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Fiction: La charmeuse de démons

J'ai toujours su que j'étais bizarre. C'est vrai quoi, les gens normaux ne contrôlent pas les éléments! Mais ce n'est pas cela qui a fait basculer ma vie. C'est cet homme, Hattake Kakashi. Il m'a fait douter sur de nombreuses questions. Depuis, il n'est pas un jour sans que je me demande qui je peux bien être? (Faites pas attention au résumé, je suis nulle pour en faire. (cette fiction est aussi postée sur www.fanfiction.net, pour les curieux qui aimeraient la lire plus rapidement) Oops, j'ai
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Narsha (Féminin), le 15/08/2009




Chapitre 5: 22 v'là les flics!



Il fallait que je m’échappe d’ici, que je m’arrange pour ne plus travailler dans ce restaurant. Je demandais à une de mes collègues de s’occuper des ninjas qui patientaient pour leur repas. Elle accepta avec joie, lassée de rester derrière le bar à préparer des boissons. C’est à ce moment là qu’ils sont rentrés. Un groupe d’hommes frisant la trentaine. Certains le crâne rasé, d’autres avec des coupes en brosses, des tatouages partout. Celui qui semblait être le chef fusa vers moi. Un gang des rues. Jetant un regard méprisant vers les consommateurs peu nombreux et les jugeant bien trop peu pour leur causer des problèmes, il se mit à beugler :

_ Ceci est un Holdup ! Vous allez être bien sages et rien ne va vous arriver !

Plusieurs des gars se rapprochèrent des membres de l’Akatsuki lorsque ceux-ci se levèrent rapidement, et prenant chacun le sien, entreprirent de taper dessus. Le personnel les regardait avec des yeux ronds. Mais il restait encore un problème : la grosse brute en face de moi. De toutes façons, je m’estimais en droit de m’amuser aussi. Le café bouillant en train de bouillir s’écrasa sur la tête de ce dernier. Il se mit à hurler en se tenant le visage, gravement brûlé qu’il était. Il tomba à genoux. Prenant appui sur ma main gauche, laquelle était posée sur le bar, je fis passer mon corps au dessus de celui-ci avant de me réceptionner sur mes pieds. Un gros black baraqué, des cicatrices partout sur le visage me fonça dessus. Je me baissais brusquement, et, trop vite pour qu’il puisse rectifier sa trajectoire, je le fauchais au ras du sol. Il s’écrasa derrière moi, sur son chef qui fut mis hors combat. Moi :01 ; Les méchants tatoués :00. Mais déjà, un autre malabar me sautais dessus (NDA : Mais ils sont combien ?). Mais pour une mystérieuse raison, il s’évanouit à mon côté. Ce fut en me relevant que je m’aperçus que la raison de sa chute se nommait Deidara qui venait simplement d’abattre le tranchant de sa main dans la nuque de mon agresseur. Il me proposa une main pour me relever. Lorsque soudain, l’homme que j’avais fait tomber se releva, posa un énorme battoir sur mon épaule et me retourna face à lui. Il n’avait pas l’air franchement jouasse, si vous voyez ce que je veux dire… Sans mon démonter, mon genoux frappa violemment son entrejambe. Il ouvrit la bouche comme un poisson hors de l’eau, tentant de crier, souffle coupé. Mon poing rencontra violemment son nez alors qu’il s’affaissait à genoux, ses mains entre ses jambes. Bref, alors qu’on en avait enfin fini avec tout ce petit monde, la police appelée précédemment par quelqu’un dans la salle (NDA : Ah bon ? Je n’en ai pas parlé ? Pas grave, en tout cas la police est là…) débarqua justement à ce moment là. Sans tenter de démêler le vrai du faux, tout le monde fut emmené au poste. Hidan qui résistait plus que nécessaire se fit vider le contenu d’une bombe lacrymogène dans les yeux, le rendant momentanément aveugle.

C’est ainsi que j’en vins à partager une cellule avec des membres de l’Akatsuki. Apparemment ils étaient au courant des mesures policières en vigueur dans mon monde et, l’incident d’Hidan mis à part, il semblait qu’ils se soient calmés. Toutes nos affaires furent confisquées. Il s’avéra que la plupart des Akatsukiens avaient sur eux kunais et shurikens. Moi je n’avais pas grand-chose, seulement mon portefeuille, un paquet de mouchoirs et un agenda. C’est ainsi que dans une pièce d’une dizaine de mètres carrés, votre pauvre narratrice se mit à cohabiter avec des criminels aguerris. On me fit sortir pour procéder à un interrogatoire en règle. Puis je réintégrais ma cellule. Chacun passa l’interrogatoire. Puis un agent nous dit que nous allions passer une nuit au poste mis à part si quelqu’un pouvait payer notre caution. Je lui demandais gentiment si je pouvais passer un appel. Il me montra le combiné au bout de la salle.

J’appelais une de mes collègues.
_ Allo Sophie ? Fis-je après un moment d’attente.
_ Qui c’est ?
_ C’est moi, Jade… Je suis, je suis au commissariat. J’aurais besoin que tu viennes payer la caution. Je te rembourserai, pas de problème, mais, disons que j’ai pas envie de passer ma nuit avec cinq mecs, surtout s’ils décident de devenir entreprenants…
_ Pfff, ok. Alors tu me laisse dormir chez toi ? J’ai pas payé mon loyer depuis des lustres et le proprio m’a piqué mes clefs.
_ On fait comme ça. Apporte un casque supplémentaire, vu que je suis là. Si on est pas réglo, les flics me laisseront pas partir.
_ No problem’ ma vieille, j’assure.
_ A tout à l’heure alors, jeunette !
_ Je te hais…
_ C’est c’làààà.


Je raccrochais le combiné. Tiens, pendant que j’y étais, je suis passée aux toilettes. En passant devant le bureau du commissaire, j’ai surpris une partie d’un monologue. Le pauvre venait de récupérer un dossier composé de cinq inconnus sans papiers et d’une serveuse, ainsi que d’une bande de voyous. Tentant de démêler le vrai du faux, je riais intérieurement face à son air déconfit. Après tout, les membres de l’Akatsuki n’existaient pas dans notre monde. Quand je revins dans ma cellule, l’un d’eux, Hidan, s’assit à côté de moi et passa un bras autour de mes épaules (NDA : J’aimerais bien être à sa place, mais sérieux je préférerais que ce soit Itachi ou Deidara…). Je pris son index entre deux doigts, et éloignais son bras de moi, je le tenais comme on tient une chose très peu ragoutante de façon à ne pas se salir les mains.
Puis je me décalais de façon à ce que mon flan ne touche plus le sien. Il se rapprocha de nouveau, je reculai pour lui échapper. Cela dura une dizaine de minutes où je m’efforçais de rester calme. Une fois ce délai écoulé, j’étais si en colère que j’aurais pu le frapper, bien que cela soit inutile et ne fasse qu’aggraver la situation dans laquelle je me trouvais. Aucun de ses camarades ne faisait de gestes pour le retenir. Au contraire, je devinais aux regards de certains qu’ils l’encourageaient intérieurement et se retenaient de ne pas participer à cette taquinerie. Heureusement, ma collègue, et accessoirement meilleure amie et pratiquant le même genre de sport que moi a débarqué parmi nous.

Rachel a de longs cheveux châtains et un caractère enjoué. C’est avec elle que j’ai découvert la beauté du maniement du katana. Je l’apprécie beaucoup. Ce jour là, elle portait deux sabres sur elle. Le mien et le sien. Après qu’un agent me permis de sortir de cellule, elle me tendit mon arme. Je la mis avec plaisir dans mon dos, et me mis à sourire. J’avais recouvré mon intégrité. Les membres de l’akatsuki nous regardaient avec des yeux bizarres, mi-intrigués, mi… Intéressés !? Rachel, elle les regardait comme si ils étaient des extraterrestres, comme si elle savait que leur existence dans notre monde était prohibée.
_ Rachel ? je m’écrie prudemment, interrompant son inspection minutieuse des quatre playboys et de l’homme masqué.
_ Quoi, grogna-t-elle en réponse.
_ Tu baves…
_ Oops

En face de nous, l’un des gros balèzes sortit de sa cellule pour aller aux toilettes, menotté et encadré par deux policiers vigilants. Il me jeta un regard noir quand il passa à côté.
_ Toi, rendez-vous au terrain vague ce soir à 18 heures. Tu va voir ce qui va t’arriver à toi et à ta copine.
_ Ah bon ? Il devrait nous arriver quelque chose ? fit-elle avec un grand sourire carnassier.

Il déglutit nerveusement. Elle s’arrangea pour placer sa bouche à côté de son oreille et lui murmura quelque chose. Je n’entendis pas, mais vu la tête que tirait l’imbécile, cela ne devait pas être agréable. J’émis un claquement de langue désapprobateur. Nous allâmes dans le bureau du commissaire pour récupérer mes effets personnels. Il fronça des sourcils en voyant nos armes, mais nous lui adressèrent des regards tellement innocent qu’il soupira puis sourit. Les membres de l’Akatsuki finirent par être libérés peu après, à force d’âpres négociations pour expliquer aux agents qu’ils étaient innocents. Nous étions déjà arrivées dans la cour devant le poste de police quand ils en sortirent à leur tour. Pendant que j’étais en train d’installer mes affaires sur la moto noire de Rachel, tant bien que mal histoire de ne pas les retrouver sur la route, celle-ci grillait une clope. Je lui lançai un casque qu’elle attrapa adroitement avant de le mettre en place. Elle s’installait à l’avant tandis que je vérifiais si le contenu de mes poches pouvait les déserter quand nous serions en train de rouler. En voyant mon amie assise sur sa bécane, Hidan se mit à la draguer impunément. Je n’eus qu’à l’écarter d’un revers de main. Déjà le moteur de l’indian se mettait à gronder, prête à dévaler la route.







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