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Fiction: La charmeuse de démons

J'ai toujours su que j'étais bizarre. C'est vrai quoi, les gens normaux ne contrôlent pas les éléments! Mais ce n'est pas cela qui a fait basculer ma vie. C'est cet homme, Hattake Kakashi. Il m'a fait douter sur de nombreuses questions. Depuis, il n'est pas un jour sans que je me demande qui je peux bien être? (Faites pas attention au résumé, je suis nulle pour en faire. (cette fiction est aussi postée sur www.fanfiction.net, pour les curieux qui aimeraient la lire plus rapidement) Oops, j'ai
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Narsha (Féminin), le 15/08/2009




Chapitre 4: Que désirez-vous monsieur?



Malgré ses recommandations, je décidais d'utiliser mon Chakra, mais discrètement, et seulement chez moi. Cela me permis de savoir que je pouvais l'utiliser pour marcher sur les murs et sur l'eau. Mais c'était dur à faire. J'inventais quelques techniques que j'utilisais avec mes signes. Trois étaient très utiles: la vague géante, la tornade et la pluie d'aiguilles de glace. Au début, je n'obtenais qu'un jet d'eau, une brise douce et mes pics de glace ressemblaient plus à des pieux inébranlables qu'à des myriades d’épingles. Mais à force de persévérer, j'obtenais des résultats intéressants, mes attaques gagnaient en finesse, en puissance et en rapidité. Je me sentais bien plus puissante qu'avant. Au vu des capacités acquises, je n'avais été qu'une fille lente et maladroite avant de rencontrer Kakashi.

J'avais gardé l'enveloppe des documents, dans un coin, sans oser l'ouvrir, de peur de savoir ce qu'il y aurait dedans. Kakashi m'appela sur mon portable et sur mon fixe, plusieurs fois, mais je ne changeais pas d'avis, je ne voulais plus de lui et non je ne souhaitais pas séjourner chez lui. Après un mois à traîner sur mon bureau à prendre la poussière, je me décidais à ouvrir la pochette de documents. Je les extrayais un à un et les étalais sur la table. Onze photographies, dix hommes et une femme se trouvaient devant moi. Chacune étaient reliées à une feuille expliquant qui ils étaient et leurs capacités connues. Je pris la première, la fille.

Elle pouvait avoir le même âge que Kakashi, ou une petite trentaine. Les cheveux longs et les yeux bleus, oui ses cheveux et ses yeux étaient bleus. Pas mal physiquement. Elle avait un piercing à la lèvre inférieure. Elle avait une fleur en papier dans les cheveux. Elle s'appelait Konan et maîtrisait l'art de l'origami. Je ne voyais pas à quoi cela pouvait servir pour le combat. Elle était susceptible de venir me capturer, mais ses cheveux à la couleur particulière étaient un peu trop voyants. Il y avait peu de chances qu'elle vienne me chercher.

Son compagnon qui combattait avec elle se nommait Pein et était apparemment le chef de l'Akatsuki. Il avait six corps qu'il contrôlait en même temps. Vraiment bizarre. Il avait une trentaine de piercings sur chacun de ses visages. On supposait qu'il sortait avec sa compagne. Je pense qu'il ne viendrait pas me chercher, son apparence étrange le ferait paraître bien trop étrange pour être assez discret;

Dans le deuxième tandem, je découvris une espèce de zombi, Kakuzu. Les yeux verts, il ressemblait physiquement au monstre de Frankenstein. Rien que la photographie me faisait froid dans le dos. Il était trop inhumain pour passer inaperçu.

Son camarade se nommait Hidan. Physiquement il n'était pas mal du tout. Il avait des cheveux argentés et des yeux violets. Pour peu qu'il mette des habits peu voyants, il ne se ferait pas remarquer. Il fallait que je me rappelle de son visage.

Le troisième tandem n'en était pas vraiment un. L'un des deux, Zetsu, avait une partie blanche et une partie noire qui pouvaient apparemment se séparer. Chacune avait une personnalité. Il formait un duo à lui tout seul. L'autre personnage était un membre de remplacement. Il se nommait Tobi, parlait de lui à la troisième personne, avait le mental d'un enfant de cinq ans... Bref, je ne risquais pas d'apercevoir ces deux là chez moi.

Deux autres photographies m'attirèrent. Celle d'un homme requin, bleu de la tête au pied, avec des branchies. Lui aussi avait l'air de s'être préparé pour un carnaval. Il combattait avec une épée en peau de requin, Samehada, qui déchiquetait au lieu de trancher et qui absorbait le chakra, de sorte qu'on ne pouvait plus l'utiliser pour le combat. Lui non plus ne viendrait pas à ma rencontre.

Son camarade par contre état très beau. Brun, les cheveux longs, il avait des yeux comme celui que Kakashi cachait. Il avait un air froid et inexpressif, mais ses lèvres fines légèrement contractées étaient comme une expression de colère ou de dégout. Lui, je risquais de le voir près de chez moi, sachant qu'il pouvait arrêter d'utiliser son Sharingan et laisser voir ses yeux noirs en dessous.

Avec le dernier groupe, on pouvait voir les derniers playboys de l'Akatsuki. Le premier avait de longs cheveux blonds et fins et des yeux bleus intense. Il masquait une partie de son visage avec sa frange, nouée en une couette par un ruban rouge. On pouvait aisément l'imaginer en train de sourire et de rire sincèrement, contrairement à tous ses compagnons. Il maniait de l'argile explosive grâce à des bouches pouvant s'ouvrir sur ses mains. S'il cachait ce dernier détail, il pourrait passer quasi inaperçu.

Le dernier avait un air angélique. Des yeux noirs et des cheveux brun-roux encadrant un visage quasi parfait, sans aucune ride. Il était impossible qu'il fût si beau sans que rien n'altère ses traits. Mais il m'apparut qu'il était un marionnettiste de génie qui s'était lui même transformé en pantin. Il avait une beauté bien dangereuse. Ses faux airs de gentils cachaient un tuer aguerri. Tant qu'il cachait son corps sous des vêtements, on pourrait le croire humain. C'était aussi un maître des poisons. Je devais faire attention à lui.

Je rangeais les photographies dans mon portefeuille, m'attardant sur les visages de ceux qui pourraient venir me capturer, ils viendraient à quatre: Itachi, Hidan, Deidara et Sasori. Je m'entrainais à reconnaître leurs traits. Mais personne ne venait au bar avec cette apparence. Je cessai d'utiliser mon magnétisme, persuadée que l'utiliser serait me faire repérer. Mais aucun homme ne me semblait suspect. Kakashi se serait-il trompé? Mais ce n'était qu'une question de temps. Tôt ou tard, ils chercheraient dans mon monde. Je ne savais pas comment Kakashi m'avait trouvé, si c'était par hasard ou pas.

Et ce qui devait arriver arriva. Il était près de midi, et nous savions que les clients allaient affluer pour manger. Et ils se sont présentés, habillés d'habits banals, des jeans et des chemises, Tobi était avec eux, avec son masque sur la tête. On les installa près de la fenêtre. Ils observaient tout le monde avec intérêt. J'en conclus qu'ils ne savaient pas où chercher, qu'ils venaient avec quelques informations mais insuffisantes. Mais au moins savaient-il qu'ils cherchaient une fille aux cheveux blancs. Heureusement que j'avais ma perruque. Je m'approchais avec un carnet pour prendre leurs commandes, en bonne petite serveuse que j'étais, ou que je voulais paraître à leurs yeux.

Ils réclamèrent un endroit plus intime, sans doute découragés de ne pas trouver celle qu'ils cherchaient. En les conduisant vers une table près de la scène mais pas trop, isolée des autres par un panneau de bois, je les regardais. Ils étaient encore plus beaux au naturel. Mais il y avait quelque chose dans leur attitude, quelque chose qui faisait peur, qui ne donnait aucune envie de les connaître.

Mon regard s‘attarda sur Sasori. Il avait un air froid et calculateur. Quand on le voyait s'intéresser à quelque chose, un sourire perfide se dessinait sur son visage. Il ressemblait plus à un renard, malin et patient, très patient. Mais on sentait qu'il pouvait s'énerver facilement et qu'il était dangereux, véritablement une menace très forte.

Hidan, pas la peine de trop réfléchir pour comprendre ce qu’il était. Un crétin sans cervelle, un fanfaron. Monsieur « j’épate la galerie à tout prix ». Il était aussi très intéressé par les jeunes femmes. Je ne faisais pas exception. C’était désagréable de sentir son regard glisser sur mes formes et s’y attarder.

Deidara, lui, semblait plus équilibré, mentalement j’entends bien, plus naturel. Il avait l'air de se sentir plus à l'aise que ses compagnons. Lui aussi se plaisait à séduire des jeunes femmes. Mais il n'avait pas dans le regard et air de lubricité ou de calcul. Dans les relations qu'il entretenait, il semblait vouloir plus qu'une brève étreinte, une nuit d'amour, et semblait s'intéresser à la personnalité des gens, pas seulement à ce qu'ils pouvaient changer dans sa vie, à leur prestige, les intérêts que cela pouvait engendrer. Mais je savais grâce aux informations de Kakashi qu'il pouvait se montrer très violent et faire très mal.

Tobi n'arrêtait pas de gigoter en tous sens, et d'embêter les autres. Il avait juste l'ait d'un idiot. Je pris sur moi pour ne pas rire de lui.

Quand au dernier, Itachi, rien ne ressortait de mon examen, il était comme un bloc de glace, froid, lisse, glissant, ne laissant aucune prise. Il avait l'air du joueur de poker professionnel. Elle savait que même s'il ne le montrait pas, il ressentait des émotions. C'était sans doute un guerrier sans état d'âmes, mais je savais qu'il maîtrisait les illusions.

Deidara leva la main vers moi, et je s'approchai avec de quoi noter. Alors qu'il allait parler calmement pour dire quels étaient leurs choix quand à la nourriture qu'ils allaient prendre, Hidan se mit à occuper mon champ de vision.

_ Bonjour ma beauté, murmura-t-il d'une voix suave, ça te dirait de t'asseoir avec nous et de...

_ Certainement pas, répondis-je sèchement, histoire de lui rabattre le caquet, mais cela ne fit qu'augmenter son intérêt. Vous désirez?

_ Toi évidemment, fit-il avec un air gourmand.

_ Un magret de canard, fit Itachi. Avec des haricots verts.

_ Rosé ou à point?

_ Rosé s'il vous plait.

_ Et pour monsieur? Demandais-je à Sasori.

_ Rien merci, répondit-il poliment, mais avec un air de reproche à Hidan.

_ Je vais prendre les côtes d'agneau, dit Deidara, avec la purée maison.

_ Je prends note. Et vous monsieur?, interrogeais-je Tobi avec une moue amusée.

_ Tobi veut du foie gras et des biscottes. Et le jouet et le livre de jeux.

_ Mais c'est ultra cher, lui dit Deidara. Prend autre chose.

_ Le livret de jeu, dis-je avec le plus grand serieux, essayant de ne pas rire, c'est avec le menu enfant. Dedans vous avez le choix entre du poulet, un steak haché, et les légumes sont ceux de la carte.

_ Alors Tobi va prendre un steak frite!!!

_ Quand à vous, fis je avec dégout, qu'allez-vous prendre pour votre repas?

_ Une jolie petite serveuse... marmonna Hidan complètement ailleurs.

_ Mettez lui un steak saignant et du riz, répondit Sasori tandis qu'Hidan regardait ma poitrine.

_ Et comme boissons?

_ Un coca! Beugla Tobi.

_ Mettez en cinq et une carafe d'eau, fit Itachi.

_ Votre commande va arriver dans quelques instants.

Je ramassais les menus et apportais le livret de jeux. J'y jetais un coup d'œil. Pour les enfants de 5 à 8 ans. Tobi semblait s'amuser comme un fou sous le regard désespéré de ses camarades. Le repas allait être animé. Il faudra que je démissionne rapidement pour ne pas avoir à les retrouver. Je déglutis nerveusement. Je demande à Gus, le cuisinier de confectionner les plats. Puis, un plateau à la main, j’apporte les boissons. D’une main je pose devant chacun d’eux un verre assez grand décoré d’une demi-tranche de citron. Les glaçons tintent lorsque je les poses sur les dessous de verre. Je décapsule les bouteilles unes à unes et remplis les récipients. Je jette un regard sur les activités de l’idiot masqué. Je camoufle un ricanement sous une toux prudente. Par contre mes collègues ne se privent pas. De là où je suis, je les entends parfaitement. Le téléphone se met à sonner et une de mes collègues décroche. Puis elle se met à beugler :

_ Jade ! C’est pour toi !

Je prends le combiné et lui fais signe que c’est privé.

_ Qui c’est ? me demande-t-elle. Ton petit ami ?

_ Ta gueule ! Ça ne te concerne pas. Allo ? C’est pour quoi ? ... Ah c’est toi ! … Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler pendant… Quoi ? Oui je sais déjà ça. Oui ils sont cinq et en train d’attendre à manger, pourquoi ? … Attends, j’ai pas compris, tu me dis d’aller dans un endroit tranquille puis de te rejoindre là bas ? … Non, je ne marche pas, j’ai pas le temps.

C’était Kakashi. Il voulait que je le rejoigne absolument à Konotruc là, son village caché. Simplement à cause de l’Akatsuki. Je pense qu’à ce moment là, il ne pouvait pas comprendre que j’avais des horaires à respecter pour mon service. Je ne pourrais manger que dans une heure. Ou au moins quand je n’aurais plus à servir ces messieurs assassins de rang S. Déjà, je dois leur apporter leurs plats, et une corbeille de pain. Je les observe manger de loin en grignotant une barre de céréales, histoire de ne pas faire de l’hypoglycémie. J’essaie de faire bonne figure, mais c’est indubitable. J’ai peur…







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