Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La charmeuse de démons

J'ai toujours su que j'étais bizarre. C'est vrai quoi, les gens normaux ne contrôlent pas les éléments! Mais ce n'est pas cela qui a fait basculer ma vie. C'est cet homme, Hattake Kakashi. Il m'a fait douter sur de nombreuses questions. Depuis, il n'est pas un jour sans que je me demande qui je peux bien être? (Faites pas attention au résumé, je suis nulle pour en faire. (cette fiction est aussi postée sur www.fanfiction.net, pour les curieux qui aimeraient la lire plus rapidement) Oops, j'ai
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Narsha (Féminin), le 04/09/2010




Chapitre 32: Double objectif



Mais avant de me mettre en chasse, je devais me changer. Mes vêtements sentaient la sueur, et j’avais bien besoin d’un bon bain. Je rentrais dans ma chambre et enlevais mes vêtements que je jetais dans un sac. Avec un peu de chances, il restait sur moi quelques particules de cette drogue qui pourraient me permettre de pister cet homme. Je me détendis dans l’eau. Il avait dit « Deidara-nii ». Quelqu’un de sa famille ? Peut-être pas. Konusuke… Où avais-je entendu ce nom ? Le souvenir d’une nuit où j’avais pour la première fois utilisé mes pouvoirs bizarroïdes me revint en tête. Un certain Yamato Konusuke m’avait aidé à trouver l’Akatsuki… Je pris une inspiration douloureuse. Cet homme n’avait pas dit qu’il pouvait reconnaître les âmes étranges ? S’il était là, ce n’était pas, comme je le croyais, pour être recruté par l’Akatsuki, mais bien pour me tendre un piège ? Il cherchait sans doute à se faire recruter comme un membre à part entière… cependant il me semblait qu’il n’avait aucune aptitude en tant que ninja… Le personnage n’en devint que plus intrigant.

Je m’habillais de vêtements plus ordinaires pour sortir, à savoir, une jupe et un débardeur. Il faisait bien trop chaud pour garder des vêtements de ninja. Je devais à tout prix me renseigner sur cet individu. D’autant plus qu’en l’embrassant, j’admettais que je m’intéressais à Deidara, puisqu’il avait pris son visage. On allait donc tenter de me manipuler à travers lui. Cependant, si je l’éliminais, j’admettais qu’il savait trop de choses et que j’avais des informations à cacher sur moi-même. Ce qui conduisait à la conclusion que son maître allait m’envoyer d’autres personnages déplaisants pour tenter de savoir ce que j’avais à cacher. Comme l’avancée de mes pouvoirs. Donc, tout ce que j’avais à faire, c’était d’éliminer cet individu et d’éviter le moindre contact avec Deidara. J’allais devoir veiller sur Naruto comme sur la prunelle de mes yeux. Mais si je le protégeais ouvertement, la rumeur enflerait sur mes pouvoirs. Je devais me faire discrète pour protéger cette tornade blonde. Pour Konusuke, j’estimais que je ne devais surtout pas le prendre à la légère. J’aurais donc recours à une grande quantité de mes facultés. Si je me loupais et qu’il était encore en vie, j’avais de gros problèmes.
Tout en réfléchissant à une solution éventuelle à ma situation épineuse, je croisais Karasu. Je lui adressais un coup d’œil furtif pour lui signifier que je l’avais vue, et continuais à méditer. Pour Deidara, le problème se règlerait de lui-même. Je me disais que si je l’évitais, il comprendrait le message et qu’il ne s’entêterait pas. C’était la meilleure solution. Je devais partir avant de trop m’attacher à lui. Il était mon ennemi et je ne pouvais pas me lier à lui, quelque chose en moi me l’interdisait. Même si ça me faisait mal. Quand à Konusuke, comment éliminer un type qui peut vous repérer à dix kilomètres à la ronde. Mon aura devait exacerber ses sens de détection, c’était comme ça qu’il m’avait retrouvé.

Ce ne fut que quand mon amie m’adressa à nouveau la parole que je trouvais une piste.
_ Toi, tu as un problème, statua-t-elle simplement en m’arrêtant de son bras gauche. Et à en juger par ton absence de sourire, ça ne va pas.
_ Mais non, c’est bon, je vais bien, tentais-je de la rassurer.
_ C’est totalement faux. Tu as toujours un sourire aux lèvres. Sauf quand tu as vraiment de gros ennuis. Je te connais comme si je t’avais fait. On ne peut pas te dépareiller de ton sourire, c’est impossible. C’est pour ça qu’on t’aime, tu donnes tout sans rien avouer en échange. Tu caches tout derrière une façade souriante. Que ce soit moi, Naruto, ou même Kakashi, on veut tous se reposer sur tes épaules, parce que tu parais forte et confiante. Je te rappelle que je t’ai promis de protéger ton sourire, quoi qu’il m’en coûte.
_ Et moi, fis-je me rappelant ce souvenir, j’avais promis que rien ne t’arriverait jamais. Dans la limite des aléas de la vie, évidemment. Et pour te répondre, disons que j’ai des problèmes avec une certaine personne.
Je lui expliquais la situation, omettant Deidara, prétendant qu’il avait juste entendu notre conversation et que, connaissant l’identité de la personne dont j’étais éprise, avait réussi à se faire passer pour elle à mes yeux et réussirait certainement une nouvelle fois. Je supposais que son but ultime était de récupérer des informations. Après un temps de réflexion, elle eut une idée géniale.
_ Si ce que u me dis est vrai, alors ce type peut repérer les « longueurs d’onde » émises par les âmes des gens. Et comme tu es différente, il l’a remarqué et a décidé d’exploiter ces renseignements avant de les vendre au plus offrant. Alors il y a deux cas de figure : soit il bluffe et n’a aucun pouvoir spirituel quelconque, dans ce cas il essaye d’avoir plus d’informations. Soit il a réellement des aptitudes dans le domaine du paranormal, et il est plus là pour te surveiller que pour glaner des informations. Dans les deux cas tu es mal. Cependant, je pense qu’il faut prendre en compte le fait que Naruto, qui est un jinchuuriki, se trouve au même endroit que toi. Si vous émettez des ondes auxquelles il est récepteur, je pense que soit il est « saturé », soit il ne peut vous repérer que dans une certaine zone.
_ Tu voudrais dire qu’avec ce que Naruto et moi avons en nous, on perturbe ses facultés de détection ? Autrement dit…
_ Autrement dit, vous pouvez cacher la présence d’une autre personne. Et je pense que s’il est effectivement comme tu le décris, il va chercher à se faire valoir. Quoi de mieux que de capturer Naruto, avec lequel il pourra être reconnu par les membres de l’Akatsuki, que ce soit pour être avec eux ou contre eux.
_ Je vais devoir suivre le gamin à la trace, sans me faire remarquer de quiconque, en plus d’essayer d’éliminer cet enfoiré ? C’est mission impossible !
_ Je peux t’aider, tu sais. Je me charge de ce type, et toi de Naruto.
_ Mais tu prends la tâche la plus facile, me plaignis-je alors.
_ Ce n’est pas moi qui ait promis à l’Hokage que tu veillerais sur son fils. C’est à prendre ou à laisser.
_ Oui mais si je fais ça, tout le monde va se rendre compte que mes capacités sont…
_ Haru, me coupa-t-elle brutalement. Qu’est ce qui compte le plus pour toi ? Respecter une promesse que tu as faite et sauver la vie de quelqu’un ou alors laisser tomber et avoir le poids de l’échec sur la conscience parce que tu as voulu dissimuler ta véritable force ?
_ Ben… J’aimerais être capable de faire les deux, marmonnais-je d’un ton boudeur.
_ Tu es irrécupérable, soupira-t-elle. Tu te souviens quand on était petite et qu’on s’imaginait être des super héros ? Il suffit de faire pareil : Un déguisement assez crédible et un pseudonyme et le tour est joué.

Je me mis à sourire. Avec elle, tout devenait tellement simple. Elle était la personne que j’aimais le plus au monde. Galvanisée par ses paroles, je fus de bonne humeur pendant le repas. Quand chacun annonça ce qu’il allait faire pendant la journée, Karasu déclara que nous ferons du shopping pendant l’après-midi, nous couvrant ainsi toutes les deux. Kentaro aurait voulu se joindre à nous mais nous refusâmes. Bien que l’aimant bien, il nous était impossible de le mettre au courant. Il n’y avait pas entre nous trois cette intimité complice que nous entretenions avec Karasu. Notre coéquipier décida alors d’aller faire un tour à l’hôpital où il y avait toujours besoin d’un coup de main. Naruto, pour ne pas changer, parla d’aller s’entraîner. Son père allait à une réunion avec des diplomates, et c’était à peu près tout.

Quand je remontais dans ma chambre, j’hésitais un peu sur la tenue que je devais choisir pour mener ma mission de surveillance. Je commençais par c cher mes cheveux et une partie de mon visage sous un long foulard noir. Mon bandeau de ninja retourné servait à maintenir le tout, les mans noués derrière ma tête et flottant au vent. Je serrais ensuite mon corps dans un justaucorps noir et moulant, dans le même genre que celui de Gai, sauf qu’il ne descendait que jusqu’au dessus de mes genoux et mes coudes. En y mettant un peu d’argent, j’achetais des pièces d’armure flexibles recouvertes de tissus sombre qui se fixaient avec de larges bandes de cuir noir. Après l’avoir revêtu, je me rendais compte qu’elles recouvraient tellement bien ma poitrine et mes hanches que j’en devenais quasiment asexuée. Seule ma voix et une certaine grâce dans mes mouvements permettaient de me donner un début d’identité. Je bourrais le moindre recoin de ma tenue avec des armes et enfilais mes mitaines. Je n’étais plus qu’une silhouette inconnue.

Je ne sais pas si je devrais dire « par chance », ou « par malheur », mais mes efforts ne furent pas vains, car la tornade orange de Konoha se retrouva face à des mercenaires envoyés par je ne savais qui. Et il apparut bien vite que, épuisé par son entraînement, il n’avait pas la force de résister. Alors qu’il venait de se faire ligoter au sol, l’un des ennemis repéra ma position. Foutu pour foutu, je me lançais dans la bataille. Inconnue de tous, je mettais toutes mes capacités en jeu. L’un d’eux arrivait sur ma gauche. Je le fauchais au sol avant de frapper un grand coup de talon dans sa poitrine. Je sentis ses os craquer avec délectation. Naruto qui avait commencé à crier pour qu’on le détache dut éviter quelques projectiles qui se perdirent durant la bataille. Je profitais de ce fait pour en lancer un qui se planta juste à côte de son oreille droite qu’il réussit à saisir avec les dents.

Je me sentais si libre. Plus besoin de se dissimuler. L’un des adversaires subit les Huit coups du loup, un autre fut expédié par un bête coup de pied circulaire. Je dansais parmi eux, aussi insaisissable qu’une ombre, aussi rapide que le vent, et aussi silencieuse que la nuit. Alors qu’ils criaient tous et perdaient patience peu à peu, je gardais mon calme et exploitais la moindre de leurs failles. Ils finirent par tous être assommés. Cela ne dura qu’une fraction de seconde. Ils étaient tous à terre. Naruto s’approcha de moi, un sourire éclatant aux lèvres et commença à bavasser bêtement sur ce que je venais d’accomplir. Quelque chose n’allait pas. Ces types étaient bien trop faciles à vaincre. Je relevais les capuches qui masquaient leurs visages. C’étaient quasiment tous des participants à l’examen ! Quelqu’un les avait contrôlés. Et je me doutais de qui pouvait être cette personne. Sa voix retentit juste derrière nous.
_ Je ne sais pas qui vous êtes, mais vous allez regrettez de vous être mis entre moi et le Kyuubi.







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