Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La charmeuse de démons

J'ai toujours su que j'étais bizarre. C'est vrai quoi, les gens normaux ne contrôlent pas les éléments! Mais ce n'est pas cela qui a fait basculer ma vie. C'est cet homme, Hattake Kakashi. Il m'a fait douter sur de nombreuses questions. Depuis, il n'est pas un jour sans que je me demande qui je peux bien être? (Faites pas attention au résumé, je suis nulle pour en faire. (cette fiction est aussi postée sur www.fanfiction.net, pour les curieux qui aimeraient la lire plus rapidement) Oops, j'ai
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Narsha (Féminin), le 14/02/2011




Chapitre 34: Révalations, manipulation, proposition



Je me glissai le plus loin possible pour avoir la meilleure vue et le moins de risques de se faire repérer. Et j'aperçus le maître de Kentaro. Non ! Impossible ! Ce n'était quand même pas Akasuna no Sasori ? Je me mis à trembler. Faites que l’équipe de Konoha arrive rapidement. Je ne pouvais pas fanfaronner devant un tel adversaire. Je devais être sérieuse, plus que je ne l’avais jamais été depuis le début de mon aventure. Le sarcasme ne me servirait à rien, et le fait de cacher mes compétences. D’ailleurs, pourquoi je m’amusais à cela ? Je n’avais pas envie de responsabilités. La vie pour moi était devenue un vaste terrain de jeu.
Où étaient passées mes convictions d’antan ? Depuis que j’avais brisé le sceau de Madara et que mes souvenirs d’enfance m’étaient revenus, je me rappelais tout ce qui me faisait du bien. J’aimais le danger, mais il n’y avait pas que cela. Je me rappelais quand Karasu m’avait attirée pour que je fasse partie des cheerleaders du coin. J’avais ressenti quelque chose à ce moment-là, que je n’avais jamais exploité. Quelque chose de diffus qui me faisait me dire que c’était « ça » ma vie. Je n’avais fait que l’effleurer en combattant, que cerner ce que cela pouvait vouloir dire en voyant Deidara faire exploser ses bombes. Il était heureux par son art. Pourrais-je être heureuse en exerçant le mien, quel qu’il soit ?
En parlant du loup, il me sembla que c’était lui que Sasori attendait. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Ils ne se réuniraient pas pour parler « du bon vieux temps ». Je scrutai les alentours. Karasu n’était pas là. De toute façon, même si c’était pour m’attirer ici, il ne lui aurait pas montré un de ses atouts. Non, il devait y avoir autre chose.
J’entendis du bruit derrière moi. Etait-ce son invité qui revenait déjà. Hélas non, il ne s’agissait que de Kentaro. Zut ! S’il parvenait à donner des indications à son maitre, j’étais fichue. Heureusement pour moi, il me semblait que Kentaro me cherchait. Il se mit à grimper à la paroi jusqu’à atteindre mon perchoir. Je ne perdis pas de temps et me plaquai contre le mur, ma boule d’eau toujours en main. Dès qu’il se fut engagé dans le trou assez profondément, je bloquai ma tête contre son bras. Et enfonçai l’eau dans sa bouche pour le bâillonner. Les joues gonflées, il voulut recracher mais je l’en empêchai.

_ Je crois que tu essayes de parler de moi à ton maître, n’est-ce pas ? Dis-moi ce que ça t’apporte de si intéressant que Konoha ne peut pas te donner.

L’eau se retira juste à la frontière de ses lèvres. Il voulut crier. L’eau que je renfonçai dans sa gorge étouffa le moindre son.

_ J’ai oublié de te prévenir. Si tu me fais repérer par quel moyen que ce soit ou si tu refuses de me répondre, ça ira mal pour toi. M’as-tu bien comprise ?

Il acquiesça et je vis mon visage se refléter dans ses pupilles dilatées par le manque de lumière. Une folle. Il était en face d’une folle qui n’hésiterait pas à le tuer. Je retirai l’eau, jute assez pour qu’il puisse chuchoter. L’onde frôlait sa bouche entrouverte.

_ Sasori-sama m’a assuré que je deviendrais son élève si je vous livrais à lui. Il m’a beaucoup payé, et m’a laissé regarder quelques unes de ses techniques secrètes. S’il te plait Haruka, j’ai besoin de vivre, je veux vivre. Il m’a juré que je pourrais l’aider à tuer Orochimaru et à vaincre l’Akatsuki.
_ Comment peux-tu être aussi sûr qu’il ne te ment pas ?
_ Je lui fais confiance. Rejoins-nous, il a grandement besoin de ce potentiel qui sommeille en toi.
_ Qu’en sait-il ? Je ne suis pas bonne au combat.
_ Que tu dis, Haruka ! Il m’a appris que tu étais la charmeuse de démons. Et il a accumulé beaucoup d’informations sur cette créature. Il ne veut que notre bien, j’en suis certain.
_ Notre bien… Dis plutôt son amélioration personnelle. Si ça se trouve il veut juste que je rejoigne sa collection de poupées.
_ Tu… Tu veux bien me libérer maintenant ? Et on ira tous les deux…
_ Non.
_ Mais pourquoi ? On était amis, non ?
_ Tu m’as trompé. Tu nous as trompés, et tu as blessé Karasu. Dommage d’ailleurs qu’elle n’ait pas pu te tuer, ça m’aurait évité de me salir les mains. Où est-elle ?
_ Je ne sais pas.

Mon bras se serra autour de son cou. Il commença à étouffer.

_ Où… est… Karasu ?
_ Je ne sais pas, je te le promets ! Ce n’est pas nous qui l’avons blessée ! Ce n’est pas elle qui m’a blessée.
< Il ment, fit la charmeuse de démons. Regarde-le se tortiller pour vivre. >
< Non, je veux écouter son histoire. >
< Tue-le, je te dis ! >
< Pas encore ! >

Sans que je ne puisse rien faire, mon bras se resserra autour de lui et mon eau envahissait sa bouche. Je fis éclater la bulle et elle s’écoula sur mes jambes nues. Sa froideur me fit frissonner. Mais il était trop tard. La tête de mon ancien coéquipier heurta mollement mes cuisses mouillées. Il était mort.

_ Ah, tu en as mis du temps ! s’exclama Sasori.

Je me retournai sans faire de bruits. Deidara venait de rentrer dans la pièce depuis un couloir transversal. J’observai les deux qui se toisaient. Sasori avait un fin sourire accroché au visage. Les traits de Deidara étaient sombres. Il était si beau… Je respirai lentement par le ventre et me repris. Quelque chose n’allait pas dans cette scène de retrouvailles. Seul Sasori semblait content. Son ancien coéquipier demeurait silencieux.

_ Allons, allons, Deidara. Ne fais pas cette tête avant d’avoir entendu tout ce que j’ai à te dire.
_ Je ne t’écouterais pas, tu nous as trahis.
_ Bien-sûr, mais c’était pour la bonne cause. J’ai un but à poursuivre, que tu connais, mais Akatsuki n’est plus assez bien pour m’offrir ce dont j’avais besoin. Je recherchais le silence et je me suis affiché au reste du monde.
_ N’est-ce pas ce que tout artiste recherche ? S’enquit le blond, les lèvres pincées pour s’empêcher de ressentir autre chose que de la colère.
_ Tu conviendras comme moi que nous désirons avant tout le silence sur certains de nos secrets, de nos travers. Je me suis fait « tuer » par ma grand-mère et cette espèce de petite pute aux cheveux roses. Ce n’est pas quelque chose d’agréable à révéler au grand public.
_ Que me veux-tu ?
_ Te faire une proposition.

Sasori se leva et passa son bras autour des épaules de son acolyte pour l’inviter à marcher avec lui. Zut, s’ils partaient au loin ainsi… Je remarquai alors que ce tunnel de réserve était aussi comme une bouche d’aération. Il menait à l’extérieur. Je les entendis piétiner l’herbe sèche au dessus de ma tête.


_ Je ne comprends pas comment tu peux aimer ce pays, fit Sasori. Il y fait toujours si chaud. A moins que les saisons n’y soient décalées.
_ Vous avez remarqué, danna ? L’été et l’hiver y sont très longs. J’ai hâte que ce soit l’hiver, mmh. Je n’aime pas quand la canicule dure trop longtemps. J’ai hâte que de la neige recouvre la plaine et… Mais on n’est pas là pour ça ! Explosa Deidara.
_ Tout a fait. Mais avant dis-moi où se trouve ton coéquipier. Et ce que j’ai à te dire n’est pas pour toutes les oreilles.
_ Tobi ? Eh… Il doit être retourné à la grotte avec les autres. Il n’y a que moi ici, je suis venu pour des raisons… personnelles.
_ Je devine. Le mal du pays ?
_ On peut voir ça comme ça.

Ils eurent un sourire entendu. Une mission ? J’étais un peu déçue de n’être pas la raison de sa présence en ces lieux. Enfin, ce qu’ils disaient risquaient d’être intéressant. Je pris une inspiration, prête à tout retenir mentalement, n’ayant rien pour noter.

_ Si je suis là, c’est pour te parler d’Orochimaru. Je veux le faire tomber de son piédestal. Es-tu prêt à m’aider à cela ?
_ Je n’y vois aucun inconvénient. Si je pouvais lui éclater la tête, à lui et à on petit protégé d’Uchiwa, je n’hésiterais pas. Je déteste les sharingans, surtout depuis que... Non, ça n’a pas d’importance.
_ Evidemment.
_ Quoi ?
_ Non, rien. Rien du tout. Je dois maintenant te parler du clan Uchiwa. J’ai découvert quelque chose d’extrêmement intéressant. Et cela a rapport avec l’Akatsuki.
_ Itachi ?
_ Pas tout à fait. Il te faut savoir que Pain n’est pas le chef de cette organisation. Il s’agit d’un des membres qui agit dans l’ombre et qui appartient à ce clan maudit que nous avons évoqué précédemment. Tu vois de qui je veux parler ?
_ Non. Itachi n’aurait pas pu agir sans alerter Kisame. Tu sais comment on se surveille entre coéquipiers, n’est-ce pas ?
_ Est-ce que tu surveilles les agissements de Tobi comme tu faisais pour les miens ?
_ Ce type a le QI d’une huitre. Je ne le crois pas capable de quoi que ce soit.
_ Eh bien si tu avais réfléchi ne serait-ce que deux petites secondes, tu aurais remarqué qu’il cache très bien son jeu. Si tu as été abusé c’est qu’il a un jeu d’acteur sans failles. Mais sache que tu es entouré par ses agents. Même parmi les gens qui te sont les plus intimes. Comme par exemple ce... Konusuke. Si mes sources sont exactes, il n’est pas plus ton agent qu’Orochimaru de notre côté.
_ Quoi ? Oh le petit enfoiré !
_ Mais je devine que tu n’es pas plus intéressé par ma proposition. Après tout tu es si fidèle à cette organisation. Mon pauvre Deidara…

Sasori commença à s’éloigner plus loin. Je dus me tortiller dans mon boyau jusqu’à trouver un angle de vue convenable. Ce type excellait dans la manipulation.

_ J’ai besoin de savoir, Sasori ! Qu’as-tu encore appris ?
_ Beaucoup de chose, joli cœur.
_ Joli cœur ! Qu’est-ce que c’est encore que ce surnom à la noix ?
_ N’est-ce pas ce que tu fais depuis quelque temps ? Heureusement que seules quelques personnes se sont aperçues de cela. Tu as le cœur bien tendre mon cher.
_ De quoi parles-tu ? Je vis qu’il rougissait un peu. Pensait-il à moi ?
_ Je parle de tes motivations à assister au tournoi Chuunin. Ta motivation devrais-je dire. Elle est jolie ?
_ Mais... Mais…
_ Et malgré ta prudence, sache que ton baiser a été vu par quelqu’un qui s’en sert contre toi.
_ Qui ?
_ Madara.
_ Que veut-il ?
_ La fille. Ses pouvoirs. Je suis certain qu’il acceptera que tu couches avec elle si vous parvenez à l’attraper. Ce serait normal après tout, vous l’aurez attirée dans un piège. Très bien tourné d’ailleurs.
_ Que sais-tu de cela ?
_ Vous avez capturé sa meilleure amie pour l’inciter à sortir de sa cachette. D’après ce que je sais, vous aviez déjà tout prévu. Le fait d’attirer la fille aux cheveux blancs en dehors de la ville grâce aux Kyuubi, et faire croire à un pion misérable qu’il pourrait faire une pierre deux coups. Ensuite la balader vers la ville en lui faisant croire que son coéquipier est responsable de l’enlèvement de l’autre fille.

_ C’est... Correct, lâcha Deidara avec froideur. Il s’éloigna de Sasori de quelques pas.
_ Etais-tu d’accord avec ce plan ?
_ Non, mais... J’avais cru qu’ainsi Haruka me reviendrait. Elle m’en veut depuis que j’ai capturé sa copine là. Si ça avait marché une fois, je me disais qu’on pouvait recommencer. Et ainsi nous serions tous les deux. D’ailleurs, je vais de ce pas rejoindre les anciens amis à qui j’ai confié la garde de cette femme.
_ A cette heure ils doivent être morts. Et Haruka ne se sera jamais aventurée jusqu’à votre guet-append.
_ Comment ?
_ J’ai juste exploité la faille de voter plan. Ce Konusuke que vous deviez liquider. Je lui ai fait miroiter certaines choses, des mots qui faisaient vibrer son sens de la justice. Et il a dû faire croire à cette fille que nous avions capturée nous-même la fille. Dommage que mon entrevue avec ce gosse ait été surprise par ce rat de Konusuke. Mais s’il a bien joué, il devrait encore être vivant à l’heure qu’il est.
_ Plus pour longtemps, tu peux me croire. Mais je vais alors retrouver ma belle Haruka, qui si j’ai bien saisi le sens de tes propos, ne devrait pas être loin d’ici, n’est-ce pas ?
_ Tu sais qu’il l’a embrassée ?
_ Quoi ? ... Que quoi ? Qui a embrassé qui ?
_ Remarque elle a pu croire que c’était toi… Il excelle dans la transformation corporelle, ce Konusuke. Dommage qu’avec ça il ait mis les gardes de la ville à cran. Même avec tes relations tu ne pourras jamais atteindre ta bien aimée. Quel romantisme !

Deidara bouillait de rage. Il venait d’être mené en bateau de bout en bout.

_ Je vais éclater sa tête à ce gosse ! Quoi que non. Il n’est même pas digne de faire une œuvre d’art ! Aaaaah, c’est rageant !
_ Cependant, je peux t’aider à beaucoup de choses. Je souhaite détruire et l’Akatsuki et Orochimaru. Et tu peux m’y aider. Tu pourrais y gagner beaucoup.
_ Explique-moi, alors. Mais rapidement, je n’ai pas beaucoup de patience ces temps-ci, il semblerait.
_ Je croyais que je n’étais qu’un sale traitre.
_ Disons que tu as été assez… convainquant.
_ Eh bien Si l’Akatsuki recherche Haruka, qu’elle se trouve à Konoha, et que Orochimaru vient essayer de les contrecarrer en lançant une attaque contre eux, je peux jouer à leur petit jeu. Qu’ils s’épuisent donc en vain à se battre les uns contre les autres et s’affaiblissent. Moi, j’attendrais juste qu’ils soient assez engagés les uns contre les autres pour leur subtiliser l’objet de leur convoitise.
_ Ça pourrait fonctionner, mmh !
_ Et c’est là que tu interviens. Tu dois les convaincre que tu es de leur côté. S’ils savent que tu ‘aimes c’’est encore mieux. Qu’ils soient convaincus que tu vas leur ramener la fille. Alors qu’en réalité, c’est vers moi que tu te dirigeras. Ensuite, tout ce que nous aurons à faire, c’est de nous débarrasser de ce démon. Ainsi libérée, elle ne leur sera plus d’aucune utilité. Et vous pourrez vivre tous les deux tranquilles. N’est-ce pas merveilleux ?
_ Je crois que je peux me laisser tenter, fit Deidara, l’espoir vibrant dans sa voix. Mais je vais te laisser, danna. J’ai à faire. Comme par exemple supprimer de cette terre toute trace de ce morpion de Yamato Konusuke, mmh !

Je l’entendis s’éloigner à grands pas. Je me trouvai sur un petit nuage. Il avait dit qu’il m’aimait… Mais il avait raison, je ne pouvais pas le pardonner d’avoir fait du mal à ma meilleure amie. Mais si Kentaro, que j’avais donc tué pour rien, n’avait pas combattu Karasu, s’il était blessé pour de vrai, c’est parce qu’il l’avait secourue non ? Ne courrons pas aux conclusions trop vite. Concentrons-nous d’abord sur ce qui est en train de se passer.
Mon issue vers l’extérieur venait d’être bouchée prématurément par un gros rocher. Bon. Il y a deux secondes, ce rocher n’était pas là. Qu’est-ce que je fais ? Je n’eus pas le temps de m’interroger plus que cela que quelque chose me tirait en arrière dans mon tunnel. Mon ventre se mit à frotter au sol et mon maillot de corps commença à se retrousser. Quelque chose ligotait mes chevilles.
Je réussis à me retourner sur le dos, et se furent mes fesses qui frottèrent à leur tour contre la pierre. Je bifurquai dans la pénombre vers un embranchement que je n’avais pas vu tout à l’heure. Il y faisait très noir. Je sentais, après que mon haut ait été déchiré que c’était au tour de mon short de subir le même sort. Et je pensais que ça ne pouvait pas être pire. Je tentai d’écarter mes chevilles, car une sorte de fil de nylon très dur y était accroché. Il faisait plusieurs fois le tour. D’où sortait-il ? Je sentais que quelque chose le tirait avec régularité. Je sentais un souffle qui venait de devant. Cela voulait dire…
Le vide. Rien que du vide. Je sentais que je tombais. Je tentai de tourner, ne pouvant pas dénouer ce fil. Essayer de protéger mon crâne et mes points névralgiques pour la chute. Une main ou une jambe pouvaient être blessées. Un dos se répare beaucoup moins bien.
Je fus rattrapée par quelqu’un au beau milieu de ma chute. Sous le choc je sentis l’air quitter ma poitrine. Je commençais à me débattre. On ne me tirait plus par les pieds, et je n’étais pas blessée. Enfin pas trop. Malgré cela, l’homme avait de la force, et il passa ses bras sous les miens. Ses mains appuyèrent sur ma nuque pour que je me baisse dans un geste de soumission. J’allais crier. Mais une main se posa sur mes lèvres. Je vis l’homme face à moi. A côté de lui une sorte de machinerie autour de laquelle s’enroulaient des kilomètres de fils. De ses mains sortaient des fils de chakra d’un bleu vif qui transperçait la pénombre. Sasori !

_ Vous aviez vraiment tout prévu, alors... grognai-je.
_ Mis à part la mort de Kentaro. Il m’était utile. Haruka, je suppose. Quel dommage, vous avez raté votre admirateur le plus fidèle. Il doit se trouver à quelques kilomètres dans ces tunnels.
_ Si je crie, avec l’écho, il l’entendra, n’est-ce pas ?
_ Sans vouloir mettre en doute votre capacité pulmonaire, je n’apprécierais pas qu’il survienne ici trop tôt. Surtout si vous êtes dans cette tenue, ku ku ku.

Sa marionnette me lâcha et je retombai au sol. Il m’aida à me relever et avisa ma tenue. J’étais griffée de partout. Mon short ne tenait plus beaucoup et cachait peu de mes fesses. Quand à mon T-shirt ce qui n’était pas déchiré laissait largement entrevoir mon soutien gorge. On aurait pu croire que je venais de me faire attaquer par des sadiques en puissance. Je poussai un cri et dissimulai ma poitrine vivement. Sasori se mit à rire et me mit la main aux fesses par jeu. Je lui décochai une gifle. Il continua de sourire, gardant simplement son bras autour de ma taille, en une parodie de manières de gentleman.

_ Les femmes aiment faire des choses inutiles, ku ku ku, murmura-t-il à mon oreille.







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