Fiction: Little sister (terminée)

Nous nous étions juré d'être frère et soeur... Mais est ce vraiment ce que nous voulions ? Aujourd'hui, je brise ma promesse... Mais comment faire pour regagner ton coeur ?
Romance | Mots: 1599 | Comments: 9 | Favs: 14
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shikacool (Féminin), le 21/07/2009
'Lut les lecteurs !

Le second Neji/Tenten arrive enfin, j'ai eu du mal à le terminer, c'ui là '__'
Inspiré de la BO du film LOL, composée par Jean Phillipe Verdin, que j'ai particulièrement aimée... tout comme l'acteur, d'ailleurs xD

Voili voilou, me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture !




Chapitre 1: One-shot



Quand je repense à tout ce qu’on a vécu ensemble…

Toutes nos bêtises, nos missions, nos combats… Je ne peux pas dire nos fous rires, je n’ai jamais eu un sens de l’humour extraordinaire.

Et tout s’arrêterait ici, comme ça ? Je ne peux pas le croire.

« Petite sœur était là, si jolie
Petite sœur a séché mes peines
Petite sœur a guéri mon cœur de sa gangrène.
Mais petite sœur a grandi
Et comme rien n’est simple dans la vie,
Petite sœur a réveillé, en mon âme enhardie
Un sentiment incompris, au-delà de l’amitié… »

Ces vers, ils sont de ma main, et j’espère qu’ils viendront à toi, de quelque manière que ce soit. Comme quoi, un glaçon peut aussi faire de la poésie…

J’ai toujours été un peu dur avec toi, je l’avoue. Mais ce trait de caractère fait partie du clan Hyûga. Sans notre dureté, jamais nous n’aurions développé des pouvoirs aussi grands.
Depuis des années, tu supportais ma fierté, ma froideur, ma sécheresse. Tu étais pour moi la main qui me faisait fondre de sa chaleur, l’eau qui venait irriguer mes rêves.

C’était il y a des années. Une promesse que je n’aurais jamais dû faire. J’ai toujours su que je changerais d’avis, de toutes façons.

Notre amitié n’était qu’insouciance. Nous ne pensions pas au lendemain, aux conséquences.

We used to play
All the games
Where no one's the winner

Tu boudais toujours lorsque, invariablement, je te battais dans les duels à mains nues qui nous opposaient… Je ne te ménageais pas, il faut dire. Mais tu te relevais toujours. Toujours, toujours. Tu cachais ta douleur sous des sourires malicieux et les petites piques dont tu avais le secret. Et moi je souriais, d’un sourire en coin un peu moqueur, et je disais, pour rassurer ton âme de guerrière : « ne t’énerve pas, il n’y a pas de gagnants. »

Je le pensais. Je l’ai toujours pensé. Il n’y avait rien d’autre qu’elle et moi.
Mais il y avait aussi cette promesse. Toujours là pour me barrer la route.

Today, I break my promises
To stay out of the emptiness

C’était un soir de printemps. L’air était frais, l’atmosphère était lourde. Le soleil était voilé de nuages. Tout comme ses yeux était voilés de larmes. Je me suis approché. Elle était assise sur un banc dans ce parc, droite malgré le chagrin qui secouait ses fines épaules. Je suis resté debout. Je n’ai rien dit. J’ai simplement attendu qu’elle se dévoile d’elle-même. Ce qu’elle n’a pas tardé à faire, avec des mots entrecoupés de sanglots :

- Mes… parents… Mon grand frère… Ils ont… disparu…
- Mission ?
- Oui… C’est… terrible, Neji… Je ne les reverrai… plus jamais… Plus jamais !

Elle a glissé au sol et s’est roulée en boule, incapable de formuler sa peine autrement qu’avec des hurlements désespérés. Je suis resté ainsi, sans la toucher. La prendre dans mes bras, lui murmurer des mots de réconforts vides de sens ? Et après ? Non, la seule chose que je pouvais faire, c’était de…

- Tenten… Je n’ai pas la douceur d’une mère ou la force d’un père mais je… Enfin, je ne le remplacerai jamais mais… Si tu veux, je pourrais essayer… De combler un peu l’absence de ton frère… Je veux dire… Me comporter en tant que tel, tu vois ?

Elle a relevé la tête et m’a fixée de ses grands yeux chocolat. Elle ne parvenait pas à masquer son étonnement sous ses larmes. Nous étions des enfants, à cette époque. A l’heure qu’il est, jamais je ne me serais permis une proposition aussi absurde.
Je me rappelle, suite à cela, Tenten s’est arrêtée de pleurer et s’est redressée. Chacun a tendu son petit doigt. Nous les avons entrecroisés, et, comme les êtres innocents que nous étions, nous avons scellé nos destins, sans penser plus loin que le bout de notre nez.

- Alors… Tu jures d’être mon grand frère, Neji ?
- Je jure.
- Et moi je jure d’être ta petite sœur.
- Croix d’bras croix d’fer, si je mens j’vais en enfer ! avons-nous clamé en même temps.

Today let's make our promises
For tomorrow

Les années ont passé. Jusqu’à aujourd’hui, jamais je n’avais regretté cet acte.
Je l’ai protégée, conseillée, consolée, entraînée, honorant ma promesse. Ignorant vaillamment cette voix qui me criait que je voulais plus.

Et maintenant… Maintenant, rien. Ou plutôt plus rien.
Son frère vivait à Iwa, depuis tout ce temps. L’Hokage, après tant d’années de recherches, l’a retrouvé. Ses parents sont bel et bien morts. Son frère lui, après un choc violent, avait perdu la mémoire. L’Hokage l’a contacté, lui a raconté son passé. Et à présent Tenten va se rendre à Iwa pour le « rencontrer ». Sans doute ne reviendra-t-elle jamais à Konoha.

Elle est venue me l’annoncer, je ne sais plus quand. C’était aussi un soir de printemps.
Elle a couru vers moi, avec un visage lumineux que je ne lui avais encore jamais observé. Quand elle s’est jetée dans les bras, j’ai eu un sourire d’enchantement surpris, ignorant encore la terrible nouvelle.
Elle allait partir. Elle, ma petite sœur, allait me quitter, pour retrouver le frère que jamais je n’avais su imiter.
Toute ces années, toute ma dévotion, tous nos jeux, nos mensonges… Tombaient à l’eau, comme ça, en un instant. Quelque chose s’est cassé entre nous.
Elle s’attendait sûrement à ce que j’exprime ma joie, à ce que je lui dise que j’étais heureux pour elle. J’en ai été incapable.

Je ne pensais pas du tout cela. Egoïste, je n’ai pas vu son bonheur miraculeux, son espoir revenu.
Moi je ne voyais que les miettes de mon cœur brisé, les cendres de mes espoirs consumés. Je n’ai pu murmurer qu’un froid « tant mieux ». Pas un sourire.

Elle a froncé les sourcils, a baissé les yeux. Sa déception visible m’a transpercé le cœur avec une force que jamais je n’aurais pu imaginer. Parce qu’un cœur brisé n’empêche pas la souffrance. Tss. Cherchez l’erreur.

Et moi plus j’avais mal, plus je montrais mon indifférence feinte, ma froideur de toujours, mon dédain de Hyûga.
Alors elle m’a tout jeté à la figure. Tout, absolument tout. Toutes ces années de fraternité, d’amitié, elle me les a renvoyé comme s’il n’avait s’agit que de prunes.
Elle ne hurlait pas, comme lors de nos disputes. Elle a simplement parlé, d’un ton cinglant, sans appel. Puis elle est partie, sans se retourner.

Je n’avais pas proféré un mot. Je n’avais même pas eu le courage de la regarder dans les yeux. Sans doute a-t-elle pris ça comme une marque de mépris.
J’ai attendu longtemps pour m’effondrer.

Je ne suis qu’un lâche. J’ai laissé ma porte ouverte à l’espoir sans me douter qu’il était infidèle. Aussi fugace que la brise qui agitait les cerisiers ce soir-là, et aussi brillant que ses yeux à elle.

La, la la la la la…

Je me lève de ce même banc sur lequel nous nous sommes jurés une absurdité à laquelle nous n’avons jamais vraiment cru, et erre dans ce parc avec un air en tête…

La, la la la la la…

Le vent guide mes pas jusqu’à la gare. Quelle heure est il, au juste ? Est elle déjà partie ? Ai-je vraiment envie de le savoir, après tout ? De toute manière, elle ne voudra jamais me dire au revoir. Je n’oserai jamais me déclarer, et elle ne souhaitera jamais m’écouter…

La, la la la la la, la la la la, la…

Today, I break my promises
To stay out of the emptiness

Foutue chanson qui m’obsède… Comme par hasard, une chanson qu’elle m’a faite découvrir… Petite sœur…

Je m’arrête, soudain. Valises posées à même le sol. Kunaï miniature pendant au porte-clefs. Macarons bruns, yeux cacao. Musique d’un cœur qui bat à cent à l’heure.
Elle est là, à quelques pas.
Tenten.
Ou petite sœur.
Ou autre chose.
Je ne sais plus.

Elle s’avance en se tordant les mains, avec un air timide que même Hinata ne saurait prendre. Elle est tout près.
Rectification : elle est beaucoup trop prêt. Je peux voir chaque larme accrochée à ses cils. Pourquoi des larmes ?

Elle respire un grand coup et dit d’une voix tremblante d’émotion :

- Je ne veux pas qu’on se quitte comme ça Neji.

Elle avance une main vers mon visage. Je n’en peux plus. Cet espoir qui revient… Et puis ce sentiment, ce drôle de sentiment que j’ai toujours pris pour de l’amitié. Ca ne s’en va donc jamais, ces choses là ?
J’arrête sa main à quelques millimètres de moi. Vais-je choisir la fierté ?

- Moi je ne veux pas te quitter du tout Tenten…

Today let's make our promises
For tomorrow.

Je la serre dans mes bras. Son parfum qui m’envahit, cette joie, je ne peux pas y croire. Elle est là, si petite… si fragile…

- Alors viens avec moi !

Je la regarde. Elle a l’air sérieuse.

- Mais, ton frère… Tenten, c’est une réunion en famille, je risque de gêner…

Toute imprévisible qu’elle soit, ma Tenten éclate de rire.

- Neji, tu as fait de moi ta petite sœur pendant des années, et maintenant je me rends compte que je suis amoureuse de toi. On peut d’ores et déjà dire que tu fais partie de la famille, non ?

Elle l’a dit… Elle l’a dit. Elle l’a…
Je t’aime Tenten.
Notre baiser témoigne de nos sentiments, restés si longtemps enfouis au fond de nos âmes.
Je t’aime.
Reste à te l’avouer…

Mais montons dans le train d’abord. J’ai bien le temps…

La, la la la la, la…




Je sais, c'est très court, j'avais même peur de pas avoir le bon nombre de mots O.O

J'ai pourtant rallongé comme je pouvais, mais bon, à la base c'est pas une fic' avec beaucoup d'action...

En espérant que vous posterez de nombreuuuuuuux commentaires :P

Je vous remercie d'avoir lu,
Et zibouilles bien sur ! ^^




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