Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La charmeuse de démons

J'ai toujours su que j'étais bizarre. C'est vrai quoi, les gens normaux ne contrôlent pas les éléments! Mais ce n'est pas cela qui a fait basculer ma vie. C'est cet homme, Hattake Kakashi. Il m'a fait douter sur de nombreuses questions. Depuis, il n'est pas un jour sans que je me demande qui je peux bien être? (Faites pas attention au résumé, je suis nulle pour en faire. (cette fiction est aussi postée sur www.fanfiction.net, pour les curieux qui aimeraient la lire plus rapidement) Oops, j'ai
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Narsha (Féminin), le 15/08/2009




Chapitre 6: Révélations



_ Comment ça tu n’iras pas à ce rendez-vous ? hurla Rachel sitôt que je lui aie annoncé la nouvelle.
_ Parce que je dois partir avant que mes compagnons de cellule ne s’intéressent de trop près à mon cas…
_ Les membres de l’Akatsuki ? D’ailleurs comment ça se fait qu’ils soient là ? C’étaient des cosplayeurs ? En tout cas ils étaient vachement réussis…
_ Comment tu sais que c’est l’Akatsuki ? Je ne te l’ai même pas dit…
_ En tant qu’Otaku, et fan de Gaara, je connais les personnages de mon manga favori par cœur.
_ Gné ? Là, je suis complètement perdue…
Alors elle me briefa sur le manga Naruto. En passant à un cybercafé, on a consulté un site où paraissait des scans du manga, elle me montra la plupart des personnages. Rentrées dans mon appart, j’avais la tête qui tournait. Alors Kakashi, Itachi, Naruto, tous des personnages de fiction ? Et moi alors ? Si je suis née dans ce monde, se pourrait-il que je ne doive pas exister ? Alors j’ai tout raconté à Rachel, de ma rencontre avec Kakashi jusqu’aux pouvoirs que je possédais. Et j’avais mal de penser qu’au final je n’étais qu’un personnage annexe d’une histoire où se battaient des ninjas. Puis je l’ai informé de l’utilisation que les membres de l’Akatsuki voulaient faire de mon magnétisme.
_ Waouw, lâcha-t-elle, bluffé après mes révélations.
_ T’inquiète, tu peux ne pas me croire. Moi-même j’ai l’impression de devenir dingue. Alors dès ce soir je dois faire mes affaires et partir pour Konoha et tu ne me reverras pus. Et tu vas me trouver encore plus dingue.
_ Non, je veux dire… C’est trop géniaaaaaaal !
_ Tu… tu me crois ?
_ Non seulement je te crois, mais tu vas m’emmener avec toi.
_ Mais, mais…
_ T’inquiète, je paierai le voyage. Merci de m’inviter. C’est sympa chez toi. T’as du Nutella ?
Et la voilà partie à fouiner partout dans la pièce à la recherche de tous les objets qui pourraient nous servir. 0 la fin de l’après midi, deux gros sacs à dos de randonnée étaient bourrés de nourriture, de nécessaire à dormir, d’allumettes, de quoi monter une tente pour deux. On rajouta des lampes torche et de l’argent que Kakashi avait laissé au cas où j’irais dans son monde. Mon appart me semblait un peu vide. Elle alla jusqu’à confier mon appartement à des amis à elle qui devaient séjourner jusqu’à ce que nous revenions de notre voyage. Et nous étions parties, dans les rues de la ville pour acheter des rations lyophilisées, des purificateurs d’eau, des gourdes et d’autres trucs utiles pour de la randonnée. Et un stock de savon. Quand même, faudrait qu’on reste propres tout de même. Elle gara sa moto dans un garage souterrain assez loin de la ville. Elle me montra qu’il y avait des armes cachées dedans. On s’arma d’un lot de couteaux de jet et d’autres trucs. Et au cas où, nous avons caché deux révolvers et des balles supplémentaires dans une poche spéciale du sac. Alors elle s’accrocha à moi. Je formais les sceaux : Dragon, Sanglier, Singe, Serpent, Tigre. Un bruit de déchirure se fit entendre. Et là, juste devant nous, il y avait comme un trou dans la réalité. J’ai mis ma main dedans et j’ai senti que j’étais aspirée dans ce trou. Comme quand on met ses doigts près de l’aspirateur en marche, mais en beaucoup, beaucoup plus fort. Cela se passa très vite, et nous disparurent dans l’embouchure du vortex. Il se referma derrière nous. J’avais l’impression que ma peau et mes os avaient envie de se désolidariser. En fait, j’ai vraiment cru qu’on essayait de me faire grandir super vite, ou alors qu’on m’avait fait ingérer à mon insu du Poussos comme dans Harry Potter. En voyant la tête que tirait mon amie, je pense qu’elle ressentait exactement la même chose que moi. Nous voyions des paysages défiler en dessous de nous, des forets, des lacs, la mer… Soudain Rachel me serra le bras très fort, comme pour signifier qu’il fallait descendre là. Nous atterrîmes dans un désert aride. Près de nous, une ville, immense.
_ C’est Suna, me dit-elle.
_ On doit aller à Konoha, pas à Suna.
_ Oui mais moi je voulais juste passer pour apercevoir Gaara.
_ Rachel ?
_ Oui ?
_ Tu baves encore. Tu me fais flipper grave là. Et puis comment tu vas l’aborder, hein ? Je pense qu’on devrait juste demander le chemin vers Konoha et y aller.
_ Pfff
_ Allez, on y va ! Tu bouges tes petits pieds dans la direction de Konoha.
_ Hé mais j’y pense !
_ Quoi ?
_ Si t’as un nom japonais, Haruka, Pourquoi j’en aurais pas un ? Comme… Karasu ou autre chose… Faut que je réfléchisse à ça…
Et nous voilà encore parties sur les routes. Rachel avait eu la génialissime idée de chanter aussi fort qu’elle pouvait « un kilomètre à pied ». Là, pour vous donner une idée de la qualité, elle était en train d’user mes oreilles et de nous faire remarquer. Il apparut finalement que notre fa n de Naruto, bien que connaissant son monde sur le bout des doigts, était incapable de s’y repérer correctement. Je crevais de chaud alors j’ai balancé ma perruque dans la plus proche poubelle (NDA : Merci à Andarielle-Hime de m’avoir rappelé que les sourcils ont la même couleur que les cheveux. Alors on va dire que la perruque avait une frange, ou qu’elle avait teint ses sourcils ou encore qu’elle les avait épilés et qu’elle en avait dessiné des vrais au crayon… Que sais-je encore ?) Bon ok, je devais avoir l’air con à danser de joie pour avoir enfin jeté cette horrible perruque. Il y avait une petite boutique de campagne juste à côté. L’odeur de nourriture qui s’en dégageait nous mis l’eau à la bouche. Evidemment, Rachel me pris le bras et m’entraîna vers le bâtiment qui se révéla plus proche du restaurant que de la boutique. On se posa à côté d’une table. Elle commanda des dangos et moi des boules coco (NDA : Faut que je vérifie si j’en ai encore de ces trucs là, c’est trop bon !!!). Une fois qu’on eut refait le plein, il fallut se remettre en route, mais vers où ? Heureusement le gérant, sympathique au demeurant, nous dessina grossièrement une carte dans la direction de Konoha. Après tout, c’est sensé un village caché, n’importe qui peut pas te dire « suivez les panneaux ». Là, on devrait trouver des ninjas pour nous emmener. Le trajet nous semblait à présent plus simple et sans dangers. Semblait seulement.
Une bande de mariolles nous sauta dessus, genre bandits de grand chemin mal dégrossis. Ils avaient lancé l’offensive assez près du village, assez pour qu’n ait une chance de s’y réfugier. Après un regard entre nous, nous dégainâmes dans un même mouvement nos armes respectives. Il s’avéra que le trop grand nombre d’ennemis nous déstabilisa. On commençait à perdre pied. On ne frappait pas vraiment, peu habituées à devoir infliger ce genre de blessures. Mais la perspective de se trouver entre vie et mort nous donna une énergie nouvelle. Je commençais seulement à sortir mes atouts ninjesques (NDA : Quoi ? Pourquoi j’ai pas le droit d’inventer mes propres mots ?). Mais ils étaient top nombreux, et la proximité de Rachel me faisait douter de ma capacité à blesser seulement les ennemis. C’est alors que l’un d’eux l’attaqua en traitre, et avec un énorme coup de pied la projeta contre un arbre. Elle poussa un cri quand l’air fut chassé brusquement de ses poumons et qu’elle s’écrasa au sol. Son sabre était hors de portée et la douleur dans ses muscles l’empêchait d’aller la récupérer. Je me sentis alors si en colère, que je vis rouge. Mon pouvoir s’échappa un peu trop, et les ennemis les plus proches furent immédiatement congelés. Des épines de glace les tuèrent immédiatement et le cristal prit une teinte rouge. Mais plus je me battais, plus tout devenait flou. Je ne percevais plus les cris que s’ils étaient poussés de l’autre côté d’une votre blindée. Tout se brouillait, tout devenait flou. Je me souvenais de cette frénésie qui m’avait envahie à chaque montée de colère, mais jamais à ce point. Je me sentais incapable de m’arrêter de moi-même. Même quand il n’y eut plus d’ennemis, j’entrepris de transformer le sous bois en clairière. J’ai senti quelque chose me piquer à la jambe. Sans doute un moustique. Je n’y prenais pas garde et continuais mon œuvre de destruction. Quelque chose de froid irradiait depuis ma jambe. Est-ce que les moustiques peuvent faire ça ? L’impression se répandait vite. Mes mouvements se firent plus lents. Je m’affaissais contre un tronc, m’efforçant de respirer par la bouche. Je fis le lien entre la seringue au sol et la fille aux cheveux roses qui s’occupait des blessures de Rachel. Je fermais les yeux et me laissais engloutir dans un sommeil réparateur.







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