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Fiction: La charmeuse de démons

J'ai toujours su que j'étais bizarre. C'est vrai quoi, les gens normaux ne contrôlent pas les éléments! Mais ce n'est pas cela qui a fait basculer ma vie. C'est cet homme, Hattake Kakashi. Il m'a fait douter sur de nombreuses questions. Depuis, il n'est pas un jour sans que je me demande qui je peux bien être? (Faites pas attention au résumé, je suis nulle pour en faire. (cette fiction est aussi postée sur www.fanfiction.net, pour les curieux qui aimeraient la lire plus rapidement) Oops, j'ai
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Narsha (Féminin), le 12/09/2009




Chapitre 7: Konoha et son Hôpital



J’entrouvris légèrement les yeux. Le décor tournait trop vite dehors. Je serrais les paupières le plus fort possible pour me donner du courage. Je comptais mentalement jusqu’à trois puis ouvris brutalement les yeux. Je battis plusieurs fois des paupières pour m’habituer à la luminosité ambiante. Je levais les yeux vers le haut. Des arbres. J’étais encore dans cette putain de forêt. Rachel, où est ce qu’elle était passée encore celle-là ?

C’était elle qui avait insisté pour faire des tours de garde. Et elle n’était pas là ! J’étudiais l’endroit où j’étais, sans bouger, juste en roulant des yeux pour que les éventuels ennemis me croient encore endormie. Je me sentais… faible… Je n’avais plus la force… de rouvrir mes yeux. Alors je respirais simplement, et j’écoutais. Une main, caresse mon visage avec tendresse. Je reconnais son odeur. Kakashi… Du bout des doigts il effleure mes paupières closes, doucement, sans précipitation. Son index parcourt mon sourcil droit, glisse sur ma tempe et frotte délicatement ma joue. Bien que je ne ressente plus de désir pour lui ou d’amour, je ne parviens pas à trouver cela désagréable. Son souffle chaud balaye mon visage et fait voler quelques mèches. Ses doigts entrent en contact avec mes lèvres. Je n’ai ni la force ni l’envie de lui demander d’arrêter.

C’est presque comme un rêve. Oui, un rêve entre la colère et l’envie. Est ce que je suis encore amoureuse ? Non, je ne crois pas. Non, je ne veux pas… Pas avec lui. Ce fut sur ces pensées que je sombrais à nouveau dans un état de semi-conscience. Je n’arrivais plus à penser. Je sentais qu’on me déplaçait. Mais mis à part ces idées simples, rien n’arrivait à franchir les brumes qui engourdissaient mon cerveau. J’étais bien trop fatiguée pour tout ça. Ma tête retomba mollement sur mon torse, et je m’enfonçais encore plus loin vers le sommeil…. Vers… l’obscurité…


’avais l’impression de me trouver dans une fournaise. Je n’entendais pas les flammes lécher mon corps. Et pourtant… Je n’osai pas ouvrir les yeux pour découvrir que je suis… morte… De longs frissons glacés me parcouraient. Si je pouvais les ressentir, c’est que l’heure de mon décès n’était pas encore venue. Je ne savais pas si j’avais chaud ou froid. Le temps de m’en rendre compte cela avait changé. Mais la douleur, elle seule restait présente. J’avais l’impression que chacun de mes muscles avait été transformé en steak tartare. J’ouvris les yeux, pour me retrouver dans un hôpital. C’est à ce moment là qu’un truc blond envahit brusquement mon champ de vision.
_ Konichiha !!!! hurla-t-il sur un ton qui se voulait enjoué.
_ AAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! fut la réponse que je criais à mon tour, me relevant brusquement, les pupilles dilatées par la terreur. Mon poing, dans un réflexe automatique de défense percuta le corps du jeune-homme au niveau du sternum.

Puis, j’observais les alentours. Pas d’ennemis en vue ! Alors j’étais dans un lit d’hôpital avec un type blond qui se tenait courbé en deux, souffle coupé par ma précédente réaction. J’essayais de me lever. Enfin, disons que j’amorce le mouvement avant de découvrir que quelqu’un a profité de mon sommeil réparateur pour m’enfiler l’une de ces affreuses combinaisons quasi transparentes d’un vert douteux qu’on vous file à l’hosto. Je remontais le drap jusqu’à mon menton, rouge comme une tomate. C’était décidé, j’allais mourir ici. Les minutes s’égrenaient lentement, et le personnage hirsute qui m’avait surpris auparavant se trouvait à présent de l’autre côté de la porte.

Ce type pouvait bien être Naruto, pour ce que je savais sur cet univers. Et je soupçonnais fortement Kakashi, quand à la raison du pourquoi un de ses élèves assurait ma surveillance. C’est alors que Rachel entra dans ma chambre.

Elle me tendit des vêtements banals, un jean bleu et un T-shirt jaune poussin, sans oublier les sous vêtements. Murmurant un remerciement silencieux, je reculais pour fermer le store et tirer le rideau blanc. J’enfilais une tenue plus appropriée avant de revenir vers elle.
_ Alors ? Quoi de neuf ?
_ Après que tu ais pété un plomb dans la forêt, on t’a injecté un tranquillisant. Et j’ai un scoop qui n’est pas dans le manga. Le Yondaime est toujours vivant et a environs 38 ans. Apparemment pendant ton dernier séjour à Konoha, tu as joué le rôle de charmeuse de démon.
_ Waouw. Pourtant, j’ai cru apercevoir cette blonde plantureuse là… Tsunade ?
_ Elle est Godaime-sama parce que le Yondaime aime passer des vacances peinard, alors il lui laisse la paperasse… Ah, j’ai finalement trouvé un nom plus original que Rachel. Tu as devant toi Karasu Kasegami.
_ Chouette ! Enchanté, moi c’est Haruka Nemoragi, juste pour te signaler. Tu sais combien de temps je dois encore rester ici. C’est pas que je m’ennuie, mais j’ai une envie folle de m’entraîner dehors…
_ Ben, passons par la fenêtre.

Aussitôt dit, aussitôt fait. La descente épique de deux idiotes sur le flanc est d’un hôpital ponctué de « Tu marches sur ma main là », « oups, désolé », « Ah, attention, je vais… », « Eh bien tombe, chais pas, mais reste pas agrippée sur la corniche ! », et autres paroles que gardèrent les légendes…

On marchait tranquillement dans la rue. Notre première mission que nous avions acceptée : retrouver les sacs de randonnée qu’on avait au début, ainsi que mon sabre. Je ne savais pas trop où ils les avaient mis mais on va avoir du mal. Attention, nous avons un léger désavantage : il fallait éviter les équipes médicales et celles de genin lancées à nos trousses dans tout le vilage. En chemin, Rachel me montra qu’elle avait eu le temps d’apprendre à malaxer son chakra pendant ma convalescence. Elle avait appris le Kawarimi no Jutsu, Bunshin no Jutsu et le Henge no Jutsu. Grâce à cette dernière technique, nous nous fondîmes dans la foule environnante. Il nous restait un peu d’argent, et nous décidâmes de nous acheter des tenues de combat.

Pour ma part, je ressortis vêtue d’une tenue d’un vert sombre et noire. Le haut découvrait mon ventre, et les manches allaient jusqu’à la moitié de mes avant-bras. J’avais des mitaines noires. Je portais un pantalon d’une matière souple et solide à la fois, retenu à la ceinture par (quelle originalité !) une ceinture où était accrochée, à gauche, une sacoche avec mon équipement de ninja. Des bandages retenaient une pochette verte sur ma cuisse droite. J’avais toutes sortes de projectiles à portée de la main. Je portais des sandales comme celles de Sakura, avec un talon, vous voyez ? J’avais Natté mes cheveux qui descendaient jusqu’en bas de mon dos, et étaient tenus au bout par un lien noir avec une pierre irisée au dessus pour que ça fasse joli. Seules deux mèches, un peu plus courtes, encadraient mon visage.

Rachel, avait opté pour un haut rouge et un pantalon brun. Le haut ne tenait que par le cou, dénudant les épaules, ce qui laissait à découvert un tatouage qu’elle s’était fait faire il y avait des lustres. Le haut laissait voir son centre, mais se terminait par de la résille. Le pantalon n’avait pas de capacités particulières, et la disposition de ses armes était la même que la mienne sauf qu’elle était inversée par rapport à moi, et que le manche de son sabre émergeait de derrière ses épaules, tenu en bandoulière. Elle avait les mêmes chaussures que moi. Quand à ses cheveux, elle avait insisté pendant longtemps pour qu’on lui fasse une coupe à la Gaara, qu’elle obtint après moult cris. Peu après cela, nous nous retrouvâmes à la rue, au grand ravissement d’une Rachel et de ses boucles courtes, et à mon grand découragement, voyant ma bourse s’alléger.

Nous nous déplaçâmes dans le village, admirant chaque boutique, chaque coin de rue. Tout ici était insolite, et il y régnait une atmosphère chaleureuse et bienveillante. Des compliments à un marchand de ramens réussirent à nous obtenir une baisse conséquente sur le prix. Malheureusement, il apparut finalement que nos affaires étaient restées à l’hôpital. Mais il en fallait bien plus que cela pour nous décourager. Nous nous approchâmes de la porte de la ville avec naturel. Les deux ninjas en faction, se nommaient Isumo et Kotetsu. Le premier était pas mal physiquement, très sincèrement, il était bien plus mignon qu’un certain ninja aux cheveux argentés… De mon point de vue bien entendu. Ce fut quand nous passâmes devant eux que notre technique de camouflage décida de se faire la belle, nous redonnant nos véritables apparences. Après quelques explications pour finalement leur avouer qu’on fuyait l’hôpital pour aller s’entraîner, ils nous demandèrent nos noms.

_ Eh bien je suis Kasegami Karasu et voici Nemoragi Haruka.
_ Vraiment ? demanda Kotetsu. Ah, je comprends ce que voulais dire Kakashi. Il n’a pas menti en parlant de sa petite amie, elle est vraiment jolie. Moi qui croyait que l’amour faisait dire nimporte quoi…
_ Pfff, soupira Isumo, elle est prise…
_ En fait… C’est juste que Kakashi-san se fait des idées… J’vous assure, y’a rien entre-nous.
_ Elles sont là ! cria quelqu’un qui fonçait sur nous.

Une troupe de genins courait dans la grande rue à notre recherche. Nous envoyâmes des clones fuir dans une issue adjacente, tandis que les chunnins nous dissimulaient sous leur bureau en riant sous cape.







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