Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La charmeuse de démons

J'ai toujours su que j'étais bizarre. C'est vrai quoi, les gens normaux ne contrôlent pas les éléments! Mais ce n'est pas cela qui a fait basculer ma vie. C'est cet homme, Hattake Kakashi. Il m'a fait douter sur de nombreuses questions. Depuis, il n'est pas un jour sans que je me demande qui je peux bien être? (Faites pas attention au résumé, je suis nulle pour en faire. (cette fiction est aussi postée sur www.fanfiction.net, pour les curieux qui aimeraient la lire plus rapidement) Oops, j'ai
Version imprimable
Aller au
Narsha (Féminin), le 23/05/2010




Chapitre 18: Installation précaire



J’arrivais dans l’appartement que je partageais avec Kakashi. J’ouvris alors la porte. Une odeur de vieux souvenirs, de désespoir et de déceptions m’assaillit tout à coup. Je me rappelais tout ce que nous avions fait, comme des amoureux classiques et que je n’en tirais aucun plaisir. Tout était si monotone. Tout en reprenant ce qui m’appartenait, je songeais qu’il n’avait pas tout de l’homme idéal. Non, il était bien trop possessif pour cela. Ce désir de ne pas lâcher prise, était-il dû au fait qu’il invoque des chiens ou parce que nombre de ses proches étaient morts devant ses yeux sans qu’il ne put rien y faire ? Je ne savais pas. Je lui empruntais un grand sac de voyage et y enfonçais pêle-mêle habit et autres babioles que je pensais être à moi. Puis je refermais et replaçais sa clef de rechange sous le paillasson à l’entrée. Le chien qui y était dessiné m’avait toujours fait sourire. Maintenant, je le méprisais.

Je me rendis dans le bâtiment que Godaime-sama m’avait indiqué. C’était un grand immeuble assez moderne que jouxtait un grand parc très bien entretenu avec un petit lac au centre. Je pris le chemin principal, mais en repérais rapidement quelques autres qui s’engouffraient dans les fourrés taillés pour ne pas gêner la circulation, mais que l’on avait quand même laissé pousser avec naturel. Après une dizaine de minutes de marche, j’atteignis une entrée du parc, assez grande pour laisser passer quelques personnes, mais trop petite pour autoriser l’accès d’un gros véhicule. A cinquante mètres de là, entre une épicerie et un garage à vélos, surplombant le bitume de son ombre de géant, la galerie des artistes. L’immeuble où j’allais habiter était dénommé ainsi parce qu’un peintre célèbre y avait séjourné. Certes. En tout cas, le géant de l’immeuble n’avait pas vraiment la fibre artistique, car les peintures murales qui décoraient la cage d’escalier étaient d’un goût ignoble. Je rentrais dans mon appartement avec mes quelques cartons. Il n’y avait qu’un frigo, une cuisinière à gaz, une douche, un canapé, un lavabo, des toilettes et une télé répartis dans trois pièces différentes ainsi que deux salles vides. Pour rendre ce lieu habitable, je n’avais pas assez d’argent, ça allait être galère de vivre ici. Je découvris un placard encastré à côté de la douche dans la salle de bain contenant un aspirateur et des produits entretien. Mettant mes cartons dans un coin qui ne prenait pas l’humidité, je sortis l’appareil ménager et me mis en quête d’une prise électrique. Ceci fait, j’enlevais le tapis du « salon », repoussais le canapé et la table basse sur laquelle était posée la télévision dans un coin. Une fois avoir aéré et enlevé lé plupart des poussières, je lavais à grande eau avec de l’eau chaude javellisée jusqu’à ce que je retrouve la couleur d’origine du papier peint sur les murs, du carrelage et des parquets. L’endroit sembla nettement plus vivable tout à coup.

Ne voulant pas tenter le sort en séchant tout avec un de mes jutsu de vent, j’ouvris toute les fenêtres en grand. Enfin, je remis les meubles en place et m’affalais sur le divan. L’air était plus respirable, la maison sentait le propre… Bref, j’étais fière de moi. Le temps que le sol ne soit plus glissant, je regardais un peu la télévision. L’écran était assez petit, et j’eus du mal à obtenir une image correcte. Je m’endormis devant une émission qui ressemblait à s’y méprendre à motus. Quand je me réveillais, la soirée s’installait, et je profitais d’un dernier rayon de soleil sur la forêt de Konoha depuis la pièce que j’utiliserais comme ma chambre. Enfin…, quand j’aurais un lit. Après avoir refermé les issues, je sortis pour remplir ma cuisine de divers aliments essentiels. La nuit était chaude, et on sentait bien que l’été s’installait enfin. Dans l’épicerie jouxtant l’immeuble, l’air climatisé donnait une fraicheur bienvenue. Je flânais entre les rayons, remplissant un panier de lait, de fruits, de légumes, e viande, de fromage et d’autres produits frais. Il n’y avait pas grand-chose comme choix, et je n’avais pas de quoi faire des folies. Je profitais d’une promotion sur des savons et shampoings pour faire une réserve. Quand j’eus tout ce qu’il me fallait, je payais le gérant, m’informant sur l’emplacement d’un éventuel marchand de meubles pratiquant des prix pas trop élevés. Après l’avoir remercié, je rentrais à mon nouveau chez moi. Il s’avéra que je ne connaissais pas le code pour renter, mais un voisin aimable eut pitié de moi et me montrais comment renter, et m’aida même à rentrer mes courses. Après l’avoir remercié, je rentrais dans mon F5. Je lâchais mon chargement sur la table basse du salon, manquant de faire tomber la télé. Après plusieurs allers retours dans chaque pièce, tout trouva sa place. Tout en mangeant un sandwich vite préparé, j’entrepris de déballer mes cartons. L’un d’eux me servit pour garder mes vêtements, faute d’armoire, les autres objets usuels et produits prirent place pour combler en partie les vides. Sortant un oreiller et une couverture de mon tas d’affaires, je campais sur le canapé et m’endormis.

Le lendemain matin, je me réveillais assez tôt et mangeais comme je pus. J’avais grandement besoin de couverts, de vaisselle, d’une table, de chaises et d’un lit. Faisant une liste de ce dont j’avais besoin allant du plus important au moins important, je pris toutes mes économies et me préparais à une semaine mouvementée. Non loin de chez moi, je vis Gai-sensei qui me demanda quand je souhaitais commençais à m’entraîner. Je lui répondis qu’il me fallait un peu de temps pour m’installer et lui fis part de la précarité de ma situation. Grâce à mon franc-parler, je m’attirais la sympathie de l’homme en vert qui me proposa de passer chez lui pour obtenir de quoi faire une literie plus convenable. Il ajouta que comme il n’avait rien de particulier à faire, il m’aiderait dans mes achats du jour. Ayant un porteur sous la main, je me dirigeais directement vers le marchand de meubles. Il fallut expliquer à ce dernier que nous n’étions pas un couple, mais que je voulais quand même avoir un lit deux places. Bref, je lui demandais de bien vouloir me livrer les différents meubles que je choisis, à savoir un lit et une armoire, les deux en kit. Pour quelques billets de plus, j’eus une boîte à outil d’occasion.
Puis j’achetais un matelas, de la vaiselle et de quoi cuisiner. Gai consentit à me prêter de quoi avoir une table et nous rentrâmes chez moi. Il fut difficile de tout faire passer par l’escalier, mais tous mes achats rentrèrent sagement dans ma chambre. Je remboursais partiellement Gai qui me dit qu’il commencerait à m’entraîner le lendemain très tôt.

Je passais le reste de mon après-midi à monter ce fichu lit dans ma chambre. Il me manquait encore une table de nuit et une table de chevet pour la meubler. Je réussis à caser aussi l’armoire sans trop gêner le passage menant à la fenêtre. Mes vêtements y entrèrent facilement, et je pus enfin dresser une table. Elle n’était pas pratique dans le salon, mais on pouvait la mettre dans la cuisine. Quelques chaises données par Gai se mirent autour. Dans le placard, il y avait quatre bols, six assiettes et un assortiment de différents couverts. Je me préparais rapidement à manger, faisant cuire une côte de porc dans du beurre accompagnée d’un peu de salade et d’un verre de jus de pomme. Je lavais ensuite la table et fis la vaisselle. Puis, exténuée par cette longue journée, j’allais prendre une bonne douche chaude qui décontracta mes muscles. Je me séchais encore lorsque quelqu’un sonna à la porte. Rapidement je m’habillais et allais ouvrir.

Il s’agissait du voisin qui m’avait aidé le premier soir. Je l’invitais à entrer et lui proposais un verre de jus de fruits. Il s’appelait Kentaro. Il était grand, très grand, enfin par rapport à moi. J’étais à peu près certaine qu’il mesurait entre un mètre quatre-vingt quinze et deux mètres. Il était musclé, mais pas dans le genre culturiste. Rien qu’à le regarder, il avait une attitude corporelle qui dégageait une impression de force contenue, comme si sa peau autour de ses muscles fins et noueux cachait en réalité un énorme géant. Je remarquais qu’il faisait très attention en prenant le verre, comme s’il avait peur de le casser. Il représentait un paradoxe ambulant, à la fois petit et maigre par sa façon délicate de se tenir, mais véritablement grand et musclé par son apparence corporelle. Les traits de son visage étaient fins, et avaient gardés quelques courbes enfantines qui lui donnaient un air très gentil. En le voyant ainsi, ses courts cheveux noirs surplombant de fins yeux verts et malicieux, j’avais envie de lui faire un gros câlin. Il me donnait l’impression d’un gros nounours. Je l’ignorais encore à cet instant, mais l’homme avec qui je discutais calmement allait bientôt devenir mon coéquipier dans mes missions.







Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: