Fiction: La charmeuse de démons

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La bibliothèque était silencieuse. Elle n'était pas à proprement parler à Iwa même mais dans une zone enclavée dans les montagnes à sa périphérie. On y accédait par un long souterrain creusé dans la roche. Ce souterrain était lui-même relié au réseau que j'avais découvert par hasard avec Kentaro, lequel était mort. J'espérais vivement que Sasori avait conservé son cadavre, afin qu'on ne puisse m'inculper pour ce meurtre que j'avais malheureusement commis malgré moi. Mais au moins je n'avais plus la voix agaçante de la charmeuse de démons qui me vrillait le cerveau. La team Kakashi se trouvait au complet derrière moi, excepté Naruto et le Hokage.

Nos armes furent confisquées à l'entrée. Apparemment ce lieu devait être protégé de l'extérieur seulement. Je rentrais comme on pénètre dans un musée. C'était grand, assez vieux et poussiéreux. Une caverne énorme creusée dans la roche. Le sol crissait sous nos pieds, il y avait de la poussière partout. Nous toussions et éternuions souvent. J'allais récupérer « mes » livres auprès de la consigne. Un lourd volume sur l'utilisation des éléments et un autre traitant des légendes du monde entier. Celui-ci était assez fin, mais il y avait encore une sorte de carnet noir où il avait fait lui-même des annotations.

Sakura qui se fascinait par certaines techniques de soin chercha à trouver s'il y en avait des qu'elle ne connaissait pas. Sai avait des livres pour les relations avec les autres personnes, Kakashi recherchait des exemplaires de livres dans la veine de ceux de Jiraya et Yamato sur l'histoire de la bibliothèque qui l'intriguait beaucoup. Bref chacun était éparpillé à différents rayons, Sakura avec moi, Kakashi seul avec lui-même, Yamato et Sai à différents endroits. Je commençais par consulter le volume sur les légendes. Je cherchais la mention sur la charmeuse de démons. Je ne le trouvais pas. Etrange. Je feuilletais le carnet. C'est alors que je compris. La charmeuse de démons n'était qu'une appellation récente !

Visiblement toutes les personnes qui s'étaient liés à un démon en faisaient varier le nom en fonction de leurs aptitudes personnelles. Ce qui signifiait que j'étais la Charmeuse de Démons à cause de mon magnétisme ! Soit les mêmes pouvoirs que Konusuke. Le monstre que Sasori avait fini par sceller en moi devait donc pouvoir se reconnaître par des particularités. Je réfléchis. Elle était implantée en moi avant que Sasori ne fasse le sceau. D'accord il y avait eu un autre sceau avant, mais durant les laps de temps où je ne l'avais pas (soit avant mes quatre ans et entre le combat contre Konusuke et celui contre Sasori), elle était toujours là, même si nous pouvions mieux communiquer. Il y avait donc une sorte de fusion entre nous, non ? Malheureusement, il semblait que tous les démons sans exceptions soient scellés dans les personnes. Alors qu'avait-elle de particulier. Je la désignais comme féminine, mais elle n'avait pas l'air d'avoir un genre particulier. Alors quoi d'autre ? Une idée commença à pointer le bout de son nez.

Lorsque j'avais été en colère contre Deidara parce qu'il avait blessé gravement mes camarades (je lui en voulais toujours d'ailleurs, et je me demandais quel sentiment prédominerait lors de notre prochaine rencontre), j'avais eu en main quelques uns des pouvoirs de la charmeuse de démons. Quels étaient-ils déjà ? Cet épisode en souvenir me rappela que je n'avis pas été autorisée à communiquer avec Karasu, par quel que moyen que ce soit. Celui-ci me rappela aussi dans quelles circonstances j'avais utilisé ces pouvoirs. La charmeuse de démon avait pris momentanément le contrôle et de ce fait indiqué ma position à Konusuke. La question était à ce moment là : Qu'est-ce que Madara cherchait à prouver ? Mon attachement pour Deidara, ou pour ma meilleure amie ? Mais ce n'était pas la question sur laquelle je devais me concentrer.

Je me déplaçais pour aller chercher un crayon et du papier à l'accueil. Sakura me suivit à la trace, Yamato et les autres cessèrent leurs activités respectives pour me fixer de différents points de vue. C'était assez stressant d'être le point de mire de tant de regards. Cela en devenait même agaçant de la part de Kakashi.

_ Hé les mecs, soyez sympas, c'est énervant d'être fixée comme ça, ris-je d'un air gêné.

Bien au contraire, en mon fort intérieur, je me forçais à garder une assurance froide.

_ Nous ne pouvons être sûrs de rien. Tu es encore à un stade probatoire, répondit Kakashi froidement.

_ Mais quand même je n'ai pas chômé cette nuit là, je me suis chargée de la sécurité du blondinet surexcité… râlai-je.

Sakura et Sai se regardèrent. Eux au moins avaient foi en moi. Kakashi, lui, semblait ne pas s'être remis de notre cruelle et brutale séparation. Enervant, n'est-ce pas ? Il devait faire tout son possible, grâce à ce sentiment d'incertitude quant à mon égard, pour me garder auprès de lui. Les autres devaient lui obéir. Il ne restait alors que Yamato…

_ C'est vrai, mais qu'as-tu fait après avoir remis Naruto à l'Hokage ? Kakashi adoptait un ton méfiant.

_ J'ai patrouillé dans les environs à la recherche de mes partenaires. Je n'ai malheureusement trouvé ni l'un ni l'autre.

_ Tu n'en avais pas reçu l'ordre. Si au moins tu avais obtenu des informations utiles.

_ J'en ai peut-être qui peuvent vous intéresser. Mais il semble que personne ici ne veuille me prendre au sérieux. Alors je préfère ne rien dire avant d'être seule avec Minato et d'avoir pu contacter Karasu.

_ Ce sont là de lourdes conditions, fit la voix du ninja copieur qui s'était manifesté derrière mon dos.

Il me menaçait avec une arme blanche. Je sentais la pointe qui me piquait au creux des reins. C'est alors que le sol au dessous de ses pieds sembla s'amollir. Il voulut sauter de côté mais il était trop tard. Ses chaussures étaient déjà prisent dans un écrin de pierre, qui l'empêchait de bouger.

_ Qu'est-ce que tu m'as fait ! s'exclama-t-il avec colère.

_ Moi ? Mais rien du tout, j'étais même pas en train d'utiliser du chakra !

_ Elle a raison Sempai, intervint Yamato dans notre dispute. Cela fait partie des protections de l'endroit. Comme ce n'est pas rattaché directement à un pays et que cela constitue un lieu neutre, il n'y a pas le droit à une quelconque menace.

Je murmurai un remerciement à l'ANBU qui me sourit. Je retournai m'asseoir pour noter quelques réflexions qui me venaient en tête. Ils se rassirent chacun à leur place. Je n'arrivais pas à penser par moi-même. J'étais trop embarrassée par toutes ces présences. Quand bien même j'essayais d'en faire abstraction. Je me tortillais sur ma chaise, mal à l'aise. Elle grinça. Dans l'espace clos et sentant la poussière, une mouche vint me titiller. Je n'arriverais jamais à me rappeler le fil de ma pensée ou quoi ?

Je décidais de me concentrer sur le volume sur les éléments. C'était lourd, écrit en tout petit et bourré de dessins. Je me coltinais ce pavé indigeste jusqu'à ne plus comprendre ce que je lisais. Je n'avais plus de but, j'errais sans fin entre ces caractères d'encre noire, sans trouver de réponses. J'apprenais la théorie, mais son sens réel e refusait à moi. Et dire que dans cette fichue bibliothèque je ne pouvais rien y appliquer à cause de ces protection à la noix ! Et je ne pouvais pas non plus emmener le livre dehors, il était bien trop ancien. Monde de merde. La poussière me piquait les yeux. Je renversais ma tête en arrière, appuyée sur le dossier. Quelques larmes coulèrent à cause de la poussière et j'éternuais bruyamment à plusieurs reprises.

_ Je voudrais aller dehors pour m'aérer, ce serait possible ? Ou vous allez me suivre encore longtemps pendant mes déplacements même les plus anodins ?

Ils ne répondirent pas et se contentèrent de ranger leurs emprunts. Ils sortirent de la grotte et me menèrent dehors où nous fîmes une longue marche en pleine nature. Soudain, j'entendis du bruit derrière nous. Kakashi lança un kunai dans la direction, mais ce n'était qu'un chat dans les broussailles… Pourtant il m'avait bien semblé qu'il y avait quelqu'un. Quelqu'un nous observait. Non, c'était autre chose. Quelqu'un m'observait moi, plus probablement. Mais qui et pourquoi ? Etait-ce Sasori ou Deidara ?

Je ne sus pas si c'était à cause de cet incident, mais nous ne pûmes retourner dans le lieu le lendemain. Ni la journée suivante. J'avais donc passé mon temps à attendre en vain, cherchant les moments de leur inattention pour lire les notes de Sasori. Il s'agissait principalement d'une sorte de comptes-rendus sur ses stratégies de combat par rapport à différents types d'adversaires : longue portée, moyenne portée, courte portée, utilisateur de Genjutsu, Ninjutsu et Taijutsu… Tout était répertorié. Et j'avais l'intime conviction qu'il s'agissait des personnes qu'il avait transformé en marionnettes, mais pas que. Je feuilletais jusqu'aux pages les plus récentes, et trouvais mention de ce qu'il savait sur Sakura. Je tournais ensuite la page et mon cœur sonna comme un glas.

En vis-à-vis, il y avait mon nom et celui de Konusuke. A côté de celui de Konusuke, il y avait cette annotation que j'avais vue assez souvent sur les pages les plus importantes. Le pauvre n'était certainement pas enterré à l'heure qu'il était. Pour moi il n'y avait pas tellement d'informations : utilisatrice du Futon et du Hyôton (probabilité de Suiton ?), pas d'information sur la portée des attaques, rien non plus sur les capacités de combat ou d'intelligence (parce que je n'étais pas au meilleur de ma forme à ce moment là ?). Surtout, ce qui m'énerva fut la petite mention : « testée et approuvée » accolée à un petit cœur rouge. J'allais le tuer ce mec ! Une autre note me tira de mes pensées, trois petits mots : « Jikan no Yasha ». Qu'est ce que cela pouvait bien vouloir dire ?

Je feuilletais plus loin le carnet, jusqu'à des pages qu'il avait regardées souvent. Les notes qui y figuraient étaient plus chaotiques que les autres. Je reconnus le dessin du sceau qui se trouvait entre mes épaules. J'avais d'ailleurs réussi à le masquer avec une plaque de glace dans mon dos. Depuis qu'on ne cessait de m'observer, je préférais m'entourer d'une fine armure de glace comme le faisait Gaara avec son sable, plutôt que de me faire bêtement tuer, ou reconnaître en tant que charmeuse de démons. Mais revenons au carnet. Il y avait noté ce qui semblait être des informations sur un démon. Il les avait sans doute prises du livre, et je me disais que le consulter une nouvelle fois serait une bonne idée. Il y avait aussi un Jutsu qui semblait intéressant à tester, le Sokudooyurumeru. Je ne savais pas encore trop à quoi il servait, mais j'avais dans l'idée que seule moi en avais la capacité de le faire. Le reste des pages du carnet était vide. Cette nuit là je fis un rêve. Je repensais à cette nuit à soigner Konusuke avec du temps. J'essayais de retrouver les sceaux et la sensation que j'en avais eue.

Le matin vint trop tôt à mon goût. J'avais lu tout le carnet. Personne ne devrait jamais le trouver. Ils avaient amené des affaires venant de ma propre chambre. En cherchant bien, je finis par trouver une boîte d'allumettes. Je créais un petit vase de glace. Personne en vue ? Parfait ! Je brûlais toutes les preuves, même la page sur le démon que j'abritais au sein de moi. Je l'avais tellement lue que je pouvais prétendre la connaître par cœur à présent.

C'est alors que la porte de la chambre commune s'ouvrit. Je laissais les cendres s'envoler discrètement par la fenêtre. Les personnes qui entraient n'étaient autre que Minato, son fils et Karasu. Je bondis sur cette dernière et la serrais fort dans mes bras.

_ Wow, fit-elle, je t'ai manqué tant que cela ?

Nous nous assîmes en tailleur.

_ Maintenant nous devons parler, fit Minato.

_ Thanks a lot, neechan ! fit Naruto avec son habituel sourire. C'est bien toi qui m'a sauvé la vie, non ?

_ Oui, tout à fait. Bon, coupons court aux retrouvailles et autres. Je veux savoir ce que vous avez découvert et décidé quant à la disparition de Konusuke.

_ Eh bien, nous pouvons dire que malgré les coïncidences des affaires retrouvées sur les lieux, il semblerait que tu n'y sois pour rien.

Je soupirais, déjà j'étais au moins disculpée.

_ Pour ce qui est de ta surveillance, elle est levée, mais ton bon comportement ces jours-ci n'indique rien. Nous devons juste te surveiller pour assurer ta sécurité. Quelqu'un est à ta recherche Haruka. Sinon, tu aurais des informations…

_ Oui, le soir où tout s'est produit, je suis allée me restaurer dans un bar, et il y avait trois espions d'Oto. Il y a aussi un ninja sans village qui s'appelle Konusuke et qui travaille certainement avec Akatsuki. Il en avait après Naruto, mais il peut très bien changer de cible.

_ Je vais demander au Tsuchikage d'augmenter la sécurité autour du village. Sinon, nous avons pris une décision. Une personne va t'accompagner constamment, et nous avons pensé que ce serait Naruto. Vous vous protégerez mutuellement ainsi.

_ D'accord…

Je n'étais pas très chaude pour cette idée, mais si c'était nécessaire…

_ Par ailleurs, nous avons décidé de faire raccompagner ta coéquipière à Suna par Sai et Kakashi. Le premier car il fait partie de la racine, et mon ancien élève…

Il laissa la phrase en suspens mais je savais bien évidemment les raisons de ce retour au foyer. Ouf ! Si Karasu était en sécurité au village du sable, cela m'allait beaucoup mieux. Il n'y avait que là et à Konoha que je la saurais autant en sécurité.

C'est alors que je me rappelais une des autres raisons qui m'avait fait demander la présence du Hokage. En effet, celui-ci était partiellement ou non contrôlée par l'ennemi. A Konoha il était sous contrôle de Tsunade qui veillait à ne pas trop révéler de choses en sa présence ou à lui donner un travail qui pourrait compromettre la sécurité du village. Mais ici ? Il était libre de tous mouvements, et si je me rappelais bien ce qu'avait dit Sasori, ce Madara ou je ne sais quoi n'était pas si loin géographiquement parlant. Il fallait pouvoir briser ce lien qui les unissait. S'il s'agissait d'une jonction comme il y avait à l'intérieur de moi-même sous forme d'un sceau, cela ne poserait pas de problème.

Madara avait un pion parmi nous : Minato Namikaze. Et j'en avais un près de lui : Deidara. Chacun de nous savait une partie des cartes de l'autre. Pour gagner, je devais empêcher que quiconque dans mon entourage proche ne devienne un de ses pions, et transformer une personne de son entourage à lui en un pion. Il fallait donc que je « soigne » l'Hokage et que je trouve un pion à mettre en place chez lui. Mais qui ? Je décidais de reprendre cette conversation plus tard.

_ Cette décision me convient parfaitement. Éloignez-les, cela vaudra mieux. Quant au fait de me déplacer avec Naruto, je ne suis pas sûre que cela puisse être vraiment utile.

_ Comment ça ?

_ Déjà ça me prive de ma liberté d'action, et je n'ai pas forcément envie que tout le monde le sache. D'autre part, ce serait mettre un énorme panneau face à l'Akatsuki disant « Ohé, on a fait un pack, deux démons pour le prix d'un seul ! ».

_ Je suis le quatrième Hokage ! s'énerva le blond.

La porte s'ouvrit alors, laissant émerger la chevelure brune de Sai.

_ Karasu-san, nous devons partir immédiatement. Et Naruto, tu n'avais pas promis un rendez-vous à Sakura ? Si tu ne vas pas la chercher, je crois qu'elle t'en voudra.

Son intervention vida la pièce des deux autres occupants. Il ne resta que Minato et moi. Il me fixait d'un regard dur.

_ Maintenant que mon fils n'est plus à écouter notre conversation, j'exige que vous me fassiez des excuses ! grogna-t-il avec colère.

_ Non, répondis-je au tac au tac.

_ Ah je pref… Quoi !

_ Vous vous attendiez vraiment à ce que je m'excuse.

_ Vous croyiez vraiment que j'allais m'excuser face à vous ?

_ Je suis Yondaime Hokage !

_ Aux dernières nouvelles vous étiez contrôlé par l'ennemi, et vu votre réaction qui ne correspond pas à votre caractère habituel, calme et mesuré, voire même amusé lorsque je vous résiste, j'en conclue qu'en ce moment il n'est pas seul dans sa tête.

_ Petite garce ! Sais-tu alors à qui tu t'adresses ?

_ Je vous fais la réponse polie ou la réponse honnête ? Parce que la deuxième option risque de ne as vous plaire.

Je vis les yeux du Hokage se décorer de trois virgules. Son regard était vide, terne, sans lumière. Une expression que je ne lui avais jamais vue aborder se peignait sur son visage.

_ Il m'est déjà difficile de contrôler un homme aussi puissant que le Yondaime, je n'ai accès qu'à ses pensées immédiates et un contrôle partiel de son corps.

Ça c'était déjà une bonne nouvelle. Le village était sauf.

_ Mais ce sera plus que suffisant pour prendre le contrôle de ton corps à toi ! Et ainsi je serais le maître des deux démons de Konoha ! Ainsi mes plans seront parfaits.

Ça par contre, ce n'était pas une bonne nouvelle. Réponse typique de mégalomane. Je vis que l'Hokage ou tout du moins son corps était près à bondir sur moi. Un éclair jaune ! Je n'avais aucune chance de lui échapper. Mais il sembla que Madara ne pouvait pas utiliser toutes les techniques de Minato et son corps ne bougea pas aussi rapidement que je le pensais. Je lui échappais d'une roulade. Je jetais un coup d'œil vers la fenêtre.

Si j'avais le temps de l'ouvrir, je pourrais être libre. Je me jetais comme une folle sur le loquet. J'avais peur et tout mon corps le sentait. Madara-Minato me lança un violent coup de poing en pleine figure. La fenêtre s'ouvrit en même temps. J'avais la main encore accrochée à la poignée, mais mon corps partit au loin. Le battant se rabattit avec violence contre le mur et je sentais que le coup avait fait mouche. J'allais avoir une grosse bosse. Des éclairs irisés parcouraient ma vision, alors que sonnée et accrochée à cette poignée comme par un réflexe vital. Je notais alors que la porte étai entrouverte.

Cette fois je ne commettrais pas l'erreur de regarder mon issue de secours. Je réfléchissais à toute allure. Je ne sentais pas d'autre Chakra que celui de Minato, donc la technique n'avait rien à voir avec celle de Konusuke. Par contre ses yeux comportaient des virgules comme le sharingan de Kakashi. Je compris que Kakashi avait pu me contrôler grâce à cette pupille, et aussi que la technique qui emprisonnait l'Hokage consistait de la même manière que le sceau qu'il m'avait mis mais devait agir de façon différente. Je n'avais pas le temps de débattre si le sceau avait été différent pour moi ou si simplement on était déjà trop nombreux avec la charmeuse de démons dans ma tête.

Une seule pensée lancinante parcourait ma tête. Non seulement pour libérer Minato, mais simplement pour survivre libre moi-même, j'allais devoir me battre. Et contre ce genre d'adversaire, je devais tout faire pour gagner et mettre toutes les chances de mon côté.

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