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Fiction: La charmeuse de démons

J'ai toujours su que j'étais bizarre. C'est vrai quoi, les gens normaux ne contrôlent pas les éléments! Mais ce n'est pas cela qui a fait basculer ma vie. C'est cet homme, Hattake Kakashi. Il m'a fait douter sur de nombreuses questions. Depuis, il n'est pas un jour sans que je me demande qui je peux bien être? (Faites pas attention au résumé, je suis nulle pour en faire. (cette fiction est aussi postée sur www.fanfiction.net, pour les curieux qui aimeraient la lire plus rapidement) Oops, j'ai
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Narsha (Féminin), le 05/06/2010




Chapitre 22: Une nouvelle équipe



J’étais trempée et j’avais froid. Je marchais à longues enjambées mouillées sur le parquet de la chambre, laissant sur le sol les traces de mes pieds. Le sac de mes affaires dans une main, je me rendis sous la douche, pleine d’espoirs et de doutes. Je ne savais plus quoi penser de Deidara. Etait-il mon ennemi ou non ? Tous en avaient après mes capacités particulières. Pourtant je me refusais à les utiliser, même mon magnétisme, je l’avais abandonné. Bien qu’ayant accepté ces pouvoirs comme faisant partie intégrante de moi, il y avait encore scission entre nous. Et je n’avais pas réussi à obtenir la moindre information.

Je laissais tomber la robe de chambre qui glissa au sol avec difficulté et produisit un bruit spongieux lorsque je marchais dessus. J’ouvris la porte de la douche, saisissant au passage le savon qui était à côté. Je laissais l’eau chaude me décontracter et mes muscles s’assouplir. Cela me procurait un bien fou, mais pas assez hélas pour apaiser mes tensions. Je ne voulais pas utiliser mes pouvoirs, c’était trop dangereux. Je savais que j’avais besoin de renseignements sur comment utiliser mes capacités. Et on m’empêchait d’y accéder. Je manquais cruellement de confiance en moi tout d’un coup. Je tentais alors de me remémorer mes souvenirs d’avant, ceux qui avaient été effacés, et qui concernaient mes premiers souvenirs de cette terre. J’avais l’habitude de ces petits flashes de lumière m’apportant des souvenirs de temps en temps. Mais j’avais beau creuser dans toutes les directions, je ne trouvais rien. Je ressortis de la douche, un peu déçue et saisis une serviette au vol. Je remis mes vêtements habituels une fois sèche, à savoir un T-shirt et un jean. Alors que je frottais mes cheveux afin d’éponger l’eau de la manière la plus silencieuse possible, j’étais encore plongée dans ce néant où ne subsistaient que quelques bribes riches en sensations. C’était comme un puzzle géant dont l’enjeu était le recouvrement de ma mémoire. J’étais persuadée que la plupart des réponses que je cherchais désespérément se trouvaient cachées là depuis bien longtemps. Tout était une question de volonté.

Quand je rouvris les yeux après cette pérégrination mentale, je regardais mon reflet. Sauf qu’il n’y avait pas que moi dans le miroir. Une femme, me ressemblant étrangement se tenait derrière moi, le corps partiellement caché dans l’ombre, tant et si bien que j’eus l’intime conviction qu’elle sortait de mon propre corps. Seul persistait son visage blanc, appuyé sur ma tête et ses bras tout autour de mon cou. Ses bras blancs… comme de la neige. Je ne vis rien en tournant la tête en tous sens, ni en agitant les bras comme si cela suffisait à la faire fuir. Cependant, si je ne bougeais pas et me concentrais sur sa présence, j’avais l’impression de la sentir tout contre moi. Elle ressemblait à la créature que j’avais vue sur l’île mais en plus complète. Ce que j’avais vu là-bas était la projection mentale de mes peurs, qui se résumaient seulement à la peur que j’éprouvais par rapport à mes pouvoirs, cette Folie comme je me complaisais à l’appeler. La créature en face de moi avait les mêmes yeux bleus, quoi que la pupille ne se résume qu’à une fine barrière noire dans un océan de glace. Ses traits étaient les miens, pareils et dans toute leur splendeur. Mais en les retrouvant sur sa tête, j’eus l’impression qu’ils étaient mieux taillés pour elle que pour moi. Jamais une femme ne m’avait parue plus belle qu’elle. Elle sourit face à mon désarroi, puis elle disparut. D’un seul coup.

J’eus beau frotter mes yeux, j’étais bien seule face au miroir. Je regardais encore une fois le miroir sans comprendre.
_ Ça s’appelle un reflet, tu sais, fit une voix moqueuse derrière moi.
_ Je t’emmerde Karasu, répondis-je sans me retourner, ayant reconnu mon amie à sa voix.
_ Hé, sois polie tout de même, me dit elle en faisant semblant d’être outrée et profondément choquée par mes paroles.
_ Eh bien dans ce cas, rectifiais-je en me rapprochant d’elle rapidement, disons que je t’emmerde poliment.

Elle sourit, l’air terrible, et fit mine de vouloir me frapper. Je pris alors un air terrifié et cachais ma tête en levant mes bras. Je savais qu’elle allait arrêter son coup juste avant, et j’attendais de sentir le souffle du choc avant d’ouvrir les yeux. Pourtant, cela ne vint pas. Au contraire, elle me serra dans ses bras comme jamais elle ne l’avait fait auparavant. Je laissais tomber mon expression faciale et mes bras et la regardais sans comprendre.
_ Espèce de pauvre conne ! gueula-t-elle à travers mon maillot.
_ Je…
_ Pourquoi faut-il toujours que tu n’en fasses qu’à ta tête ? Tu sais à quel point je me suis inquiétée ?
_ Je suis désolée, soufflais-je.
_ Ce n’est pas vrai, soupira-t-elle après un instant de silence. Mais pour l’instant je vais te croire. Comment vas-tu ?
_ Très bien, lui-dis-je, cependant sans conviction. Je savais que je n’échapperais pas à ses sermons. Et aussi qu’elle avait parfaitement raison. Mais comme à mon habitude, je restais butée.
_ Arrêtes de mentir, m’ordonna-t-elle en me prenant par les épaules et en regardant de façon à ce que je sois dans l’impossibilité totale de dévier mon regard du sien. Parfois, j’en étais à me demander laquelle de nous deux avait hérité d’un pouvoir de charisme.
_ J’ai changé d’appartement, j’irai mieux. Je ne le laisserai plus jamais m’approcher de moi, m’écriais-je avec certitude.
_ Mais… Mais qu’est-ce que tu as foutu pendant que je n’étais pas là, balbutia-t-elle, se rendant compte de la maigreur de ma carrure. Tes épaules sont tellement osseuses… T’as pas bouffé pendant trois mois ou quoi ? (elle attrapa mon poignet) Regarde, je peux le tenir entre mon pouce et mon index. Et puis tu as vu comment tu es habillée ?
_ J’ai pas assez de fric pour m’en acheter d’autres et mon ancienne tenue de ninja a été réduite en morceaux pendant mon voyage.
_ Eh bien fais des missions ! Non, sans blague, tu comptais vraiment te balader vêtue comme ça ?
_ Mais il est très bien mon jean… Et puis de toute façon je dois me préparer à l’examen chûnin.
_ Mais c’est dans quatre mois ! Alors voilà ce qu’on va faire…
_ Commencer par se calmer, peut-être ? fit l’Hokage en entrant dans la pièce. Vous réveillez tous nos patents en criant ainsi. Mais au moins je suis rassurée. Je devais faire parvenir une ordonnance médicale à Haruka, mais compte tenu de son entêtement, je n’étais pas certaine qu’elle prendrait ses médicaments.
_ Des médicaments ? Pour quoi faire ? l’interrogea Karasu avec angoisse. Franchement, elle faisait vraiment mère-poule à s’inquiéter ainsi.
_ Eh bien à cause du bé… euh du ver, répondit Tsunade en rectifiant ses mots en me voyant froncer les sourcils, bien qu’ayant buté sur le mot interdit.
_ Pardon ? fit Karasu à qui il n’avait pas fallu beaucoup de temps pour savoir ce que la princesse des limaces et moi-même lui cachions. T’as eu un gosse ? Mais…
_ Je préfère ne pas en parler, me fermant alors à toutes ses questions.
_ Pour en revenir à ce qui nous intéresse, nous interrompit Tsunade, je pense effectivement qu’il est mieux pour Haruka de faire des missions. Après un bref entretien avec Gai, nous estimons que ton niveau de Taijutsu est assez bon, mais que pour s’améliorer, il faudrait une réelle motivation, comme par exemple une mise en danger par une mission. Je pense que nous pouvons vous confier une mission de rang C, mais il faudrait sans doute vous ajouter quelqu’un à votre duo. Alors j’ai pensé à ton voisin, Ishinda Kentaro.
_ Salut, fit-il alors que Karasu se décalait pour le regarder. Je grimaçais intérieurement. Maintenant que Karasu savait que je ne voulais plus revoir Kakashi, elle allait peut-être tenter de me caser avec quelqu’un. Non pas que mon voisin ne soit pas mal, c’était juste que c’était mon voisin et que je n’avais pas besoin de quelqu’un pour combler le vide de Kakashi. Nous nous tournâmes à nouveau vers l’Hokage pour savoir que faire.
_ Parfait, vous trois, vous allez former une nouvelle équipe. Mais avant de vous rendre dans mon bureau pour recevoir vos ordres, j’aimerais deux choses. La première est que tu as d’énormes carences dans beaucoup de choses Haruka. Cela peut se régler dans le cadre d’une alimentation saine, équilibrée et aussi si vous mangez ce qu’il faut pour vous rassasier. Il est inutile de sentir la faim, ce la te déconcentrera plus qu’autre chose. Cela vaut pour tous les trois. Cependant, Haruka, il te faudrait bien plus de calcium et de magnésium, ces éléments sont assez présent dans le chocolat au lait, aussi j’espère que ce moyen de traitement sera plus efficace que si je te donne des comprimés. La deuxième est que nous vous donnons à tous les trois une bourse avec de quoi vous acheter une nouvelle tenue de ninja et des armes. A présent vous pouvez y aller.







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