaine fois que…
- Je te promets que je ne recommencerai pas !
Il sourit et l’embrassa sur le bout du nez.
- Allez, dors maintenant.
Elle ne se fit pas prier et s’endormit tout de suite.
- Pff… C’est vraiment une fille galère…

**********

A Suna, le 19 octobre 2008

Gaara se sentait mal à l’aise, très mal à l’aise. Mais pourquoi est-ce qu’il avait accepté ce repas avec tous les membres du Conseil ! Bien sûr, il voulait leur prouver qu’il était civilisé, et qu’il n’était pas un monstre, mais tous ces regards qu’ils lui jetaient en coin le gênaient. Il ne savait pas s’il devait les ignorés, ou au contraire leur faire comprendre qu’il en avait marre. Il fallait mieux que les Kages soit en bons termes avec leurs Conseils, mais Gaara se demandait s’il n’allait pas faire une petite entorse à cette habitude. Naruto, lui n’avait jamais été réellement en bons termes avec la Conseil. Sauf depuis que Tsunade avait fait comprendre aux ancêtres qu’ils avaient intérêt à être vraiment très gentils avec Naruto. Gaara se demandait vraiment ce qu’il aurait fait s’il n’avait pas eu Haruka. Celle-ci avait cuisiné un excellent repas, et elle faisait la conversation à tous ceux qui étaient présents.
« Cette femme est vraiment une perle, se dit Gaara. Et… » Une voix interrompit les pensées du Kage.
- Kazekage-dono ?
- Oui ?
- Vous ne parlez guère ce soir. Etes-vous souffrant ?
« C’est toi qui va souffrir, mon pauvre vieux ! »
- Non, non, tout va bien, ne vous inquiétez pas, Yomi-sama.
- Alors parlez !
- Je n’ai pas coutume de parler lorsque je n’ai rien à dire.
Silence parmi les membres du Conseil.
Haruka décida d’intervenir.
- Je vous ressers, Yomi-sama ?
- Oui, merci. Votre sauce est excellente, pourriez-vous me donner la recette ?
- Malheureusement non, je regrette. C’est un secret de famille.
Gaara se retint de pouffer de rire. Lui et Haruka, depuis le début du repas, usait d’un genjutsu pour faire disparaître le contenu de leurs assiettes. En effet, la délicieuse sauce d’Haruka contenait des ingrédients plus ou moins appétissants, par exemple des fientes de pigeons, et d’autres choses bien pires…
- Ah bon… C’est dommage, je suis sûr que mon épouse aurait adoré goûter un tel délice.
- J’en suis très flattée…
- Kazekage-dono ?
- Hum ?
- Pourriez-vous nous raconter votre enfance, s’il vous plait ? demanda dans un semblant de timidité la plus jeune des membres du Conseil, qui cherchait seulement par là à tester les nerfs de Gaara.
Deux ou trois ricanements non retenus se firent entendre. Haruka sentit que le dîner allait changer de ton. Gaara lui avait raconté son enfance parce que après tout, ils étaient mariés, et qu’elle méritait de connaître la vérité, mais cette fille… Yomi sourit. Le plan qu’il avait mit en place avec Hatsumi allait certainement fonctionner.
- Je ne vois pas en quoi cela vous regarde, répondit Gaara le plus calmement possible.
- Oh ! Mais ce n’est qu’une simple question. Je suis de nature curieuse.
- …
- Alors ?
- Je n’ai pas envie de répondre.
La jeune femme allait répliquer quand elle fut interrompue par le cher Yomi-sama.
- Hatsumi-san, voyons, n’importunez pas notre Kazekage.
Haruka, dotée d’un sixième sens, comprit tout de suite que cette intervention n’était pas faite pour aider Gaara. En effet, Yomi décida qu’il était temps de montrer à tous la véritable nature du Kazekage. Il se leva pour que tout le monde dans la salle puisse l’entendre.
- Sachez que Kazekage-dono n’a pas eu une enfance très heureuse.
- Ah oui ? fit innocemment Hatsumi.
« Là, il commence vraiment à m’énerver, le vieux… »
- Oui, il n’avait pas d’amis, le pauvre enfant… Tout le monde le rejetait.
- Oh ! Et pourquoi donc ?
« S’il répond, je le… »
On entendit d‘autres ricanements dans la salle.
- Hatsumi-san, vous n’êtes vraiment pas au courant des affaires de votre ville ! Presque tout le monde le sait !
- Ah bon ? S’il vous plait, je ne veux plus être si ignorante !
- Et bien sachez, Hatsumi-san, que Kazekage-sama est un monstre.
- CA SUFFIT ! rugit Gaara.
Du sable commença à voltiger autour de lui.
- Sortez IMMEDIATEMENT de chez moi.
- Voyons, Ichibi-sama…
Ce fut le mot de trop. Et le vieux Yomi se retrouva contre le mur, à moitié étranglé par du sable.
- Gaara, arrête !
Il regarda Haruka qui les larmes aux yeux. Il lui avait promis qu’il ne tuerait plus. Sauf en cas de légitime défense, ou en dernier recours s’il n’avait plus le choix. Il relâcha donc le vieux. Celui-ci se releva avec toute sa dignité, s’épousseta et déclara :
- Vous voyez, je vous l’avais dit, c’est un monstre.
- Vous feriez mieux de partir tout de suite, Yomi, car je pourrais bien ne plus écouter ma femme.
- Pff… Des menaces ! grinça le vieillard, qui se dirigea pourtant vers la porte. Bien évidemment, je ne resterai pas une minute de plus ici, et je propose à tous ceux qui pense comme moi que cet homme –si l’on peut le considérer comme un homme- est dangereux.
Plusieurs personnes sortirent à la suite de Yomi. Mais à la surprise de Gaara et Haruka, il restait presque la moitié des membres du Conseil. L’un deux se fit porte-parole des autres.
- Kazekage-sama, nous allons partir nous aussi, mais sachez que nous vous soutiendrons le plus possible, et que nous vous respectons énormément.
Quand il prononça ces dernières paroles, tous s’inclinèrent.
- Je… Euh… Merci beaucoup…
Puis toutes les personnes restantes sortirent, laissant Haruka et Gaara ébahis.
- Hé bien… Je ne referais pas un dîner de si tôt.
- Surtout qu’on n’a rien mangé…
- Ne t’inquiètes pas, j’ai prévu quelque chose pour nous !
- Ah !
Haruka revint quelques minutes plus tard avec un énorme gâteau au chocolat.
- Bon appétit !
Ils se jetèrent tous les deux sur le gâteau, comme s’ils n’avaient pas mangé depuis un mois. D’ailleurs, c’était peut-être le cas, vu que le gâteau fut finit en moins d’un quart d’heure.
Après avoir débarrasser et balayer le sable dans la salle, le jeune couple alla se coucher. Gaara était sur le point de s’endormir quand soudain Haruka déclara :
- Gaara chéri ?
- Oui ?
- Je veux un enfant.
Gaara la regarda un instant, interloqué, puis il sourit. Il se sentait maintenant parfaitement réveillé.
- D’accord. On n’a qu’à s’y mettre maintenant, alors…

**********

Quoi ? Comment ça je n’ai pas parlé de tout le monde ?! Mais c’est fait exprès ! Bon d’accord, je vais un peu raconter ce qui arrive aux autres…

Tenten et Neji… Pour eux, rien de grave, sauf que pour se marier, ils doivent d’abord convaincre Hiashi, ce qui n’est pas une mince affaire…

Kurenai et Asuma, eux sont en dispute constante, car Kurenai veux un enfant avant d’être trop vieille, et Asuma, lui ne veut même pas en entendre parler.

Kankurô et Ino, pour l’instant, n’ont aucun problème, sauf qu’Ino ne supporte plus les pantins de Kankurô. Et, oh étrange, quelques pantins ont mystérieusement disparus. On a retrouvé leurs cendres en plein milieu du désert.

Kakashi et Anko sont eux aussi en dispute constante, car Kakashi veut se marier, et Anko ne veut même pas en entendre parler. Et elle veut encore moins avoir un enfant. Pauvre Kakashi…

Chôji et Yuna vivent une vie de couple plutôt normale comparée à celle des autres. Yuna étant une femme douce et compréhensive, elle ne force pas Chôji à faire un régime, et au contraire le gave de bon petits plats, ce qui pourrait être fatal au jeune homme s’il n’avait pas décidé de faire de l’exercice régulièrement.

Lee et Kiba vivent des vies de célibataires qui n’assument pas, et ils traînent souvent dans les bars de rencontres le soir. Lee, pour plus de succès a radicalement changé de style vestimentaire, et a abandonné sa coupe au bol. Kiba, lui aussi pour plus de succès se lave maintenant tous les jours, et lave également Akamaru, qui est dressé pour ne plus sauter sur n’importe qui pour les lécher.

Shino, lui, enchaîne conquête sur conquête, car aucune ne reste avec lui plus de deux jours, deux jours étant durée moyenne qu’il faut à une femme pour découvrir que son corps est couvert d’insectes.

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A Oto, le 25 janvier 2009

Kabuto jubilait. Enfin sa Machine était au point. Orochimaru allait pouvoir ressusciter. Ah ! Quel jour génial, vraiment…
Après la mort d’Orochimaru, Kabuto s’était trouvé une maisonnette au beau milieu des montagnes, et il avait enterré son maître au fond de son jardin. Aujourd’hui, il était temps de passer à la phase 2, de son plan, ressusciter le Maître. (La phase 1 était construire la Machine)
Kabuto se dirigea donc vers la tombe d’Oro, et s’agenouilla.
- Maître, je viens troubler votre sommeil pour récupérer un de vos os, pardonnez-moi. Bientôt, vous serez à nouveau sur pieds.
Puis il creusa jusqu’à atteindre les restes d’Orochimaru, et récupéra un fémur. Il reboucha le trou et retourna dans son labo.
Kabuto était extrêmement fier de sa Machine, qu’il avait mis plus d’un an à construire. Toutes les versions précédentes étaient des échecs, mais celle-ci fonctionnait (il l’avait testée sur une souris).
L’homme à lunette ouvrit le l’immense coffre dans lequel trouvait la Machine, puis il appuya sur le bouton on. La Machine s’alluma, et la boîte vocale s’enclencha.
- Bienvenu sur le Système de Ressuscitation, breveté pour Kabuto-Industries. Pour commencer, introduisez l’objet contenant l’ADN dans l’orifice prévu à cet effet.
Kabuto prit l’os et l’enfonça dans le trou
- Quand vous êtes près, appuyez sur le bouton rouge. L’opération durera 30 minutes.
Kabuto souffla un bon coup, puis appuya sur le bouton rouge.
- Opération Ressuscitation enclenchée. Veuillez patienter. Le compte à rebours s’affiche à droite de l’écran.
Et une demi-heure plus tard, la Machine sonna.
- Opération terminée. Vous pouvez ouvrir la porte. De la vapeur va en sortir, ne vous inquiétez pas.
Kabuto souffla encore un bon coup, puis, tout tremblant, ouvrit la porte. Il faillit s’évanouir en découvrant non pas un Orochimaru adulte, mais quatre petits Orochimaru gazouillants âgés d’un an.
- Pff… Elle fonctionne pour les souris, mais pas pour les humains.
Kabuto prit les quatre bébés dans ses bras et les posa sur son lit. En les observant, il remarqua que l’un d’eux était une fille.
- Ah ! Je l’ai toujours dit ! Chaque homme a en lui un quart de féminité. Je le savais !
Puis il fabriqua quatre petit médaillon avec chacun un prénom, pour pouvoir les différencier, car ils étaient strictement identiques, à part bien sûr la petite fille.
Au premier bébé, il donna le médaillon où il était inscrit Oro, au deuxième Rochi, au troisième Chima, et à la dernière, Maru. Puis il fouilla la maison de fond en comble et trouva au grenier des vêtements de bébés très anciens.
- Bon, ça fera l’affaire pour le moment. J’irai en acheter plus tard. Ah et j’achèterai aussi quatre lits. Et… Des couches…
A l’idée de changer des couches, Kabuto songea qu’il devrait peut-être engager une nourrice. Puis il habilla les quatre bambins, leur donna à manger puis les coucha. Au moment où il allait sortir de la pièce, des petits bruits le firent revenir sur ses pas. Et il avait bien fait, car ce qu’il vit allait lui donner une idée lumineuse. En effet, les quatre petits levaient leurs bras vers Kabuto en babillant : Papa, papa !
Celui-ci sourit puis les embrassa chacun sur le front, et finalement sortit pour les laisser dormir. Son plan avait désormais une phase 3 : élever les quatre bébés, qui semblaient précoces par rapport à tous ce que Kabuto avait entendu sur les enfants. Et puisqu’ils le considéraient comme leur père, la tâche en serait facilitée. A eux cinq, la mort d’Orochimaru serait vite vengée.

« Tremblez, habitants de Konoha ! Orochimaru est de retour, bien que ce soit sous une autre forme. C’est le commencement d’une nouvelle ère, l’ère de la terreur ! »



A suivre…




Voilà c'est fini ! J'espère que vous avez aimé la fin ! Je sais que la fic n'est pas très longue, mais comme il n'y avait pas vraiment d'histoire, de fil conducteur, j'ai décidé de la finir au plus vite. Donc désolée si vous trouvez que la fin est baclée T_T

Merci tous ceux qui ont lu jusqu'au bout et qui m'ont encouragée ça m'a fait très plaisir !

Et comme c'est le dernier chapitre, finissons en beauté avec une phrase en japonais. Normalement ça veut dire "Merci beaucoup et à bientôt" mais si c'est faux, n'hésitez pas à me corriger ! Je mourrais moins ignorante ^^

Arigatô gozaimasu soshite mata chikaiuchi ni !
Tema54




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