Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La charmeuse de démons

J'ai toujours su que j'étais bizarre. C'est vrai quoi, les gens normaux ne contrôlent pas les éléments! Mais ce n'est pas cela qui a fait basculer ma vie. C'est cet homme, Hattake Kakashi. Il m'a fait douter sur de nombreuses questions. Depuis, il n'est pas un jour sans que je me demande qui je peux bien être? (Faites pas attention au résumé, je suis nulle pour en faire. (cette fiction est aussi postée sur www.fanfiction.net, pour les curieux qui aimeraient la lire plus rapidement) Oops, j'ai
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Narsha (Féminin), le 01/06/2010
Les malheurs de Narsha.
Allumer l'ordinateur... OK
Mettre mon user...... pas OK, le boitier blue tooth ne répond pas
Appuyer sur le gros bouton rouge pour rebouter l'ordinateur...OK
Remettre le système en route...Ok
S'ennerver sur ce foutu boitier qui fluctue...OK
secouer comme une dingue cette qdmgieq<prj de souris qui tout à coup ne répond plus... OK
Mettre MSN et Mozilla Firefox en route... OK
Connection internet... A pus
Rebrancher 46 fois le modem... OK
effets non constatés sur l'ordinateur... OK
Appeler son frère à l'aide... OK
Devroir ENCORE rebouter l'ordinateur... OK
Se connecter sur Wonaruto... OK
regarder ses nouveaux commentaires... ... ... ... MAIS POUQUOI Y'EN A PAS UN SEUL?
se calmer... OK
Manger du chocolat... OK
Pester contre les calories en trop... OK
Poster le nouveau chapitre sur WON...OK
Attendre...




Chapitre 19: Dure journée ensoleillée



_ Allez, fais un peu plus d'efforts, laisse la fougue de la jeunesse t'envahir ! me hurle Gai-senpai aux oreilles.

Je n'en pouvais plus. L'heure du petit déjeuner était loin derrière moi, celle du déjeuner devait approcher elle aussi. Depuis six heures du matin je me démenais devant un bourreau en vert et orange qui ne se lassait pas de me faire faire des assouplissements. Je savais que mes matinées allaient être remplies par des séances d'assouplissement en vue d'améliorer ma forme physique. Après quelques petits tests assez ardus, je devais en convenir, le maître en arts martiaux en avait rapidement conclu que je n'étais pas faite pour la force brute. Par contre, il avait décelé en moi des capacités pour la vitesse et la souplesse.

Mes coups n'étaient pas directs, mais détournés. Pour combattre contre lui, je devais sans cesse user de contorsions pour éviter ses coups. Il passait son temps à frapper dans toutes les directions. Comment arrivait-il à enchaîner tous ces gestes techniques avec une telle aisance et une telle technique ? C'était un mystère que j'étais certaine de ne pas vouloir percer. Il continuait à me crier de mettre toute ma force et ma fougue dans les coups que je lui envoyais. Mais il était tellement ridicule dans son costume moulant ! Chaque fois qu'il bougeait, je voyais tous ses muscles en dessous qui bougeaient. De voir son attirail masculin gesticuler dans son slip me donnait l'impression terrible qu'il était nu. Et ce n'était pas pour m'aider à me concentrer sur ce que je devais faire. Quelle vision horrible ! Je fermais alors les yeux et continuais à me battre. Tant que je ne le voyais pas, cela allait. Je bougeais lentement au début, puis de plus en plus facilement. Je savais évaluer avec une certaine marge d'erreurs où se trouvait son corps. Mes mains, douces et fines se firent tranchantes, poings et contres dévastateur.

Je ne l'empêchais pas de frapper tout son saoul. Après deux heures de ce petit échauffement, j'eus l'honneur et le déplaisir de faire plusieurs fois le tour de Konoha avec lui et son élève Lee. Bref, autant vous dire que je ne traînais plus qu'une misérable carcasse dans les rues quand l'heure de midi salvatrice arriva. Même avec Deidara j'étais crevée, mais à ce moment là, j'ignorais tout de l'utilité de certains de mes muscles. Je m'écroulais à moitié dans mon appartement. Il me restait des boulettes de riz compact. Je n'aimais pas trop cela, les trouvant trop indigestes, mais pour une fois, elles me semblaient venues du paradis.

Sous la chaleur qui envahissait les rues, l'air s'était fait liquide, et je m'étais tout d'abord réfugiée dans un petit commerce pour profiter de leur climatisation qui diffusait en continu de quoi calmer une pauvre fille égarée et éreintée comme moi. Je me promenais dans les rayons du petit commerce, ne jetant qu'un regard in-intéressé aux articles. Mon regard passait au travers comme s'ils n'avaient été faits de rien. Sous les regards insistants du gérant qui commençaient à me peser, je saisis vivement un tube d'écran total bronzant et une bouteille d'eau minérale. Je les payais et sortis après m'être engluée de crème protectrice enrichie en carotène, sensés m'aider à bronzer. Quelle débile franchement. Espérons juste que je ne vais pas me choper un cancer de la peau si j'oublie de me protéger. Au pire, je ressemblerais à une grosse écrevisse qui pèle. Pas franchement sexy quand la saison des déshabillés refait son apparition. Puis je songeais que je me retrouvais au même point qu'auparavant. Je me demandais alors où je pouvais trouver un endroit calme et aéré afin de m'occuper l'esprit. La réponse me vint d'elle-même sous la forme d'un prospectus charrie par un vent sec et insistant. Ledit tract m'arriva en pleine figure, comme quoi cela n'arrive pas qu'aux autres ce genre de trucs. Je pus y lire une invitation à la lecture et un plan grosso modo de Konoha où je pourrais aller.

Peut-être était-ce parce que je n'étais pas en forme ou bien que je songeais avec une angoisse non feinte aux épreuves qui allaient arriver sous peu que je ne prêtais guère attention à ce qui m'entourait. J'aurais pourtant dû m'apercevoir que l'on me suivait. Et pourtant je ne vis rien jusqu'à ce qu'il advienne un incident qui allait changer le cours de mon destin. J'arrivais au lieu proprement dit et gravissais les marches qui menaient à l'entrée. Ma main, encore grasse du produit de protection contre les vilains rayons ultraviolets du soleil, se posa contre la porte en verre du bâtiment. Elle y laissa une emprunte où on pouvait aisément lire chacune de mes empruntes digitales lorsque je poussais pour pouvoir entrer. Je songeais stupidement que la police pourrait me retrouver grâce à cela. Tout en gloussant à cette pensée saugrenue et tout à fait inattendue dans un tel moment, je fus assaillie par une odeur de fraicheur, de produits d'entretiens et de renfermé.

Je commençais par saluer les bibliothécaires. Je me mis alors à feuilleter distraitement un traité de médecine. Tout y était très intéressant. Ils n'avaient pas de serment d'Hippocrate mais quelque chose qui s'apparentait plutôt à une légende. Je reposais l'ouvrage là où je l'avais pris puis changeais de section, curieuse de savoir comment la médecine était apparue dans cette civilisation dont beaucoup de connaissances me restaient obscures.

J'arrivais à la section qui m'intéressait lorsqu'un bruit me parvint aux oreilles. Comme un sifflement discret de désapprobation. Je me retournais, mais il n'y avait personne. Je me décalais pour regarder les rayons parallèles au mien, mais je n'y vis personne. Un jeune homme leva le nez de son livre et me regarda comme si j'étais dérangée du bocal. Bien… Cela m'avançait beaucoup. Quand je revins à mon rayon, j'entendis à nouveau le bruit étrange, mais impossible de savoir ce qui l'avait produit. Au bout de cinq fois de ce petit jeu, d'un sourire moqueur de la part du lecteur silencieux et d'un regard courroucé e la vieille bibliothécaire, j'en conclus que le son n'avait pour origine que mon imagination. Je n'y prêtais alors aucune attention quand je franchis la distance qui me séparait du sujet qui m'intéressait. Moi, Haruka, celle qui avait par un peu de culot (et beaucoup de chance, je devais en convenir), réussi à me faire entraîner par un membre de l'Akatsuki, un individu des plus dangereux que cette terre ait jamais portée, et dont l'association me recherchais afin d'utiliser mes capacités à des fins personnelles et machiavéliques, me serait dégonflée pour un petit bruit non identifié ? Jamais ! Ce n'était pas l'attitude sage d'un ninja que j'arborais à ce moment. Ce n'était pas la prudence que j'arborais à ce moment après avoir survécu à plusieurs tentatives de meurtre que je me contentais d'afficher. Ce n'était pas la mentalité d'une jeune femme allant sur ses vingt ans que j'arborais à ce moment. C'était celle d'une téméraire, excitée par la présence du danger dans sa vie, une folle qui ne se souciait pas des menaces qui rodaient autour d'elle car se croyant invincible par un sursaut d'orgueil. Je souris lorsque le chuintement retentit de nouveau à mes oreilles lorsque ma main se posa sur la reliure d'un livre ancien et le retirais avec attention de son étagère de bois et de métal.

Alors que je retournais m'installer à une table de travail, quelque chose me fit trébucher, et je tombais. Fort heureusement, le livre n'eut aucune égratignure. Ce qui n'était pas mon cas. Avec le calme de la personne habituée à tomber alors qu'il n'y avait rien pour nous avoir fait chuté, je m'assis au sol et regardais mes genoux que je venais d'écorcher. Mon jean était taché de sang et j'eus du mal à relever les jambes du pantalon pour accéder à mes blessures fraiches qui luisaient du flot vermeil qui s'écoulait lentement. Je les lavais avec de l'eau oxygénée et me bandais avec un morceau de gaze et du sparadrap sortis d'une trousse médicale pour les premiers secours que je portais toujours sur moi à l'instar de mes lunettes de lecture. Comme d'habitude, je dus combattre une folle envie de me gratter afin de faire disparaître les picotements désagréables provoqués par le contact froid et prolongé du désinfectant avec ma peau sale. Puis je me relevais, alerte, ramassais l'ouvrage relié de cuir brun qui tombait en lambeaux par endroits et m'installais à une table. Visiblement, j'étais l'attraction du jour car tous me regardaient amusés ou désespérés. Je m'isolais alors un peu plus loin pour éviter leurs yeux moqueurs, sans savoir qu'une autre paire me suivait depuis longtemps, agacé par mon entêtement à vouloir lire ce livre. Grâce à la table es matières, je compris que ce livre était plus comme une encyclopédie que comme un réel ouvrage rempli de nouvelles issues de la mythologie. Il faisait partie d'une série d'autres livres de la même édition, et je n'étais tombé que sur l'index. Alors que je l'avais ouvert un peu au hasard, mon attention s'accrocha à quelques mots. Ils donnaient les références précises du tome et des pages qui traitaient du mythe de la charmeuse de démons.

Fiévreuse et proche de la vitre, je laissais la page en suspens en mon front se posa doucement contre la vitre poussiéreuse et chaude, y laissant des marques de la crème solaire dont je m'étais enduite. Il ne me restait que deux options avec tout ce qui venait d'arriver. Ou ben j'avais mis trop de crème, ou ce produit était vraiment de la merde ! J'arrêtais pas d'en mettre partout à ce que je touchais. Avec toute la poussière qui régnait dans le bâtiment, je finirais par me transformer en le mythique Abominable Homme des Saletés. J'allais me faire taper sur les doigts si la vieille peau qui servait de bibliothécaire arrivait. Puis je mémorisais les références de mon nouveau sujet de recherches, encore abasourdie par le fait que j'étais considérée par un mythe même après m'être changée les idées à coup d'écran total et de détritus divers. Le sifflement retentit, plus insistant qu'avant quand je revins dans le rayon où je l'avais pris précédemment. Et toujours personne pour le produire. Alors que je reposais le livre, je sentis le souffle de quelqu'un près de moi. Je me retournais pour lui signaler poliment qu'il se tenait trouvait trop près et qu'il allait s'en manger une, peu m'importait son identité.

_ Vous désirez quelque ch…

J'entendis un craquement sourd quand quelque chose me frappa brutalement l'arrière du crâne. Et je fis le rapprochement entre les avertissements sifflés et l'attaque dont je venais d'être victime. Je n'avais pas regardé en haut… Et ce fut le noir.



arf, j'ai pas beaucoup de commentaires, ça m'énerve. Cela m'aiderait beaucoup si vous me disiez ce que vous en pensez, tout ça...






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