Fiction: Car une voix peut tout changer... (terminée)

Et si, on veut en finir avec la vie ? Et si, on trouve qu'elle ne vaut plus la peine d'être vécut ? Et si, quand on souhaite passer à l'action, une chose, un geste, un acte... Une voix nous en empêche ?
Général | Mots: 1514 | Comments: 4 | Favs: 6
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sakura---love (Féminin), le 28/07/2009
Yeah !
Je suis de retour avec un nouvel OS ^^
Neanmoins, je precise que j'en ai encore plusieurs en reserve que je vais poster par la suite ;D




Chapitre 1: Car une voix peut tout changer...



One-Shot déjà parut sur blog.
Bonne lecture ! =)


Izumi. Seize ans. Lassée de la vie. Un souhait ou une envie ? Que tout finisse. Mon enfance, mon adolescence, ma vie... Un enfer.

Je me levai du sol froid où je me trouvais depuis l'aube. J'enjambai la balustrade et m'asseyai dessus, appuyant mes pieds sur la barre du bas, fixant les nuages sombres, sans faire attention au vide sous moi.

Ma vie ? Une vraie calamité. Je venais de me faire plaquer de manière fort peu sympathique par Kankurô no Sabaku. Il avait représenté pour moi l'unique personne à qui je tenais durant plus de deux ans. Il m'avait beaucoup aidé, ne me parlant jamais de sa famille, sachant le mal que j'en éprouvais. Je m'étais aperçue de la faille que ça avait été la veille : je ne connaissais rien de Kankurô, de sa famille à son caractère.

Plongée dans mes réflexions, je me balançais inconsciemment d'avant en arrière. Un vent matinal se leva, frappant mon visage avec force. Je respirai profondément, retenant mes larmes, mes mains serrées sur la barrière.

Mes parents ? Deux adultes qui ne comprenaient rien à leur adolescente de fille. J'étais seule, abandonnée, ne comprenant pas mes soi-disant parents. Une question pour eux ? Avaient-ils été adolescents pour me comprendre si peu ?

J'étirai une de mes jambes près du vide. La pluie s'était mise à tomber, froide et de plus en plus forte, et mes longs cheveux finirent vite trempés. Une porte s'ouvrit dans mon dos. Maintenant debout, seulement retenue par mes deux mains moites à la vie, j'espérais. Si je m’étais plantée depuis plusieurs heures en haut de cet immeuble précis, ce n’était pas pour rien. Une bande s'était appropriée ce toit, et j'espérais donc, vu les rumeurs à leur sujet, qu'ils m'aideraient à stopper mon cauchemar de vie dès qu'ils s'apercevraient de ma présence.

Mes amies ? Des filles idiotes, dépourvues de susceptibilité, hypnotisées par les mecs. Je pouvais m'en passer. Je pouvais me passer de trois dindes, et elles pouvaient se passer du seul membre du groupe qui n'était pas attiré par le sombre Uchiwa Sasuke. Je restais avec elles pour avoir l'air normal, c'est tout.

Des rires éclatèrent derrière moi et je me mis à trembler. Les larmes dévalèrent mes joues. Comment pouvaient-ils rire dans ce monde ? Ils rigolaient à l'histoire qu'un des membres racontait. Je ne fis pas attention à sa blague, trop occupée à savoir s'ils m'avaient repérée ou pas, s'il fallait que je me débrouille seule ou avec de l'aide.

Comment, à à peine seize ans, on pouvait en avoir assez ? Vouloir rendre ce présent qu'était la vie ? Comment, à peine adulte, on voulait tout voir s'arrêter ? Pourquoi la vie pouvait paraître si injuste ? Si dure ? Certains l'avaient réussite à merveille, d'autre l'avaient ratée, mais vivaient avec. Moi, je ne pouvais pas. Qui allait s'inquiéter de ma disparition ? Personne ! Alors je serais en paix, loin, mais en paix. Le prix à payer pour cette paix pouvait sembler élevé à d'autres, pour moi, rien n'était plus simple.

Les rires s'arrêtèrent soudain. Ils avaient dû me voir. Moi qui avais osé aller sur leur territoire. Pourtant, une voix résonnait toujours. Elle était étrangement froide. Mais pourtant, je sentis un afflux de chaleur se déverser en moi à son écoute. Elle ne racontait plus les drôleries de toute à l'heure. Peut-être ne m'avaient-ils pas vue, en fin de compte...

Des rêves ? Des cauchemars plutôt. Souvent, j'en avais eus. Mais, j'avais aussi cru, par le passé, que les voix pouvaient nous sauver. À l'époque, les voix étaient Dieu et ses Saints. À présent, le monde pensait à l'aide de quelqu'un. L'aide de qui ? L'aide ! Qui pouvait m'aider ? Qui voulait m'aider !?

La voix était dure, cynique et lente. Cette voix grave semblait conter la vie. J'essuyai mes larmes d'un revers de main, ne comprenant plus. La froideur exprimée me donnait maintenant de faibles frissons.

J'avais tellement repoussé mes sentiments ces derniers temps, que tout me semblait impossible. Les larmes et la colère, je les avais répugnées. La gentillesse, l'entraide... Le Mal et le Bien... Je ne voulais plus rien ressentir, si ce n'est que de la douleur.

Je jetai automatiquement, comme un réflexe, un regard sur mes poignets meurtris. Puis, je me décidai à me retourner. La voix m'envoutait, je l'écoutais attentivement à présent. Ses accents des temps passés firent naître une envie en moi. Je voulais connaître l'arôme de ces paroles. La profondeur, les goûts éprouvés. Je voulais savoir les embruns que cette voix suintait.

Une voix ? Et si c'était ça, la voix que j'attendais ?

Lentement, je pivotai sur moi-même, veillant à ne pas perde pied. Je voulais assouvir ce désir avant de partir. Je vis devant moi, à quelques mètres, plusieurs visages qui me dévisageaient, incrédules. Un garçon à l'ananas, vu la coiffure. Un aux cheveux blonds, son voisin les avaient noirs et en bataille. La coiffure sommaire du maître d'un petit chien blanc. Un autre avait une capuche, si bien que je ne distinguai rien... Puis, je vis la silhouette du parleur, dos à moi. Il devait être quelque chose comme le chef, et devait avoir l'habitude d'avancer en marche arrière. Il s'arrêta soudain au milieu d'une tirade et fixa ses amis. Il pivota encore plus doucement que moi.

Mon aide...

Je détaillai chacun de ses mouvements, lents, fluides. Il me fit enfin face. Ses yeux verts, aussi froids que sa voix magnifique, me crochetèrent alors. J'étais paralysée. Je hoquetai de la douleur retenue depuis des mois, et de l'étonnement. De la peur aussi... Peur de mourir à présent.

Pourquoi avoir choisi ce toit ? Ma vie aurait pris fin, comme je l'avais décidé la veille. Mais mon destin était tissé autrement.

Ses cheveux roux voletèrent devant ses yeux avant qu'il ne se passe une main nerveuse dedans. Il me fit un drôle de sourire en biais, comme si ce n'était pas son habitude. Ma respiration se saccada de plus belle. Il avança, s'arrêta en face de moi. Nous étions seulement séparés par la barrière de sécurité. Sa main se tendit dans ma direction. Je sentis son souffle chaud sur mon visage lorsqu'il voulut parler. Il se ravisa soudain et se pencha encore, saisit mon poignet, et me tira loin du vide. Je me rendis compte que je pleurais, mes yeux rougis voyaient troubles. Il m'attira contre son torse brulant et je me laissai faire. Un des garçons de sa bande murmura un prénom dans sa direction.

- Gaara...

Il ne répondit que par un vague geste de la main.





Precisions :

*Le nom est Izumi. Pourquoi ? Car il s'agit de moi.
Sur mon blog, une personne m'a dit aimer ma description de la voix de Gaara - par apport à ma fiction -. Je lui ai répondu que je pouvais la lui décrire dans un seul commentaire.
Voici d'où est née cette idée.

*Je suis désolée, mais puisque cette histoire est déjà parue sur mon blog, je n'ai pas effectué de nouvelle correction. Je sais que je fais quelques fautes, surtout au niveau du passé simple - merci à Xayasha pour cette remarque -. J'y ferai attention dans mes prochains écrits.

*Et merci à Alibizou, qui m'a laissé un commentaire constructif sur mes deux premières parutions. Ce qui m'a fait énormément plaisir. J'imagine qu'avant la validation de ce One-Shot, mon second chapitre sera là ^^ Et j'espère de tout cœur avoir un nouveau commentaire de sa part...

*Ensuite, et juste pour information, dès que j'aurai soumis cette histoire aux modérateurs, je m'occuperai de mettre en forme mes OS déjà en ligne - sur mon blog et sur fanfiction.net - sur WoN pour que vous puissiez les lire au plus vite. Et que je puisse avoir vos avis, du moins, je l'espère... J'ai déjà plusieurs histoires en réserves, mais je ne les ai pas encore toutes copiées sur l'ordinateur. Mais dès que je les mettrai sur mon blog, elles arriveront aussi ici.

*Un quatrième OS, tout nouveau, est en cours d'écriture, directement sur Open'. J'ai donc sauté la partie 'Gribouillage de texte sur une feuille volante que je mettrai dans le carnet spécial pour mes écrits'. Autant dire que c'est une première ! ^^ Il met en scène deux amies qui font partie de l'Akatsuki. Elles se prénomment Izumi et Suki. Donc, pour ceux qui n'auraient pas compris, je ferai partie à nouveau de ce récit. Et Suki n'est autre qu'une de mes amies, rencontrées sur WoN, puis en ayant gardé le contact sur Skyrock. C'est elle-même, et inconsciemment, qui m'a donné cette idée nouvelle.

*Et maintenant, désolée pour ce racontage de Life, mais mon chapitre ne faisait pas 1 500 mots, juste dans les 1 100 environ. Donc il n'aurait pas été validé... En même temps, ça m'a permis de remercier certaines personnes, et de mettre tout ce que je voulais mettre. Je sais que certaines fins ne vous ont pas entièrement convaincus, et j'espère que les suivantes vous paraîtrons mieux que les précédentes.





Merci à tous de m'avoir lu. Merci à tous pour vos avis. Merci à tous pour... Pour tout ! ^^'
Et à bientôt pour de nouvelles aventures ;D

Izumi vous salut ^^




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