Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La charmeuse de démons

J'ai toujours su que j'étais bizarre. C'est vrai quoi, les gens normaux ne contrôlent pas les éléments! Mais ce n'est pas cela qui a fait basculer ma vie. C'est cet homme, Hattake Kakashi. Il m'a fait douter sur de nombreuses questions. Depuis, il n'est pas un jour sans que je me demande qui je peux bien être? (Faites pas attention au résumé, je suis nulle pour en faire. (cette fiction est aussi postée sur www.fanfiction.net, pour les curieux qui aimeraient la lire plus rapidement) Oops, j'ai
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Narsha (Féminin), le 07/08/2009




Chapitre 3: Je crois que je ne t'aime plus...



_ Tu t'en vas, maintenant, lui dis-je d'un ton ferme et froid qui n'admettait aucune répartie.

_ Mais Haruka...

_ Ici, je m'appelle Jade! Tu as fait irruption pour bousiller ma vie, t'as réussi, maintenant tu parts.

_ Mais hier tu semblais...

_ Aujourd'hui est un autre jour, ce que nous avons fait hier était une erreur, assénais-je à l'homme nu qui se tenait devant moi.

Sans plus écouter ses plaintes, je me rhabillais et ramassais ses frusques trainant par terre, formant une drôle de fresque avec les autres objets qui jonchaient le sol. Cela faisait partie des frasques qui avaient composé la soirée d'hier. Je les lui tendis brusquement et il se vêtit en soupirant. Il voulut m'embrasser, mais je le repoussais violemment. Tandis qu'i continuait à trainer chez moi, je perdais patience. S'il ne partait pas rapidement, j'allais commencer à gueuler. Je voulus l'entraîner dehors pour qu'il reste, mais avec une rapidité déconcertante, il me saisit par es épaules. Je ne parvins pas à me dégager. Cela conforta mon idée sur le danger qu'il représentait pou moi, j'avais bien vu qu'il était bien plus fort qu'il ne le montrait. Même avec mes années d'entrainement derrière moi, je n'étais pas sûre de pouvoir le vaincre. Certain de me tenir, il recommença à essayer de me convaincre.

_ Haruka...

_ Jade!

_ Peu importe. Je sais que la nuit passée t'a plu, ne te ment pas. Je veux juste te protéger d'un danger qui te menace.

_ Hier soir était une erreur, je ne la recommencerais pas. Ce n'était as raisonnable. Et le danger le plus immédiat, ce n'est pas l'Akatsuki ou je ne sais pas quoi, c'est toi.

_ Mais jamais je ne te ferais de mal, je... Je t'aime, et tu le sais, jamais je ne pourrais te faire de mal.

Il s'avança vers moi, sans doute pour me prouver ses dires, mais je reculais, apeurée par lui. Maintenant que je le regardais comme une menace à art entière, je l'observais comme on observe un adversaire. Je cherchais la faille, l'erreur qu'il commettrait. Il s'approchait de moi d'une démarche souple, et plus la distance entre nous venait à se réduire, plus je m'arrangeais pour qu'il soit loin de moi. J'avais mon sabre personnel quelque part derrière moi, je ne souhaitais pas le blesser sérieusement, juste assez pour le dissuader de me protéger, juste assez pour que j'espère pouvoir mener une vie à peu près normale à nouveau. Je saisis vivement l'arme et lançais une attaque rapide. Il ne comprenait pas mon revirement. Une lueur sauvage brillait dans mes yeux, je me consumais sous le feu d'une colère violente. Il évita plusieurs coups. Alors que j'allais l'atteindre pour de bon, quelqu'un retint mon bras. C'était lui. Comment diable avait-il pu se mouvoir si rapidement?

J'enchaînais les attaques, mais, sans que j'arrive à comprendre par quel moyen il y parvenait, il se dédouble, et son clone sauvait les pauvres bibelots qui manquaient de s'écraser au sol. À aucun moment je ne parvins à le toucher. Il avait une manière de bouger tellement souple, tellement rapide, tellement précise... Je me rendis compte qu'il était bien plus fort que moi, et cela m'inquiéta encore plus. J'allais lui porter un coup de toutes mes forces, quand soudain, il fut de nouveau derrière moi. Ses bras musclés me serrèrent contre lui fermement, pas de manière à me faire mal, mais assez pour que je ne puisse esquisser le moindre mouvement. Il cala sa bouche contre mon oreille et se mit à me parler d'une voix douce et apaisante. Je frissonnais rien qu'à sentir sa présence, son odeur autour de moi. Je ne parvenais pas à savoir si c'était du désir, de la peur ou autre chose. C'était étrange.

_ Maintenant, tu vas poser ton Katana sur cette table, doucement. Voilà, c'est bien, me dit-il après avoir rajusté son masque. A présent tu vas m'écouter calmement, sans t'énerver. Tu as vu que j'étais bien plus fort que toi, et dis-toi que les membres de l'Akatsuki sont plus puissants que moi. Tu ne veux pas venir avec moi à Konoha, soit, alors il faudra que tu deviennes plus forte que ce que tu es maintenant. Tu as du potentiel, mais tu ne sais pas l'exploiter. Tu pourrais vaincre quelques ninjas de bas niveau mais pas plus.

_ Et comment veux-tu que je devienne plus forte, monsieur le super ninja?

_ Je pourrais t'apprendre, bien sûr, mais si je ne peux pas dormir quelque part, ça me sera difficile...

_ Très bien, puisque c'est ainsi, tu peux dormir chez moi, mais ce sera sur le canapé. Je suppose que l'entraînement devra être très rapide pour que je puisse être apte à me défendre rapidement. Je vais appeler mon patron, et poser une semaine de congés, et après on verra.

_ Tu vois que tu deviens raisonnable, fit-il en me lâchant, non sans m'avoir volé un baiser.

_ Je te déteste, crachais-je avec colère.

_ Ce n'est pas vrai, souffla-t-il.

Tandis que je m'exécutais, prenant le combiné du téléphone, je réfléchissais à toute vitesse. Qu'est ce que je ressentais pour lui? Étais-je amoureuse? Ou simplement éperdue de désir pour lui? Je ne savais pas, j'avais envie qu'il me prenne dans ses bras et de le chasser de chez moi à coups de pied. Je pensais que si je satisfaisais ce désir, j'allais devenir encore plus dingue qu'avant, et il ferait ce qu'il voudrait de moi. Il m'emmènerait à Konoquelquechose, son village, et après on se marierait on aurait des tas de mômes à élever. Mon dieu, que quelqu'un fasse quelque chose pour que cela n'arrive jamais. Il faudra donc que je l'oublie, que j'ignore les effets que sa voix avait sur moi, que je résiste à toutes ses tentatives.

Une fois libre pour la semaine, mon nouveau professeur m'entraîna dehors. Il ferma la porte avec une clé qu'il avait sans doute piquée au concierge. M'attrapant par le bras, il me sortit dehors. Pendant des jours, il m'expliqua, à grands renforts d'exemples et d'exercices tous plus étranges et éprouvants les uns que les autres. Pourtant, après toutes ces épreuves, complètement lessivée, je ne me sentais pas pus différente qu'avant. Il me disait que c'était normal, que je faisais de petits progrès et qu'il était fier de moi. Mais je voyais bien dans son regard qu'il était déçu et inquiet, et moi je craignais de devoir aller avec lui dans le village caché qu'il habitait en temps normal. Au bout du quatrième jour, nous étions aussi découragés l'un que l'autre. C'est alors qu'il eut une idée. Il baissa son masque et ouvrit son œil rouge.

Alors que je le regardais, je me mis à me sentir bizarre. Le toit de l'hôtel disparut, et je me mis à flotter dans un brouillard rouge. Il y avait quelque chose qui tentait de rentrer dans ma tête. Et quoi que je fasse, je n'arrivais pas à repousser l'assaillant. C'était lui, je le savais, et je sus alors une mes appréhensions étaient fondées. Il était venu en me disant qu'il était là pour me protéger, mais je savais bien que c'était lui la menace. Et s'il pénétrait dans mon esprit maintenant, sans doute l'avait-il fait auparavant. Peut être même que c'était lui qui m'avait empli de désir, en m'hypnotisant la première fois que j'avais vu son œil. Dès lors, toutes mes envies de l'embrasser et d'aller plus loin ave lui s'évanouirent, remplacés par ue colère froide et une haine sans fondements.

Alors que je n'avais jais voulu le blesser vraiment, une force m'envahit, cette énergie que j'utilisais pour contrôler l'eau et le vent, mais sans les éléments naturels. Je la sentais, dans mon corps, rugissante, attendant que je l'utilise. Elle envahit mon cerveau, de sa présence bleue. Quand elle arriva au niveau de l'intrus, j'eux peur qu'il ne l'aspire, mais il n'en fut rien. Je repoussais l'agresseur qui sortit de ma tête. Je repris pied dans la réalité, et je m'aperçus que ma perception du monde extérieur n'avait jamais été aussi précise. Mais je ne me laissais pas emporter par ce sentiment de nouveauté. Il était toujours là, me regardant. Dans son regard, je lisais de multiples expressions, de la fierté, d'avoir réussi à me faire utiliser mon énergie, de la crainte de me perdre, de la tristesse quand à ce que j'avais pensé de lui, du désir, ardent, et de l'amour surtout de l'amour. J'aurais pu me perdre à nouveau dans son regard, mais je résistai.

Pendant les jours qui restaient, il m'apprit à canaliser mon Chakra, à faire des Mizu Bunshin, et à accroitre ma vitesse et mes mouvements. Je possédais déjà la technique, j'avais donc appris à m'améliorer. Mais il me recommanda de ne plus utiliser mes pouvoirs, car même si l'Akatsuki ne savait pas qui j'étais, ils pourraient me repérer ainsi. Pendant deux jours, j'ai joué l'élève modèle, mais je ne ressentais plus rien à son encontre. Ni haine, ni amour, ni colère, ni désir. Mon coeur et mon esprit étaient devenus secs et froids, et il s'en rendait compte lui-même. Et il continuait à m'enseigner les bases. Puis je voulus qu'il m'apprenne la technique qui permettait de passer d'un monde à l'autre. Il me montra les signes la composant et la façon de s'en servir. Puis il disparut.







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