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Fiction: La charmeuse de démons

J'ai toujours su que j'étais bizarre. C'est vrai quoi, les gens normaux ne contrôlent pas les éléments! Mais ce n'est pas cela qui a fait basculer ma vie. C'est cet homme, Hattake Kakashi. Il m'a fait douter sur de nombreuses questions. Depuis, il n'est pas un jour sans que je me demande qui je peux bien être? (Faites pas attention au résumé, je suis nulle pour en faire. (cette fiction est aussi postée sur www.fanfiction.net, pour les curieux qui aimeraient la lire plus rapidement) Oops, j'ai
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Narsha (Féminin), le 26/07/2010




Chapitre 30: Promenades à deux



Je me sentais bien. Dans ses bras. Mon corps, mon cœur, mon âme réclamaient Deidara à grands cris. Mais mon cerveau réfléchissait à toute allure. J'étais parfaitement certaine de produire un effet sur cet homme. De là à prétendre qu’il m'aimait, il y avait un long chemin à faire. De là à prétendre que moi je l'aimais, il n'y avait qu'un pas. J'avais besoin de quelqu'un pour m'aider à soigner mes blessures, pour me soutenir. Et c'était tombé sur lui. Une des personnes à laquelle je n'aurais jamais dû me fier en ce monde. Et j'étais là, à pleurer, serrée tout contre lui, entendant la pulsation lente de son cœur. Je soupirai. Personne ne saurait qu'il est l'homme que j'aime. Il aurait fallu le connaître bien mieux et avoir entendu mes aveux pour...

Merde ! J'avais commis une erreur grossière. L'Hokage était contrôlé par moments par quelqu'un d'autre. Cette personne lui envoyait des ordres par moments. Si cette personne c'était cet homme masqué ? Aurais-je creusé ma propre tombe ? Il fallait que je me renseigne sur les techniques du contrôle d'esprit. Il m'avait demandé de ne rien dire à qui que ce soit, mais je devais faire quelque chose pur lui. Je plaçais cet objectif dans ma liste de priorités.

Il me reposa doucement au sol. Je n'avais pas regardé la route. Et comme disait Karasu, même un canard lépreux avait un plus grand sens de l'orientation que moi. J'étais totalement perdue. Attends attends, là. Son visage se rapprocha soudain tout près du mien. Il me fait peur. Il se pencha vers ma blessure à l'épaule. Et celle à mon genou. C'est chouette, ça me fait bien plaisir. Mais vois-tu, je sais me soigner moi-même. Il passa un doigt sur la marque fine restée sur mon genou. Ne restent que des traces de sang séché attestant ma chute. Il humecta de sa salive un kleenex et frotta ma jambe pour faire partir le sang. Puis il déchira les bandages autour de mon épaule et vit qu'il en était de même pour cette plaie. Je commençai à en avoir assez. Je lui en fis la remarque.

_ Tu va arrêter de me tripoter ? Je n'aime pas tellement qu'on me touche à ce point.
_ Pardon, pardon princesse ! Attendez que j'aille chercher votre cheval blanc avant de vouloir me regarder de haut.

Les chamailleries. Ces discussions avec lui sur tout et n'importe quoi. Ça m'avait manqué. Je ne savais pas pourquoi, mais, ce n'était pas le Deidara gentil pour qui je craquais. J'appréciais sa gentillesse, mais je préférais largement par moments n'avoir face à moi, non pas un amant, mais un ami. Un type à qui tu peux dire beaucoup de choses, t'engueuler avec, rire aussi. J'aimais cette facette de lui, vaniteuse et pointilleuse sur toutes sortes de détails. Celui-là, je le connaissais, je l'avais côtoyé pendant deux mois. Quand il se mettait à devenir plus sympathique, il devenait pour moi un inconnu. Je crois qu'à cette époque, je préférais cet esprit de camaraderie où l'on pouvait rire parce que je ne connaissais rien à l'amour. Je ne voulais, à ce moment précis, qu'une seule facette de lui, celle assez agaçante, qui avait du mordant. Sans doute pour contraster avec cette douceur étouffante que j'avais connue avec Kakashi. Nous nous sommes promenés, lui caché derrière un masque, dans les alentours de la ville, regardant les échoppes, parlant beaucoup, riants surtout. Un moment de bonheur malsain. Quelque chose en moi me disait que j'étais dans l'erreur, que je ne pouvais pas continuer ainsi. Le soleil se couchait lorsqu'il me quitta. Scellant notre chemin par un baiser, un dernier. Je ne l'avais pas embrassé.

Karasu était sûrement inquiète. Je devais rentrer. Mais... Par où aller ? Toutes les ruelles me semblaient pareilles. Je devrais y aller au hasard. A moins que... Je formai les sceaux et fit ma technique d'invocation. Et je me retrouvai avec un magnifique louveteau que je renvoyais. C'était nul, je voulais quelque chose de plus sécurisant par ce soir d'automne. Je compris bien rapidement que j'avais besoin d'énergie en quantité suffisante pour effectuer ce que j'avais à faire. Je me concentrai, désactivant mes bracelets limitant mon chakra. Je me retrouvais avec une magnifique bête noire, au museau et aux bouts des pattes marron. Il me demanda de sa voix grave ce qui m'amenait à l'appeler, d'une voix ennuyée et lasse. Pour qui il se prenait ce loup ? Au risque de passer pour une conne, je lui demandai de m'aider à retrouver mes amis.

_ Pour une tâche aussi facile, tu requiers l'aide de Monseigneur, jeune louve ? (c'était déjà mieux que les « gamine » d'Ôkami). Tu ne manques pas d'air, croire que je vais t'aider simplement parce que le gardien du rouleau t'y as fait signer ? Soit, puisque tu m'as invoqué et demandé cela poliment, j'obtempère. Mais il faudra pour cela parvenir à me suivre.

Oh le... Je n'eus pas le temps de formuler mon idée qu'il était déjà reparti. Mais vers où me conduisait-il ? Je le vis qui bondissait sur un des toits des maisons de pierres. Je grimpais à mon tour. Point de tuiles ou de sol en pente ici. Juste des plaques d'ardoise ou de métal pour protéger des rares pluies qui survenaient rarement dans cette contrée. Il courrait vite le bougre et il sautait haut. Je pris appui sur mes jambes et me jetai brusquement dans les airs. Je retombai lourdement. Pour mes foulées qui se voulaient silencieuses, là c'était assez mal joué. Le loup bondit en arrière et ralentit pour être à mes côtés.

_ On dirait un troupeau d'éléphants et pas une jeune louve. Sers-toi de ton chakra comme amortisseur pour ta chute, c'est ainsi qu'on apprend à tomber sans aucun bruit. Utilise aussi les caractéristiques du terrain. On ne vous apprend donc rien dans vos écoles ?

Il avait beau me râler dessus, ses paroles étaient pleines de bon sens. Ôkami m'avait dit que j'étais bien plus agile et souple naturellement que les loups. Je pouvais me servir de cela. Les toits étaient lissants pour certains, je pouvais me propulser ainsi. Le terrain montait de plus en plus. Nous arrivions plus au cœur de la ville. Ici, il y avait plus d'immeubles et de gratte-ciels. Le loup me mettait à l'épreuve. Et je raffolais des défis autant que j'appréciais peu que l'on remette en cause mes capacités. Soudain, il accéléra et disparut de mon champ de vision, allant sur une plate forme plus bas. Zut. Je regardai la distance qui me séparait de mon objectif. En bas les gens n'étaient pas plus grands que la largeur d'un doigt. Je me demandais que faire.
Je me souvenais de Matrix avec le futur Néo qui agitait ses jambes en tous sens avant de se crasher en bas. Pas trop classe. Et puis je me remémorais les longues heures passées devant ma Xbox à essayer de passer les niveaux de Mirror Edge. C'était exactement ce qui fallait que je fasse. J'observais les alentours. Ici, pas de chemin balisé en rouge. Mais il y avait juste à côté un monte-charge qui pouvait aller d'un immeuble à l'autre. Pas d'appareil en vue mais un câble solide qui ferait une bonne tyrolienne. Je regardai mes gants. Je devrais sans doute m'en racheter. Je grimpais sur le mat qui soutenait le câble et pris celui-ci à pleines mains. Je me laissais glisser dans la pente. C'était rapide, très rapide. Mes mains commençaient à chauffer sous le cuir qui gémissait. Je lâchai ma prise et me laissai tomber dans le vide. J'aurais aimé avoir un harnais de sécurité. Non qu'il eut été utile dans ma chute mais il avait l'avantage de représenter une certaine sécurité. Je voyais le sol qui se rapprochait. Je fis une roulade pour m'amortir plus de mon énergie que je projetais pour rendre l'air plus molletonné et m'aider au silence de mon atterrissage.
Le loup semblait me sourire. J'étais essoufflée, mais je me sentais comblée. Ce truc que je venais de faire. C'était géant.

_ Tes amis sont là, juste en bas. Avec tous ces gens qui sortent du stade. Sur ce je te laisse te débrouiller pour retourner au sol jeune louve. Bien que tu manques cruellement d'expérience et que tu ne maitrises pas tes capacités comme il le faudrait, je te juge apte à faire partie de notre meute. Mais prends garde, d'autres que moi pourraient se sentir insatisfaits et refuser de t'aider. Si un jour tu viens nous trouver, ne me demande pas comme Monseigneur, ce n'est qu'un nom pour les humains.

Sur ce il disparut, me laissant un peu perplexe quant à ses paroles. Il y avait un monte-charge utilisé par les ouvriers et les laveurs de carreaux sur le côté du bâtiment. Monseigneur. C'était bien trouvé pour un loup ganté. J'attrapais un câble et me laissai tomber à côté d'un laveur de carreaux très surpris. J'abaissai le levier de commande jusqu'à parvenir à une distance suffisante pour sauter au sol. Puis je rejoignis Karasu qui pour une fois ne me demanda pas où j'étais partie. Elle me savait assez têtue pour ne pas répondre, après l'interrogatoire qu'elle avait fait avec l'Hokage. A propos de lui, il ne fallait pas que j'oublie de faire quelques recherches. Nous nous mîmes à marcher vers une pizzeria qu’elle auvait remarqué dans le secteur.

_ Haruka, cria une voix connue mais que je ne parvenais pas à identifier. Je veux une revanche. Je m'estime en droit de la demander parce que le temps m'a joué des tours. Viens te battre !







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