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Fiction: La charmeuse de démons

J'ai toujours su que j'étais bizarre. C'est vrai quoi, les gens normaux ne contrôlent pas les éléments! Mais ce n'est pas cela qui a fait basculer ma vie. C'est cet homme, Hattake Kakashi. Il m'a fait douter sur de nombreuses questions. Depuis, il n'est pas un jour sans que je me demande qui je peux bien être? (Faites pas attention au résumé, je suis nulle pour en faire. (cette fiction est aussi postée sur www.fanfiction.net, pour les curieux qui aimeraient la lire plus rapidement) Oops, j'ai
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Narsha (Féminin), le 29/12/2009




Chapitre 10: L'accord




Ma tête me faisait l’impression d’être serrée dans un étau à la fois brûlant et glacé, et en même temps d’être broyée et dont le puzzle était remis en place avec une patience infinie pour le plaisir de la broyer encore une fois, et ainsi de suite. J’avais l’impression que je respirais du feu tant ma poitrine était douloureuse. Je sombrais dans un univers noir, si noir… Et le souvenir de mon chemin parcouru jusque là me revint en tête. Ça y était, j’étais morte, c’était certain. Je me relevai en hurlant. Des mains me recouchèrent doucement. J’avais un bandeau sur les yeux et je ne savais pas où j’étais. Tout ce que je savais c’était que j’étais allongée sur un matelas et que j’étais bandée en plusieurs endroits. Quelqu’un remonta ma couverture sur mes épaules, écarta les mèches sur mon visage. Le toucher semblait doux, et la personne qui était en train de s’occuper ainsi de moi n’avait pas l’air antipathique. C’était un homme, j’en étais certaine. Je voulus poser une question, mais ma voix semblait partie ailleurs et je ne poussai qu’un petit couinement étranglé.

_ Ne parlez pas, fit une voix masculine et sympathique. Votre poumon est encore amoché.
_ Où suis-je ? Articulai-je péniblement tout de même, ma voix rauque était cassée par l’effort.
_ En sécurité pour l’instant. Mais pour le moment, vous devez vous reposer, mmh. Tenez, buvez, fit la voix tandis que son propriétaire me soutenait dans le dos pour que je puisse boire.

Sa prise était ferme mais douce. Il émanait de lui une sorte de joie de vivre et une telle chaleur. Je soupirai et entrouvris les lèvres. Mes bras étaient gourds et lourds. Je ne réussis pas à les soulever plus que quelques centimètres. Vaincue, je les laissai retomber, et le choc de leur chute sur le matelas produisit un son mat et étouffé. Je sentis le contact dur d’un bol en terre cuite tinter contre mes dents. Le liquide entra brusquement dans ma gorge et je ne pus pas l’avaler et je le recrachai aussitôt. Alors il inclina juste un peu, pour que cela coule lentement dans ma gorge, tout en s’assurant que je sois obligée de l’avaler pour m’en libérer. Puis il me recoucha et je l’entendis sortir de la pièce pieds nus sur le parquet. Mon monde se troubla et finit par se désagréger en une myriade de bulles colorées.

Je me réveillai encore au même endroit. J’avais moins mal, et j’avais assez de force pour m’asseoir. Ce que je fis tout en m’étendant, sentant craquer mes articulations et faisant se tendre mes muscles endoloris et encore endormis par ma position allongée. Il y avait le souffle de quelqu’un dans la pièce, comme si elle dormait. Ce serait… une chambre dans laquelle je suis ? J’explorais le sol froid de mes doigts, appréciant la lisseur du plancher. La respiration s’interrompit et on grogna, comme quelqu’un qui se réveille. Sa main se pose par terre près de moi et il se relève. Pendant cet infime instant, nos doigts se sont effleurés. Je rétracte ma main brusquement comme si ce contact m’avait brûlée.

_ Ohayo, me salua-t-il. Bien dormi ?
_ Oui merci, fis-je d’une voix encore rauque, mais qui ne me faisait plus mal.
_ Je vais changer tes bandages.

J’entendis le bruit du frottement du tissus tandis qu’il l’enlevait. Ses mains étaient habiles, ses gestes rapides et précis. Puis je sentis la délicieuse morsure de l’air frais sur ma peau. Puis je pris conscience du fait qu’il s’était interrompu. Puis je compris pourquoi. Pour panser la plaie, il avait dû me déshabiller quelque peu, et j’étais donc couverte seulement par la couverture et mes sous-vêtements.

_ Je suis désolé, murmura-t-il.
_ Vous êtes obligé de regarder ? Demandai-je, assez agacée par cela.
_ Ben, c’est plus efficace si je sais ce que font mes mains, mmh. Mais ne vous inquiétez pas, c’est assez intéressant à regarder.
_ J’imagine que vous vous êtes bien amusé à « regarder » pendant que j’étais inconsciente, sifflai-je un soupçon de colère dans ma voix cassée.
_ Je ne sais pas pour qui vous me prenez, mais je vous respecte. Et croyez-moi que quand je vous ai ramené ici vous pissiez le sang. J’aurais très bien pu ne pas vous soigner, vous laisser au fond de la rivière et ne pas vous secourir, gronda-t-il.
_ Vous allez me dire où je suis maintenant, demandai-je après une pause à peine troublée par le bruit des bandes qu’il enroulait autour de moi, changeant de sujet pour éviter une discorde.
_ Je vous répète que vous êtes en sécurité. Si je vous dis que vous êtes chez moi, vous vous en doutiez. Et pas trop loin de là où je vous ai repêchée pour vous soigner ainsi vous êtes restée en vie. Cela vous suffit.
_ Plus ou moins, soupirai-je tandis qu’il refaisait un pansement autour de ma tête. Qui êtes-vous ?
_ Je ne peux pas vous le dire. C’est pour cela que vous portez un bandeau.
_ Je vous connais alors ? C’est étrange, votre voix me rappelle quelque chose, mais c’est trop diffus…
_ Oui, nous nous sommes déjà rencontrés.
_ Pourquoi vous ne pouvez rien me dire ? Je ne vous connais pas.
_ Moi si. Du moins ai-je deviné qui vous étiez, bien que je ne connaisse que votre nom de famille.
_ Vraiment ? C’est pour cela que vous m’avez sauvé la vie ?
_ Je vais chercher à manger, répondit-il en s’éloignant.
_ Ce n’est pas une réponse ça... murmurai-je, sachant sciemment qu’il m’avait entendue.

Il revint avec des boules de riz. Je voulus la saisir dans ma main, mais si mes bras pouvaient bouger, je n’arrivais pas à saisir des objets avec mes doigts. Mes mains tremblaient, aussi porta-t-il les aliments à ma bouche tranquillement. Tandis que je mangeais, il ne disait rien, se contentant de se sustenter lui aussi. Je le sentais en pleine réflexion. Quand nous eûmes fini, il remporta l’assiette qui lui avait permis de transporter la nourriture. Quand il revint, il soupira. Il se positionna en face de moi, et son souffle chaud balaya quelques une de mes mèches éparses. Puis il m’annonça :

_ Je ne peux pas te laisser aveugle indéfiniment. Alors nous allons faire un marché Nemoragi-san.
_ Haruka.
_ Bon d’accord, Haruka, je te promets de garder le fait que je t’ai découvert et que je t’héberge momentanément, je ne le mentionne pas à mes partenaires, je te montre qui je suis réellement et toi tu ne mentionnes mon existence aux ninjas de Konoha. Après tout je suis mort à leurs yeux.
_ Je…fis-je. J’hésitai un instant.
_ Repose-toi et réfléchis à ce que je te propose.

Sur ce il me rallongea encore une fois et repartit dehors après ouvert la fenêtre. J’entendis des bruits dehors. Il s’entraînait, dehors, seul. S’il me demandait cela, c’est qu’il était un Nuke-nin. Il ne mentionnerait pas ma présence à ses partenaires. Mais qui… ? Je pris soudain conscience de qui il pouvait être. Mort aux yeux des ninjas de Konoha et dont les camarades s’intéressaient à ma personne. Cela ne pouvait être qu’un membre de l’Akatsuki ! Je respirais avec difficulté, la peur se répandant dans mes veines comme un feu de brousse. Je ne savais pas lequel cela pouvait-être. J’entendis le bruit d’explosions alors qu’il s’entraînait. Ce serait celui qui utilisait l’argile pour en faire des bombes ? Il fallait que je me rappelle. Il était de taille plutôt moyenne, à peu près comme moi, blond aux yeux bleus, les cheveux longs… Et son nom, c’était…. Deidara ! Ça y était. Je connaissais son identité. Alors son accord devenait un peu bancal. Il fallait que e lui demande autre chose. Mais là, j’étais à sa merci, il faudrait que j’ai le culot de lui demander ça.

_ Alors, tu as réfléchi, demanda-t-il quand il apporta le repas de midi et qu’il avait fini de se nourrir lui-même.
_ Effectivement Deidara.
_ Comment ? S’écria-t-il surpris que j’aie percé à jour qui il était.
_ En réfléchissant. Tu m’as donné trop d’indications. Il fallait être plus malin.
_ Kuso ! (il enleva mon bandeau, que je puisse le voir. Je clignais des yeux pour m’habituer à la lumière ambiante.

Il n’y avait pas à dire, il était plutôt mignon pour un déserteur. Ses cicatrices sur les bras étaient très visibles. A part cela il avait l’air potable).

_ Ton accord est quelque peu bancal maintenant.
_ Qu’est ce que tu veux ?
_ Que tu m’entraînes.
_ Pardon ?
_ Tu as bien entendu. J’ai passé le test Chuunin, mais j’ai été recalée. C’est pour cela que j’ai besoin de me perfectionner au combat. Aussi comme j’ai quelqu’un de très expérimenté sous la main… A ce que j’ai entendu dire, beaucoup de personnes ont fait les frais de tes bombes. Moi qui croyais que Kakashi était fort…, susurrais-je en flattant son égo.
_ Mais j’ai perdu notre combat.
_ Il te manquait un bras, et ils étaient deux. Mais je pense que s’il n’y avait eu que cela, tu aurais très bien pu les vaincre, non ? Insinuai-je en me rapprochant de lui, un sourire charmeur aux lèvres.
_ Bien sûr, s’écria-t-il tandis que je sentais son souffle contre mon épaule nue, laissant la couverture dévoiler mes bandages et les formes qu’ils moulaient pour le déstabiliser de plus belle. D’ordinaire ce genre de choses ne marchaient qu’avec Kakashi ou les hommes avec qui j’avais eu le temps de passer une nuit, disons…. Agitée. Son regard ne regardait plus mon visage. Ses yeux brillaient sous la force d’une émotion forte.
_ Alors, que penses-tu de mon accord ? Te convient-il ? (je laissai échapper une pause, écoutant avec délice sa respiration qui s’était accélérée. Je l’entendis déglutir, et je pouvais aisément le voir rougir. Je le tenais !) Ou bien es-tu devenu si faible après la perte de tes bras que tu n’as même plus la force de t’occuper d’une pauvre fille ?
_ T’insinue quoi ? S’énerva-t-il.

J’avais beau flatter son égo, il était assez pointilleux et ma pique avait, semblait-il, ruiné mes précédents efforts. Il s’avança sur moi, menaçant. Ses yeux brûlaient de colère et de désir. Je me disais que je venais de faire une bêtise. Ma conscience me sortit « j’te l’avais bien dit ! ». Il était presque au dessus de moi, à quatre pattes, moi couchée au sol, nos regards se croisant. Il sembla apprécier la peur qu’il vit dans le mien. Il sembla encore plus heureux, quand une fureur glacée teintée de déception et de résignation congela littéralement mon regard.

_ Tu sais quoi Haruka-chan ? Lança-t-il cruellement. Je crois que je vais adorer t’entraîner. Mais à une petite condition.
_ Laquelle ?
_ Je dirige tout ce que tu auras à accomplir. Je te parie que dans quelques mois, tu auras ton examen Chuunin haut la main !







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