Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: L'Amatseru

Akemi Sayuri Sarutobi est une jeune fille de 17 ans comme les autres, ayant les mêmes problèmes que toute ces jeunes filles entrée dans ce qu’on appelle « l’âge bête » .Orpheline depuis l’âge de ses 5 ans, elle vit avec son oncle,qui n'est autre que Asuma Sarutobi. Entre révélation du côté d'un mystérieuse femme qui semble la connaître on ne peut mieux et un amour qui lui semble impossible a première vue,venez suivre cette aventure.
Classé: -12D | Spoil | Spirituel | Mots: 3150 | Comments: 5 | Favs: 4
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Sana-chan (Féminin), le 01/08/2009
Coucou tout le monde =)
Et oui,je me lance enfin dans l'obscuuur monde de...LA FICTION ! MUHAHAHAHA
(Ok , j'crois que c'est bon ^^ ) Sinon ben j'espère que cette fic vous plaira,comme moi j'ai le plaisir de l'écrire et d'y dormir dessus souvent xD

Merci et Bonne lectuuure ^^




Chapitre 2: Pourquoi suis-je un problème pour toi?



Chapitre 2

Le soir venu, Akemi, installée par terre, le dos contre son lit, réfléchissait. Comme à son habitude, elle ne trouvait pas le sommeil. Il était déjà 3 heures du matin et son « ami » le réveil, quant à lui, sonnerait dans 5 petites heures. Il ne lui restait donc que très peu de temps pour dormir. Quoi que ce fut mieux que rien selon la jeune Kunoichi. Elle se leva donc et partit se servir un verre de lait dans la cuisine.

La nuit était splendide. De magnifiques étoiles scintillantes clairsemaient cette immense ciel qu’elle voyait depuis la fenêtre de la cuisine. Ce n’est qu’après avoir fini son verre qu’elle sortit profiter de la nuit, assise les jambes en tailleurs sur le canapé présent à l’extérieur, à côté de sa guitare. Elle prit cette dernière et la posa sur ses genoux.

Elle allait surement se faire passer un savon le lendemain, mais cela ne la regardait pas pour le moment. « Carpe Diem » se dit-elle.C’est alors qu’elle commença à chanter sa dernière composition, écrite il y a à peine 2 jours, lors d’une énième dispute avec son Oncle.

You tucked me in, turned out the light
kept me safe and sound at night
Little girls depend on things like that

Brushed my teeth and combed my hair
Had to drive me everywhere
You were always there when I looked back

You had to do it all alone
Make a living, make a home
Mustv'e been as hard as it could be

And when I couldn't sleep at night
Scared things wouldn't turn out right
You would hold my hand and sing to me

Asuma, dont l’envie de dormir s’était estompée lorsque Kurenaï vomit une nouvelle fois dans leur lit à cause de sa grossesse, descendit aussi au salon, espérant trouver un peu de tranquillité. Il s’assit donc sur une des chaises de la salle à manger (qui servait aussi de salon) et entreprit même de manger un morceau, lorsqu’il entendit soudain le son de la guitare de sa nièce. C’était même LUI qui lui avait appris à jouer, lorsqu’elle n’était encore qu’une jeune petite fille insouciante qui aimait se réfugier dans les bras de son « Numa », titre affectif qui existait depuis qu’Akemi avait réussi à prononcer ses premiers mots.
Il sortit alors, ramassa en passant une feuille que la jeune fille avait perdu en chemin et qui contenait les paroles de sa chanson.


A peine eut-il fini de lire tout ce qu’il avait sous les yeux, qu’une larme perla ses joues.
C’était un peu la seule manière qu’elle avait trouvé pour se faire pardonner de lui avoir lancé à la figure des choses qui ne lui avaient jamais traversé l’esprit. Et c’était de loin la plus belle.

Il s’assit donc à côté de sa nièce, qui parut étonnée lorsque ce dernier commença à chanter avec elle.

Caterpillar in the tree
How you wonder who you'll be
Can't go far but you can always dream

Wish you may and wish you might
Don't you worry, hold on tight
I promise you there will come a day
Butterfly fly away

Butterfly fly away (Butterfly fly away)
Got your wings, now you can't stay
Take those dreams and make them all come true

Butterfly fly away(Butterfly fly away)
You've been waiting for this day
All along and know just what to do

Butterfly, Butterfly, Butterfly
Butterfly fly away

A la fin de la chanson, Akemi ouvrit sa bouche mais la ferma aussitôt, et se blottit contre son oncle, qui avait ouvert ses bras.

- Merci…, réussit-elle à répondre, tant les larmes inondés son beau visage.
- De rien…Ma chérie.

Le lendemain, le réveil sonnant depuis 5 bonnes minutes, Akemi peinait à se lever.
En s’étirant, elle entendit un bruit métallique et une assiette qui tomba au sol.
Se relevant rapidement, elle remarqua alors un plateau rempli de bonnes choses à manger.
Kurenaï devait avoir passé ce matin de bonne heure.

Nous étions le 4 mai, mardi plus précisément, et le mardi était justement son jour férié.
A quoi servait-il donc de quand même allumer le réveil le soir ? Elle ne le savait pas et cela la fit soupirer. Elle ramassa le plateau, dont la nourriture était étalée par terre, et descendit les escaliers pour se rendre à la cuisine.

Mais à peine avait-elle eu le temps d’ouvrir la porte de sa chambre, qu’elle sursauta et laissa tomber à nouveau le plateau par terre.

-Sarutobi…Toujours entrain de faire des siennes à … (Il regarda sa montre) 8 heures du matin.
Tu tiens cela de ton Oncle ?
-Très drôle Nara…Allez, aurais-tu la gentillesse de dégager le plancher pour me laisser accéder à la cuisine ?

Shikamaru se poussa et laissa passer la jeune Kunoichi, tout en piquant un fard : ses doux cheveux de soie, qui parfumait la pomme, descendaient en cascade sur son dos et dont les pointes touchaient sa…culotte, le pyjama de la jeune fille étant composé d’un débardeur rose et d’un petit boxer assorti. Le jeune homme secoua alors la tête, essayant de faire sortir ses idées de sa tête et suivit la jeune fille.
Inutile.
A peine eut-il franchit le seuil de la porte, qu’il se remit à l’observer, profitant qu’Akemi était occupée et ne semblait pas se rendre compte qu’il la fixait depuis 3 bonnes minutes, elle, qui laver les assiettes un peu de manière maladroite.

Sa manière de faire, ses lèvres telles de pétales de roses, son regard si…triste…
Tout lui plaisait en elle…

-Shikamaru ?

Le jeune homme arrêta de la fixa et tourna vivement la tête du côté de la salle à manger.

-Quoi ? Galèèère, qu’est-ce que tu veux ? , réussit-il à prononcer de sa voix la plus ennuyante.
-Euh…Qu’est-ce que tu fais chez moi ?

Avec tous ses sentiments qui remontaient à la surface en n’observant que la jeune Kunoichi, Shikamaru oublia son but.

-Asuma est parti en mission avec mon père et Kurenaï et ma mère reviendront dans 3 jours, vu qu’elles sont à… (Il déglutit) Suna.

Akemi, qui était entrain d’essuyer les assiettes, s’arrêta et contempla le jeune homme, qui s’était dirigé vers la fenêtre et regardait, son visage dénué de toute expression, le jardin de la propriété des Sarutobi.

Il souffrait tellement depuis quelques semaines que la jeune fille eut le cœur brisé.
Cela remontait à 2 ans. Il avait 15 et ELLE en avait 14.
Ils étaient jeunes, trop peut-être.
Un combat, un « galère » qui sortit de ses lèvres et deux mois plus tard, un baiser qui mit fin à une rivalité amicale. Cet ange blond (Trop excentrique au goût d’Akemi) avait bien changé Shikamaru Nara.
Temari…
Oui, elle avait entraîné sa chute.
La chute que Shikamaru essayait de remonter chaque jour, en vain.
Depuis maintenant 2 mois, le jeune homme vivait reclus au plus profond de sa chambre, dans un coin, avec la solitude comme seule compagne.
Mais ce qu’Akemi ignorait, c’était qu’il pensait à elle chaque jour…
Et chaque jour un peu plus que d’habitude. Un pleonasme, selon certain, car le nom de Shikamaru Nara ne pouvait rimer avec la phrase « Il l’aime ».Lui, qui s’était refusé de tomber amoureux une nouvelle fois. Et pourtant, il dut s’y résoudre.

-Bon…Tu as fini ? , sa voix rauque réveillant Akemi, qui était dans ses pensées.
-Oui, à l’instant. Shikamaru ?

Il soupira.

-Hum ?
-Tu ne m’as toujours pas expliqué.
-Excuse-moi. Tu dois passer le week-end chez moi.

Ce qui accentua le besoin de solitude du jeune homme ces derniers jours. Comment allait-il survivre en sachant que la jeune fille rôdait dans sa maison, LA sienne, et qu’il ne pouvait la toucher ? La serrer contre lui ? Il ne le savait pas…Mais n’excluait pas le fait que cela allait être dur.

-Je vais préparer une valise.
-Je t’attends. Mais dépêche-toi.

10 minutes plus tard, la jeune fille ayant bouclé sa valise, Shikamaru s’avança, prit la poignée de la petite valise verte et sortit, suivi de près d’Akemi.
Le trajet se fit aussi en silence, Shikamaru ayant 10 mètres d’avance, et la jeune fille, perdue dans ses pensées. Quel type de missions avait du retenir deux hommes autant intelligent et forts, comme Asuma et Shikaku ?
Un seul mot lui vint à l’esprit : Akatsuki ?

Arrivés devant le seuil de la porte, Shikamaru fouilla ses poches et sortit une petite clé, qu’il enfonça dans le trou de la serrure et ouvrit la porte.
Il enleva alors ses chaussures, jeta son sac sur le canapé, et lui parla, sans se retourner.
-Fais comme chez toi, dorénavant. Je suis dans ma chambre si tu as besoin de moi.

Jusque là, Akemi se demandais si les soldats de la première grande guerre des Shinobis avaient reçu leurs ordres avec le même ton qu’elle avait reçu son « bienvenue » dans l’immense demeure des Nara. Quelque chose tracassait Shikamaru depuis ce matin, elle le savait, mais quoi ?

-Shikamaru ?

Il ne se retourna pas.

-Hum ?
-Qu’…Qu’est-ce qui en va pas ?

Il lui fit face.

-Qu’est-ce que tu entends par là ?
-Tu…es si bizarre en ma présence. Je le ressens à chaque fois que je te croise, et cela depuis 3 mois et plus ! L’atmosphère est froide lorsque j’entre dans la même pièce que toi, ou te souris…
-Akemi, je…Ca te regarde pas, répondit-il durement.
-Si que ça me regarde ! Si tu me fuis, c’est qu’il y a un problème ! Ne me ment pas Shikamaru Nara. Je te connais comme si je t’avais fait.
-Ce qui n’est pas le cas et je prie le ciel pour cela, dit-il ironiquement.

A peine eut-il le temps de se diriger vers sa chambre, que la jeune fille se mit entre lui et la porte.

-Shikamaru…Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi est-ce que je t’approche et tu t’éloignes ensuite ? Si tu as quelque chose à me dire, dis-le maintenant et qu’on en finisse.
-Akemi, s’il te plaît…
-Pourquoi est-ce que JE suis un problème pour toi ?

Il soupira et se dirigea vers la fenêtre, ce qui fit également la Kunoichi.
Il se mordit les lèvres et semblait être transpercé de toute part tant son visage exprimait de la douleur.

Mais il ne pouvait se résoudre à lui mentir. Surtout à elle. A quoi cela aurait-il servi sinon à multiplier ce besoin de solitude ?

-Je…

Il déglutit.

-Je…

« Je t’aime »





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