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Fiction: La charmeuse de démons

J'ai toujours su que j'étais bizarre. C'est vrai quoi, les gens normaux ne contrôlent pas les éléments! Mais ce n'est pas cela qui a fait basculer ma vie. C'est cet homme, Hattake Kakashi. Il m'a fait douter sur de nombreuses questions. Depuis, il n'est pas un jour sans que je me demande qui je peux bien être? (Faites pas attention au résumé, je suis nulle pour en faire. (cette fiction est aussi postée sur www.fanfiction.net, pour les curieux qui aimeraient la lire plus rapidement) Oops, j'ai
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Narsha (Féminin), le 30/07/2010




Chapitre 31: Problème à l'horizon



Je me retournai au son de cette voix qui me demandait un combat. J’aimais ce genre de défis, et ça aurait été impoli de décliner cette invitation. Depuis que j’avais embrassé Deidara, je me sentais légère, si légère… Un peu trop en fait. Rien de tel qu’un bon combat pour se remettre les idées en place. C’était Kuona qui me provoquait ainsi ? J’avoue que notre précédent combat avait été quelque peu inégal. La foule sortait du stade et nous séparait. Je me mis en garde pour signifier que j’étais prête. J’avais observé ses techniques de combat, et elle était très directe dans ses attaques. Elle se mit à courir vers moi dès que la foule se fut écartée. Elle lança sa jambe et frappa. Je parai le coup avec mes bras. Mais il était tellement fort qu’il me projeta à travers l’ouverture qui menait au stade. Ses coups étaient puissants, je le savais. Mais à ce point ? On aurait dit la force de Tsunade ! Mais trop tard, elle arrivait déjà sur moi et me projeta cette fois au beau milieu du stade. Un bon tiers des spectateurs étaient déjà partis, ne souhaitant pas écouter le discours de clôture. Je heurtai brutalement le jounin qui parlait. La foule se mit à murmurer et bon nombre des gens qui étaient sortis vinrent se rasseoir pour regarder le combat.
Il était clair que Kuona avait bridé ses capacités lors des combats. Mais à ce point ? Je serrai les dents et décidai de montrer de quoi j’étais capable. Le même coup de pied. C’était le même qu’elle avait fait pour me projeter jusqu’ici. Je bandai mes muscles et parai le coup. Je ne bougeai pas d’un millimètre. Il y eut une acclamation dans le public. Nous continuions notre danse sanglante à coups de poing et de pied. Ou plutôt, si je me contentais d‘éviter ses coups, je les parais à présent. Mais quelque chose me gênait dans cette situation. Quand on est énervé au point de tout casser autour de soi, on ne garde pas un tel contrôle de soi. On a tendance à avoir des mouvements d’humeur, des cris, des râles, une respiration saccadée et à parler à son adversaire pour expliquer les raisons de son trouble. Mais après ses premières paroles, elle n’avait prononcé aucune parole. Ses longs cheveux roux retombaient en cascades de feu autour de son corps musclé. Elle me faisait penser à un prédateur qui défend son territoire. Mais si les loups vivent en meute, il n’y a qu’un seul chef. Je grognai et me décidai enfin à passer à l’offensive.

C’était une attaque qu’Ôkami m’avait montrée et que j’avais perfectionnée. Les huit coups du loup. Mon pieds droit se leva et je percutai l’arrière de ses genoux. Tandis qu’elle tombait, je changeai de pied et frappai du genou sous son menton. Suivi d’un coup de coude dans son estomac, un coup de pied dans le dos, puis une frappe au niveau de sa nuque pour l’étourdir. Puis, les doigts serrés, j’enfonçai ma main dans une partie molle de son épaule pour la faire retomber au sol, avec fauchage au niveau des chevilles et terminer par un coup de boule. Je peux vous dire qu’elle a morflé. Je la tenais par le col devant le public qui criait pour avoir du sang, et puis soudain elle ouvrit ses yeux. Ils étaient vides, sans émotion, pas même de la peur. Comme je la tenais fermement, je sentis un chakra perturber le mien. Mais ce n’était pas celui de Kuona, oh que non. J’ignorais totalement à qui il appartenait, tout ce que je savais c’était que le possesseur me voulait du mal. Je plaçaid mes main le long de sa jugulaire. Rien qu’une dizaine de secondes étaient nécessaire pour obtenir un état d’inconscience. Je la sentis s’affaisser tout contre moi. Heureusement sue le combat n’avait pas duré, sinon j’aurais dû montrer bien plus de force. Il y eut un bruit étrange, comme quand quelqu’un utilise la technique de substitution. Kunona n’était plus dans mes bras mais derrière moi, à quelques mètres. Comment avait-elle pu alors qu’elle était inconsciente… Dans mes bras se tenait une bûche. Recouverte de parchemins explosifs. Je la jetai au loin mais ils explosèrent avec un grand bruit.

A travers la fumée qui se répandait et le bruit de la foule, je sus qu’elle se déplaçait. Elle était contrôlé par quelqu’un, tout était clair. De plus, je soupçonnais que le combat et l’explosion étaient faits pour me tenir éloignée de quelque part. Je me décidai à la suivre, et utilisai la fumée à mon avantage pour me dissimuler. Du coin de l’œil, je vérifiai que mes amis et Naruto allaient bien. Ouf, ils n’étaient pas visés. Mais de quoi voulait-on me tenir éloignée dans ce cas ? Je l’ignorais totalement, et piquée par la curiosité, je me mis à suivre le plus discrètement possible ma proie. Elle marchait en dodelinant de la tête. Comme si on la tirait volontairement vers quelque part, et que son corps réagissait mal du fait de son absence dans la monde des vivants. Intéressant. Je me mis à repenser à ce chakra sombre que j’avais ressenti. Peut-être que c’était celui de la personne qui contrôlait la jeune femme.
Quelqu’un ! Je me dissimulai dans l’ombre d’un bâtiment, et continuai d’observer la jeune princesse de loin. Elle se mit à se secouer, comme si quelqu’un d’invisible tentait de la réveiller. Ceci fait, elle se redressa et fit face à ses gardes du corps. Sa voix se fit peureuse, bien que je devinais qu’elle était feinte.

_ Il y a quelqu’un qui me poursuit. Aidez-moi, je vous en prie.

La salope ! j’étais faite à présent. Je devais m’occuper des gardes avant elle, ce qui lui laissait le temps de s’échapper. Je tournai la tête en tous sens sans savoir que faire. Une main attrapa mon épaule. Karasu et Kentaro !

_ Vas-y, m’ordonnèrent-ils. Nous pouvons nous occuper d’eux.
_ Mais je… Enfin pourquoi…
_ Ne discute pas, tu vas la perdre sinon.

C’était vrai. J’aurais toujours la possibilité de les remercier plus tard. Je grimpai à la gouttière et atteignis les toits. Juste sous le ciel qui amenait la nuit. Mon domaine de prédilection. Je pus accélérer. Je la voyais en bas en train de courir. Elle ne me remarqua pas. Et elle se mit à marcher. Quand je compris qu’elle s’arrêtait, j’en fis de même. Il y avait deux ombres en plus d’elle dans cette ruelle sombre.

_ Libération, lança une voix grave et douce comme de la soie. Peu après, la jeune femme s’écroulait au sol.
_ Excellent travail, Konusuke, le félicita une seconde voix qui me semblait vaguement familière, assez cauchemardesque. Avec cela, tu devrais avoir obtenu toutes les informations dont j’ai besoin. Alors ?
_ Vous aviez parfaitement raison, la fille est amoureuse de Deidara-nii. Je n’ai eu aucun problème pour me faire passer pour lui.
_ Parfait, je pourrais l’utiliser pour avoir cette fille. Même si je ne parviens pas à comprendre son goût dans les femmes. J’ai vu cette fille une fois, brièvement. Elle n’a rien d’exceptionnel.
_ Moi je vois un peu, elle est plutôt mignonne quand on parvient à l’approcher. Dites, si… Si elle n’est pas la personne qu’il vous faut est-ce que je…
_ Certainement pas. Je sais très bien qui elle est, mais je dois attendre un peu avant de l’utiliser.
_ Je croyais qu’elle n’avait aucun intérêt pour vos plans, et même qu’elle aurait pu les gêner si elle s’interposer. Est-ce la découverte de la relation qu’elle entretient avec Deidara-nii qui vous a fait changer d’avis ?
_ Tout à fait. L’avenir serait bien plus simple si je pouvais l’utiliser à ma guise. J’ai maintenant un moyen de pression sur elle. Je vais enfin pouvoir réaliser ce que j’avais voulu faire il y a seize ans ! Enfin ! Quand à toi, disparais, j’ai l’impression que mon partenaire revient par ici. Je suis à nouveau obligé de jouer la comédie. J’espère que ceci pourra t’aider à tenir ta langue.
_ Bien Madara-sama. Je serai plus silencieux qu’une carpe. Mais dîtes, quand est -e que je pourrai rejoindre l’Akatsuki ? Cela fait tant de temps que j’en rêve.
_ Nous verrons cela plus tard. Et emporte la fille avec toi. C’était une bonne idée de l’utiliser, mais ta technique a la désagréable idée d’enlever toute l’énergie de ceux sur qui elle est utilisée.
_ Vos désirs sont des ordres Madara-sama.

Je ne connaissais pas ces hommes, bien que le nom de Madara ne me soit pas inconnu. Encore une chose à rajouter à la liste de ce que je devais chercher. Mais pour l’instant concentrons-nous sur ce Konusuke. Où avais-je entendu ce nom ? Il avait l’air de savoir beaucoup de choses… Je mis donc en chasse. N’avait-il pas dit qu’il me voulait ? Il allait m’avoir, mais sans doute pas de la manière dont il pensait !







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