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Fiction: La charmeuse de démons

J'ai toujours su que j'étais bizarre. C'est vrai quoi, les gens normaux ne contrôlent pas les éléments! Mais ce n'est pas cela qui a fait basculer ma vie. C'est cet homme, Hattake Kakashi. Il m'a fait douter sur de nombreuses questions. Depuis, il n'est pas un jour sans que je me demande qui je peux bien être? (Faites pas attention au résumé, je suis nulle pour en faire. (cette fiction est aussi postée sur www.fanfiction.net, pour les curieux qui aimeraient la lire plus rapidement) Oops, j'ai
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Narsha (Féminin), le 29/12/2009




Chapitre 9: L'examen Chuunin



Les mois passaient. J’avais beau m’entraîner, il me semblait que je n’avançais pas d’un iota. Mes entraînements avec Karasu se terminaient de plus en plus en ma défaveur. Le seul point plutôt positif était la dispute que j’avais eue avec Kakashi. Au moins maintenant, même s’il m’aimait toujours, il se comportait comme un simple ami. J’avais eu des aventures d’une nuit avec d’autres ninjas de Konoha, mais ils ne me plaisaient pas assez. Je ne savais pas ce que je recherchais. Le quatrième Hokage nous avaient inscrites à l’examen Chuunin, formant une équipe avec toutes les deux et Naruto. Les mois se faisaient de plus en plus chauds et je me sentais de plus en plus mal. C’était horrible, j’avais l’impression d’être à la recherche de quelque chose d’inconnu alors que la réponse se trouvait juste devant moi. Bref ma vie se résumait à cela et continuait cahin-caha. Je n’avais pas atteint le point de rupture, mais j’en étais proche. C’était comme une impression d’être enfermée en plein air, un paradoxe assez difficile à concevoir, je vous le concède.

L’examen arrivait. L’équipe était en assez piteux état. Pour ce qui était de l’épreuve écrite, Naruto nous désavantageait. Si Karasu alias Rachel avait souvent vécu en ville, l’idée d’un camping dans un des camps d’entraînement lui semblait intolérable. Quand à moi, en combat, j’avais l’impression qu’un simple souffle pouvait me vaincre. Pour les deux premières épreuves, on pouvait toujours compter sur les autres pour nous rattraper, mais pour la dernière, celle qui me posait problème, on ne devait compter que sur soi-même. Mais comment avoir confiance en soi quand le corps semblait échapper à tout contrôle ? C’est donc avec angoisse que nous nous rendîmes dans la salle d’examen. Des feuilles à remplir, quelques questionnaires à choix multiple et des problèmes à résoudre dans toutes les disciplines, rien de beaucoup plus compliqué que cela. On avait le droit de tricher, mais avec discrétion. Le signal de départ fut lancé, et certains de nos concurrents se jetèrent sur la feuille comme si c’était un verre d’eau fraiche au milieu du désert aride. Je commençais pour ma part à lire tout le sujet et à souligner les numéros des questions qui semblaient les plus aisées à résoudre. J’y répondis sans trop de mal, bien qu’à moitié certaine de mes réponses. Puis je tournais la tête vers le plafond avant de voir les miroirs qu’un autre tournait vers la copie d’un de ses petits camarades qui semblait avoir des réponses potable. Puis je vis qu’il se faisait repérer par les examinateurs qui l’exclurent de la salle avec les autres membres de son «équipe. Mais le dispositif était toujours là. Je formais rapidement quelques signes, tentant de paraître normal aux yeux de tout le monde, et guettant la moindre tension parmi les ninjas expérimentés qui m’observaient. En plaçant mon miroir de glace ainsi créé dans ma trousse je pouvais remplir ma feuille sans difficultés.

Vint ensuite la seconde épreuve chronométrée dans la forêt de la mort. J’avais quelques appréhensions quant à sa réalisation, mais nous réussîmes à trouver la tour dans les temps pour être admis à la troisième épreuve. Il y avait eu beaucoup de combats déchirants, et de nous trois, c’était moi la plus blessée. Tout avait commencé quand on nous avait remis des parchemins des cinq éléments. Il en fallait au moins trois différents pour être admis dans la tour qui nous garantissait une relative sécurité. Je regardais le comportement des animaux pour tenter de comprendre où étaient dissimulés les pièges et les ennemis. Les pièges avaient une sécurité qui empêchait les oiseaux et les différentes bestioles peuplant la forêt de les déclencher accidentellement. C’était comme s’ils ne voyaient pas un arbre ou d’autres lieux. Comme s’ils n’étaient peuplés que de vide. Et pour les ennemis, ils avaient beau allier discrétion, efficacité et masquer les traces de leurs passages quand c’était nécessaire, la faune environnante les trahissait facilement. Il ne restait plus qu’à les abattre un par un. Je pris beaucoup de Kunais dans les membres qui n’étaient pas protégés par ma tenue. Réfugiés dans un lieu discret, je pansais tant bien que mal mes plaies. Je n’étais pas un ninja médecin, mais sur Terre, j’avais étudié l’art de soigner les gens. Je n’avais pas de capacités pour transformer mon chakra en énergie curative, mais je savais un moins nettoyer, recoudre et bander une plaie convenablement. Pour cela j’eus souvent recours aux clones de Naruto pour qu’ils maintiennent la personne à soigner, que ce soit lui, Karasu ou moi-même. C’était rapide et efficace, je faisais de mon mieux, mais je n’avais pas d’antalgiques, pas mieux pour faire cesser la douleur que d’assommer le patient brutalement de faire un garrot et ensuite de nettoyer à l’eau claire, de cautériser momentanément les chairs avec de la glace, puis de recoudre avec du fil à la propreté douteuse, puis de faire un bandage avec une jambe de pantalon ou une manche. Je dormais peu, et je passais le plus clair de mon temps à conserver les rouleaux avec un clone d’ombre du blond, ayant une foulure au genou, et étant incapable de me déplacer rapidement ou alors en trainant la patte et en étouffant mes gémissements de douleurs entre mes mâchoires serrées, mes dents ripant et grinçant de manière alarmante. J’étais faible, je devais le reconnaître. Même si la vérité n’est pas belle et qu’elle est difficile à entendre, mais surtout à admettre.

Pour être admis à la troisième épreuve, il fallait avoir individuellement réussi les deux précédents. Naruto fut disqualifié, ayant rendu une copie blanche. Et je fus exemptée car je n’étais pas assez en forme pour me battre. Il fallait voir Karasu qui expédia rapidement ses combat sous l’œil impressionné mais bienveillant des Hokage et du Kazekage, déplacé pour l’occasion. Et me voilà en train d’observer les murs immaculés d’une chambre d’hôpital, sans personne pour me visiter. Les gens aiment ce qui est intéressant, et je les avais déçus les uns après les autre. Alors que Karasu s’affirmait de plus en plus dans son rôle de Kunoichi. Mais notre venue n’était pas passée inaperçue. On commençait à jaser. Il était important de nous éloigner de Konoha. C’est ainsi qu’une Genin et une Chuunin se retrouvèrent face à l’Hokage.

_ L’une de vous sera envoyée à Suna, l’autre n’aura pas de direction précise, elle voyagera avec la seule directive d’être discrète. Haruka-san, je pense que ce poste à Suna pourrait…
_ Non, ai-je répondu simplement.
_ Mais, vous n’êtes pas en état de…
_ De voyager comme un ninja ? J’en suis consciente, sachez-le Hokage-sama, néanmoins… J’ai besoin d’être seule pendant un moment et loin d’ici. J’ai besoin de me trouver un but pour continuer à avancer, sans y aller en aveugle. Bien qu’Akatsuki me cherche, ils doivent savoir que je me trouve à Konoha. Le mieux est de sécuriser l’endroit. Comme ils s’en doutent, leur réaction serait logique de vérifier si je me trouve à Suna qui le plus fervent allié du village caché de la feuille. De toute façon vous avez récemment envoyé la team Kakashi pour secourir le village du sable qui faisait face à une crise due à l’enlèvement du chef de leur village par deux membres que vous avez soit éliminés, soit présumés décédés. Ensuite, deux autres ennemis ont été abattus non loin du village assez récemment. Que croyez-vous qu’il puisse m’arriver. Et je pense que Karasu est plus intéressée que moi par ce travail aux côtés du Kazekage. J’ai pas raison ?
_ Mais… Mais non ! Rougit brusquement l’intéressée.
_ Quoi qu’il en soit, je partirais seule pour un petit voyage, je reviendrais d’ici quelques mois, et pourquoi ne pas tenter encore une fois l’examen quand je me sentirais véritablement assurée de mes propres capacités. Ce qui signifie que je ne veux pas d’un Kakashi pour surveiller mes allées et venues ni d’un membre de l’ANBU qui me file.
_ Quand partirez vous ?
_ Aussi tôt que possible, sans doute aujourd’hui. J’ai peu d’effets à emporter et je n’ai besoin que d’un peu d’argent pour subvenir à mes besoins. Si besoin j’improviserai sur place.
_ Bien, opina Minato, je vous laisse aller. Allez à la caisse du village et présentez leur ce document. Je le signe, et je le remplis. Cela devrait suffire pour votre périple. Bonne chance.
_ J’en aurais besoin.

Quelques heures plus tard, je marchais lentement sur le sentier, écoutant la nature répercutant l’écho de mes propres pas. Chaque pas avait sa propre question sans réponse. Et chaque fois que je résolvais une de mes interrogations, une autre revenait à la charge. Le soir je me reposais à la belle étoile, assise sur une large fourche dissimulée dans l’abondante frondaison d’un chêne immense. Je repris ma marche le lendemain. Mes pas étaient mesurés, de façon à ce que je ne force pas trop sur ma jambe droite dont le genou avait été foulé durant l’examen. C’est à partir de ce moment là que les gros rochers sont devenus mes pires ennemis, parce que je m’étais écrasée dessus le lendemain matin, et cette chute m’a servi de réveil. Ce fut le dos courbé et endolori que je continuais ma route. Je devais penser à mon entrainement. Mais rien ne me venait. Et je ne trouvais pas d’endroit propice pour m’exercer en toute tranquillité. Je marchais lentement, mais régulièrement, arrivant péniblement à une trentaine de kilomètres quotidiennement. Le soleil frappait fort, alors j’avais noué mes cheveux avec mon bandeau de ninja, mais ils étaient trop longs. Alors je les avais noués derrière ma tête de façon maladroite. Et j’avais continué de voyager, me décidant plutôt de faire des croquis des lieux qui passaient à mes côtés plutôt que de m’entraîner. Mon genou m’élançait peu, ne subsistait qu’un léger boitillement qui constituait une partie de mon déguisement de voyageuse à travers le monde. J’avais traversé tout le pays du feu en une dizaine de jours de marches. J’étais complètement exténuée quand je marchais à côté de la rivière. Dans une demi-conscience, je m’étais penché pour me désaltérer à l’eau d’une rivière. Je n’ai vu que trop tard le reflet de l’ennemi qui me poussa à l’eau. Je ressortis, revigorée et tentais de me battre. Mais je n’arrivais pas à saisir qui se trouvait derrière ce masque noir comme la nuit et m’assaillait ainsi. Je pris de nombreux coups. Je tentais d’appeler à l’aide, mais personne ne semblait alerté par mes cris. Je sentis le sang chaud gicler quand une lame se retrouva plongée dans mon poumon droit. Mon souffle se fit rauque et mes appels se muèrent en un vague gargouillement étouffé par le sang qui envahissait ma bouche. A moitié suffoquant et crachant du sang, j’ai dérapée sur la berge boueuse et glissante et je suis tombée à l’eau. Je perdis connaissance en heurtant le fond du lit de la rivière avec brusquerie, ayant tout juste le temps de voir que quelqu’un arrivait à mon secours.







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