Fiction: Sentiments

Voici ma toute première fanfic et c'est un NejiTenten. Sit down and enjoy!!
Romance | Mots: 5195 | Comments: 34 | Favs: 12
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val2les (Masculin), le 31/12/2009
Je n'ai qu'un mot à dire. Bonne lecture!! (Désolé pour ce grand retard, mon chapitre ne voulait pas se faire accepter.^^"")



Chapitre 3: Dans la tête de Neji



Chapitre 4 : Dans la tête de Neji

Je marchai dans les couloirs de l’hôpital, hochant la tête aux quelques personnes, que je connaissais, qui venait voir Tenten, un sourire compatissant sur la bouche. Aaaah… Tenten. Une fille vraiment, comment dire, différente. C’était une des seules filles qui ne me courait pas après à ma vue. Bon, en fait, c’est la seule qui ne me coure pas après. Depuis peu, j’ai reconnu que Tenten était plus qu’une simple coéquipière. Plus qu’une simple amie et ça me fait peur… J’ai peur de montrer mes sentiments, de me trahir, de… Mais il faut avouer que Lee m’a un peu aidé. Je dis bien un peu.

C’est lui qui m’a ouvert les yeux pour me montrer à quel point elle avait un grand cœur, mais aussi comment elle était magnifique avec ses prunelles étincelantes de bonheur. Combien elle m’était précieuse. Quand je l’ai vu triste, mon cœur s’est serré. Voir sa belle comme ça, c’est épouvantable.

Je sortis de l’hôpital, content de retrouver l’air pur et frais, le ciel bleu et les oiseaux voltigeant au-dessus de moi. Je crus voir un éclair vert passé à côté de moi. Et bien oui, Lee se plantait déjà solidement au sol pavé et commençait à jacasser.

-Et puis, et puis, et puis!!! Tu lui as dit, tu lui as dit?!?

-CChhuutt!!! Tais- toi Lee, lui dis-je en lui mettant la main sur la bouche, l’entrainant, sous mon bras, vers notre terrain d’entrainement.

Lee, pendant ce temps, continuait à se débattre en essayant de parler.

-On ne crie pas près d’un hôpital où se trouvent des blessés, espèce d’imbécile, murmurai-je entre mes dents.
Arrivé, au terrain, je jetai le fauve de Jade de Konoha par terre et m’assis sur un tronc d’arbre abattu. Le garçon à la coupe en bol ne perdit pas une seule seconde et reprit son refrain.

-Et puis, tu lui as dit, tu lui as dit!!!

-Lee arrête avec ça.

-Allez! continua Lee.

-Non, je ne lui ai pas dit et maintenant, est-ce que tu es content? dis-je à cet énergumène sans cervelle.

-Pourquoi? Si tu le lui avais dit, elle serait déjà sur pied! me cria Lee en faisant les cent pas. L’amour guérit tout, Neji, même s’il peut-être quasiment mortel aux personnes qui reçoivent le côté maudit de ce sentiment. L’amour, pour son côté bénit, merveilleux, peut les soigner instantanément par un seul geste, par une seule parole…

-Lee, est-ce que ça va? On dirait que tu te prends pour un philosophe. Est-ce que c’est Guy- sensai qui t’a dit ça?
Il est vraiment bizarre. Je veux dire, plus bizarre que d’habitude.

-Non, pas du tout. Ces mots viennent de l’endroit où tu ne ressentais plus rien, il n’y a pas si longtemps. Ils viennent d’ici.

Joignant faits et gestes à la parole, le fauve de Jade de Konoha mit sa main sur son cœur. Cependant, le garçon à l’habit vert ne décrocha pas de l’hameçon et reprit : « Pourquoi? »

-Lee, comprends-moi, murmurai-je en mettant mon visage entre mes mains. Je n’ai pas pu parce que… Parce que je ne voulais pas la blesser encore plus. Tu ne sais pas ce que je lui ai raconté. Elle était beaucoup trop fragile. À mon avis.

Lee me prit par les épaules et me dit : « Ragaillardis-toi Neji, ce n’est pas le brave coéquipier que j’ai connu pendant des années! »

Mon frère d’arme pouvait très bien être un stupide gaillard, mais dans d’autres cas, cet énergumène de Lee m’aidait beaucoup. Je posai ma dextre sur une de ses mains, l’enleva de ma ferme épaule et fit de même avec l’autre. Je me redressai et fixa mes prunelles couleur de lune dans les siennes. Je voyais une lueur, en elles, scintiller me confirmant se qu’il voulait entreprendre.

-Merci, Lee, de ton aide mais, là, j’ai besoin d’être seul.

Le fauve de Jade de Konoha se mit au garde à vous et répliqua : « Compris!! » Ensuite, il déguerpit me laissant seul comme je le voulais. Je m’allongeai, de tout mon long, dans l’herbe fraîche, regardant le ciel d’un bleu limpide. Mes pensées se chamaillaient dans ma tête. Ce sentiment nouveau qui faisait intrusion dans ma vie, je ne le connaissais pas. Il me rendait complètement gaga et c’est pourquoi je ferais tout pour elle, pour la fille que j’aime.
Je laissai mon esprit vagabonder un peu n’importe où pendant un certain temps. Je fermai mes yeux, profitant du calme, de la solitude et de la sérénité, laissant la brise caresser mon visage. Tout à coup, je sentis une présence féminine s’approcher. Je me redressai brusquement et vit Tenten marcher à l’aide de béquilles. Les béquilles, c’était sûrement parce qu’elle était encore trop faible pour se tenir debout sans appui.

-Tenten!

Je me précipitai vers elle, lui enlevai ses béquilles et la fis s’appuyer sur mon épaule. En me dirigeant vers un arbre, pour nous y adosser, je m’exclamai : « Mais que fais-tu ici! C’est toi-même qui m’a dit que tu ne pouvais pas sortir de l’hôpital! » J’étais frustré car, un peu plus tôt, j’aurais pu la raccompagner, mais là, elle était venue seule ici. Elle aurait bien pu retomber dans l’inconscience!

-Du calme, Neji, du calme. Je vais te le dire ce que je fais ici, mais, avant, il faut que je m’assois.

Je l’aidai à s’assoir et fis de même.

-Ce que je fais ici, c’est simple, je voulais prendre l’air. J’étais exaspérée de voir un plafond blanc au-dessus de moi. Et je voulais revoir cet endroit…

-Et pourquoi es-tu venue ici, plus précisément? la questionnai-je.

-Je n’en sais rien, mes pas m’ont guidé jusqu’ici.

Ma mie fixa la toison bleutée, une expression de contentement étampée sur son doux visage. Elle semble plus heureuse que tout à l’heure. Un lourd silence s’installa entre nous. Nous n’avions pas besoin de parler. Seule la présence de l’autre nous suffisait. Je fermai les yeux, méditant sur les faits des quatre derniers jours. Révisant les précieux conseils de Lee, je m’assoupis, l’image de MA Tenten joyeuse, mais aussi triste comme la morne pluie, devant mes paupières clauses.

Quand la nuit tomba, que l’astre argenté se mit à scintiller de milles feux et que les âmes déchues transformées en minuscules soleils furent apparues, je sortis de ma somnolence et me tourna vers le poids qui s’oppressait contre mon torse. C’était Tenten. La belle brune se recroquevillait contre moi en laissant échapper des vagues de sanglots étouffés. Pauvre d’elle, me dis-je, elle est si chamboulée qu’elle en fait des cauchemars. Elle passe d’une émotion à l’autre tellement souvent que ça l’épuise. Il était tard et les meds-nin s’inquiétaient sûrement de leur protégée.
Sois je la ramenais d’où elle avait été soignée, sois je la ramenais chez elle ou, sinon, je l’amenais dans le manoir des Hyuga. Je décidai de prendre la deuxième option. Se retrouver dans un lieu où vous aviez passé de bons moments soulageaient toujours, quelque peu, les blessures profondes que votre cœur gardait enfouies au fond de vous. Je passai un bras sous les genoux de ma dulcinée et passai l’autre sous ses frêles épaules, la pressant contre mon torse comme si je voulais la protéger d’un danger invisible.

Au moment où je la prenais dans mes bras, ses sanglots s’arrêtèrent et les torrents de larmes qui ruisselaient sur ses joues se tarirent peu à peu. Je partis en direction de la demeure désirée, ne faisant nullement attention aux quelques passants ivres qui se promenaient dans les sinistres ruelles à une heure tardive. Arrivé à sa maison, cette demeure où le malheur avait frappé ma coéquipière, j’entrai par la porte principale sachant que la serrure en argent n’était pas bouclée.

Je me dirigeai vers le salon et pris au passage une couverture pliée sur le sofa. Je déposai Tenten sur le divan et la recouvris de cette couverture. Je m’assis sur celui-ci et posai la tête couverte de bandages sur mes genoux. La shinobi aux prunelles noisette recommença à sangloter de plus belle. Je voulus caresser ses cheveux, mais mes doigts rencontrèrent des bandages de tissus rugueux. Je hais la voir dans cet état. C’est affreux. Je défis ses bandages délaissant ses longs cheveux de l’emprise des bandes de tissus et me mit à les lui caresser.

Si doux moment, ne part pas même si c’est moi qui devrai te quitter. Oh oui, si doux moment, je dois partir. Je me levai, nostalgiquement, sans faire le moindre bruit et reparti vers la blanche bâtisse pour informer médecins et infirmières que Tenten était sortie de l’hôpital et que, dès à présent, je m’en occuperais moi-même. Mais avant, je griffonnai, sur un bout de papier, ces lignes :
Un simple chevalier se tenait, en son armure lustrée, devant la beauté même. Cette si noble et simplette demoiselle. Ils parlaient.

-Du lendemain, je marcherai vers le futur. Pour vous demoiselle.

C’est peut-être ce qui causera ta perte, tu sais??

-Mais je ni penserai pas car mon épée t'appartiens entièrement et je mourrai en te -protégeant. Avec la froideur de mes yeux et la tranchance de mes paroles.

Fier guerrier, tu es tu m'hérites bien plus de ce que tu possède.

-Je le sais bien mais seuls les petits plaisirs de la vie me comblent entièrement, votre grandeur.
Même si je meurs de froid, de faim, ou estropier, je revivrai et continuerai à vous protéger.
Par la forme et la consistance d'un esprit, je veillerai sur toi d'un œil averti.

Tu parcourras champs et montagnes pour protéger ce qui est chère à ton cœur.
Les lunes passant et tu continueras à chevaucher ton cheval blanc.

-Et oui, ma chère, et c'est pour toi que je le ferrai.
Contré lointaine et contré désertique.

Jusqu'au bout du monde, mon armée chevauchera pour te venir en aide.

-Non, ne m'aide pas.
C'est mon devoir.
Même si ciel et terre ne m'obéisse pas.

Et si tu échoues...

-Je n'échouerai pas.

On ne peut prévoir l'imprévisible.

-Faites-moi confiance, noble demoiselle.

Je posai la feuille sur la table de la cuisine et partit définitivement.




Pour les lignes que Neji a écrit, trouvez le secret... La clé est de lire entre les lignes...

(Laissez des commentaires, ça fait toujours plaisir!)




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