Fiction: Leen... le passé et l'avenir nous forme

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Les deux kunoichis finirent par arriver devant la porte de l’appartement de Leen. Cette dernière ne pu s’empêcher de marquer un temps d’arrêt au moment où sa main frôla le métal de la poignet. Son geste n’échappa pas à Sakura qui cependant resta silencieuse. Si elle avait proposé à Leen de l’accompagner ce n’était pas seulement qu’elle fuyait la compagnie de Lee, mais elle voulait en savoir plus sur la belle brune qui entrait dans l’appartement. De plus Kakashi lui avait demandé de la surveiller, car la perte de ses repères pouvait la rendre fragile.

L’appartement découvrit un salon sobre et spacieux, dont la porte vitrée donnait sur le village. Aux murs étaient suspendues des photos, un cadre attira l’attention de la jeune fille aux cheveux roses. On pouvait y afficher quatre photographies mais il n’y en avait seulement trois.

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Sur la première on reconnaissait Leen bien qu’elle fut beaucoup plus jeune, peut être six ou sept ans au plus, à ses cotés se tenait un jeune garçon d’une quinzaine d’année au regard très pur. La fillette regardait avec un grand sourire le beau blond en lui tendant un dessin. La joie et l’innocence illumine son visage enfantin. La photo avait du être prise au printemps, les cerisiers fleurissaient et la luminosité était douce.

Sur la seconde on retrouvait Leen, un sourire plus triste au visage et le regard innocent disparu. Kakashi la tient par les épaules. On aperçoit sur l’épaule de Leen le kanji du Loup, Sakura en déduisit qu’elle devait avoir douze ans et qu’elle venait d’être nommée comme J.N.S. La luminosité plus forte que sur la précédente laisse supposer que la photo avait été prise en été.

Enfin sur la troisième, on voyait encore Leen. Cette fois son sourire et son regard trahissent une joie profonde, alors qu’Itachi la prend dans ses bras. L’Uchiwa ne cache pas son bonheur non plus, et ses yeux sont emplis d’une tendresse sans borne. Le couple semble vivre des jours heureux. Les teintes chaudes de la nature annonce l’automne au moment de la photographie.

Puis vient l’espace vide. Sakura était restée devant ce mur alors que Leen avait déposé leurs affaires dans sa chambre à l’opposé du salon. Quand elle revint elle remarqua que quelque chose interpellait la jeune fille, et elle la rejoint :

« Tu regardes de bien vieilles photos…

- Désolé, s’excusa Sakura, vous aviez vraiment l’air heureux avec Itachi… »

Leen sourit puis la douleur qui lui enserrait le cœur, depuis son retour, fit surface.

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Elle se détourna du mur et partit s’asseoir sur le canapé. Sakura se sentit bête, elle n’avait pas voulu blesser Leen, elle avait seulement dit ce qu’elle pensait et ce que toute personne aurait pensé en regardant la photo.

Leen dit alors :

« Tu te demandes sûrement pourquoi le dernier cadre est vide.

-…, Sakura se tut si Leen voulait en parler elle l’écouterait.

- Comme tu le dis on « était » heureux. commença Leen Et comme tout couple on avait pour projet de se marier, mais il fallait qu’Itachi soit majeur et par conséquent attendre un an. Mais nous avons commencé à en parler et ses parents l’on appris… son père était totalement contre. Il refusait que moi qui n’était pas une Uchiwa et qui plus pas originaire de Konoha non plus, me marie avec l’Hériter du « plus grand clan » de ninjas. Itachi et lui se sont disputés, mais il ne voulait démordre de ses principes. Je n’arrivait plus à regarder Itachi en face et ne savait plus quoi faire. Il était fou furieux contre son père et sa colère se répandit contre tout son clan. Le seul qu’il aimait encore était son petit frère : Sasuke. Avec Itachi on s’est promis que ce cadre porterait la photo de notre union. Après tout c’est Itachi qui m’a offert ces cadres et photos.

- Qui est le jeune garçon sur la première photo ? demanda la kunoichi aux cheveux roses.

- Lui, c’est celui qui m’a sauvée. Répondit avec un sourire Leen.

Leen lui parla un peu de cet homme mort, à peine âgé de dix-sept ans, pour protéger son village d’adoption.

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Puis Sakura aborda une question qui lui tournait dans la tête depuis qu’elle connaissait la J.N.S. pourquoi avait-elle une cicatrice formant le Kanji de la mort dans le dos ? Leen ressentit un phénomène qui commençait à être habituel. Les souvenirs ne furent pas longs à arriver et à l’emporter loin au fond de sa mémoire.

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La jeune fille aux cheveux d’ébène saignait abondamment, la blessure bien que peu profonde continuait de la vider de ses forces. Le jeune homme fouilla dans ses affaires avec ferveur, il finit par trouver le baume cicatrisant. Il nettoya la chair et les plaies puis enduisit le dos de la kunoichi avec cette crème. Immédiatement les lèvres des plaies commencèrent à se refermer, il savait cependant que cette illusion de guérison était un leurre et qu’il faudrait plusieurs jours pour qu’elle puisse supporter un trajet retour pour Konoha.

Le jeune homme se met alors à parler à la malade sur un ton de reproche :

« Pourquoi t’as fais ça ? tu sais bien qu’il te faut du temps pour assimiler une technique héréditaire ! t’aurais du me prévenir ! on sait pas à combien de temps ce trouve les renforts et toi tu te blesses. Tu n’es pas dans un bel état. Et en plus je te parle comme pour me … laisse tomber. T’avais pas à prendre cette décision seule, on en avait déjà parler pourtant… »

Le monologue de l’Uchiwa continua, il n’avait pas l’habitude de parler autant pourtant ce jour-là il sentait qu’il devait parler même si ce n’était pour rien dire. Et il avait raison. Leen avait de la fièvre, au milieu de ses délires, seule la voix d’Itachi la ramener à la réalité lorsque ses songes l’emportaient trop loin du monde des vivants. Comme un rappel elle suivait sa voix grave et sensuel, peu importe qu’il lui fasse des remontrances, il fallait rester accroché à cette voix.
Le lendemain la fièvre était tombée et malgré la douleur qui lui déchirait le dos,Itachi l’appuya contra la parois pour lui faire boire de l’eau. Puis sans comprendre ce qui le poussa à agir Itachi serra sa camarde contre lui et murmura :

« Plus jamais tu n’agis comme ça… tu as pris trop de risque… je fais quoi moi si je te perds ?... »

Soudainement il l’embrassa, son corps répondit à ce baiser malgré la douleur malgré la fatigue... si elle était toujours en vie c’était grâce à lui. Combien de fois c’étaient-ils évités trop apeurés de tomber dans le piège des sentiments. Mais le fleuve de l’amour n’est pas quelque chose contre lequel on peut lutter et il finit toujours par gagner.

Ils se séparèrent au moment où Kakashi les retrouva. Ils n’avaient pas compris ce qui les avait poussé à agir et ils s’évitèrent du regard alors qu’on les transportait en lieux sûrs.

Leen était dans la salle de bain elle venait de finir sa douche, enroulait dans une serviette de bain elle examina sa blessure quand une quinte de toux la fit cracher du sang. La quinte se fit de plus en plus violente, Itachi apparut en un coup d’œil il évalua la situation. Leen tomba, évanouie sur le sol, la main rougit par le sang et la marque dans son dos écarlate.

On l’emmena à l’hôpital et chargea Itachi d’aller chercher Hayate et Hanoko chez eux. La blessure n’était pas normale lui expliqua-t-on. Hayate et Hanoko regroupèrent rapidement les affaires nécessaires à l’opération. La blessure était maudite. Après trois heures de soins les deux shinobis sortirent du block. Leen était sauve mais la cicatrice demeurerait.

Itachi était resté à l’appartement renvoyait par Kakashi de l’hôpital. Il sortit de la salle de bain au moment où la kunoichi rentrait. La jeune fille resta interdite. Itachi portait seulement un caleçon noir, une serviette posa en travers des épaules, les cheveux encore humides, la peau frissonnante. Leur regard se rencontra, ils revécurent leur baiser et le rouge leur monta aux joues.

Leen finit par refermait la porte qui donnait sur le couloir et Itachi s’approcha. Son visage avait encore des couleur à leur qu’il serra contre son corps celui de la jeune fille. Puis s’écartant légèrement d’elle il la ré embrassa.

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« Hey, Leen ! appela Sakura en posant la main sur l’épaule de la J.N.S. [i] Tu pensais à quoi ça fait cinq minutes que tu ne dis plus rien. [i] »

Leen s’excusa et résuma les événements passés qui avaient été gravés en elle comme cette cicatrice. La J.N.S. se rendit alors compte que la nuit s’était épaissie et elle proposa à Sakura de rester pour dormir, car le lendemain il leur faudrait avoir des forces.



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