Fiction: A la recherche de la vérité

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Porte I : Départ



Une jeune fille assise sur un banc lisait distraitement une revue quelconque. Le vent soufflait légèrement et les rayons du soleil éclaircissaient le parc, celui-ci protégé par le dôme. Le regard de cette fille vagabondait quelques fois, sans son bon vouloir, vers les primaires qui faisaient, depuis quelque temps, cours dans l'herbe. Elle se rappela alors avec nostalgie ces moments de bonheur passés avec tous ses amis, un sourire vaguement amusé aux lèvres.

« Je peux m'asseoir à côté de toi, Mlle Haruno ? », demanda ironiquement une inconnue.

La dite Haruno se retourna et sourit à sa camarade de classe. Sasame Fuma était de ces personnes qui aimaient écouter les autres. Et elle était la seule à connaître son terrible secret .... Sakura remarqua, avec une pointe de jalousie, que les cheveux de son amie avait été lissés. Sa chevelure rousse était parsemée de mèches caramel, et sa frange droite faisait ressortir ses pupilles caramel. Elle remarqua également le sourire angélique de la rousse, et décida ainsi de lui laisser une place à ses côtés.

« Bien sûr que oui, Sasame ! Viens t'asseoir ! » s'exclama la jeune fille.

- Cool ! Hey tu sais quoi, Sakura ? À ce qu'il paraît, Tsutsumu de l'année 15 est un Android ! déclara la jeune fille, excitée comme une puce. Oh ! En plus, l'article de ton magazine en parle ... quelle coïncidence ! »

Elle prit avec soin la revue et scruta avec attention l'article en question. Le sujet avait été traité sur deux pages. Des personnes aux sourires éclatants pointaient du doigt le lecteur et un slogan en caractère gras disait ceci :


« Les Androids ... Venez les adopter ! Venez les transformer !
Une personne de votre famille ? Une meilleure amie ? Ou bien un petit ami ?

À vous de choisir ... À vous de décider ! »

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Les Androids... Machines qui retenaient l'attention de tous. Comment ne pas en faire autrement ? Ici, dans l'Académie, les sujets allaient de bon train. Tout le monde voulait savoir qui en faisait partie ! Humain ou Android ? Android ou Humain ? Telle était la question ...

Sakura trouvait cette histoire peu intéressante. Elle n'était pas une Android et ses amies non plus. Son regard se porta à nouveau sur les enfants qui préparaient des bouquets de fleurs. Sasame continua à parler, sans faire attention à la rose. Aujourd'hui, elle ne se confiera pas ... trop excitée comme elle l'était, Sasame serait capable, sans le faire exprès, de répéter ses secrets à d'autres. Sakura soupira et écouta d'une oreille distraite les petits potins de l'Académie.

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« Allumez vos ordinateurs et prenez la leçon A-55. Aujourd'hui, nous étudierons encore une fois la destruction de Tokyo et la naissance de Konoha » scanda, d'une voix lasse, le jeune professeur qui semblait s'ennuyer profondément.

Dans la salle de classe se trouvait les élèves les plus prometteurs de l'Académie : les PI. Ils tapaient sur leur clavier avec une telle frénésie que l'on se demandait pourquoi ils mettaient tant d'acharnements à avoir leurs cours ! C'était simple, ils aimaient la réussite, être supérieurs, être parfaits. Les lumières étaient éteintes et seule la faible lumière de l'écran des ordinateurs éclairait leurs visages parfaits.

Une élève se retourna vers sa camarade de classe et rougit. Elle murmura le prénom de son amie, essayant de la réveiller. Elle n'eut comme réponse qu'un simple grognement. Elle regarda autour d'elle, cherchant de l'aide, mais personne ne semblait, ou plutôt ne voulait aider la belle endormie. La jeune fille à la chevelure bleutée regarda tristement son amie, et essaya une dernière fois de la réveiller sans se faire remarquer.

Peine perdue. Le jeune professeur répondant au nom d'Hayate se leva et se dirigea vers les deux protagonistes. La jeune fille leva les yeux pour rencontrer ceux de son professeur. Son visage était très pâle et ses yeux cernés de poches bleues. Ses cheveux châtains semblaient ne s'être jamais retrouvés dans une douche. Cet homme avait l'air malade. Il toussait sans arrêt et dérangeait en même temps les PI.

« Mlle Hyuuga, je vous prierais de laisser tranquille Mlle Haruno. À cause de cette jeune fille, vous ne suivez pas le cours ! déclara le professeur, agacé.

- Mais... je...

- Non ! Je ne tolérerai pas ce genre de comportement ! Retournez à votre cours et Mlle Haruno, je vous prierais de vous levez ! » cria-t-il.

La jeune Haruno se leva brusquement sous les ricanements des élèves. Elle jeta un regard peu amène à ces derniers, qui se turent aussitôt. Elle se recoiffa, regarda son enseignant et attendit sa sanction.

« Jeune fille ! Je ne tolérerai pas ce genre de comportement ! répéta Hayate.

- Changez de disque sensei ! De toute façon, je ne vois pas pourquoi je devrais écouter ce cours alors qu'on l'a déjà vu une bonne dizaine de fois !

- Ah oui ! Vous voulez jouer à cela ! Et bien dites-moi les raisons de la destruction de Tokyo ! s'exclama le ‘’ sensei ’’, souriant mesquinement.

- À cause de la trop forte concentration de pollution ! répondit la jeune fille.

- Et ... qui a détruit la ville ? demanda Hayate, perdant peu à peu son sourire.

- Minato Namikaze.

- Et pourquoi est-ce lui qui s'est chargé de cette tâche et qu'a-t-il demandé par la suite ? questionna-t-il.

- Il s'est chargé de cette tâche, car il était le président actuel du pays, et c'était celui qui pensait le plus à l'intérêt des habitants japonais ! Ensuite, il a décidé de créer Konoha pour qu'ils puissent vivre dans un pays sans pollution donc, sans danger, répondit-elle en souriant.

- Bi… Bien.... retournez à vos cours maintenant ! » s'exclama le jeune Hayate, peu sûr de lui.

Sakura rigola silencieusement. Elle n'était pas la meilleure élève de l'Académie pour rien. Elle aimait ces petits moments de gloire : énerver les professeurs, puis leur montrer qu'elle était supérieure, parfaite et douée. Par contre, jouer à ces jeux avait de nombreux désavantages. En effet, certains élèves ne l'appréciaient guère. Elle se faisait traiter de tous les noms, mais jamais en face... toujours par derrière. Cela ne lui plaisait pas, mais elle faisait avec.

Elle repoussa une longue mèche qui obstruait sa vue, et passa sa main dans ses cheveux à la coupe garçonne. Elle repensa au jour où elle avait dû couper ses magnifiques cheveux ‘’ Satanée Ten' ‘’ pensa-t-elle en souriant légèrement. Un simple pari qu'elle avait perdu lui avait valu le surnom de Gamble ( Ndlr : jouer, parier ). En faite, en y pensant ... elle perdait tout le temps ! Les paris, les jeux et tous divertissements étaient un prétexte pour ses amis de lui montrer qu'elle n'était pas si parfaite que ça !

La suite du cours passa lentement, la jeune fille à la chevelure rosée avait à peine écouté le professeur. À la sonnerie, Hinata et Sakura sortirent en essayant de ne pas bousculer les autres élèves, et rejoignirent leur bande. Ils les attendaient dans leur salle commune. À peine rentrée, une jeune fille vint rejoindre la rose et la prit par les épaules.

« Alors Sakuku... Comment vas-tu en cette belle journée ? As-tu bien dormi petite princesse ? demanda narquoisement la brunette.

- Ca va très bien ... Tenshi ! J'ai très bien dormi ... comme un petit loir. Et toi mon petit prince ? » répondit la rosette, sur le même ton.

Le dit prince haussa un sourcil. Elle pencha la tête sur le côté et posa son index sur ses fines lèvres ... pensant à quelque chose. Sakura examina sa tenue. Elle portait le pantalon réservé aux garçons et une chemise légèrement entrouverte. Son surnom de prince lui allait comme un gant. La jeune Ten Ten adorait jouer les garçons, c'était « un ‘’passe-temps’’ selon elle !

« Quand même Sakuku, les gens sont vraiment bizarres à nous trouver des surnoms. Même si je dois te l'avouer, je suis flattée d'être considérée comme un Prince » expliqua-t-elle.

Sakura rit de bon cœur et prit par le bras la jeune fille. Les deux jeunes adolescentes étaient le sujet favori de tous élèves de la PI. En effet, la brune était connue pour être bisexuelle. Cela la rendait encore plus mystérieuse, car d'après la rumeur ... elle sortirait avec Sakura. Cette dernière regardait les gens mystérieusement lorsqu'ils l'interrogeaient à ce sujet...

« Tu as raison, My Lord. Mais que c'est amusant, tu ne trouves pas ? Les élèves croient que toi et moi, on batifole comme de jeunes filles en fleurs ... chose que nous sommes, bien entendu, affirma la rose, prenant un air songeur.

- Dites les filles. C'est pas que je n’aime pas écouter vos discussions fortes intéressantes, mais nous devons aller en cours ! »

Les filles se retournèrent et elles tirèrent, dans un geste puérile, leur langue. Elles se regardèrent en souriant et prirent leurs affaires. Le garçon qui les avait interrompues secoua la tête. Il recoiffa sa frange, remonta le col de sa chemise, inspecta son pantalon et s'émerveilla devant la beauté de ses ongles fraîchement manucurés. Il entendit un ricanement derrière son dos, puis regarda la brune de haut et sourit narquoisement. Il sortit de son sac un parfum de luxe et s'en aspergea. Aussitôt, la brune s'en empara pour s'en asperger aussi.

« Tenshi ! Rends-moi mon parfum ! s'exclama furieusement le jeune homme.

- Kiba ... Kiba ... Kiba ... Que tu es narcissique ! C'en est affligeant ! s'exclama Sakura.

- Eh oh ! La princesse viendrait-elle secourir son prince ? Comme c'est mignon ! roucoula le jeune homme. Il se tourna vers la brune et continua sur sa lancée. Allez, rends-le moi ! Je vais pas en avoir avant la fin du mois !

- Radin ! Tiens prends-le ton parfum ! cria Ten Ten en balançant l'objet. Puis, elle partit sans demander son reste.

- Imbécile ! » cria Sakura.

Puis, tout le monde partit, laissant Kiba seul. Celui-ci soupira bruyamment, se plaça devant le miroir de style baroque, il se recoiffa et sourit à son reflet.

« Kiba ... t'es un Dieu mec ! »

Il passa sa main dans ses cheveux, prit Akamaru son chiot blanc pour le remettre à terre, et regarda une dernière fois la salle. C'était une pièce lumineuse et harmonieuse. Les murs étaient peints en orange et des canapés blancs étaient placés dans divers endroits. Des coussins orange étaient posés dessus. De grandes baies vitrées se trouvaient en face de lui. Il y avait un balcon à l'extérieur, le parc était resplendissant et le dôme qui recouvrait l'Académie apparaissait sous les rayons du soleil.

Le son de l'énorme cloche se répandit dans un bruit sourd à travers tout le bâtiment. Il sortit de sa contemplation et se décida à aller en cours. Les jeunes filles se retournèrent à son passage, et lui souhaitèrent une bonne journée ; il y répondit par un sourire irrésistible et continua son chemin.

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La jeune Anko Matarashi était assise sur le bureau, un bol de sucreries reposait sur ses cuisses. Elle en suçota un pensivement. Elle releva la tête dès que la porte s'ouvrit sur ses élèves. Elle les regarda un par un. Parfait. Resplendissant. Divin. Intelligent. Mystérieux. Elle rageait. Tous les élèves de cette Académie étaient parfaits. Trop parfaits pour être vrais ...

Elle leur ordonna de s'asseoir, savourant intérieurement ce statut. Elle pouvait faire ce qu'elle voulait avec ces prétentieux. Sa punition préférée était de les faire asseoir devant elle et de les faire écrire durant de longues heures. Après ça, l'élève ressortait en grimaçant de douleur. Quel bonheur !

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Sakura bailla longuement. Elle suivit le cours à moitié, ne voulant rien savoir de la vie de Baudelaire. Qu'est-ce que cela pouvait lui faire de savoir que ce poète était drogué, alcoolique et qu'il aimait les femmes ?

- Bien ; maintenant, prenez une feuille et inventez le début d'une quelconque histoire ! ordonna Anko, continuant à grignoter ses sucreries.

Sakura soupira bruyamment et en récompense, elle reçut un des regards noirs "spécial Matarasahi". Elle baissa les yeux sur sa feuille, ne sachant pas quoi mettre. Elle regarda autour d'elle et vit ses camarades penchés sur leur feuille et écrivant à toute vitesse. Elle déglutit et essaya de se ressaisir. Elle n'était pas la fille la plus intelligente de cette classe, ou même de tous les élèves de la PI, pour rien. Elle réfléchit et commença à écrire des tas de mensonges sur cette page blanche ....

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Alors que ses camarades dormaient à poings fermés, une jeune fille sortit sans faire de bruit de sa chambre. Elle passa par un corridor vernit en rouge, de longues baies vitrées laissaient entrevoir le parc artificiel. De l'autre côté des baies vitrées, se trouvait différentes portes et d'immenses tableaux datant de l'Ancien Temps. Il s'y trouvait la Joconde de Vinci, sauvée in extremis du grand massacre du 17 Février 2350 ; ce jour-là, de nombreuses œuvres célèbres furent détruites, que cela soit des tableaux ou des livres, tout était passé dans le Grand Fourneau. L'Encyclopédie des Lumières, la Bible, la Venus de Milo et d'autres œuvres se faisaient rares en ces temps.

Son cœur battait la chamade. Si quelqu'un découvrait son secret ( Seule Sasame était au courant !) ... elle pourrait être renvoyée, ainsi que son amant. Sakura sentait que cette relation était vouée à l'échec. Être avec un adulte, qui était en plus son sensei, était interdit. Mais, elle était tombée amoureuse, et c'était un sentiment qui ne partait pas en claquant des doigts. Elle soupira silencieusement et frappa trois fois contre la porte en bois.

Asuma Sarutobi ouvrit la porte vêtu d'un simple boxer. La jeune fille rougit et essaya de ne pas reluquer son amant. Malgré le temps passé avec lui, elle n'arrivait pas à être sûre d'elle. Le jeune professeur la regarda tristement, il murmura quelques paroles qui déstabilisèrent la jeune fille, et il la laissa entrer.

Cette nuit-là aurait du être une nuit extraordinaire pour les deux amants.
Il n'y aura plus de soirées comme celle-ci, plus d'amour entre eux.
C'était la fin d'une relation.

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La cantine était remplie de monde. Élèves, professeurs, surveillants ... tout le monde se trouvait dans cette pièce à midi. Aujourd'hui, le menu annonçait pâte et poisson. Ce n'était pas le jour le plus favorable. D'habitude, les menus variaient selon une culture. Mais aujourd'hui, les cuisiniers avaient voulu faire simple. C'était même trop simple au goût de la rose. Néanmoins, elle remplit son plateau de tous les plats possible, essayant d'oublier son malheur grâce à la nourriture. Ses amis ne dirent rien, habitués par l'addiction pour la nourriture de la jeune fille. Pendant qu'ils mangeaient, la rose examina les élèves. Les Primaires mangeaient à une table à part, faisant énormément de bruit. Elle sourit en les voyant jouer. Ils avaient de la chance d'être aussi innocent. Cela lui rappela son enfance avec d'autres enfants dont elle ne se souvenait plus du nom.

C'était une période presque oubliée. Elle voyait clairement certains détails. Elle avait des amis qui étaient blonds, bruns, roux, châtains, une bleuté et une violette. Elle se souvenait que de cela. Mis à part le fait qu'elle était en compétition avec une des blondes au sujet d'un jeune ténébreux ...

Après avoir fini de manger, nos protagonistes se dirigèrent vers le cours suivant. L'après-midi passa lentement au goût de Sakura, surtout qu'elle avait eu quatre heures de cours avec son ancien amant…Elle avait essayé de ne plus penser à lui, mais ses paroles restèrent encrées dans sa tête : « Nous ne pouvons plus être ensemble. Je suis désolé. J'aime une autre ... C'est Kurenai ». Sakura adorait Kurenai, mais maintenant elle ne ressentait que du mépris auprès de la jeune femme. Elle se sentait mauvaise de penser de cette façon, surtout que l'enseignante n'y était pour rien. Mais, elle se sentait dévastée, détruite. La rose avait donc passé les heures de cours à envoyer à son ancien amant des regards noirs, le maudissant, lui et sa future progéniture.

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Le lendemain à cinq heures, ayant fini les cours, la bande décida de se reposer dans l'herbe. De nombreux sujets passèrent à la trappe. Ils rigolèrent beaucoup. Mais, Ten Ten commença à parler d'un sujet interdit : La Porte II. Ses amis se turent et regardèrent autour d'eux pour voir si une oreille indiscrète n'écouterait pas ce qui allait se passer.

« Ten'! Arrête de parler de ça ... gémit la rose.

- Et pourquoi donc ? Pourquoi on devrait se taire alors que d'autre se lance ? Pourquoi nous ne pouvons pas connaître les autres élèves ? s'énerva la brune.

- Hitora, calme-toi ! ordonna Neji.

- Non je ne me calmerai pas ! J'ai décidé de passer ! Si vous voulez me suivre, dites le tout de suite ... que cela soit clair au moins ! » continua la jeune fille, en colère.

Ils se regardèrent tous, ne sachant quoi dire, quoi faire. La surprise les prit en voyant la main frêle d'Hinata se lever. Elle avait donc décidé de partir. Puis, Neji se joignit aux filles, de même pour Kiba. Sakura resta sceptique et décida de ne pas les suivre. Ten Ten le comprit et cela lui fit mal. Elle avait toujours pensé que la princesse serait avec elle dans n'importe quel moment ! Mais elle s'était lourdement trompée.

« Tu ne viens donc pas. affirma la sportive.

- Tu as bien deviné. Je ne veux pas suivre ton jeu puéril. Si tu te fais prendre, ne viens pas vers moi chercher réconfort, répondit Sakura.

- Ne t'inquiète pas, ce n'était pas mon intention. Mais ne sois pas trop triste d'être toute seule quand nous, on vivra de nouvelles aventures !

- Ce n'était pas mon intention. »

Puis, elle se leva sans laisser un regard à ses anciens amis. Elle marcha lentement le long du sentier. Elle n'allait plus les voir. Ten Ten savait qu'elle serait triste, et elle en profitait une dernière fois. Une larme coula le long de sa joue. Une seule.

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Un bruit strident la réveilla en sursaut. Ses draps étaient trempés par la sueur. Elle essaya de se lever, mais une douleur à la tête survint. Une légère mélodie prit place dans ses pensées
« Tic tac, Tic tac ... Jolie petite fille rose...Tic tac, Tic tac ...Tu va découvrir la vérité...Tic Tac, Tic tac ....Jolie petite fille rose...Tic Tac, Tic tac ....Fais attention à ta frimousse...Tic Tac, Tic tac ....Jolie petite fille rose...Tic Tac, Tic tac ... ».

Elle commença à avoir une migraine. Chaque fois qu'il se passait quelque chose, elle entendait cela. Une berceuse chantée par sa défunte mère. Une berceuse mystérieuse. Énigmatique. Elle lui disait de ne pas aller dans la Porte IX. Pourquoi devrait-elle partir là-bas ? Elle ne le savait pas. Sakura se recoucha lentement, énervée de ne pas savoir ce qu'il se passait. La jeune fille cligna des yeux, essayant de rejoindre Morphée.

Au bout de quelques minutes, elle s'endormit.

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Elle était assise sur son banc préféré. Aujourd'hui, il n'y avait personne. Elle prit un livre et le commença, mais l'envie n'y était pas. Ses amis n'étaient pas avec elle ! La rose ne savait même pas où ils pouvaient se trouver. Ils devaient sûrement faire des plans pour partir ... elle aurait dû les rejoindre ... Ten Ten avait toujours raison finalement ...Sakura ferma les yeux, repensant à ses moments de joies avec sa petite bande ... « Ne me laissez pas ... »

Quelqu'un la sortit de ses songes en lui tirant les cheveux. Elle retint un cri de douleur et elle se sentit projeter à terre. Un soulier se posa sur sa poitrine, l'incitant à ne rien faire. Elle releva la tête et défia l'inconnue. Reconnaissant la personne, elle regarda avec agacement son ennemie.

Kazue Hikano était une pimbêche. Elle se savait belle et intelligente. Manipulant avec brio les élèves qui la vénéraient, elle passait son temps à chercher embrouilles avec d'autres. Ses cheveux violines coupés court lui donnaient un air sage. De petites barrettes en forme de fleur retenaient ses mèches folles. Son petit nez se retroussa en voyant le regard de la jeune rose. Ses yeux mauves furent assaillis par la colère. Ses lèvres fines se pincèrent et elle appuya avec force sur la poitrine de la ‘’victime’’.

« Alors Haruno, on fait moins la maligne en étant seule, déclara la violette.

- Que me racontes-tu ? Je ne suis pas seule ! s'exclama la jeune fille.

- Oh ! Je vois. Tu n'as donc pas entendu la sonnerie ? » s'exclama méchamment la pimbêche. Elle commença à rire, suivie de ses compagnons.

Les yeux de la rose s'écarquillèrent sous le coup de la surprise. « Alors ils sont partis ... » pensa tristement la jeune adolescente. Une petite douleur prit place dans son cœur. Elle se sentit terriblement seule, triste et ennuyée. La jeune fille voulut partir d'ici... elle poussa un léger soupir et repoussa brutalement Kazue. Cette dernière tomba à la renverse en s'exclamant.

Sakura prit ses jambes à son cou et courut le plus vite possible. Elle aurait dû les suivre ! Rester seule ici était une erreur ! Comme si les élèves allaient rester sagement à leur place sans la brusquer ! Elle grinça des dents et entra dans la bâtisse. La rose se dépêcha de monter les deux étages, mais elle s'arrêta, car deux longs corridors s'offraient à elle. Le corps enseignant avait bien fait la chose. Comment savoir par où aller ? Après de longues minutes de réflexion, une pensée lui vint à l'esprit. La jeune fille se rappela d'une phrase dite par Neji il y a longtemps :

« Pour trouver la Porte II, il faut prendre un long corridor rouge, rempli de tableau. J'ai entendu un gamin en parler. »

Maintenant, il fallait choisir le bon. Elle examina certains tableaux pour voir s’il y avait un indice. Certaines œuvres représentaient des personnes ou bien des paysages. Pourtant après maintes recherches, un des deux corridors retint son attention. Un tableau représentait un parc qui lui semblait familier.
Elle décida de tenter sa chance et prit le corridor à gauche. Sakura examina chaque recoin, s'émerveillant devant l'originalité des œuvres.

Une légère lumière attira son attention, sa bouche s'ouvrit légèrement : La Porte se trouvait devant elle. Pourtant, Sakura ne l'avait pas remarquée en arrivant devant le corridor. « Sûrement à cause de sa longueur interminable ! » pensa la jeune fille.

Elle ressentit un froid glacial effleurer son corps, Sakura avança lentement ne sachant ce qui allait se passer, et examina l'Interdit. La Porte était noire, immense, incrustée de fils d'or. La poignée en fer lui semblait intouchable. Elle était pointue, donnant envie aux courageux de rebrousser chemin. Elle déglutit, mais en entendant des bruits de pas derrière elle, la rose tourna la poignée pointue à toute vitesse, transperçant sa main par ce bout de fer. Il ne se passa rien. Elle s'était donc trompée. Elle allait se faire renvoyer ! « Ô Ten Ten ! » Sakura maudissait de tout cœur son amie.

Elle se mit dos contre le mur. Les bruits de pas s'approchaient de plus en plus. Elle tremblait et s'avança pour se mettre cette fois-ci dos contre la Porte. Elle allait être punie. Renvoyée ! Elle essaya de ne pas regarder les enseignants ... IL devait être tellement déçu par son comportement ... « En fin de compte ... je l'aime encore ... »

Les pas s'approchaient de plus en plus d'elle.
Hayate-sensei cria son prénom et courut vers elle ... essayant de l'attraper ...
Mais, un grincement de porte la réveilla et une main s'empara de la jeune fille. Elle plongea en arrière, et la dernière vision qu'elle eut, fut le regard inquiet de Sarutobi-sensei ... arrivé en retard pour sauver sa protégée...




{ Commentaire de l'auteur : Le chapitre 1 est posté ! J'ai essayé de dresser le portrait d'une Sakura imparfaite, avec ses défauts et ses qualités. Cela ne doit sûrement pas plaire à tout le monde ! Ah oui ! Pendant que j'y repense : Il y aura peu de couple ! Du SasuxIno sûrement, du NaruxHina ( Pour Maki ;P ) et du TayuyaxTenten ( également pour elle :D ). Je rapelle quand même que le sujet de cette fanfic c'est la recherche de l'identité ( et ouaiis !) donc les couples c'est pas important ^^".

J'espère qu'il vous à plus ! Critiquez négativement et positivement ! J'accepte de tout ! - ça me permet de modifier par la suite le chapitre ! -

Bisou Bisou

Ambroisie

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