Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Hello (terminée)

Song-fic sur la chanson d'Evanescence: Hello C'est tout ce que je peux dire sinon je dévoile trop!
Spoil | Drame / Tragédie | Mots: 1175 | Comments: 4 | Favs: 2
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pretty-chan (Féminin), le 24/06/2009
Ma première song-fic! Trop fière ^^!
Comme je l'ai dit dans mon espèce de résumé, bah, c'est une song-fic de la chanson la plus triste que j'ai jamais entendu (sutout en comprenant la signification) Hello d'Evanescence (ce groupe qui fait vraiment parfois des chansons hyper tristes et déprimantes!)
A écouter: http://www.youtube.com/watch?v
Bonne lecture!




Chapitre 1: Hello



Playground school bell rings again (La cloche sonne encore dans la cour de récréation)
Rain clouds come to play again (Des nuages pluvieux viennent jouer à nouveau)


De mes yeux je regarde les arbres et leur cime chatouillant les gros nuages gris annonçant un violent orage, je sens la légère brise humide dont les fines gouttelettes qui la compose se déposent sur ma peau et sur mes cheveux, j’entends des pas, des murmures, de l’agitation. Puis, je ferme les yeux et sourit faiblement. Pourtant, alors que je suis accroupi, près de moi, quelqu’un s’est couché près de mes genoux. J’entends toujours ces bruits, ces murmures puis… ces sanglots ? Pourquoi, pourquoi quand j’ouvre les yeux, je distingue sur le visage de chacun une tristesse immense ? L’air se fait lourd et irrespirable. Pas seulement à cause de cette atmosphère pesante, mais aussi à cause de tous ces gens agglutinés près de moi ou plutôt près d’elle, gisant à mes pieds.


Has no one told you she's not breathing ? (Ne t'a-t-on pas dit qu'elle ne respire pas ?)


Les autres, tous ceux qui pleurent parmi les arbres de cette forêt, ils y ont cru. Pas moi. Les médecins s’accroupirent eux aussi, examinèrent ce corps, écoutèrent les battements de son cœur qui n’étaient plus. L’air ne s’échappait plus de ses narines ni de sa bouche. Ses yeux étaient clos et son visage si serein. Celui qui tenta de la faire réagir une dernière fois hocha négativement la tête, abattu. Il posa sa main sur mon épaule et prononça des mots durs, qui passèrent en travers moi comme s’ils n’avaient jamais existés.


Hello, I am your mind giving you (Bonjour, je suis ton esprit te donnant)
Someone to talk to (Quelqu'un à qui parler,)


Cette petite voix au fond de moi, je la crois. Elle me dit de ne pas pleurer, de ne pas y croire. Pourtant, est-ce vraiment ce que je devrais faire ? Est-ce que cet esprit n’est plutôt qu’une illusion ?


Hello. (Bonjour.)


En tout cas, à cet esprit, je le salue. Elle qui me redonne le courage d’y croire. De croire que tout cela n’est que chimères et que jamais tous ces évènements ne s’étaient produits.
Je la salue. Elle qui me chuchote à l’oreille tout ce que j’ai envie d’entendre.
Moi, pauvre homme à genoux, je le salue.


If I smile and don't believe (Si je souris et n'y crois pas,)
Soon I know I'll wake from this dream (C'est parce que je sais que bientôt je vais me réveiller de ce rêve.)


Certains me dévisagent. « Pourquoi souris-tu ? » me demandent certains de mes proches, dans la tristesse et l’incompréhension. Je ne leur réponds pas. Je reste plongé dans mon silence. J’ai l’impression d’être coupée du monde. Ces visages qui m’entourent deviennent flous et leurs corps ne sont qu’à mes yeux des fantômes flottant dans cette forêt, couinant comme des chiens perdus, hurlant à la mort comme ces loups désespérés et affamés.


Don't try to fix me I'm not broken (N'essaie pas de me réparer, je ne suis pas brisée.)


Quelqu’un s’approche de moi. Mon plus fidèle compagnon. Il se blottit contre moi, je sens ses frissons quand il entre en contact avec ma peau. Il essaye de me consoler, je lui réponds avec un sourire : « Pourquoi essayes-tu de me consoler ? Je ne suis pas triste ! ». Il me regarde, interloqué puis s’éloigne en me jetant des regards étranges. Les fantômes qui m’entourent arborent eux aussi cette expression, la seule que je puisse percevoir.


Hello, I'm the lie living for you so you can hide (Bonjour, je suis le mensonge qui vit pour que tu puisses te cacher)
Don't cry... (Ne pleure pas...)


Est-ce que cet esprit en moi me ment ? Est-ce que j’ai raison d’y croire ? Je ne peux que le suivre, cet esprit me soufflant « Ne t’inquiète pas, ce n’est pas réel… Ne pleure pas» De toute façon, je préfère rester dans ce rêve. Un rêve qui pourtant me permet de fuir cette douleur qui pourrait me hanter si tout cela était vraie. Cet esprit qui me salue et que je salue aussi, même si j’ai l’impression qu’elle s’éloigne de moi de plus en plus pour peut-être disparaître à jamais.


Suddenly I know I'm not sleeping
(Soudain, je sais que je ne suis pas en train de dormir,)


Mon cœur se fend, j’ai l’impression que tout s’écroule. La pluie tombe à grosses gouttes, j’entends l’orage gronder au loin. J’ouvre les yeux, cet esprit qui me guidait, qui me disait de ne pas m’en faire : il est parti. Tout cela n’est qu’illusion, tout cela, conçu par mon propre cœur, tout cela n’est que mensonge. Je ne me réveille pas. Je ne me réveillerai jamais. Je ne rêvais pas. Tous ces visages autour de moi se forment petit à petit. Je les vois, tous ces yeux humides, rouges et gonflés, ces têtes baissées de honte. Je sens cette odeur de sang que j’ai ignoré jusqu’à présent. Je les entends ces sanglots remplis de tristesse et d’amertume, ces gémissements de douleurs qui n’étaient pour moi semblables qu’à des bruissements de feuilles. Et puis, je baisse les yeux, je ne l’entends plus, cette petite voix au fond de moi aux paroles rassurantes. Je la regarde, elle, à mes pieds. Je vois comme si c’était la première fois son visage paisible. Mes yeux la balayent pour découvrir des traces, des cicatrices et des plaies, dont une au niveau du cœur. Je ne rêve pas. Tout cela est réel. Après avoir fui, emmené par cette petite voix, cet esprit imaginaire, je reviens sur Terre et je me rends compte de tout. Je cris de douleur, je n’arrête pas de crier, tant pis si l’eau de cette pluie pénètre dans ma bouche. Je hurle à la mort comme ces loups affamés, alors que les êtres autour de moi, je les comparais à tels. Je ne vaux pas mieux qu’eux. Je mets ma tête entre mes mains, les larmes coulent toutes seules. Elle est morte. Vraiment. J’étais pourtant là, prêt d’elle. Je n’ai rien pu faire. Je suis minable.


Hello, I'm still here (Bonjour, je suis toujours là.)
All that's left of yesterday… (Tous ces souvenirs d'hier...)


Je prends sa main froide et sans vie. Je la serre, je la réchauffe même si cela ne sera pas suffisant pour la faire revivre. Je regarde le ciel, il a l’air aussi triste que moi. Des images défilent dans ma tête. Je revois tous ces souvenirs, ces bons souvenirs, passés à ses côtés. Tous ces souvenirs rangés dans une boîte au coin de ma mémoire, que j’ai ouverte pour y ranger ce souvenir-là, la fin de notre histoire.
Elle est partie, celle qui comptait le plus cher à mes yeux. Elle est partie et moi… je suis toujours là.
Seul avec cette petite boîte remplis d’images, seul avec tous ces souvenirs d’hier.

Comme j’aurais aimé te dire bonjour encore une fois.
Comme j’aurais envie de te dire…

« Bonjour. »




Voilà!
A qui avez-vous pensé en lisant ça? Personnellement, j'ai pensé à Kiba mais vous pouvez imaginer qui vous voulez... Au début, la phrase ça devait être "De mes yeux bruns..." donc bon... mais j'ai enlevé brun comme ça, on ne se doute de rien... en tout cas, pour moi, c'était Kiba et Hinata!
J'ai eu vraiment du mal à trouver les personnages à mettre en oeuvre mais bon, j'ai trouvé l'inspiration dans mon lit!
N'hésitez pas à commenter cette petite song-fic, c'est la première song-fic que je fais! *fière d'avoir passée une étape*




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