Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Naruto Koro Ni

Bienvenue à Hinamizawa, sa campagne paisible, son école charmante, sa population accueillante, ainsi que ses traditions ancestrales et ses mystères inquiétants. Sasuke fraichement réinséré dans son groupe d'amis, en fera la découverte de façon discrète et à ses frais...
Classé: -16I | Spoil | Drame / Horreur / Mystère | Mots: 8070 | Comments: 9 | Favs: 5
Version imprimable
Aller au
temari-suna20 (Féminin), le 21/08/2009
...



Chapitre 2: Watanagashi-hen



Watanagashi-hen

.
L’inspecteur Oishi n’aimait pas ce village, cela incluait ses habitants et les croyances macabres qui y semaient le trouble… la malédiction d’Oyashiro.
Oishi eut un petit rictus de mépris. Depuis 4 ans, cette prétendue malédiction et ce prétendu dieu protecteur profitaient du festival du Watanagashi pour commettre ses atrocités : lors des festivités, une personne était tuée, puis une autre disparaissait mystérieusement « dévorée par les démons ». Tout le monde à Hinamizawa était persuadé de la véracité de cette légende… ou serait-il plus pertinent d’affirmer que chaque personne vivant dans ce village depuis plus de 4 ans semblait parfaitement satisfait des retombées de cette « malédiction ». Car depuis le projet avorté de construction du barrage et l’incident qui suivit, une partie des partisans du projet avaient subis le courroux de ce pseudo dieu protecteur.
Oishi n’y avait jamais cru, et il continuait de soupçonner que quelque chose, ou en tout cas quelqu’un de parfaitement humain se dissimulait derrière l’avatar de ce dieu excessivement susceptible. Il en était persuadé : la malédiction d’Oyashiro n’avait jamais été qu’une vaste blague, une excuse, un plan fomenté par un personnage malveillant trop lâche pour prendre la responsabilité de ses actes odieux… depuis 4 ans déjà ce manège recommençait inlassablement, et il était de même cette année.
Pourtant, un détail pour le moins dérangeant venait inquiéter le coriace inspecteur : les années précédentes, les crimes étaient commis durant la courte période que durait le festival du coton.

Cette année, les festivités n’avaient pas encore démarrées… mais deux personnes étaient déjà mortes.



Pour tout dire, Sasuke ne se sentait pas vraiment à l’aise.
La fin de l’après-midi approchait, et le jeune garçon ne comprenait toujours pas ce qu’il faisait là, dans cette rue déserte, et qui plus est vêtu d’une manière aussi peu… traditionnelle.
Une fois venue la fin de la partie, Rena les avait renvoyé lui et Temari dans leurs foyers respectifs, avec pour ordre de revenir une heure plus tard à cet endroit très précis. La petite subtilité résidait dans la dernière consigne que leur avait soufflé la jeune fille à l’un et à l’autre, en privé…
Pour sa part, il devait venir habillé de ce qu’il pouvait trouver de plus proche d’un costume de soirée, nœud papillon inclus. Par chance, enfin façon de parler, son père avait pu lui fournir quelque chose d’approchant et de relativement à sa taille, suite à quoi sa mère lui avait improvisé un nœud papillon avec le premier bout de ruban noir qui lui était passé sous la main. Fort heureusement, aucun de ses parents n’eut l’indélicatesse de lui demander ce qu’il comptait faire dehors par cette chaleur, se contentant de le regarder partir ainsi accoutré non sans un léger sourire en coin.
Le temps passait, et Sasuke commençait franchement à s’inquiéter de la tournure des évènements… tout en se demandant quelles consignes avait bien pu donner Rena à l’autre perdante de la partie…

Un bruit suspect se fit entendre à quelques mètres du garçon. Tournant la tête par réflexe, Sasuke aperçut un furtif éclat blanc qui disparut presque aussitôt derrière un coin de mur. Intrigué, Sasuke fit un pas dans cette direction, observant plus en détail ce fameux coin…
Avec un peu d’attention, Sasuke remarqua que le précédent éclat provenait d’un bout de tissu… bout de tissu formant un vêtement… vêtement porté par quelqu’un… et quelqu’un d’apparemment très timide qui ne semblait pas pressé de se dévoiler.
Un vêtement pas banal porté par quelqu’un de timide…
Pris d’un doute raisonnable, Sasuke demanda tout haut :
_ … Temari ? C’est toi ?
La personne sembla prise d’un violent frisson. Quelques secondes passèrent dans un silence uniquement troublé par les cris perpétuels de quelques cigales… jusqu’à ce que la personne ne prenne son courage à deux mains.
D’un pas maladroit que les talons hauts n’aidaient pas, l’éclatante blancheur d’une robe de mariée apparut soudainement aux yeux de Sasuke qui resta un instant bouche-bée devant cet impromptu spectacle.
_ M… mais…. Rena ?!
La couleur rouge qu’arborait son visage embarrassé tranchant radicalement avec la teinte immaculée de sa robe, la jeune fille venant d’apparaître, ses cheveux longs flottant au rythme de ses pas, ne paraissait pas vraiment disposée à répondre de son état. D’une conception relativement simple lui épargnant une surdose de dentelles et de froufrous encombrants, laissant ses épaules dénudées, la robe en question n’en restait pas moins aussi élégante que pouvait paraître une vraie robe.
_ Rena qu’est-ce que tu fais ici ? Je croyais que tu devais repartir à Tokyo avec Sakaï pour…
D’un geste crispé, la jeune fille interrompit Sasuke tout en désignant ses cheveux.
_ Elle ne voulait pas que je garde ma queue de cheval…, murmura-t-elle d’une voix dégoutée.
Sasuke ne comprit pas tout de suite ce qu’elle voulait dire… puis, à bien y regarder, en rassemblant quelques détails, la lumière se fit dans son esprit :
_ … Temari ?!

La jeune fille acquiesça à contrecœur, comme si elle aurait voulu à cet instant se trouver à Tokyo à la place de sa sœur jumelle.
_ Mais… mais qu’est-ce que… Temari, tu… on dirais…
Avalant sa salive avec difficulté, Sasuke parvint à lâcher :
_ … Une fille ?!
Il s’agissait bien de la dernière chose que Temari aurait voulut entendre de la bouche de Sasuke.
Se tortillant sur place en jetant des regards autour d’elle comme si elle craignait que quelqu’un d’autre ne la voit ainsi accoutrée, ses yeux croisèrent ceux de Sasuke
La jeune fille réagit au quart de tour.
_ … Qu… qu’est-ce que tu regardes comme ça ?! cria-t-elle en cachant sa poitrine avec ses mains.
En tant que pervers pleinement assumé, et quand bien même la situation initiale ne se prêtait pas spécialement à ce genre d’exercice, le regard du garçon avait malencontreusement glissé du visage honteux de la jeune fille vers son décolleté pour le moins…
_ Regardes ailleurs ! ordonna-t-elle au summum de l’embarras.
Sasuke obéit immédiatement, lui-même un peu gêné de surprendre la jeune fille en pareilles circonstances.
Un instant de flottement suivit… une mouche passa… puis un ange… et tout un régiment de Valkyries en vacances… puis plus rien… et ce durant plusieurs minutes pendant lesquelles Temari semblait à deux doigts de s’enfuir en courant.
Néanmoins, Sasuke jugea opportun de démontrer toute l’étendue de sa dignité et de son tact en tant que mâle, et cela en tentant d’entamer un semblant de conversation :
_ Hem… je…
_ C’est Rena qui m’a obligé ! se défendit de suite la jeune fille.
_ Mais…
_ J’ai pourtant protesté…
_ Où est-ce que tu as trouvé cette…
_ REGARDE AILLEURS !

Résigné à passer les prochaines minutes à admirer le mur d’en face, Sasuke n’arrivait pas à déterminer ce qui était le plus surprenant : que Temari puisse paraître aussi pudique ou que Rena puisse trouver un quelconque plaisir à la déguiser de cette façon.
Une nouvelle poignée de minutes passèrent alors entre les deux camarades, dans une ambiance de gêne réciproque.
C’est alors que, pendant que Sasuke comptait les briques d’une maison et que Temari continuait de subir la dure épreuve des talons hauts, une voix enjouée se fit entendre à quelques mètres de leur position.
_ Ils sont arrivés !
Avec une synchronisation parfaite, les deux perdants de la partie de poker regardèrent dans la direction où Temari avait fait son entrée pour le moins hésitante. Cette fois-ci, bien au contraire, Rena, Satoko et Tenten s’avançaient d’un pas guilleret, chacune portant un objet dans ses mains : les fameuses menottes pour Satoko, un imposant bouquet de fleurs blanches pour Tenten et… ce qui ressemblait de loin à…
_ Un… couperet ? articula Sasuke

_ Votre attention s’il vous plaît.
Du haut de sa caisse en bois récupérée on ne sait où, Rena surplombait une scène atypique : sous le grand arbre planté à la limite du champ d’à côté, Sasuke et Temari disposés l’un à côté de l’autre, semblaient tantôt atterrés, tantôt épuisés pendant que Satoko ricanait et que Tenten respectait un silence religieux.
D’une voix forte et solennelle, Rena repris, agitant son hachoir non sans provoquer quelques craintes chez l’assistance :
_ Nous sommes réunis en ce lieu, afin de…
_ Euh, Rena ? tenta Sasuke Courroucée d’avoir été ainsi interrompue dans son inspiration, Rena répondit en exécutant un effrayant moulinet avec sa lame.
_ Quoi ?
_ Hé bien… je t’avouerais que j’ai un peu de mal à cerner ce que tu attends de nous.
Rena balança sa tête de gauche à droite :
_ Comment ça ?
_ Hmm… nous déguiser est une chose, mais…
Sasuke attendait que Temari se décide à le soutenir, mais celle-ci semblait décidée à ne pas quitter le sol des yeux. Mettant de côté toute l’improbabilité de la situation, Keiichi acheva d’une voix un peu tordue :
_ … Ce que je veux dire c’est que… pourquoi un Party ? Un Party occidental ?
A côté de lui, Temari semblait prête à s’évanouir.
A peine le mot prononcé, l’expression de la jeune rousse changea radicalement :
_ Mais c’est trooop mignoooon un Party occidental… uuuuh, Temari en robe et Sasuke en costume… je veux vous emmener tous les deux à la maison ! ronronna Rena comme une petite fille devant une poupée, enfin… deux poupées.
Sasuke eut une mine abattue, tandis que Temari se décidait à relever la tête.
_ Mais, et le couperet, c’est pour… ? voulut-elle savoir.
_ Ah, j’ai pas trouvé de baguettes… pour diriger la cérémonie.
Sasuke remarqua alors un petit détail qui ne l’aida pas à se sentir plus serein :
_ Et… ce rouge sur la tranche, qu’est-ce que c’est ?
_ Oh…
Rena observa la lame quelques secondes durant.
_ Je l’ai trouvé comme ça, j’imagine que papa s’en est servit pour ouvrir une boîte de conserve.
Un léger blanc suivit cette réponse. Sasuke sentait qu’une petite subtilité lui échappait, sans parvenir à mettre le doigt dessus…
_ Bon, on reprend ! ordonna Rena avec sa baguette drôlement aiguisée, Temari tu devrais tenir les fleurs mieux que ça.

Comme si elle recevait un électrochoc, Temari redressa le bouquet de fleurs blanches, s’accordant à merveille avec sa robe, que lui avait préalablement confié Temari.
S’éclaircissant la voix, Rena déclara :
_ Mes amis, nous sommes réunis ici, pour unir ensemble cet homme et cette femme dans le mariage…
_ Si ma famille me voit prendre part à un Party occidental…, murmura pour elle-même une Temari à bout de nerfs.

Pendant que Rena déclamait son texte scrupuleusement appris dans un livre quelconque avec la passion de quelqu’un qui avait toujours rêvé de célébrer un mariage, fut-il factice, Sasuke nota que cela faisait un moment qu’il n’avait vu qui que ce soit, hormis ses amies, passer à proximité de cette rue. Légèrement curieux, Sasuke se pencha vers son infortunée camarade de jeu désignée comme sa compagne temporaire :
_ Pourquoi est-ce qu’on ne voit personne d’autre, il se passe quelque chose ? chuchota-t-il.
_ Les villageois sont en train de préparer les festivités de ce soir, répondit Temari d’un ton envieux.
_ Qu’est-ce qu’il se passe ce soir ?
Temari eut un air irrité :
_ Je te l’ai déjà répété cinquante fois : ce soir tout Hinamizawa fête Watanagashi, le festival du coton…
_ Parfait ! acheva Rena avec un inégalable entrain.
Puis, se tournant vers les deux jeunes filles en retrait, elle s’adressa à Satoko :
_ Maintenant… nous pouvons passer à l’échange des alliances !
L’expression moqueuse arborée par Satoko jusqu’à ce point de la petite célébration improvisée se transforma en un sourire carnassier, tandis qu’elle rejoignait la maîtresse de cérémonie postée sur son perchoir en bois.
_ Tous les deux, fit Rena en désignant les heureux mariés, tendez moi vos mains.
Dépassant leur mauvaise volonté commune, les deux perdants jouèrent le jeu : Sasuke tendit son bras droit, et Temari son bras gauche. Rena parut aux anges

Un cliquetis inquiétant retentit. Au même instant, Sasuke et Temari sentirent sur leurs poignets la morsure d’un froid métallique qui se resserra. Sans qu’il ne s’en soient vraiment rendus compte, Rena venait tout juste de relier solidement leurs bras par le biais de la paire de menottes. Un silence de cimetière tomba comme un couperet, en même temps que la sentence de Rena :

_ …Votre gage est de rester menottés ensemble dans ces vêtements jusqu’à demain, au lever du soleil !



_ Inspecteur.
Oishi ouvrit un œil somnolent. Sans s’en rendre compte, il s’était à moitié assoupi sur son bureau. Devant lui, un jeune subalterne agitait une feuille de papier sous son nez :
_ Les résultats sont arrivés, inspecteur, indiqua-t-il d’une voix suffisamment forte.
Comme par magie, Oishi retrouva un dynamisme de jeune homme à l’écoute de cette nouvelle. Arrachant le papier des mains de l’individu en uniforme, Oishi parcourut le document d’une traite. L’homme fronça alors les sourcils :
_ Yoshiyama… ces renseignements sont fiables ?
_ Affirmatif répondit le jeune policier, pour le premier ce n’était pas tellement compliqué, même sans sa tête il avait toujours son portefeuille dans une poche de ses vêtements. Mais le deuxième était franchement amoché, on a dû demander à plusieurs familles de venir identifier le corps… c’était d’un morbide. Le décapité s’appelle Yasuo Sato, 29 ans, originaire de Tokyo, pas de famille, apparemment venu en touriste. Le simili-suicidé s’appelle James Patoshik, originaire des Etats-Unis, 37 ans, installé à Tokyo depuis 7 années, marié depuis quatre mois… il était dans la région pour passer un weekend à la campagne.
Ces explications ne semblaient pas satisfaire l’inspecteur, qui lisait et relisait la feuille plusieurs fois d’affilées. Au bout d’un moment, le jeune homme réagit :
_ Un soucis, inspecteur ?
Oishi ne répondit pas immédiatement. Se retournant vers la masse de photos sur son bureau, il se décida à parler :
_ Ça ne colle pas…
_ A quel propos ?
_ Les Uchiha ! s’emporta soudainement Oishi en faisant sursauter la totalité du personnel présent dans la grande salle du poste de police,









Nouveaux Perso: Rena une nouvelle qui viens d'emménager à Hinamizawa qui devient folle à chaque fois qu'elle voit quelque chose de mignon et peut combattre avec une hachette (elle ressemble beaucoup à Temari physiquement) et Satoko, la meilleure amie de Tenten.



Chapitres: 1 [ 2 ] 3 4 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: