Fiction: Les yeux de l'étrangère (terminée)

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Au bout de trois heures, le transfert s’acheva enfin et Kakshi ouvrit les yeux.
« Que s’est il passé ?
- Ah : Enfin tu te réveilles ! Je commençais à me poser des questions ! » Il tourna la tête et vit Gaï assis sous un arbre, ainsi que Neji, Sasuke et Naruto. Il se retourna et vit Marataka assise en tailler, l’air faible, non loin de lui.
« Où sont les autres ?
- Partis à Konoha prévenir l’Hokage que l’arme a été détruite.
- Par qui ?
- Par moi, répondit Marataka. »
Kakashi se leva avec énergie (Hein !! je suis pas censé être épuisé ?), et tenta de se souvenir de quelque chose avant sa perte de conscience.
« Que s’est il passé pendant que j’était évanoui ? Vous n’avez tout de même pas attendu deux jours que je me réveille ?!
- Hahaha ! Bien sûr que non, mon éternel rival ! Après que tu te sois effondré, on a envoyé Sakura, Tenten et Lee chez l’Hokage et on a attendu que ton transfert de chakra se termine.
- Mon transfert de chakra ??? »
Il regarda successivement Gaï et Marataka, les sourcils froncés avant d’arrêter son regard sur la jeune femme qui était toujours assise par terre.
« Dis moi, le transferts de chakra des éléements à ton corps n’est pas l’unique transfert que tu puisse effectuer, n’est ce pas ?
- Non, il en existe d’autre.
- Et celui dont parle Gaï, il consiste en quoi ?
- A transférer du chakra des éléments à une autre personne, en passant pas moi. »
‘Ainsi, c’est pour ça qu’elle était tellement épuisée et moi en pleine forme ! ’
« Bon si on rentrait maintenant ?? J’ai faim !!! » NNNAAARRUUUUTTTTOOOOO
Marataka se leva lentement, respira profondément et sourit. « Il a raison, allons y ». Elle fit quelques pas, mais malgré sa volonté, retomba et perdit connaissance.
« C’était prévisible, dit Neji, elle n’a plus une goutte de chakra en elle. C’est encore pire que tout à l’heure.
- Comment ça ?
- Avant le transfert de chakra, elle n’avait plus beaucoup de chakra, mais là, ça avoisine les zéros. »
Kakashi prit Marataka dans ses bras et ils partirent pour Konoha.


Cela faisait trois jours. Trois jours qu’elle était à l’hôpital et toujours aucun changement. Ca commençait à devenir préoccupant. Kakashi entra, les mains dans les poches, dans la chambre n° 118, la chambre de Marataka. Tiens. Le lit était vide. Il interpella l’infirmière qui hurla dans tout le service. Les affaires de la patiente étaient parties aussi. Le Ninja Copieur, pas plus étonné que ça, laissa l’infimière à sa crise de désespoir et alla dans le bois. Comme il l’avait prévu, il y trouva Marataka, les cheveux détachés, dans le vent, au milieu de la rivière.
« Je vois que tu as récupéré »
Elle se retourna vers lui, lui sourit et répondit
« Oui. Merci, Kakashi. Tu t’es pleinement remis aussi il semblerait.
- Grâce à toi. Merci »
Elle venait de remettre les pieds sur terre (au sens propre du terme) et lui sourit.
« Moi aussi, je te dois beaucoup.
- Nous sommes donc quittes alors.
- Non. Je te serai toujours redevable. »
Long silence
« Tant que j’y pense, à l’hôpital, ce n’est pas trop la pagaille ?
- Ha : Si tu avais vu la tête de l’infirmière, une vraie hystérique ! Pourquoi n’es-tu pas restée à l’hôpital ?
- Parce qu’une bonne nuit à la belle étoile m’a été plus profitable que deux à l’hôpital.
- J’aurai dû m’en douter. »
Ils reprirent le chemin de Konoha.
« Que s’est il passé avec Kabuto et Orochimaru, au deux statues ?
- Ils pensaient que je me battais pour les tuer et se sont défendus, jusqu’à en oublier leur « arme secrète », qu’il croyaient protégée.
- Où était elle cachée ?
- Dans la rivière, protégée par un justu. »
Il est vrai que pour une ninja qui maîtrise les Quatre Eléments, trouver une arme dans une rivière était un jeu d’enfant. Kakashi sourit sous son masque.
« Ah ! Tiens, l’Hokage voulait te voir dès ton réveil.
- Que veut il ?
- Je suppose qu’il veut connaître les détails de ton combat avec Orochimaru et son bras droit.
- Galère. »
Ils explosèrent de rire. Cela faisait du bien en somme.
« Et tes élèves ?
- Oh ! Naruto est toujours aussi infatigable et Sasuke toujours aussi glacial.
- J’ai l’impression que la plus part des équipes sont composées de cette manière : un bout en train au cœur tendre mais qui maîtrise mal ses pouvoirs au départ et d’un élément « glaçon » au cœur dur, qui peu à peu se laisse adoucir par le premier. C’est le cas de Naruto et Sasuke, ça a été le cas d’une équipe que tu connais bien et ça été mon cas. Il y a juste eu des conclusions différentes. Chacun évolue : l’un c’est sa force de l’amitié, l’autre son épanouissement de la sagesse »

‘Elle s’est remise à ses paroles mystérieuses. Elle ne perd jamais le fil, celle là !’ pensa Kakashi.
« Naruto va changer le cœur de Sasuke. Seulement, il faudra du temps/ On ne change pas du jour au lendemain un glaçon en feu ardent ! »
Ils étaient arrivé devant chez l’Hokage, et frappèrent à la porte. La réunion au somment commença.


Nous étions vendredi matin, 7 h. Kakashi venait faire sa visite habituelle. Mais, ce mation là, il n’était pas seul. Une jeune femme, en robe blanche, les cheveux lâchés, était devant la stèle. Il voulut s’en aller quand il la reconnu.
« Marataka ? » Celle-ci se retourna et sourit.
« Bonjour Kakashi.
- Désolé, je ne voulais pas te déranger.
- Tu ne me déranges pas. J’étais venue méditer ici, à la stèle des Héros Disparus de Konoha.
- Il y a deux gens que tu connais ?
- Oui. J’en connais un certain nombre. Avec Arichaku, nous en croisions beaucoup. D’ailleurs, celui-ci a été rajouté récemment sur la pierre. » Elle passa sa main sur la pierre étincellante, à l’endroit où était gravé de nom d’Arichaku.

« Kakashi, je crois que le moment est venu de te faire certaines révélations. » Elle se leva et se rapprocha.
« Ce que je vais te dire va te surprendre et sûrement te peiner. » Elle prit une profonde inspiration et le regarda dans les yeux. Kakashi vit dans ces yeux brillants comme des étoiles une certaine tristesse.
« Je t’écoute.
- Kakashi … Arichaku n’était pas un simple ninja qui s’est occupé de toi. Il était ton oncle.
- Quoi !
- Oui, je sais, il ne te l’a jamais dit et tu ne l’as jamais su. A la mort de ta mère, sa sœur, il fut décider de ne rien te dire, pour préserver son identité et sa famille. Il avait déjà commencé ses missions d’ « espionnage » à l’époque. C’est pour cela que personne n’a jamais connu son vrai nom de clan. Il se contentait donc de t’apprendre certaines choses et de se comporter plus comme un professeur qu’un membre de la famille. Après la mort de ton père, il s’occupa de toi comme il put. Il voulait rester près de toi. Mais, cela ne se passa pas comme il l’aurait voulu. A cause de la guerre, on lui demanda de partir en mission d’espionnage à temps plein, en te laissant au bon soin de Yondaime. A cette même époque, le conseil s’interessait à mon cas. Il fut donc décidé que je partirai avec Arichaku. Les premiers jours furent pour lui un déchirement. Nous avons eu plusieurs fois l’occasion d’en parler durant ces 15 années. Quand il prenait un regard triste, je savais qu’il pensait à toi. Dès que nous rentrions à Konoha, il prenait de tes nouvelles, indirectement. Quand nous étions dans les environs, il me demandait souvent de « questionner » les éléments à ton sujet. Le jour où tu as reçu ton Sharingan et perdu ton ami, nous étions à Konoha. Il était torturé, car prisonnier de son devoir. Il ne pouvait pas se montrer mais mourrait d’envie de courir te voir, être avec toi. Je crois que c’est la première fois que je l’ai vu si déchiré. Je l’ai vu pleurer, ce jour là.
(silence)
Kakashi, il t’aimait comme son fils. Je t’en prie, ne lui en veux pas d’être parti. »
Le Ninja avait tourné le dos. Marataka posa sa main sur son épaule et il lui fit alors face, le visage grave. La jeune femme moi donna alors un rouleau, où était écrit « A mon neveu, Hatake Kakashi »
« Ceci est un peu comme son journal. En fait, ce sont toutes les lettres qu’il aurait voulu t’envoyer. Il m’a demander de te les remettre une fois que je t’aurai dit la vérité, quand son nom serait écrit quelque part. »
Cest alors que Kakashi regarda plus attentivement la stèle … « Kamase Arcihaku » … le clan de sa mère ! Il prit le rouleau, qui était de taille, et jeta un dernier regard à Marataka. Elle était à nouveau accroupie devant la stèle.
Il s’apprêta à partir quand il lui demanda :
« Arichaku t’a-t-il fait promettre quelque chose ?
- Oui. (elle se leva et le fixa) Il m’a fait promettre de ne jamais abandonner ceux que j’aime, quelque soit les circonstances ou les ordres. »


« Kakashi, si tu lis ces lignes, c’est que je ne nuis plus de ce monde et que Marataka t’a expliqué ce que j’aurai tant voulu te dire il y a bien longtemps. Pardonne moi, Kakashi. J’ai manqué à mon devoir envers ma famille, envers toi, je le sais. Pardonne moi. Dis à Marataka aussi que je suis désolé de la vie que je lui ai fait mener. Elle aurait pu grandir parmi d’autres enfants et se faire des amis. Tu sais, quand on m’a présenté la mission et la petite Yamatse, elle avait l’air plus déterminée que tous les autres adultes de la pièce. L’Hokage lui a exposé simplement les choses et lui a dit qu’elle n’était nullement obligée d’accepter, mais elle a répondu que peu lui importait les épreuves qui l’attendaient, elle était « à la disposition de Konoha » (je cite). Elle avait déjà plus de conviction que moi, à cette époque. Moi, je ne pouvais le résigner à partir. La guerre ayant éclatée, j’ai dû quitter tout de même le village, la mort dans l’âme.
Pendant la première année, j’ai entraîné Marataka, et je ne l’ai pas ménagée, ni dans mes ordres, ni dans les paroles. Malgré cela, je ne l’ai jamais entendu broncher, pleurer ou même se plaindre. Elle se révéla vite être douée. Un jour, elle m’a révélé LE secret de sa famille, de son clan. A partir de ce jour, elle s’est confiée à moi. Derrière cette fille aux semblants inébranlables se cachait une petite fille de 11 ans, seule et au terrible secret. Je lui ai appris tout ce que je savais, tout ce que j’aurai aimé t’apprendre. Je crois qu’elle se rendait responsable de notre séparation, j’ai dû lui enlever cette idée que je lui avais mise dans la tête, sans y faire attention. En me lamentant sur ma décision, j’allais la rendre malheureuse. J’ai accepté mon destion et je l’ai traitée comme ma coéquipière, parfois comme ma fille. Elle a une grande force en elle ! Dis lui, Kakashi, qu’elle occupait une place dans mon cœur, comme toi …. »
Kakashi avait commencé à lire le rouleau dans son appartement. Heureusement pour lui, il n’y avait pas d’entraînement prévu aujourd’hui. Il resta ainsi toute la journée chez lui. Quand il eut fini, il réfléchit. Arichaku avait été un grand ninja, qui avait fait un dur choix. Arichakuy s’en voulait. Pourtant, Kakashi, lui, ne lui en voulait pas. Maintenant qu’il connaissait tous les détails, il ne lui en voulait pas, il ne pouvait qu’être fier d’être le neveu d’un tel homme.
Il sortit et déambula dans les rues. La nuit était déjà tombée et les rues étaient désertes. Il leva la tête et regarda les étoiles qui brillaient. ‘Le ciel est magnifique ce soir’
DING DONG
Il sonnât chez Marataka qui ouvrit presque immédiatement, un sourire radieux aux lèvres.
« Entre Kakshi » C’est ce qu’il fit, les mains dans les poches.
« Tu veux boire quelque chose ?
- Hum .. Du saké, tu as ? » Elle hocha la tête et revient avec un plateau avec deux verres et une bouteilles de liqueur. Elle lui servit un verre qu’il posat sur la table basse. Elle le rzgardait, toujours souriante.
« Arcihaku parle d’un certain testament à la fin de son rouleau. De quoi s’agit il ?
- Il y a deux choses qui lui appartenaient. La première est cet appartement, qu’il m’a légué. Quant à la deuxième, elle te revient.
- Qu’est ce que c’est ?
- L’extérieur n’est pas très original, je te l’accorde, mais son contenu est d’une grande valeur. (elle ouvrit un tiroir et lui tendit … un rouleau) Dans ce rouleau, tu trouveras le « mode d’emploi » de la technique de protection d’Arichaku. Toi seul peux l’ouvrir avec une goutte de sang. C’était SA technique de défense. Je ne l’ai vue qu’une seule fois, mais je suis bien incapable de te dire en quoi elle consiste. Je pense que toutes les explications sont là dedans. »
Il prit le rouleau, se mordit le pouce.
« Tu ne veux pas plutôt l’ouvrir chez toi, seul ?
- Il te faisait confiance, moi aussi. »
Il posa sa goutte de sang sur le sceau du parchemin en disant « Brisé », le rouleau s’ouvrit et Kakashi commença la lecture … à voix haute !
« Kakashi, cette technique est l’unique que j’ai réussi à élaborer de moi-même, je te la lègue, elle saura te servir dans … »
Il fût coupé par Marataka qui s’était levée.
« Kakashi, Arichaku a légué cette technique à toi seul !
- Je peux donc en faire ce je veux.
- Mais tu …
- Ecoute. Je crois que tu as autant de droit que moi de connaître cette technique. Dans son deuxième parchemin, il écrivait « Je lui ai appris tout ce que je savais, tout ce que j’aurai voulu t’apprendre », or, cette technique fait partie de ce « tout ». Je coirs qu’il voulait que tu la connaisse aussi. »
Marataka baissa la tête et ferma les yeux.
« Tiens, Marataka, tu donnera ça à Kakashi, lui seul peur l’ouvrir, mais ça te réservera des surprises aussi ! » Voilà ce qu’Arichaku lui avait dit en donnant le rouleau.
« Il … il l’avait prévu comme ça. » dit elle, en relevant la tête.
« Vas y. Continue »


« Prodigieux ! Absolument prodigieux ! Et tu dis qu'à deux, elle peut changer de propriétés ? C'est incroyable ! » Même l'Hokage n'en revenait pas. La technique d 'Arichaku s'était révélée être une technique de génie ! Non seulement elle était une technique de protection, mais elle pouvait devenir une arme !
Kakashi et Marataka regardèrent l'Hokage avec un sourire complice, enfin, l'oeil plissé du ninja nous fait comprendre qu'il sourirait. Ils s'étaient entraînés longuement avant d'être parvenu à un résultat. Mais, cela en valait la peine. Naruto et Sasuke avaient contribués à des « expériences ». C'était une technique, comme l'avait répétée l'Hokage, prodigieuse !
Les deux ninjas laissèrent le premier ninja du village et allèrent faire un tour du côté de la stèle des Héros.
« Je sens que Hokage-sama ne va pas nous laisser tranquille après ça.
 Tu l'as dit » Ils rirent.
 Il va nous donner des missions A à longueur de teemps.
 Remarque, ça ne déplaira pas à Naruto ! »
Marataka ne travaillait plus qu'à mi-temps à l'hôpita, sinon, elle était soit en mission soit avec l'équipe 7. Cet emploi du temps semblait mieux lui convenir. On la voyait souvent entraîner Naruto ... au shoji. Celui ci fulminait, il voulait s'entraîner sérieusement, quoi !
 «Marataka sensei !! Kakashi sensei !!!
 Quand on parle du loup
 Dans ce cas, du renard (coup d'oeil amusé des deux Junnins)
Naruto accourait, un regard conquérant et un sourire triomphant aux lèvres.
« Vous ne devninerz JAMAIS !!!!!
 Si, tu as réussi ta partie de Shoji » dirent en choeur le ninja copieur et la Maîtresse des Eléments.
 Comment avez vous deviné ???
 Disons que Marataka m'apprend à lire dans les yeux !
 (rire) Tiens, Naruto, écoute la première leçon : avant de lire dans les yeux, observe l'expression du visage. Dans ton cas, si je vois quelqu'un arriver avec un sourire jusqu'aux oreilles, je devine que cette personne a quelque chose de plaisant à raconter. Ensuite, la démarche style « j'ai réussi » ne trompe pas non plus. Ici, c'était gagné d'avance ! » Elle rit devant l'expression perplexe du jeune garçon.
« En tous cas, bravo Naruto ! Pour l'occasion, je vous invite tous les deux au Barbecue.
 YYYYYYYYYYOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUPPPPPPPPPPPPPPPPPIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!! Merci Marataka-sensei !!!! »
Il est absolument inutile de décrire l'état de Naruto à ce moment précis.
Le soir venu, ils se dirigèrent tous les tois au restaurant et Naruto s’apprêta à commander BEAUCOUP de ramens quand
« Naruto, je te limite à trois bols ! Ne me regarde pas avec ces yeux là, je te paye déjà trois bols, c'est déjà pas mal. » Grrr
Quand tout le monde eut fini de manger (eh oui ! Même Kakashi qui pose temporairement son masque pour manger), enfin ... tout le monde sauf Naruto qui terminai son ... 5ème bol, Marataka l'arrêta :
« J'avais dit trois bols et tu en as pris cinq. Je te signale que si tu fais une indigestion, tu ne pourras pas t'entraîner correctement demain.
 On fait un nouveau truc ?
 Je ne suis pas sûre que le mot « truc » corresponde mais bon. Pour toute réponse, je te dirai « on ne se sait jamais ». Alors arrête de te goinfrer. »
Une fois Naruto partit et le repas payé, Kakashi et Marataka se dirigèrent vers la montagne des Kokages. Sur le chemin, Marataka prit la parole :
« Kakashi, pourquoi portes tu ce masque ?
- … ?? (Il prit d’abord un air étonné, puis plissa son œil droit) Que te disent tes yeux magiques ?
- Oh ! Mes yeux ne pourront rien me dire, tes yeux sont au fond, bien mystérieux. Tes yeux te reflètent, finalement, ils sont mystérieux et différents. La raison pour laquelle tu portes ce masque est différente de toutes celles que j’ai pu cerner jusque là.
- Et, quelles sont elles, ces raisons que tu as « cerné » ?
- Cesse de te moquer. Il y en plusieurs. Ches les ANBUS, on met des masques pour éviter de montrer ses sentiments, s’avoir des sentiments envers un autre « masque ». Il s’agit ici de protéger une mission, de se protéger. D’autres portent des masques pour se cacher. Que ça soit l’assassin, pour cacher sa véritable identité, ou que cela soit une personne qui ne souhaite pas être reconnue pour une raison quelconque. Il y a aussi le cas de figure où on met un masque par peur. Par peur du regard des autres, par peur de soi même, on a honte de soi même alors on se cache. Le maquillage en fait partie.
Mais, toi, tu n’entres dans aucun de ces cas de figures, il me semble. Le fait que tu enlèves ton masque sans « complexes », comme ce soir, en est la preuve. Mais …
- Mais ?
- J’ai remarqué aussi que tu prenais soin d’enlever ton masque seulement quand aucune personne de la génération précédente n’était présente. Ce n’est pas par peur, car tu as un but. Le jour où tu enlèveras ce masque pour de bon, et ce jour viendra, ce jour là, tous les villageois te considéreront comme Kakashi, le Ninja Copieur au Sharingan, mais surtout ils te reconnaîtrons comme HATAKE Kakashi, le digne fils de HATAKE Sakumo, ton père, un grand ninja de Konoha. En voyant le fils, ils verront le père. Ton but est de rétablir l’honneur et la dignité de ton père, et de ton clan. Non, Kakashi, tu n’es pas comme les autres. Ta raison est autre, elle n’est pas uniquement pour toi. »
Après un long silence, Kakashi demanda avec sérieux :
« Et … c’est en quelques mois que tu en as déduis ça ?
- Pas tout à fait, non. Arichaku m’a fait suivre un entraînement … particulier. Mis à part les Ninjutsu et autres, il m’a appris à faire des « études de caractères ». ‘Connaître son ennemi, connaître ses sentiments, sont des atouts indéniables’ me disait il souvent. J’ai donc appris à cerner des caractères fort différents. Un jour, il m’a présenté une carte avec ton nom inscrit dessus. Il m’a demandé pourquoi tu portais ce masque. Il disait que c’était un exercice, pour m’entraîner, mais pour lui, c’était plus que ça, il voulait comprendre et malgré tout, connaître tes vrais sentiments. Quand il m’a expliqué que tu avais commencer à mettre ce masque après la mort de ton père, cela m’avait intrigué. Je m’étais donc appuyé sur ça pour formuler mon hypothèse, et Arichaku semblait plutôt satisfait. En apprenant à te connaître, quelque chose en moi me dit que cette supposition n’était pas toute à fait fausse. »
‘Tu ne sais pas combien elle se rapproche de la vérité. Cette fille est vraiment … incroyable !’
- Alors pourquoi m’as-tu posé la question, si tu connais la réponse ?
- Pour connaître la vraie raison. Celle que tu te donnes. Je n’ai que tatonné dans le noir. Je te demandais de m’éclairer.
- Hum … On va dire que tu es plus proche de la vérité que Naruto »
Elle rit, mais ne relança pas le sujet, au grand soulagement de Kakashi.
Arrivés dans la rue de Marataka, Kakashi demanda à celle-ci :
« Qu’a dit Arichaku quand tu lui as formulé ton hypothèse ?
(Elle sourit)
- Il ne me l’a dit que plus tard, mais il m’a avoué avec émotion que s’il avait eu un fils tel que toi, il serait le père le plus fier et le plus heureux de l’univers. »
Il releva la tête et la regarda.
« Et toi ? Tu en penses quoi ?
- Ce que pense les autres n’est pas important. C’est de que tu penses toi qui est le plus important.
- Ton avis m’intéresse tout de même, dit il avec sérieux
- Pourquoi donc ?
- Tu es la seule avec qui j’en ai parlé. Tu es la seule à avoir une idée proche de ce qui est. Voilà pourquoi.
(silence)
- Je crois que l’on se connaît plus qu’on ne se le dit. Arichaku me parlait de toi et par ses paroles, je te connaissais, et toi, tu me connais par le biais de son journal. Je ne veux pas juger et d’ailleurs, je n’en ai pas le droit. Mais …
‘Aie ! C’est mal parti ‘
… Je ne peux m’empêcher de croire que ton but est beau, que ton choix est courageux et que ta volonté est grande. L’amour d’un fils pour son père. Voilà ce que je vois derrière ce masque. Et je trouve ça … merveilleux. »
Ils se regardèrent, longtemps, comme si le temps s’était arrêté, comme s’il n’y avait qu’eux dans cette immensité.
Un bruit de pas les rappelèrent à la réalité. Marataka sourit, et s’en alla. Il n’y avait rien à dire, les yeux avaient suffis.



C'est ma version du masque ... j'espère que vous avez compris quelque chose ...
Un comm, même poiyr le dire que c'est bizarre ? Please ....

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