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Fiction: La charmeuse de démons

J'ai toujours su que j'étais bizarre. C'est vrai quoi, les gens normaux ne contrôlent pas les éléments! Mais ce n'est pas cela qui a fait basculer ma vie. C'est cet homme, Hattake Kakashi. Il m'a fait douter sur de nombreuses questions. Depuis, il n'est pas un jour sans que je me demande qui je peux bien être? (Faites pas attention au résumé, je suis nulle pour en faire. (cette fiction est aussi postée sur www.fanfiction.net, pour les curieux qui aimeraient la lire plus rapidement) Oops, j'ai
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Narsha (Féminin), le 13/06/2010




Chapitre 23: les digressions d'une ninja complexée



Nous répartîmes l’argent en trois et laissâmes Kentaro s’occuper comme il voulait. Je le saluais d’un signe de main, puis Karasu m’entraîna vers le salon de coiffure le plus proche. En effet, mes cheveux commençaient à retomber n’importe où devant mes yeux. Je n’eus pas le temps de demander quoi que ce soit à la coiffeuse, qu’elle déclara que j’avais les plus beaux cheveux que j’avais jamais eu et qu’elle allait concevoir sa plus belle création. Karasu stoppa ses ardeurs en me désignant en tant que ninja de son pouce. Puis elle fit part de son dessein secret qu’elle avait pour moi. Elle me laissa en plan en déclarant qu’enfin mon apparence ressemblerait à celle que j’étais au fond de moi. Je vis donc avec horreur mes cheveux tomber par mèches. Finalement, on en arriva au fait que mes cheveux frôlaient à peine mes épaules et avaient été tressés en diverses nattes qui partaient un peu dans tous les sens. Cela me fit rigoler et la coiffeuse dut me rappeler plusieurs fois de ne pas bouger ma tête pendant qu’elle mettait des perles au bout de chaque tresse. J’avais l’air d’une folle qui avait terriblement envie de s’amuser. Mes yeux pétillèrent de joie, et je me rendis compte que par ma carrure et cette coiffure, j’avais l’impression d’avoir à nouveau quinze ans et de ressembler à cette enfant trop vite grandie et malade que j’étais à ce moment là. Je soupirais, et un sentiment de nostalgie m’envahit soudain. Je réglais la note et sortis dehors.

Tous me regardaient avec des yeux ronds. Ils étaient habitués à voir en moi une kunoichi triste et dépressive, pas une boule d’énergie difficilement contenue. Je souris avec sarcasme. Puis je retrouvais mon amie en la pistant à travers a ville. Là, elle m’aida à trouver une tenue qui conviendrait à mes nouvelles couleurs. Après s’être longtemps fâchée sur les couleurs et les formes du vêtement, elle avait fini par gagner, comme toujours d’ailleurs. Je regardais alors ses bras bronzés avec envie. Les miens étaient osseux et blancs, j’avais l’air si fragile… J’avais tout d’abord mis mon bandeau de ninja noué dans mon cou, le métal serti sur un bandeau de couleur sombre, d’un bleu presque noir. Ensuite, je portais un maillot avec de la résille qui ne couvrait qu’un seul bras et dont le col était assez lâche pour ne pas me gêner. Par-dessus j’avais mis un haut noir, lui aussi dans une sorte de coton extensible avec un léger décolleté qui laissait transparaître les mailles de l’habit en dessous, cela découvrait mon ventre également. Le tissu étant très fin et très léger, j’avais insisté pour porter une veste qui s’ouvrait avec une fermeture éclair sur le devant. Celle-ci dénudait mes épaules, étant retenu au reste de corps par mon cou. Mes mains étaient couvertes de mitaines noires. Au dessus j’avais fait installer des poids, sous forme de bracelets de métal.

Sur ceux-ci étaient gravés des sceaux. Chacun des bracelets divisait ma vitesse et mon chakra par deux. C’était en somme un système très pratique pour m’éviter les excès. Le pantalon était d’un noir mat, à la coupe assez simple, et pour les chaussures, j’avais fini par remporter partiellement le combat et portais une sorte d’hybride entre la basket et la ballerine pour danser. Elles étaient souples, confortables et me permettaient de plier mon pied pour des attaques dévastatrices. Pour les armes, mes habits étaient remplis de poches discrètes que je remplis de mes parchemins pour les différentes attaques qui en nécessitaient un, et les autres étaient bourrées de différentes armes de jet. Karasu fut assez surprise par le fait que je lui remis le sabre qu’elle m’avait donné. Je voulais trouver ma propre voie dans l’art de combattre, et je pensais savoir à quoi elle se résumait. Elle était à présent maîtresse de deux sabres et j’étais certaine qu’elle avait appris à se servir des katanas avec ses deux mains.

Elle me regarda, l’air d’attendre que je lui explique.
_ C’est juste que… hésitais-je sur la manière de lui annoncer la chose. Je pense que la voie du sabre n’est pas la mienne.
_ Mmm, réfléchit-elle murement avant de me répondre en un sourire. Il est vrai que tu te débrouillais pas mal, mais j’avais parfois l’intime conviction que tu ne tenais rien d’autre qu’un vulgaire manche à balais en main. Mais avec quoi vas-tu te battre à présent ?
_ Je verrais bien en allant de l’avant, mais j’ai déjà ma petite idée, dis-je tout en cheminant.
_ Viens, sinon, nous allons être en retard face à Godaime-sama.

Nous arrivâmes au bureau de l’Hokage qui ne semblait pas nous attendre de sitôt. Nous patientâmes donc, jetant de temps en temps un coup d’œil à la fenêtre pour regarder l’activité qui agitait la ville. Je vis arriver mon coéquipier en tenue de ninja. Il portait le genre de sandales de ninja que l’on voit partout, tant que l’individu lambda pouvait en porter sans avoir jamais entendu parler de technique ninja. Ensuite il avait des bandages blancs autour de ses pieds et chevilles. Je me demandais comment il avait fait pour enrouler aussi serré un bandage aussi large autour de ses orteils. Le bas de son pantacourt était assez large et cachait certainement une poche derrière le dessin du tissu. Cela donnait l’impression qu’une flamme noire dévorait méthodiquement son habit bleu. Il avait un maillot tout aussi bleu ravagé par un incendie de ténèbres qui moulait admirablement les muscles de son ventre et de ses épaules larges. Il semblait aussi sûr que le roc ainsi. Ses cheveux noirs dont les mèches fines les plus étirées atteignaient le bas de sa mâchoire carrée, étaient écartées de devant son visage par une paire de lunettes de soleil. Ses yeux avaient la couleur de l’argile verte, entre le gris et le vert, intrinsèquement mêlés mais avec de jolies marbrures. Je pensais frapper doucement à la porte, quand un coup de pied bien placé l’ouvrit brusquement, laissant un Uzumaki Naruto en orange s’écraser gaiement contre le mur en face en lâchant un dernier « Dattebayo ! ». Il y eut un moment de pause, avant que Shizune, toute tremblante devant la rage de son maître ne nous prie de les accompagner vers le lieu où l’on réunissait les commanditaires de la mission.

Nous devions accompagner quelqu’un jusque chez lui. La distance étant fort longue, il ne nous faudrait pas loin d’un mois minimum pour effectuer le trajet. C’était une petite fille dans des habits de luxe. La moindre pièce de tissus semblait for chère et le moindre pli était fait avec soin. Il me fallu un certain temps pour comprendre que c’était sa façon de visualiser des vêtements de voyage. C’était déjà un mauvais point. Elle avait l’air d’une gosse gâtée toute sa vie. Deuxième mauvais point. Je n’eus pas le cœur de faire la liste de tout ce qui me déplaisait chez cette fille. Je dus faire beaucoup d’efforts pour ne pas la sortir dehors à coups de pieds. Je sais, ce n’est pas très chic de penser cela alors même que nous ne nous connaissions même pas. Elle s’appelait Chizumu Takaya et était la nièce du cousin de l’oncle Robert du seigneur du pays du feu. Et on devait la ramener chez elle tout en faisant bien attention à faire ses quatre volontés. En clair il s’agissait d’une mission pénible où nos nerfs seraient constamment mis à vif par cette gamine mal embouchée, mais qui rapportait gros, très très gros.

Afin de vous épargner le récit de ce voyage, où madame exigea que je porte mes cheveux en queue de cheval, pour rafler toutes les perles qui maintenaient mes tresses en place. Quelle chieuse, avec ça j’allais mettre des centaines d’années à refaire ma coiffure. Il avait fallu l’emmener partout, lui expliquer tout en détail, loger dans des hôtels de luxe qu’elle payait avec de l’argent qu’elle sortait d’on ne sait où. Et bien entendu, nous avions dû monter une garde rapprochée pour faire la fête à tous les bandits du coin qui voulaient soit lui piquer son fric, soit demander une rançon, soit la sauter, et même parfois les trois à la fois. Enfin, ce n’était pas possible, comment une gamine pré pubère pouvait faire déjà du 95 D ? Moi avec mon 90 B, je pouvais me rhabiller. Quoi que… Depuis que je devais manger beaucoup pour récupérer du poids, j’étais devenue accro au chocolat, j’avais toujours des barres chocolatées et des tablettes de chocolat d’excellente qualité dans mes affaires. A chaque coup de stress ou quand je commençais à perdre les pédales, j’en mangeais un peu. Autant dire que pour le poids, j’allais finir par être une grosse vache si la gamine ne pouvait pas la mettre en veilleuse plus de cinq secondes d’affilées. Finalement, nous finîmes par être libérés de cette fille, qui au passage passait son temps à reluquer Kentaro, le pauvre. Nous récupérâmes l’argent de la mission et je décidais de prendre immédiatement ma part et de continuer mon chemin par moi-même. J’avais besoin d’un long moment de solitude.

Je marchais tranquillement dans la rue, lorsqu’il se mit à pleuvoir un peu, pas très fort. Mais je ne m’en formalisais pas. Alors que des parapluies avaient éclos de toutes parts, je laissais le bruit de l’eau m’apaiser doucement. J’aimais la pluie, son odeur, sa douceur, sa fraicheur. Sans que je m’en rende compte, mes pas me conduisirent vers un quartier de la vile assez miteux. Je pris soudain conscience que je m’étais sans doute perdue. Je décidais donc de continuer avec plus ne prudence, ne sachant pas sur quoi j’allais tomber. J’entendis des bruits de pas mouillés quelque part près de moi. Je me dissimulais vivement dans un renfoncement du mur et tentais de me faire la plus silencieuse possible. Il y avait une… non, deux personnes. Des hommes, au juger du son que produisait leur marche. Soudain, ils s’arrêtèrent. A l’aide de la lumière de la lune, je tentais de savoir ce qu'ils faisaient. Ils parlaient à voix tellement basse et étaient si loin de moi que je ne parvenais à saisir quoi que ce soit de leurs paroles. J’étais tellement concentrée que je sursautais lorsqu’ils arrêtèrent de parler. Je me couvrais la bouche de ma main, afin que mon souffle fasse le moins de bruit possible. Soudain, je me rendis compte qu’ils s(étaient séparés et que l’un d’eux venaient vers moi !

Je longeais avec discrétion le mur et tentais de me fondre dans les ombres. Mais pourquoi ça m’arrivait à moi ? Je réussis à me calmer, et me rendis compte que cette atmosphère empêchait la peur de faire du mal aux gens de m’attendre. J’en conclus que le danger me faisait perdre les notions de certaines limites inconscientes que j’avais sur mon corps. Je me mis à sourire. On e suivait toujours, mais grâce à ce qu’avait entrepris de m’apprendre Ôkami, je savais qu’il tenait une arme dans la main gauche. Je pris alors une position défensive et attendis. Qu’il vienne pour voir. Je n’avais pas du tout prévu d’être plaquée contre le mur d’en face par mon adversaire qui me pris de court. Mon dos heurta violemment la surface de briques, et je regardais celui qui était en face de moi avec fureur. Mais, c’était…







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