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Fiction: La charmeuse de démons

J'ai toujours su que j'étais bizarre. C'est vrai quoi, les gens normaux ne contrôlent pas les éléments! Mais ce n'est pas cela qui a fait basculer ma vie. C'est cet homme, Hattake Kakashi. Il m'a fait douter sur de nombreuses questions. Depuis, il n'est pas un jour sans que je me demande qui je peux bien être? (Faites pas attention au résumé, je suis nulle pour en faire. (cette fiction est aussi postée sur www.fanfiction.net, pour les curieux qui aimeraient la lire plus rapidement) Oops, j'ai
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Narsha (Féminin), le 20/05/2010




Chapitre 17: Liberté conditionnelle



On me secoua par l’épaule. Sans violence, juste que c’était… Dérangeant, c’était le mot adéquat à cette situation. Le matelas contre lequel j’étais adossé était solide et souple pourtant, comme si j’avais dormi sur un bloc de caoutchouc qui se serait déformé sous le poids de mon corps. Quelqu’un avait même pensé à me donner de quoi me couvrir. Ce n’était pas une couverture, c’était bien trop fin, et cela n’avait pas la forme d’un drap. Un manteau ? Peut-être… En tout cas, il portait une odeur qui me titillait les narines. Pas désagréable d’ailleurs, mais je ne parvenais pas à savoir ce que c’était. On me secoua encore pour m’obliger à ouvrir les yeux. Mais je ne voulais pas, j’étais si bien ici… Je me retournais, enfouissant ma tête dans ce qui me tenait lieu de couette, comme si le fait de m’y cacher pouvait éloigner tous les intrus potentiels.
Pas vraiment une maxime de Ninja, vous en conviendrez. J’entendis la personne près de moi soupirer et s’approcher plus près de moi. Une partie de mon visage était resté découvert, dont mon oreille, et quelque chose de mouillé le frôla tandis qu’une main tentait de me faire lâcher la prise que j’avais sur mon cocon.
_ T’es lourde, Kunoichi, mmh, murmura l’inconnu à mon pavillon auditif, arqué au dessus de moi pour me faire lâcher prise.

Je compris alors que cette odeur que j’avais dans les narines était celle de Deidara. Il n’y avait pas d’autre personne d’autre sur dans ce bas-monde mis à part lui pour m’appeler encore « Kunoichi » alors qu’il me connaissait depuis un bon moment à présent. Son tic de langage caractéristique m’avait bien aidé aussi. Il me demanda de lâcher son manteau et de me lever. Je refusais, m’enroulant encore plus dedans. Ce ne fut qu’après une longue série de chatouilles et d’un empêtrement de bras et je jambes qu’il put enfin récupérer son bien. Il avait été obligé de me plaquer tout contre lui pour s’en emparer. Je pris alors brusquement conscience de la situation dans laquelle nous nous trouvions. Je me dégageais de ses bras, une expression de peur et de dégout sur mon visage. Ma réaction avait été excessive, et quand je plantais mon regard devenu glace dans les yeux du blond, je lus en lui de l’incompréhension, de la fierté un peu meurtrie et de désir. Mais quand je voulus tenter de le sonder un peu plus, il s’en aperçu et me tourna le dos, l’air vexé et gêné d’avoir été pris en défaut.

Je trouvais les affaires qu’il avait du se procurer à mon intention moi, voyant l’état de crasse et de délabrement dans lequel j’étais. Je m’éloignais un peu, pas trop loin pour ne pas me perdre, mais assez pour être certaine qu’il ne pouvait pas me voir. Je m’étais retournée pendant un moment pour le voir encore une fois, pour m’assurer qu’il ne regarderait pas. Comprenant mes intentions, il m’avait souri et indiqué depuis là où il était un endroit où la rivière se faisait moins tumultueuse. Je me savais assez isolée pour que les regards indiscrets ne m’atteignent plus. Alors, je me déshabillais lentement. Je me savais seule et je me sentais bizarre. Avec mes mains, je retraçais le chemin que ses doigts avaient faits pour me chatouiller. Oui, c’était exactement cela. Si mon sentiment de peur avait été pour ce qu’il avait fait, mon sentiment de dégoût était pour moi. J’avais aimé. J’avais ri. C’était un ennemi, bordel ! S’il me gardait comme cela, auprès de lui, c’était parce que j’étais sa prisonnière, rien de plus. Je m’étais crue maître de mes décisions, en lui demandant avec un culot inouï de m’entraîner. Je ne savais pas pourquoi il avait accepté. J’avais tout le temps été prisonnière, de son regard, de sa maison, de l’île étrange. Et j’avais cru, j’avais rêvé… Mais il ne voulait pas mon bien, il était de ceux que je devais expressément et immédiatement fuir. Et moi, j’étais restée. Quelle folle j’étais !

Tout en remuant des idées noires et des idées étranges quand à mes sentiments envers lui, je goûtais au plaisir vivifiant de l’eau contre mon corps nu. Quand je ressortis après quelques immersions, je trouvais l’air extérieur bien trop froid. Je me précipitais sur la serviette, déposant les habits de rechange qu’il m’avait donnés avec délicatesse sur le sol. Récupérant mes sous vêtements sales, je les remis avec une grimace. Certes, il avait l’œil pour les tailles des vêtements, mais il n’avait pas pris de rechange pour moi. Il remonta dans mon estime, lorsque je vis que ces vêtements étaient féminins mais pas trop, un chemisier bleu pâle liseré de violet, un jean, une paire de chaussettes et des baskets. En voulant les enfiler, je sentis comme un papier au fond. Je le pris et je le dépliais. C’était un mot de lui, écrit d’une main hâtive. Il avait une très jolie écriture cela dit en passant.

Haruka,
Je t'écris ces quelques mots car je n’ai plus beaucoup de temps. J’ai à faire ailleurs.
Mais avant de partir sans une explication, je voudrais m’excuser auprès de toi.
J’ai été… Odieux, parfois malpoli avec toi. Pire, je t’ai privé de la liberté à laquelle tu aspirais.
Pour cela je te demande pardon.
Par ailleurs, je dois te dire que je te trouve changée. Tu n’as plus rien à voir avec la fille solitaire et désespérée à qui j’ai sauvé la vie. Je ne sais pas si c’est grâce au fait que tu te sois éloignée un temps de ton village, mais j’espère que tu resteras ainsi et que tu ne retomberas pas dans la mélancolie. J’ignore ce que tu avais avant de me rencontrer, et je ne te dirai pas pourquoi je pars sans laisser de traces.
Peut-être en parlerons-nous lors de l’examen Chuunin, qui sait ? Tout peut arriver, tu sais. J’ai tellement de choses à te dire sans arriver à les écrire toutes. Cela me surprend. Je ne me savais pas si sentimental.
Je t’embrasse affectueusement,
Deidara
P.S. : Le louveteau qui squattait ton sac s’est fait la malle en disant qu’il reviendrait plus tard. Je crois que je n’ai pas trop compris ce qui c’est passé.

Tiens, c’était vrai, Ôkami n’était toujours pas là. Ne le trouvant pas après quelques recherches, je décidai immédiatement d’aller vérifier si mon membre de l’Akatsuki préféré était vraiment parti. Mais quand j’arrivais, il n’y avait plus qu’un tout petit fragment d’argile blanche sur le sol. Ainsi que mon sac et mes maigres possessions, à savoir quelques projectiles et deux trois rouleaux pour combattre. Alors s’il me rendait ma liberté, je voulais bien l’excuser. Je me mis alors en route. Mais je n’avais rien sur moi mis à part les vêtements qu’il m’avait donnés. Comment pouvais-je retourner à Konoha alors que je ne savais absolument pas où j’étais. C’est Karasu qui connait bien cet univers, pas moi… Et en plus elle a tout du GPS ambulant, elle arrive à se rappeler de tous les endroits par lesquels elle est passée ! Alors que pour moi, reconnaître un bout de forêt où il y a plein d’arbre qui se ressemblent, d’ un autre bout de forêt avec des arbres qui se ressemblent aussi, eh bien c’est hors de mes capacités. Et pourtant, plus je marchais, plus j’avais le sentiment de rentrer à la maison. En effet, au bout du chemin, je reconnus le portail de mon village.

En souriant, je fis un coucou à Izumo et Kotetsu à l’entrée du village. Le dernier des deux précédemment cités m’adressa un clin d’œil coquin. Aurais-je encore été comme avant d’avoir rencontré Deidara, j’aurais passé une nuit avec lui, peut-être plus, mais cela ne servait qu’à me leurrer et à fuir Kakashi. Mais je voulais être digne de cette liberté qui m’avait été rendue alors je répondis simplement par un sourire. Je me dirigeais alors vers le bureau de l’Hokage, mais il s’avéra que le Quatrième et Kakashi étaient partis faire une mission tous les deux. Je me retrouvais donc devant Tsunade, princesse des limaces.

Elle me souhaita la bienvenue et m’indiqua qu’il y avait encore quatre mois avant l’examen Chuunin. Elle voulut savoir si je souhaitais faire quelques missions en solo, ou si je souhaitais m’entraîner pour l’épreuve qui aurait lieu sous peu. Je préférais m’entraîner seule pour ce qui était de mon ninjutsu et pour réactualiser mes connaissances dans différents domaines. Mais pour ce qui était du Taijutsu, je lui demandais si elle connaissait quelqu’un pour m’entraîner. La réponse ne se fit pas attendre beaucoup. Gai, l’éternel rival de l’homme qui m’aimait n’avait pas d’équipe pour l’instant, les élèves qu’il supervisait étant eux aussi parti en mission. Puis, sous un ton confidentiel, plus comme celui d’une mère qui s’inquiéterait pour son enfant, elle me demanda si j’allais mieux. Quoiqu’un peu surprise par ce qu’elle m’annonçait, je souris et entrais dans ce que les hommes auraient appelé du commérage. Mais cela n’avait rien à voir. Je lui parlais alors de cette non-attraction envers l’homme au sharingan, la peur que j’éprouvais quand à cet œil, mon désir de ne pas le blesser et ma faiblesse face à lui qui m’avait fait rester à ses côtés. Elle m’écouta, sans rien dire, puis se leva en pinçant le haut de son arrête nasale. Puis elle se tourna vers la fenêtre et se mit à observer le village.

Puis elle soupira.
_ Le mieux, serait sans aucun doute de vous éloigner. Vous pouvez louer un appartement en ville. Il y en a un qui viens de se libérer juste à la lisière de la forêt, un coin très joli.
_ Merci, mais je n’ai pas beauoup d’argent.
_ Ne vous inquiétez pas, le loyer n’est pas trop cher. Je pense que vous devrez effectivement vous serrer la ceinture, au moins pour les premiers mois. Mais avec les missions, tout ça… Vous trouverez bien de quoi vivre convenablement. Pour les meubles, il y aura toujours quelqu’un pour vous en donner un. Pas de première qualité, mais cela suffira pour le début. Qu’en dites-vous ?
_ J’emménage quand ?







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