Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La charmeuse de démons

J'ai toujours su que j'étais bizarre. C'est vrai quoi, les gens normaux ne contrôlent pas les éléments! Mais ce n'est pas cela qui a fait basculer ma vie. C'est cet homme, Hattake Kakashi. Il m'a fait douter sur de nombreuses questions. Depuis, il n'est pas un jour sans que je me demande qui je peux bien être? (Faites pas attention au résumé, je suis nulle pour en faire. (cette fiction est aussi postée sur www.fanfiction.net, pour les curieux qui aimeraient la lire plus rapidement) Oops, j'ai
Version imprimable
Aller au
Narsha (Féminin), le 26/06/2010




Chapitre 25: la traque



Il fallut attendre un long moment avant que Tobi ne se décide à sortir… Par la porte de devant. Nous avions prévu toutes les possibilités sauf celle-là. En réalité, il était tellement prévisible qu’il devenait impossible de le manquer. Pas besoin de penser à quelque chose de compliqué, il fallait être simple. En retournant là où il était, nous vîmes que les hommes qui jouaient aux cartes avec lui le suivaient à quelques mètres. Il émanait d’eux une sorte de respect méfiant. Je comprenais la réserve de ces personnes. Voilà que le petit personnage masqué se mettait à chantonner en dansant pendant qu’il marchait. Au moins, nous arrivions à le suivre de loin, camouflés proprement dans les ombres de Kentaro. Je vis un des hommes donner un coup de coude à l’un de ses camarades et se mettre à rire. Je n’avais pas compris la teneur de la plaisanterie, mais il me sembla que Tobi se raidissait
.
Mon coéquipier avait une technique originale qui s’appelait le bouclier des ombres. Il perdait sa capacité à se mouvoir, mais restait immobile sous une chape d’ombres qui recopiaient exactement le paysage. Il pouvait se mouvoir de façon volontaire s’il était seul, car il savait les limites de son propre pouvoir. Il serait limité dans ses possibilités de cachette, mais serait tout de même moins visible. Dans notre cas, il s’appuyait sur nous et nous marchions ensembles, englobées dans la technique par contact corporel. Cependant, si la technique permettait de ne pas être vus, elle n’inhibait pas les bruits et les odeurs que nous pouvions produire. Il fallait donc être très prudent dans nos déplacements, déjà entravés par l’immobilité forcée de notre ami. Nous finîmes par arriver dans un autre coin de ville désert.

Il y avait là des bâtiments désaffectés ou réservés à l’entrepôt de matériel, mais rien qui puisse alerter la population. Un personnage sortit d’un recoin d’une rue mal éclairée. Il était encore assez masqué par la pénombre pour que l’on ne puisse savoir de qui il s’agissait, mis à part qu’il avait une cape noire sertie de nuages rouges. Il semblait y avoir une transaction entre les hommes et les deux membres de l’Akatsuki. Alors Tobi aurait engagé des mercenaires sous l’ordre de l’autre membre… Pour quoi faire ? Soudain, Karasu murmura si bas que j’eus du mal à entendre l’hypothèse qu’elle formulait. Il était tout a fait possible qu’ils aient prévu d’avoir été suivis. Parce qu’ils avaient besoin de temps pour quelque chose, ils allaient poster ces hommes pour empêcher quiconque de les approcher.

L’homme inconnu s’avança dans la lumière de la lune. Sous cette légère brise du soir, ses cheveux blonds dansèrent dans la clarté mystérieuse de l’astre nocturne. J’eus un hoquet de surprise en le reconnaissant. Maudit passage étroit, le son se réverbérait parfaitement. Les hommes sursautèrent. Mon amie plaqua sa main sur ma bouche tandis qu’ils se retournaient. Mais le mal était déjà fait, tandis qu’ils s’organisaient, les criminels de rang S d’un côté, les autres nous cherchant, Kentaro se proposa pour les suivre. Tout seul, il était capable de ne pas se faire repérer. Il se redressa et utilisa nos épaules comme point d’appui pour bondir sur le mur opposé et atteindre les hauteurs. Je ne le voyais déjà plus. Mais pas le temps de s’apitoyer. Ils s’étaient séparés en trois groupes de trois personnes et s’étaient dispersés dans des directions différentes. Au lieu de faire comme eux, ce qui aurait été stupide, nous nous dirigeâmes vers le groupe des plus téméraires, dont la progression avait été bien plus rapide et bien moins prudente.

J’allais leur sauter à la gorge quand mon amie m’arrêta. Elle sortit un rouleau d’une de ses poches et m’enjoignit à regarder le spectacle sans m’interposer. D’un seul geste, j’avais compris ce qu’elle voulait. Nous étions en symbiose. Nous nous connaissions depuis si longtemps qu’il n’y avait guère besoin de parler à voix haute. Nos regards, nos gestes, nos positions étaient suffisants pour communiquer simplement. Pas besoin de monologuer durant un combat. Le silence était la meilleure arme.

Elle grimpa en haut du bâtiment en courant sur la paroi verticale. Je grimaçais en sachant qu’il lui avait fallu bien moins de temps que pour moi. De toute évidence, mes gestes étaient encore brouillons face aux siens. Rien de comparable à ceux que j’avais vu fait par Gai ou même Deidara. Mais je ressentais de l’admiration pour ma partenaire. Arrivée à destination, je devinais qu’elle ouvrait son parchemin d’invocation et le marquait d’une traînée de sang. Le vent porta ses paroles jusqu’à moi et je l’entendis prononcer le nom de sa technique d’une voix neutre. Je trouvais tout d’abord que le nom « Sen Hakujin», littéralement mille sabres, était un peu ostentatoire. Ma bouche s’ouvrit en grand quand je compris qu’il n’avait rien de superflu. Une pluie de lames nues, sans fourreau et tranchantes s’abattirent sur les premiers venus.

Cela avait provoqué un énorme vacarme et un nuage de poussière de brique et de scories arrachées aux bâtiments s’éleva dans les airs. Un seul homme avait survécu. J’empoignais vivement l’un des sabres par la garde pour tenter de m’en servir. Il crépita entre mes doigts que je retirais. Le sabre s’enflamma instantanément ainsi que tous ceux que je parvenais à voir, rendant l’air bouillant. Il fut réduit en cendres qui alourdirent encore l’atmosphère. D’accord, pas toucher. Je la vis, silhouette éthérée dans la fumée frapper un obstacle invisible, sans aucun doute un survivant. Je me retournais.

Le bruit ainsi que la fumée avait offert une opportunité à nos adversaires de nous localiser. D’après ce que j’avais vu des aptitudes de mon amie, il valait mieux lui laisser une zone de marge pour se battre, ses attaques semblant nécessiter de la place. Je me décidais alors à lancer une offensive à revers sur nos ennemis. Je me mis à courir et traversais la rue. Quand ils arrivèrent sur le lieu du massacre et qu’ils se jetèrent sur ma brune décoiffée mais armée de deux sabres bien aiguisés, j’enfonçais un kunai dans un dos, lacérant le flanc d’un autre. Il s’avéra que nous avions éliminé deux tiers des hommes. Je soupirais, franchement, ils n’étaient pas très forts.
Je compris que ce que nous avions éliminé n’étaient pas les hommes de tout à l’heure. Juste de la chair à canon, un leurre. Car ces six hommes étaient les mercenaires engagés à la va vite par Tobi. Les trois qui restaient étaient des déserteurs du village d’Iwa. Et à les voir, ils avaient seulement regardé les imbéciles se faire taper dessus. J’étais plus loin d’eux que Karasu. Deux engagèrent le combat avec elle tandis qu’elle se mettait à combattre. Je n’eus pas le loisir d’observer mon ambidextre préférée plus longtemps. Un des types courrait vers moi rapidement. Je saisis quelques shurikens dans la poche de ma ceinture et les lui lançais tout en tentant de me rapprocher de mon amie. Si cela tournait mal, il faudrait que je puisse l’aider au mieux.

Mon adversaire métrisait le suiton. Cela ne me posait aucun problème. Il lança sur moi plusieurs sphères de liquide que j’évitais sans peine. A le voir combattre, j’en déduisis qu’il préférait se battre à mi-distance. Il était très agile, et il évitait tous mes projectiles avec la même aisance que j’avais pour éviter les siens. Il était visible qu’il s’amusait avec moi. Puis je me rendis compte qu’il me forçait à reculer. Mais avant d’avoir pu en prendre conscience, il se mit à m’envoyer des salves plus régulières et mieux agencées. Il les tirait avec sa bouche, ses joues gonflées par sa réserve. J’eus plus de mal éviter ceux-là. Soudain, il se mit à envoyer des aiguilles de métal de sa main qui n’était pas occupée à l’aider à tirer ses projectiles aqueux. Je fis tournoyer un kunai autour de mon doigt avant de le prendre en main et de bloquer ce qu’il m’envoyait. Au bout d’un moment, je me rendis compte que je pouvais aussi tenter de bloquer ses créations avec ma lame.

Mal m’en prit. Ce n’était pas de l’eau mais de l’acide assez peu dilué qui composait le mélange. Quelques gouttes éclaboussèrent mon bras qui se mit à brûler avec férocité. Je poussais un grognement douloureux et lâchais mon arme qui commençait à fondre par endroits. Les dégâts ne semblaient pas trop graves et l’autre souriait d’un air extatique et cruel. Alors il s’amusait… Mais avant que j’aie pu faire quoi que ce soit, il s’était approché en un bond incroyable. Sa lame scarifiant ma joue. Le sang chaud coula dans mon cou. La douleur aigue me fit revenir à moi et je me relevais, prête à combattre. Bien plus férocement qu’avant. Ne voulant pas lui laisser le plaisir de voir ma souffrance, je me contentais de l’ignorer tant bien que mal. Je m’approchais de lui et commençais à le frapper par de grands coups de pieds et de poings.

Ma garde n’était pas assez bonne. Il s’en aperçut bien rapidement. Ses doigts repliés et serrés en pointe à différents points d’acuponcture de mon corps. Je retombais lourdement sur le sol, un genou par terre et je crachais du sang à côté. Je m’essuyais la bouche rageusement et le fixais d’un regard de glace. Il s’était encore éloigné et me lançait à nouveau de l’acide. Je ne me souciais plus de Karasu, plongée que j’étais dans mon propre combat. Je vis arriver le projectile, mais trop tard pour l’éviter sans m’exposer durement aux autres. Je levais ma main et insufflais du chakra dedans. Dans ma main, alors que son arme aurait du dissoudre ma mitaine, se forma à la place une boule de glace compacte. Je la lui relançais aussi sec et elle heurta durement sa joue, l’obligeant à recracher son propre acide et à se brûler les doigts avec ses propres armes. Il m’adressa un sourire agacé. Plutôt une grimace à la réflexion.

Mais je n’en avais pas fini. Je savais que pour parvenir à l’attaquer de manière efficace, je devais tout miser dans ce combat. Les bracelets qui limitaient mes réserves de chakra se mirent à luire et à chauffer alors que je concentrais mon énergie. Je bondis alors qu’il était en train d’esquisser sa contraction faciale. Il était en train d’inspirer. Je m’élançais vers lui. Sous la demande d’énergie que j’exigeais à mon corps, un de mes bracelets explosa littéralement en projetant des débris qui tintèrent sur les tuiles du toit. J’atterris derrière lui alors que sa respiration se bloquait dans sa poitrine. Une entaille profonde saignait abondamment sur son épaule près de son cou. J’avais raté sa jugulaire de peu. Zut. Il mit sa main pour tenter d’endiguer le flot et se tourna vers moi, menaçant. L voulu dire quelque chose. Mais il n’eut pas le temps. Le poison que j’avais déposé en grande quantité sur ma lame venait de démontrer sa fulgurance. Dommage que je n’en aie plus. J’avais perdu assez de temps ainsi. Je retournais immédiatement voir Karasu, pour observer la lente mise à mort de son dernier adversaire. Quels idiots, ils avaient crû pouvoir l’avoir à l’usure en ne combattant qu’à un contre un.

Mais elle était bien plus en mauvais état que moi. Couverte d’estafilades qui saignaient encore, elle m’adressa un sourire rassurant. Elle allait bien. Mon talkie-walkie se mit à grésiller en même temps que celui de mon amie. Je remis mon écouteur en place qui était tombé pendant ma course. Kentaro avait des ennuis. Il était apparemment poursuivi par un opposant. Il semblait que ce soit Tobi, mais il n’était pas certain. Mais dans ce cas, où se trouvait le blond. Pendant que j’allais dans la direction de Kentaro pour l’aider, Karasu décida de partir à la recherche de Deidara.

Une explosion se fit quelques rues plus loin de là où j’étais, dans une déflagration lumineuse. Un cri masculin déchirant s’éleva dans le noir. Puis le bruit d’un corps qui chutait. Kentaro!
_ Puisqu’il semble que je doive tout faire moi-même avec ces incapables…
Deidara ! Et Tobi qui semblait être à ses côtés. Apparemment ils ne m’avaient pas vu.
_ Maintenant ma belle, tu vas me dire tout ce que tu sais, souffla-t-il menaçant mon amie qui gisait elle aussi.







Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: