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Fiction: Que son rêve devienne réalité

"Devenir Hokage, c'est mon rêve![...] Je ne reviens jamais sur ma parole, c'est comme ça que je conçois mon Nindô!"... et si ces paroles devenaient réalité? A quel prix?
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prince masqué (Masculin), le 25/07/2010
Danzô ayant survécu au combat contre Sasuke grâce à l'oeil de Shisui en déguisant sa mort, il marque la fin d'un ère alors qu'une nouvelle génération apparait...



Chapitre 2: Chapitre II : Incidents



L’ardeur du combat de la Racine se faisait sentir, Sakura et Saï repoussaient tant bien que mal les assauts de Shurikens et de Kunaïs qui venaient de toute part, chacun d’eux visait à une vitesse incroyable les points vitaux, la moindre erreur d’esquive pouvait s’avérer fatale ; les armes de jets par milliers voltigeaient dans les airs et s’éparpillaient sur le sol pour n’y laisser qu’un sombre tapis de dards obscurs. Mais nos deux ninjas ne se laissèrent pas impressionnés. Soudain, un coup de poing fracassant à terre permit de suspendre un instant l’attaque. Spontanément, Saï envoya à l’aide de Chôjû Giga une dizaine de serpent enlaçant leurs assaillants cachés dans l’ombre.

Mais à peine capturés, il perdit toute emprise sur ces adversaires qui n’étaient rien d’autre que de simples troncs d’arbres. Les intrus apparurent dans leur dos sans le moindre bruit : leur Kawarimi avait porté leur fruits : les deux ninjas de Konoha étaient à leur merci… Le kunaï sous la gorge, Sakura n’en revenait pas : comment avait-il pu arriver si rapidement et si aisément dans leur dos sans qu’elle ai pu sentir la moindre présence de chakra ?
De surprise en surprise, Sakura sentit une ombre menaçante s’abattre sur eux. Saï, lui aussi toujours pris en otage, laissa se dessiner un petit sourire de réconfort adressé à sa coéquipière.

Les deux anbus de la racine, satisfaits de leur assaut furent très vite pris au dépourvu par cette gigantesque ombre qui n’était autre que deux énormes dragons d’encres plongeant sur leur proie. Les anbus esquivèrent de justesse en laissant leurs otages de nouveau libre de leur mouvement. Le duo de l’équipe 7 reprit leur position défensive et fit face à leurs ennemis. Saï reconnaissait bien ces visages, ce n’était rien d’autres que les fidèles serviteurs de Danzô, Torune et Fu.

" Mh ! N’ayez crainte, on aura de plus belle occasion pour s’amuser ! lança Torune. A peine les dragons du Chôjû Giga s’étaient-ils positionnés de part et d’autre des deux ninjas de konoha que les acolytes de la Racine s’évaporèrent dans un nuage de fumée.
- Merde ! jura Sakura. Ils sont doués pour la fuite… Mais que signifient ces menaces ? "
Saï comprit soudainement :
" Je ne crois pas qu’ils veuillent détruire Konoha à petit feu et de l’intérieur comme ils ont déjà tenté autrefois. Je crois bien que cette fois-ci, la Racine va sortir de sous terre et non pas de la manière la plus douce, ils vont totalement changer leur manière de procéder.
- Bien sûr ! Ils sortent de l’ombre dans un grand coup d’éclat pour nous surprendre et prendre plus efficacement le pouvoir ! Mais là… ils ont été trop explicites, le stratagème de la surprise ne tient plus debout, que cachent-ils encore ? Le seul moyen de le savoir c’est d’être prêt au moment venu. "

Tsunade était entrée dans la geôle de Konoha. Elle tomba sur Tonbo Tobitake tout sourire à l’accueil. En entendant prononcer le nom du détenu à qui le kage de Konoha voulait rendre visite, ses bandeaux se blanchirent et il grimaça. Furtivement, il jeta son regard sur la liste des détenus.
" Ces type de détenus possèdent un cachot spécial, ils se trouvent dans un endroit isolé de la prison, vous allez devoir me suivre Tsunade-sama, informa Ibiki sorti de son bureau.
- Je vous suis. " déclara t’elle d’un ton ferme. Ibiki s’exécuta dans sa froideur et sa démarche inquiétante habituelle. Ils traversèrent de longs couloirs et descendirent d’interminables escaliers à colimaçon sombres et humides ; il défilèrent devant différents cachots, où étaient placés des voleurs, des brigands, des pédophiles, des criminels, des déserteurs et même des hommes possédés par un démon ou une puissance incontrôlable.


La vielle Tsunade haletait, fébrile, et stoppa un instant sa marche. Ibiki ne sentant plus sa présence, se retourna et couru auprès d’elle pour lui venir en aide ; à peine posa t’il sa main sous le bras droit de Tsunade que celle-ci le dégagea violemment, faisant chanceler la grande masse qui était venu lui porter secours :
" Ne me prends pas par la pitié Ibiki, depuis quand laisses-tu parler ton cœur ? Encore serait-il de bon conseil, mais ce n’est pas le cas ! ". Le pauvre Ibiki déglutit et déclara toutes ses excuses à sa Senpai.

Après qu’Ibiki l’ai guidée jusqu’au lieu dit, Tsunade entra seule dans un couloir sombre et rocailleux où les halos des rares bougies rendaient l’atmosphère inquiétante. Avant d’être dans le champ de vision des cachots, Tsunade se rappela à quel point elle pouvait haïr tout ces vieux écervelés qui dirigent le village, tous ces incapables sont totalement aveuglés par leurs traditions et leur conservatisme ! Et elle ? Elle était pourtant aussi condamnée à devenir une vieille toute rabougrie comme eux ! Non ! Cela en était trop. Dans un excès de colère, sa canne fut projetée et s’éclata en mille morceaux sur le sol calcifié. Ses mains tremblantes composèrent des signes pour extirper quelques gouttes de chakra de sa marque sur le front pour reprendre l’apparence de la belle jeune femme de 20 ans qu’elle avait tant aimé être.

Non, elle ne pouvait pas se permettre de montrer la moindre faiblesse, quitte à gaspiller sa durée de vie, autant le faire pour son honneur, son sens de la justice et plus particulièrement… son amour propre.
Inspectant chacun des cachots toujours plus sinistres les uns que les autres, elle finit par s’immobiliser devant une grande grille métallique sur laquelle était apposé un triple sceau de protection. En s’attardant bien sur l’intérieur du cachot envahi par l’obscurité, Tsunade distingua une silhouette enchaînée sur le mur du fond, celle-ci leva faiblement sa tête pour se plonger impassiblement dans le regard de son invité.

S’habituant petit à petit à l’obscurité, la sennin distingua les traits marqués de Danzô et l’implacable sérénité de son regard malsain ! La séduisante jeune femme faisait face à ce vieil homme fatigué et enchaîné. Sur son œil droit, ces anciens bandages n’étaient plus, il n’y restait qu’une inquiétante balafre cachée par un terrible sceau encerclant son Sharingan d’inscriptions d’endiguement. Tsunade le voyait pour la première fois.

" Pauvre homme… vous qui vous vous apprêtiez à reprendre du poil de la bête, votre règne fut tout de même bien court ! Non mais regardez-vous ! Voir le Rokudaime finir ses jours enchaîné dans la prison de Konoha, quelle ironie du sort. Ah ! Et aujourd’hui, celui dont vous avez mené la vie dure et que vous avez voulu contrôler ( et je pèse mes mots… ) va devenir Hokage à votre place ! Lui, le fils de Yondaime. Lui qui est aussi jeune que Gaara. Comme quoi la vieillesse ne peut l’emporter sur la jeunesse… "
Danzô, le sourire en coin répondit paisiblement :
" Et c’est pour cela que vous changé d’apparence pour paraître plus jeune ? Ou est-ce simplement vous qui, comme nous tous, a peur de vieillir et de finir comme une vieille sorcière ? "

Le pouvoir maléfique du genjutsu de son Sharingan frappa si intensément l’âme de Tsunade qu’en un instant elle se retrouva dans sa réelle apparence à cracher du sang ; la vieille s’écroula sur ces genoux et s’accrochait tant bien que mal aux barrots du cachot.
" Enfoiré… " grogna t’elle. Cependant, à peine avait-il eu recours au Sharingan que le sceau s’activa en un courant électrique offensif pour endiguer dans d’atroces douleur la force de cet œil. Danzô se mis à beugler de souffrance alors que son œil injecté de sang était tétanisé. La vieille Tsunade se releva doucement et le retour du sourire resplendissant de la jeune femme irrita un peu plus son prisonnier.

" Ne te méprends pas sur ma force de caractère. Je ne suis pas aussi fébrile que j’en ai l’air. Je le reconnais, tu as été fort pour remarquer que mon chakra n’était plus aussi fluide qu’avant. Mais j’ai été surprise de te voir toujours aussi impertinent au point de tenter de me tuer avec un genjutsu dans l’enceinte même d’une prison. Tu t’es mis dans une situation plus délicate que la mienne. Regarde-toi, tu es enchaîné, rendu impuissant par les sceaux magiques qui t’entourent et tu tentes encore de vaines actions ! Mais, je peux maintenant enfin le voir... Ce pouvoir qui te rendait si sûr de toi. La voici donc, cette force avec laquelle tu comptais dominer le pays du feu et prendre ta revanche sur l’héritage du Shodaime ? De là à prendre possession du sharingan dans le dos de Konoha et du clan Uchiwa, cela ne m’étonne pas que Sasuke ait voulu t’éliminer ! Mais ce n’est pas la raison principale n’est ce pas ? Tout est lié à cette nuit qui a fait sombrer le pauvre Sasuke dans la haine la plus noire ! ". Le visage de Danzô se réveilla un instant :

" Ne me cache rien ; je sais tout grâce aux révélations qu’a laissé Madara à Naruto. Dire que tu es l’un des principaux responsables de la haine de Sasuke… Après avoir ordonné l’extermination des Uchiwa, tu t’opposes aussi aux idéaux des Senju ! Tu t’es allié à Hanzô la Salamandre et donné naissance au monstre qu’était Pain : celui qui à détruit Konoha et tué Jiraya ! Et tu considères agir pour le pays du Feu ? La seule chose qui t’intéresse au fond, ce sont tes propres intérêts. En manipulant le monde ninja pour ton propre ego, tu as fini par être l’ennemi de tous, mais tu t’en fous n’est-ce pas ? Car désormais c’est Uchiwa Sasuke l’ennemi public numéro un, celui qui avait presque creusé ta tombe ; et tout ça par ta seule et unique faute ! La recherche avide de pouvoir, de suprématie ; l’orgueil : c’est grâce à l’absence de toutes ses horreurs de l’âme que Naruto va pouvoir devenir le meilleur Hokage que le monde ninja a connu. ".

Le ricanement diabolique de son détenu mit Tsunade hors d’elle, en une seconde elle fit sauter le sceau du cachot et se retrouva nez à nez avec son opposant. Serré l’un contre l’autre dans une sensualité malsaine, elle posa sa main sur la nuque du captif et lui murmura à l’oreille:

" Je crois que je n’ai jamais vu d’humain aussi abjecte que toi ; même Orochimaru avait un petit quelque chose de sympathique contrairement à toi. Ces méthodes-là ne sont pas dans mes habitudes mais je crois que tu mérite une bonne correction: je ne te promet rien mais je vais essayer de te faire ressentir ce que mon cœur, celui de Naruto mais aussi celui de Sasuke peuvent éprouver à cause de toi ".
Le flux de chakra de Tsunade fit éteindre toutes les rares bougies de l’étage. Il ne restait bientôt plus qu’un noir complet, des bruits sourds de coups et des hurlements étouffés de douleur…

Shikamaru enjambait les escaliers de l’Hôpital à toute vitesse, bousculant sans aucune attention les infirmières qui circulaient dans le couloir. Chambre 202, 203, 204, 205, 206… 207 ! Il se stoppa net, son pouls résonnait dans tout son corps, ses oreilles battaient comme des tambours et son souffle rugissait au rythme de son cœur. Ce n’était pas le moment de se poser des questions : il attrapa fermement la poignée de la porte lorsqu’une infirmière l’interpella :

" Vous ne pouvez pas entrer ici ! Ce lieu est interdit aux visiteurs ! " ;
- Je… je dois rentrer ! insista t-il. L’entrée précipitée de l’équipe 8 effraya la pauvre sage femme.
- Kyyyyaaaaa ! Mais…mais que faites-vous tous ici ? Veuillez rester en salle d’attente je… je… vous prie ! ".
Prenant Shikamaru par l’épaule, Shino trancha orgueilleusement par :
" Sage décision que nous avions l’intention de suivre. ".

Hinata, Kiba et même l’infirmière se jetèrent un regard dubitatif spontanément synchronisé. Le silence pesant fut rompu par un gémissement de nourrisson poussant Shikamaru à ouvrir la porte, il entra dans la pièce pour se figer sur le palier.
Ses yeux écarquillés se mirent à briller de larmes sur le point d’être emportés au moindre battement de cil mais rien ne bougea. Le temps s’était arrêté. Shikamaru ébahi faisait face à Kurenaï allongé dans un lit, fatigué de l’effort considérable qu’elle avait du fournir ; Chôji lui tenait la main pour la rassurer pendant qu’Ino portait l’enfant dans ces bras et tous les trois tournèrent leur regard interloqué sur le jeune Nara.

Stupéfait, il demanda lentement :
" Chôji ? Ino ? Vous… vous étiez avec les autres je me trompe ? Co… comment se fait-il que … Personne ne répondit. Chôji se leva en souriant à son ami pendant qu’Ino déposait délicatement le nouveau-né dans les bras de sa mère :
" Voilà… il est à vous maintenant. " Répondit-elle d’un ton angélique.
- Merci beaucoup Ino " murmura la jeune mère qui tentait tant bien que mal de plonger son regard reconnaissant dans celui d’Ino, cette dernière charmée, lui répondit d’un sourire nerveux dont ces yeux tuméfiés et humides trahissaient un ego touché dans sa fierté de médecin et de femme.
Puis le pourpre des pupilles de Kurenaï se mit à briller d’un rouge vif:

" Shikamaru… La vue de celui-ci la réconforta.
Viens près de moi " Son sourire insistant malgré la fatigue pesante permit à Shikamaru de laisser s’échapper quelques larmes captives qui noyaient son regard d’inquiétude. S’approchant d’elle, il prit la place de Chôji.
" Soit rassuré, tout s’est bien passé. Ma petite fille découvre enfin le monde, je le dois à Ino et Chôji qui ont admirablement bien supervisé l’accouchement… D’ailleurs… je leur dois beaucoup. Tu as des amis incroyables Shikamaru. "
Les sourires de ses amis éclairèrent son esprit et le jeune Nara échappa un soupir libérant toutes ces tensions. Kurenaï tendit l’enfant aux bras de Shikamaru et continua doucement :
" Cette enfant… je te donne l’honneur de la baptiser.
- Mais enfin… je…
- Ne discute pas, fais-le. " Intervint Chôji.
Shikamaru décontenancé prit précautionneusement la petite enfant dans ses bras et, plaçant le visage du nourrisson à sa hauteur, lui livra délicatement :

" Te voilà enfin… Tu m’as fait bien attendre, tu sais ? Sans compter les fausses frayeurs, les montées de stresses inexplicables et l’appréhension omniprésente que tu as pu me faire ressentir pendant 9 mois. Mais heureusement Ino et Chôji ont été là pour te permettre de faire sortir le bout de ton nez ! Sache que… j’ai pris soin de ta Maman comme un époux l’aurait fait… Sache que je te promets de tout faire pour te léguer ce qu’il m’a appris. Je serais comme un grand frère pour toi, celui qui te permettra d’aller toujours plus haut et de t’insuffler la Flamme de la volonté que ton père m’a laissé. "

Shikamaru murmura à l’oreille de l’enfant son nouveau prénom et la déposa dans les bras de sa mère tandis qu’Hinata, Kiba et même Shino ( à sa façon ) laissèrent échapper leur joie. En regardant sa fille dans les yeux, un sourire radieux raviva le visage de Kurenaï :
-" Oui. Ca t’ira très bien ma chérie... ".

La douce brise, la lumière diffuse du soleil et l’azur apaisant de cette fin de matinée enivra le village de Konoha d’allégresse. Un faucon se posa délicatement au chevet du nid de ses petits pour leur offrir le repas qu’ils attendaient avec grande impatiente. Le chant mélodieux des oiseaux et les sourires imprimés sur tous les visages ne présageaient à cet instant qu’un futur radieux…




Si vous avez des suggestions pour le prénom que donen Shikamaru à la fille de Kurenai, n'hésitez pas à me faire par de vos idées par commentaire.
Veuillez m'apporter un Prénom Japonais avec la signification principal de celui ci. Merci d'avance!
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