Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La charmeuse de démons

J'ai toujours su que j'étais bizarre. C'est vrai quoi, les gens normaux ne contrôlent pas les éléments! Mais ce n'est pas cela qui a fait basculer ma vie. C'est cet homme, Hattake Kakashi. Il m'a fait douter sur de nombreuses questions. Depuis, il n'est pas un jour sans que je me demande qui je peux bien être? (Faites pas attention au résumé, je suis nulle pour en faire. (cette fiction est aussi postée sur www.fanfiction.net, pour les curieux qui aimeraient la lire plus rapidement) Oops, j'ai
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Narsha (Féminin), le 26/07/2010




Chapitre 29: Interrogation en règle



Je ne parvenais pas à croire ce qui venait de survenir. Était-il désespéré au point de s'approcher si près du village où se déroulait le tournois, méprisant gardes et sécurité? Je sentais encore sur mes lèvres la pression furtive des siennes, si douces et si fermes tout à la fois. Mais aujourd'hui c'est lui qui avait fui et moi qui acceptait la douloureuse réalité des sentiments. J'étais... vraimen émue par ce qu'il faisait pour moi, mais il n'y avait pas que cela. Si un autre avait eu les mêmes gestes, j'en aurais été flattée certes, mais sans doute pas autant. Non, me morigénais-je, je ne devais pas tomber amoureuse. Les autres fois avaient suffi me convaincre que c'était la meilleure chose qui puisse m'arriver, mais qu'inévitableent il y aurait de la casse. Un seul moment d'innatention, et je pouvais me transformer en un monstre affamé de sueur et de sang.
Je soupirais. Peut-être avais-je oublié de vous le préciser, mais le tournis se passait à Iwa, le pays de naissance de Deidara. Pas étonnant qu'il connaisse encore quelques trucs pour entrer en douce dans son village. Quand je sortis de l'enceinte de l'arène, mon épaule gauche encore bandée et où s'était étendue une tâche rouge à cause de mes efforts fournis. Je posais ma main dessus et sentis les tissus se ressouder. Pratique de contrôler le temps pour accélérer la formation des cellules. Bien qu'il ait plus quelques instants auparavant, la terre craquelée du sol avait absorbé toute l'humidité. L'air était chaud et sec. Berk, je n'aimait pas ce genre de temps. Je e bronze pas moi. Je fais des coups de soleil et je pèle. Je passais donc par l'nfirmerie pour leur demander de la lotion solaire. Tandis que je m'en badigeonais, je voyais les infirmères peiner à maintenir un petit garçon pour une picure de vaccin. Je les aidais donc avant de sortir prendre l'air.
_ Ah, ben elle est là. Kentaro, c'est plus la peine de chercher, entendis-je crier Karasu aupreès de moi. Alors ça boume?
_ Ça va comme ça, répondis-je en essayant de ne plus penser à ce baiser.
_ Parfait. Comment il s'appelle? Demanda-elle pendant que nous rejoignions notre groupe en provenance de Konoha à savoir, notre équipe, l'Hokage et sa progéniture.
_ Mais quoi? Je te dis qu'il n'y a rien, c'est tout. Viens, faut qu'on remonte, y'a un deuxième tour avec la plupart des aspirants en provenance du pays de la Terre.
_ C'est ça, je te connais comme si je t'avais faite. T'as toujours cette lueur dans les yeux quand tu as quelqu'un en vue. Et surtout, tu passe ton temps à changer de sujet quand tu refuses de l'admettre.
_ Bon, d'accord, j'avoue, il y a bien quelqu'un, mais c'est seulement un ami.
_ Encore mieux, t'es seulement tombée amoureuse des amis qui deviennent plus que cela. Je voulais te caser avec Kentaro mais il semblerait qu'il y ait quelqu'un qui t'intéresse plus. Je le connais?
_ Tout dépend de ce que tu entends par connaître. Et puis de toute façon qu'est ce que tu en sais, c'est peut-être justement Kentaro?
_ Mmm, non, fit elle en me guidant jusqu'à côté de l'Hokage et de son fils où nous prîmes place. En bas, deux énergumènes se battaient théâtralement.
_ Qu'est ce qui se passe? Demanda l'Hokage, qui était plus intéressé par notre conversation.
_ J'essaye de lui faire avouer quel homme a attiré ses faveurs. Mais je vais devoir me contenter de seulement ce que je sais sur ses goûts en la matière.
_ C'est sans doute plus intéressant que le combat, mais je pense pour notre image que nous devrions faire semblant de regarder le match.
_ Qui combat? demandais-je tandis que nous fixions sans vraiment le voir le terrain.
_ Je ne sais plus trop, un type du pays de la pluie et le beau-fils du Raikage, je crois, répondit l'Hokage.
_ Si ce n'est pas Kentaro, alors qui est-ce? Je le connais mais c'est très vague, j'ai rencontré beaucoup de gens ici.
_ Si jamais tu sous-entend encore une fois que je suis tombée amoureuse, je dis à tout le monde de qui toi tu l'es. Et pour celle-là je connais la réponse.
_ C'est petit et mesquin, dit Minato. Mais je suis du même avis que Karasu, tu as quelqu'un en ligne de mire. Sinon, pourquoi aurait tu quitté Kakashi?
_ Je ne sais pas, par exemple qu'il était vraiment désespéré, qu'il pensait toujours qu'il y ait un espoir dans notre couple même après que je sois allé plusieurs fois dans le lit d'un autre. Et aussi le fait qu'il tente de me retenir par tous les moyens, que je ne citerais pas.
_ Bon, alors si tu es tombée amoureuse de quelqu'un d'autre pendant ta relation avec Kakashi, c'est qu'il est totalement différent de lui. Peut-être une personne de son entourage? Proposa notre chef blond .
_ Si tu es tombée amoureuse de Gai, je te promets que je me suicide.
_ Tu comprendras l'envie de suicide, seulement si tu le vois danser dans son pyjama vert. A croire qu'il ne met pas de slip vu à quel point ça balotte.
_ Je confirme, grimace Minato, il ne porte aucun sous vêtement. Vous n'imaginez pas comment il est quand on va au onsen.
_ Je ne préfère pas imaginer. Je préfère que mon envie de me tuer reste au stade de projet.
_ Alors vu ce que tu as reproché à Kakashi, cette personne est assez optimiste ou alors tu aimes bien le voir sourire. Je pense aussi qu'il est moins laxiste que Kakashi, certainement plus protecteur et jaloux. Peut-être même très sensible à ce que l'on dit sur lui, puisque ton ex semblait n'avoir aucune idée des bruits qui courraient sur votre couple. Mais aussi qu'il sait reconnaître que tu ne lui appartiens pas, et te laisse le choix.
_ C'est une bonne analyse, estima Minato, mais elle est peut-être trop pointue. Et d'ailleurs, je ne vois pas du tout qui pourrait correspondre à cette description dans l'entourage de Kakashi.
_ C'est peut-être quelqu'un qu'il n'aime pas?
_ Avec des peut-être on referait le monde. Autant te le dire tout de suite, je suis devenue lesbienne et j'ai une relation avec ma voisine de pallier.
_ Mais moi je connais bien Kakashi, il n'a rien contre les homosexuels, et il n'y a pas de femme autre que vous dans votre immeuble.
_ Un mensonge. J'ai visé juste. Mais je ne vois absolument pas qui...
_ Oui mais le mensonge était bien trop facile à deviner. Je récapitule, le prétendant a des traits assez souriants, protecteur, se vexe facilement. Et s'il fait la cour, il sait reconnaître sa défaite. Quand il a joué ses cartes, il tire sa révérence. Mais je ne pense pas que Kakashi le connaisse tant que cela. Un adversaire d'une fois lors d'un combat alors.
_ Oui, mais le mensonge est vraiment très gros vu qu'elle sait que je la connais. C'est donc qu'elle se dit que si je savais de qui elle est amoureuse, je lui reprocherais ce choix...
_ Un nuke-nin? Dans ce cas pas étonnant qu'on lui reproche ce choix.
_ Cela va poser un problème, puisqu'elle est loyale en ce qu'elle croit et qu'elle respecteses promesses. Si elle vous a promis de protéger Naruto, elle ne se dédiera pas. Donc, sans doute pas un nuke-nin. Encore que...
_ Puisque c'est ça je ne dis plus rien, boudais-je, vexée qu'ils m'aient percé si facilement à jour.
_ C'est mort, elle ne dira plus rien, faut que je lui propose quelqu'un pour qui je sais que ce sera impossible...
_ Pourquoi pas moi? fit Naruto qui s'était prêté a jeu.
_ Braillard à ce point Je crèverait la gueule ouverte si j'étais amoureuse de toi. Pas plus tard que la semaine dernière tu n'arrêtais pas de me suivre pour que je m'entraîne avec toi et tous tes potes.
_ Donc plutôt quelqu'un de solitaire et qui a peu d'amis, diagnostiqua Minato.
_ Vous commencez à être grave lourds là. Et je vous répète que je ne suis pas amoureuse de ce type, et qu'il n'est pas amoureux de moi. Je l'aurais deviné sinon. Et puis il me l'aurait dit, soyons sérieux.
_ Ah, un amour caché alors, genre ils s'aiment sans se l'être jamais dit. C'est romantique. Mais j'ai l'impression que ça tient plutôt du rêve. Si ça se trouve, tu l'aime et tu t'imagines qu'il t'aime en retour. Ça s'appelle un fantasme.
_ Oh, je sais, je sais! Quelqu'un qui se vèxerait facilement si on critique ce qu'il fait, que Kakashi-sensei connait sans trop l'apprécier, qui aime sourire et qui aime les femmes... C'est ça les indices, non?
_ Tout a fait Naruto. Tu as une hypothèse à soumettre? Je te rappelle que je suis sensée désapprouver ce choix pour elle.
_ Ero-sennin, rigola-t-il.
_ Effectivement, ft Karasu pendant que je laiser planer un silence de mort. Là, au moins, on est certains que je refuserais une telle relation. C'est le mot fantasme qui t'a mis sur la voie?
_ Oui, rit-il encore avant que je ne lui saisisse les épaules d'une poigne de fer et ne me mette à parler dans son oreille pour que lui seul m'entende.
_ Naruto, tu savais qu'en cas de mort cérébrale, le coeur se mettait à battre plus vite que d'ordinaire? J'ai toujours voulu essayer ça. Je pense que tu es un sujet parfaitement compatible à l'automatisme cardiaque, on fait ça quand, tout de suite? Lui murmurais-je à l'oreille d'une voix d'outre-tombe, prenant plaisir à le voir blémir de peur.
_ D'accord, d'accord, je m'excuse.
_ Mais ça nous met sur une bonne voix. Si elle réfute le fantasme, ils n'ont pas encore couché ensemble. Mais il y a un lien entre tous ceux qui ont été proposé. Kakashi et Jiraya sont des senseis de Naruto. Jiraya écrit les tomes d'Icha Icha Paradise que Kakashi aime lire, et que Naruto a lu pour lui signaler ses fautes. Ce qui nous laisse quelqu'un qui a enseigné à Naruto, qui a lu ou aide Jiraya pour ses livres pornos...
L'idée fit son chemin, et ils regadèrent tous Minato avec un grand sourire qui se sentit rougir. Je frappais un grand coup sur leur tête.
_ Non mais ça va pas? Il est beau, grand, blond, tout ce que vous voulez, mais je vous signale qu'il a l'âge d'être mon père!
_ Moi ça m'aurait pas gêné d'avoir une admiratrice secrète, dit Minato qui faisait comme s'il se sentait flatté.
_ Mais au moins ça nous a laissé des informations. Elle vient d'apprécier la faculté de notre Hokage à être beau, grand et blond. Ce qui veut dire...

Je décidais de m'éloigner. C'était si facile de laisser échapper des informations quand on était en colère. Je descendis l'escalier en serrant les dents. Je vis une ombre bouger dans le public. Était-il encore caché là? Avait-il écouté notre conversation? Je venais d'admettre, pour quelqu'un qui aurait deviné l'identité de la personne dont ils cherchaient à me faire dire le nom, que cette personne me plaisait. Beau, grand et blond. C'était comme ça que je l'appréciais alors. Se vexant de ce qu'on dit sur lui, puisque lors de notre première rencontre, j'avas mis en doute ses capacités au combat et il s'était fait menaçant. Protecteur, oui, très puisqu'il m'avait emmené chez quelqu'un d'autre de confiance pour un temps, afin que je ne sois pas inquiétée par ses camarades. Seul aussi, par cette occasion, ou alors seulement appréciant ses camarades de l'Akatsuki. Quelqu'un qui m'aurait redonné ma liberté sans aucun remord, quelqu'un qui se serait éloigné lors d'un dernier baiser, le seul qu'on ait échangé... Je courrus dehors pour ne plus entendre les vivats de la foule. Je ne savais pas où j'allais mais je m'en fichais. Je ne savais pas si je devais rire ou pleurer d'être amoureuse d'un criminel. Mon pied buta contre un pavé inégal de la route et je tombais lourdement sur le sol chauffé par le soleil. Quelqu'un courrait. Derrière moi. Après moi. Je me relevais.
_ Laissez moi, je veux être seule. Je ne veux pas qu'on m'aide.
Je me mis à avancer en boitant. Mon genou droit me faisait un mal de chien. Ça pouvait s'arranger si je ne bougeais pas. Mais on me suivait. On me suivait et je voulais être seule. J'étais donc obligée de marcher, et d'avoir mal. Mais j'étais fière, trop fière. Et je ne me dédierai pas. Mais je n'avançais pas vite et je perdais du terrain, beaucoup. Je me mis à courir en traînant ma jambe. Mais je dus finalement m'arrêter, haletante à cause de l'effort, pleurant à moitité à cause de la douleur. Les bruis de pas ne cessèrent pas. Et ils continuèrent régulièrement, même après qu'en un seul mouvement ont m'ait pris dans les bras. Je n'avais pas peur et je reconnaissais ces bras. Et je savais que je pouvais y laisser exploser mes émotions, tandis qu'on me portais au loin. J'avais confiance. A l'inverse de mon sang qui avait arrêté de couler le long de cette blessure que j'avais prit le temps de soigner, mes larmes dévalèrent mes joues et tombèrent dans mes cheveux. C'était la deuxième fois que je pleurais dans ses bras. Certaine que je l'aimais.







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