Fiction: Les yeux de l'étrangère (terminée)

Un nouveau personnage arrive à Konoha ... des yeux bizarres .... des pouvoirs .... Marataka arrive à Konoha avec une bien funeste nouvelle : Arichaku est mort. Kakashi est affecté mais ne comprend pas, pourquoi était il partit ? Où était il partit ?? Qui est cette fille ???
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Marataka (Féminin), le 28/01/2007
Chapitre 10 ... enfin tapé et posté. lol
J'attends vos comms ...




Chapitre 10: PLus jamais ça !



Naruto avait fait une sacrée tête quand Marataka lui annonça que l’équipe ne viendrait pas avec Kakashi et elle à Ame. On l’imagine ! Les genins ayant été mis « sous la garde » d’Asuma, la’escorte des deux jeunes d’Ame pouvait commencer tranquillement. Grâce aux pouvoirs de Marataka, Sayou et Taki, toujours inconscients, étaient simplement transporté dans l’air.
« Pourquoi ne pas avoir emporté le KeikouPage aussi ?
- Parce que Shimai m’a dit qu’elle s’en occuperait.
- Hum. Tu sembles tendue. Quelque chose t’inquiète ? »
Celle-ci se retourna, étonnée, puis sourit avant de répondre.
« Oui, tu as raison, quelque chose m’inquiète. Si le Teikou n’a pas encore riposté, c’est que, soit il est paralysé par la perte se son chef, soit qu’un autre plan va être mis en place et être exécuté incessamment sous peu. Voter directement pour la première option serait une erreur. Si c’est la deuxième qui se confirme, alors rien n’est encore joué. Hier, le combat a engagé plus de 35 ninjas, logiquement, il ne devrait pas en rester des masses, mais la force de ces effectifs ne doit pas être sous estimé. J’ai de bonnes raisons de croire que le deuxième acte de cette bataille se jouera à Ame même.
- Et quelles sont ces raisons ?
- Le but du Teikou est de diriger Ame, par conséquent, de renverser le Kage déjà en fonction. Si nous pouvons le prévenir, cela éviterait une nouvelle guerre. »
Ils continuèrent à avancer en silence jusqu’à ce que la kinoichi s’arrête.
« Ils ne vont pas tarder à ouvrir les yeux. Arrivés au village, il me faudra libérer le jutsu et que nous en prenions chacun un pour le « surveiller ».
- Hum. Je te laisse choisir.
- Que de galanteries ! (sourire)
- Il faut bien, une fois de temps en temps ! (œil plissé)
- Bon, et bien je te laisse Damasu Taki, le révolté.
- Bien »

Quelques instants plus tard, les deux jeunes gens commencèrent à refaire surface, ne sachant pas où ils se trouvaient et ce qui se passait.
« Où sommes nous ?
- A deux kilomètres de Ame.
- Hein ! Mais ….. »

Le jeune homme aux cheveux roux tenta de bouger, mais en vain. C’est alors qu’il se souvint.
« Ah, oui c’est vrai. ». L’autre garçon, Gisou Sayou se taisait. Toujours prisonnier du justu de Marataka, les deux ninjas avançaient lentement, encadrés par Kakashi et la jeune femme. Un peu plus tard, devant Ame, le justu s’annula et les shinobis de Konoha utilisèrent une autre technique pour « tenir à l’œil» leurs jeunes gens.
« Qui êtes vous ?
- Nous sommes des ninjas de Konoha. Voici les laissez-passer. Veillez nous conduire au Kage, s’il vous plaît. »
Après un contrôle minutieux des papiers, le garde d’Ame les guida à l’endroit désiré.
« Kage-sama, des étrangers veulent vous voir. De Konoha. Deux hommes sont avec eux.
- De Konoha ? Fais les entrer. »
Kakashi et Marataka entrèrent, tenant toujours bien les deux jeunes membres du Teikou.
« Oh ! J’ai l’honneur de voir le grand Hatake Kakashi ! Et …. (il posa un regard interrogateur sur la jeune femme puis sur les deux prisonniers) Qu’est ce que ?
- Kage-sama, ces deux hommes sont des membres du Teikou. Ils venaient chercher le corps du TeikouPage, hier soir.
- Qui êtes vous ?
- Une simple ninja de Konoha à qui on a donné la mission de participer à la protection des ouvriers du Passage et de se battre en cas d’attaque. Mon nom n’importe nullement. Nous venions vous faire part d’un sentiment. Nous pensons que le Teikou prépare une attaque contre votre personne. »

Le Kage baissa la tête et joignit ses mains en fronçant les sourcils.
« Qu’est ce qui vous fait dire ça ?
- Hier, une trentaine de ninja a combattu nos équipes et celle de Ame. Le TeikouPage a été tué, mais si cette organisation est quelque peu structurée, elle ne tardera pas à refaire parler d’elle et tout nous pousse à croire que sa prochaine action se passera ici même pour affaiblir Ame, et par conséquent vous. »

Derrière la jeune femme, on entendit un rire sadique.
« Hahaha ! Pas bête la fille. » Un homme au visage allongé et aux cheveux blancs attachés venait de faire son apparition, les bras croisés.
« Biru ! Qu’est ce que ça veut dire ?! » Cria le Kage
- Ca veut dire, vieux schnock, que cette fille a vu juste. Mais, assez parlé, Sayou, Taki, occupez vous des deux de Konoha. »
Libérés par le dénommer Biru, Taki s’apprêtait à lancer son attaque quand :
« Vous avez prévu de tuer le Kage ?
- Qu’est ce qui te prend, Sayou ?
- Répondez à ma question !
- Ce n’était pas assez clair, tout à l’heure ?
- Vous ne m’aviez jamais parlé de ça ! Vous nous aviez dit que Konoha venait en hypocrite et en traître, tuer la puissance d’Ame. Mais.. c’était un mensonge ! C’est VOUS qui voulez tuer Ame !
- Pauvre idiot !
- Je ne vous laisserai pas faire !
- Taki, changement de programme. Tu tues le traître Sayou et je m’occupe des autres. »

Taki lança un kunaï à Sayo qui contre toute attente, tomba au vol, à un mètre de sa cible. Il fronça les sourcils, puis vit Marataka, un bras levé, les yeux blancs. Sayo la regarda et demanda :
« Pourquoi ?
- Si tu es contre eux, tu es avec nous, avec Ame. »
Les portes de la petite pièce s’ouvrirent, laissant ainsi entrer deux ninjas sur le « prends le pas de combat », avertis par les bruits étranges qui venaient du bureau.
Kakashi essaya de profiter de la surprise de Tika pour le mettre hors combat, mais celui-ci et Biru s’enfuirent sans demander leur reste. Il fut poursuivit par les nouveaux arrivants.
La Kage d’Ame, toujours digne et calme, dit :
« Merci de nous avoir prévenu. Nous allons nous occuper de ça. Vous pouvez retourner au chantier, on doit avoir besoin de vous là bas. » Kakashi et Marataka hochèrent la tête.
« Et moi ? Que puis je faire pour le rendre utile ? » Le Kage se retourna vers Sayo, lui mit la main sur l’épaule et lui dit.
« Accompagne les et rejoins l’équipe déjà sur place. Je peux vous demander d’expliquer sa situation à ses compagnons, Kakashi-san ?
- Bien sûr. »
Sayo remercia avec émotion le Kage pour sa confiance et partit en compagnie des deux ninjas de Konoha.
Peu de temps après être sorti d’Ame, Marataka informa ses compagnons qu’ils étaient suivis.
« Ils ne t’ont pas oublié, Sayou. »
Trois hommes firent en effet leur apparition et l’un deux prit la parole.
« Ta route s’arrête là, Gisou, tu vas mourir, comme tous les traîtres.
- Ceci est sûrement la seule chose que je fasse qui ne soit pas une trahison envers ma famille et ma patrie. »
A ces mots, le jeune homme attaqua.
« Waiyaa Ami No Justu ! » Un fil de chakra entoura les trois membres du Teikou, et peu à peu, le chakra s’étendit tellement qu’il formait un filet.
« Tu oublies avec qui tu t’es entraîné pour mettre au point cette technique, Gisou. »
Le ninja avait effectué une technique de remplacement et était réapparut derrière Sayou qui, anticipant la réaction de son adversaire, se mit à plat ventre, évitant ainsi les shurikens et les kunaïs, qui lui étaient destinés.
La Waiyaa Ami No Jutsu (Waiyaa = fil, Ami = filet) reteanit toujours prisonnier les deux autres, qui étaient dans l’incapacité de bouger.
Marataka et Kakashi ne perdaient de vue ni els combattants ni les autres. Un instant plus tard, la kunoichi déclara que deux autres suivaient. Le ninja Copieur se tenait prêt, le bandeau frontal relevé.
« Hatake Kakashi … enfin, je te vois de mes propres yeux ! On dit que tu as copié plus de 1000 techniques grâce à cet œil et que tu as tué notre Page ? »
Kakashi ne prit même pas la peine de répondre et fronça les sourcils. L’homme qu’il avait devant lui était loin d’être un amateur. Il avait de longs cheveux blonds, et portait une tunique de combat rouge sang, deux longs sabres étaient soigneusement rangés dans son dos, et sur sa tête, couvre chef noir un peu étrange.
« Ikomeru Uragiru, murmura Marataka, spécialiste des techniques silencieuses ».
L’homme sourit d’un sourire mauvais.
« Ah ! La voilà, la fameuse « fille ». Oh ! Rien d’impressionnant. Buka, tu t’en occupes ? Je veux l’amuser avec Kakashi-san.
- Avec plaisir, répliqua l’autre, un sourire sadique aux lèvres. »
Marataka jeta un coup d’œil à Sayou qui se battait toujours puis se concentra sur son propre adversaire.
« Je ne fais de quartiers pour personne, même pas pour les filles, aussi jolies soient elles.
- ne parle pas trop vite, Buka. Nous ne nous sommes pas encore battu. De plus, j’ai l’avantage de … (elle disparut puis réapparut derrière lui, un kunaï à la main) te connaître.
Malgré sa surprise, le dut dit Buka lança un quelconque justu à la jeune femme derrière lui et recula. L’illusion disparut et il la vit alors concentrée à quelques mètres de lui. Sans réfléchir, il fonça sur elle, arme à la main, et heurta de plein fouet la barrière de chakra qu’avait créée Marataka. Elle leva ses yeux multicolores et dit « Rattake » : le chakra se matérialisa et frappa l’homme. Celui-ci, quoique sonné, exécuta une technique de remplacement et enchaîna sur un Kage Shuriken. Contrairement à ses prévisions, les shurikens se dirigèrent sur lui. Il les évita de peu, mais sentit tout de même une douleur au niveau de son épaule droite. Il tourna la tête et y vit un kunaï. Il s’était focalisé sur les shurikens rebelles et ne s’était plus occupé de son adversaire. Grossière erreur… qu’il allait immédiatement corriger. Il arracha l’arme de son épaule et cria « Antanabo Justu ! ». Une centaine de kunaïs et de shurikens entourèrent la kunoichi et allaient la frapper de toutes parts quand elle cria « Hikari Yoogo Jutsu ! ». Une lumière l’engloba et les armes se heurtèrent à celle-ci et furent détruites.
De son côté, Kakashi combattait Ikomeru. Celui-ci avait deux sabres qu’il maniait grâce à son chakra, à une vitesse incroyable et sa technique de clonage lui aurait, en temps normal, amener la victoire. Toutefois, le ninja copieur et son Sharingan n’étaient pas simples à battre. Les forces de Kakashi n’allaient pas tarder à lui manquer, il fallait faire vite. Quand il entendit Marataka utiliser la technique d’Arichaku, il l’exécuta, lui aussi, à quelques secondes d’intervalle. La même lumière que celle émise par la protection de Marataka brilla. Surprenant ainsi leurs adversaires respectifs, les ninjas de Konoha se rapprochèrent jusqu’à ce que leur sphère lumineuse fusionne et n’en fasse plus qu’une. « Hakoo Sen ! » Kakashi leva sa main gauche, dans la direction de Ikomeru, Marataka leva sa main gauche, dans la direction de Buka. Ils joignirent leurs mains et crièrent « Yosei ! » Des rayons partirent dans les deux directions, frappant simultanément les deux membres du Teikou qui s’effondrèrent. Quand la lumière disparut, Mrataka et Kakashi coururent dans la direction de Sayou. Il gisait, blessé sur le sol, son adversaire était mort et les deux autres étaient ensanglantés, inconscients. La jeune femme soigna le gros des blessures de celui-ci.
« Le voilà hors de danger, déclara t’elle
- Bien. La question maintenant, est, que faisons nous ? Soit nous retournons à Ame, soit on a assez de force pour rentrer jusqu’au chantier. »
Kakashi remit son bandeau frontal sur son œil et regarda Marataka d’un air interrogateur.
« Il existe une dernière alternative. Sayou ne pouvant pas encore marcher, il nous faudra le porter jusqu’au chantier. Or, ni toi, ni moi n’en avons la force. Il me reste juste assez de chakra pour effectuer le Hogo Kungyu (protection des éléments), ce qui nous protégerait d‘attaque. Ainsi, tout en étant à l’abri, je pourrai faire un transfert de chakra.
- Quel transfert de Chakra, demanda Kakashi, déjà sûr de la réponse.
- Le transfert partagé.
- Ah ! En voilà une autre sorte.
- Oui. C’est à peu près le même principe que l’autre, sauf que la quantité de chakra transférée se répartit à part égale dans ton organisme et dans le mien. La dernière fois, il y avait d’autres ninjas avec nous, cette fois, nous sommes seuls. »
Après un bref silence de réflexion, Kakashi continua :
« Combien de temps peux tu tenir le Hogo en même temps que le transfert ?
- Cinq heures sur 9 m² pour le Hogo. Soit à peu près une heure de plus que le temps ‘règlementaire’ pour le transfert seul.
- Alors, ne perdons pas de temps. »

Le kinoichi executa plusieurs signes et murmura « Hogo Kungyu ». Une « cage » de chakra multicolore se créa, protégeant ainsi les trois shinobis. Elle posa ensuite sa main sur l’épaule de Kakashi et murmura « Transfert ». Une bulle les engloba. Le transfert avait débuté.

A son réveil, Marataka avait soigné les dernières blessures de Sayou et lui avait légué un peu de son chakra pour qu’il reprenne des forces. Kakashi se leva peu après, le Hogi Kungyu avait été relâché.
« Comment cela se fait il que je me réveille après toi ?
- C’est normal. Mon corps est habitué à ce transfert, le tien non.
- Mh. »
Peu après, les trois ninjas rejoignirent enfin le chantier où on les attendait avec impatience, voire avec inquiétude.
Une fois la situation de Sayou expliquée à l’équipe d’Ame, Marataka et Kakashi purent enfin se poser un peu … Oups ! J’ai parlé trop vite ! Naruto ne cessait de leur demander les détails de leur bataille en criant :
« Alors ! Alors ! Alors ! Kakashi-sensei ! Vous avez combattu un ninja comment ? Vous avez fait votre super Chidori ?? »
Après des minutes qui semblèrent interminables aux deux ninjas, le graçon-renard fut réquisitionné pour faire un tour de garde. Ouf !!! Enfin la paix ! Epuisés par une dure journée, ils allèrent se coucher et ne réveillèrent que tard le lendemain.
« Bonjour Marataka-sensei ! Vous avez bien dormi ?
- Oui, merci Sakura. Kakashi est réveillé ?
- Pas encore.
- Tiens, Sakura, pourrais tu …
- Yo ! Salut la compagnie !
- Kakashi sensei !
- Bonjour Sakura, Martataka. »
Kakashi s’installa à côté de cette dernière qui buvait une tasse de café dans le coin baptisé « cuisine ».
« Qu’est ce que vous vouliez me demander, Marataka-sensei ?
- Hein ? Ah ! Oui ! Peux tu m’apporter une bassine d’eau froide, s’il te plait ? Tu la mettras dans ma tente. Merci beaucoup Sakura. ».
Celle-ci partit du côté du robinet, remplissant une bassine rouge.
Kakashi et Marataka discutèrent un peu sur l’état de fatigue de chacun et au moment où la kinoichi se leva pour rejoindre Sakura, le ninja copieur remarqua que celle-ci portait des bandages sur les mains. Il n’eut pas le temps de lui demander quoique ce soit, car elle avait déjà rejoint la genin aux cheveux roses devant sa tente.
Il regarda Sakura poser la bassine dans la tente avec précaution, puis sortir, et Marataka fermer sa tente. Il fronça alors les sourcils.
« Sakura, à quoi sert cette eau ?
- Je ne sais pas, Kakashi-sensei. Elle ne me l’a pas dit.
- Mm … est ce que tu as remarqué quelque chose au niveau de ses mains ?
- Euh … maintenant que vous le dites, oui. Elle ne porte oas ses gants, comme d’habitude. On dirait plutôt des … bandages. Elle s’est blessée, hier ?
- Si c’est le cas, elle n’en a rien dit. »

Il se leva et s’apprêta à ouvrir la tente de Marataka quand celle-ci l’ouvrit elle-même.
« Moi qui voulais économiser des explications, je sens que c’est raté. Décidément, rien ne t’échappe, même au réveil. » Elle sortit et alla vider sa bassine d’eau qui avait pris une étrange couleur rougeâtre.
« Te es donc bien blessée Pourquoi n’a tu rien dit ?
- A quoi cela aurait il servit ? Des toutes les manières, dans quelques jours ça sera du passé.
- Qu’est ce que tuas, exactement ? «

Sur ce, Marataka défit les bandes, découvrant ainsi ses mains rougies par des brûlures et à quelques endroits, saignant. L’esprit de Kakashi tournait de plein fouet : seule une grosse quantité de chakra pouvait brûler autant, ou alors, elle avait laissé ses mains dans le feu toute la nuit ! Il réfléchit de plus belle : le justu d’Arichaku ne laissait pas de telles marques, le Hogo, peut-être ? Non, la dernière fois qu’elle l’avait utilisé, elle n’avait pas ce genre de blessure. Mais alors, c’était …
« C’est le transfert de Chakra qui t’a mis les mains dans cet état là ? »
En enroulant de nouveau ses bandages, elle soupira.
« C’est le double tranchant du Daburusu Jouto (= double transfert), ce type de transfert. Le chakra ne fait pas que passer dans mon corps, une partie doit y rester. Le partage se fait au niveau des mains, les brûlants à un degré plus ou moins élevé. Ces blessures n’apparaissent que quelques heures après, et ne restent, en général pas très longtemps. Le chakra légué par les éléments, en complément du mien referme vite les plaies.
- Ca vous fait mal, Marataka-sensei ?
- Comme quand tu te brûles, Sakura. Mais on eau froide m’a fait du bien. Merci encore.
- Je vais vous en chercher une autre ! »

Marataka regarda en souriant la jeune genin et se retourna devant un Kakashi aux sourcils froncés.
« Il y a autre chose, à propos de ce Daburusu Jouto et de ces blessures que je suis censé savoir ?
- Tu veux savoir si toi aussi tu auras des brûlures ?
- Non. Je parle des « effets secondaires » sur toi.
- Eh bien, oui. Tant que j’ai ces brûlures, je suis dans l’incapacité de refaire un quelconque … transfert de chakra.
- Voilàa, Marataka-sensei ! »
La jeune fille aux cheveux roses posa la bassine avec un grand sourire. Marataka la remercia et Kakashi lui demanda d’aller rejoindre les autres. Celle-ci repartit, laissant les deux ninjas. La jeune femme s’assit, ôtant ses bandages (de nouveau), et plongea ses mains blessées dans l’eau encore claire et froide de la bassine. Kakashi s’assit face à elle. Ils restèrent ainsi silencieux quelques instants quand Kakashi dit :
« Tu aurai quand même pu me prévenir.
- Et qu’aurai tu fais, si je te l’avais dit ?
- On aurait pu réfléchir à une autre solution. Tu aurai pu effectuer un transfert de chakra tout simple et …
- Et je t’aurai laissé tombé, à bout de forces, ayant que Sayou ? Non, tu auras beau chercher, il n’y avait pas de meilleure solution. Ce ne sont que des brûlures après tout. Aïe ! » Elle s’arrêta et retira brusquement ses mains de l’eau.
« Fais voir ! » Kakashi prit la main brûlée et la scruta. Il constata que les brûlures étaient importantes.
« Ne bouge pas, je reviens. » Le ninja copieur se leva, entra dans sa tente et revint, une sacoche à la main. Il se rassit et sortit un flacon emplit d’un liquide bleu.
« Tu ne vas pas utiliser ton Reiyaku (=remède miraculeux si vous préférez !) pour mes mains !
- Pourquoi pas ?
- Parce qu’il pourra te servir pour des situations plus graves et plus urgentes.
- Donne moi ta main. »

Elle la lui tendit tout de même. Il ouvrit le flacon et versa un peu du liquide bleu dans la paume de Marataka. Il prit un morceau de tissu propre et étala avec délicatesse le produit sur les plaies. Il fit pareil pour l’autre main et termina en bandant soigneusement les mains de sa coéquipière avec des bandages propres.
« Je ne savais pas que u avais fait une formation d’infirmer.
- Comme quoi ! Tu ne sais pas tout ! » ironisa t’il.
Elle lui sourit pendant qu’il finissait de ranger son matériel. Il l’aida à se relever, en la tenant avec précaution par les avants-bras.
« Je … merci Kakashi. ». Elle le regarda, plongeant son regard dans le sien en souriant.
« Ha ! Tu es levée, Marataka ! Toi aussi, Kakashi !
- Oui, Anko ?
- Shimai et Sayou veulent vous parler, à tous les deux. » Ceux-ci arrivèrent et saluèrent les deux ninjas.
- Bonjour, Shimai, Sayou. Que se passe t’il ?
- Nous ne venons qu’à titre informatif. Le Teikou a été presque totalement dissout, grâce à vous. Le Kage et le village vous remercient pour votre aide. De plus, je viens de discuter avec le chef de chantier et il m’a dit que les travaux ne dureraient plus qu’une semaine, les réparations ayant été faites avec l’aide de vos ninjas.
- Enfin, continua Sayou, je venais remercier de m’avoir ouvert les yeux… Je voulais me venger, et du coup, j’étais dans la nuit. »
Marataka sourit et répondit : « Alors, Sayou, quand tu es dans la nuit, regarde les étoiles.
- Comment ça ? dit il, étonné
- Fie toi aux étoiles. Même dans la nui, il y a de la lumière. »
Sayou réfléchit quelques instants avant de sourire à son tour, et dire.
« Merci, Marataka-san. Merci à vous aussi, Kakashi-san. » Celui-ci lui serra la main, l’œil plissé.
Une fois les deux d’Ame partis, Anko dit : « Il semblerait qu’il ait trouvé sa voie.
- Son but, Anko. Et par la même occasion sa force.
- Ah ? Et c’est ?
- Son village. »

Les jours qui suivirent se passèrent sans incident Les travaux avançaient relativement vite et calmement. Les genins en profitaient pour s’entraîner à quelques exercices, ce qui enchanta Naruto, tout particulièrement.
« Marataka-sensei !!!!! Marataka-sensei !!!!!!!! Vous allez enfin m’apprendre une nouvelle technique !
- Non, Naruto. Ce n’est ni l’endroit, ni le moment. »

Etonné, le graçon-renard regarda s’éloigner la jeune femme. Tiens, elle n’avait ni sourit ni rit. Dépité, il se retourna vers Sakura en déclarant en boudant « C’est pas juste ! ».
Ne l’écoutant pas, Sakura demanda « Kakashi-sensei, vous croyez que les blessures de Marataka-sensei sont guéries ?
- Je ne sais, Sakura. »
Elle agissait bizarrement ces temps-ci. Elle évitait la compagnie des genins comme celle des Junins. Peut être se cachait elle à cause de ses mains blessées. Quand ils seraient de retour à Konoha, mes med-nins sauront s’occuper de ses blessures. Pourtant, il sentait qu’il y avait quelque chose d’autre … Il fut interromu dans ses réflexions par Naruto qui le pressait pour qu’il leur donne une exercice utile. C’était repartit pour un tour…

L’instant du départ approchait. Les travaux étant terminés, les ninjas de Konoha rentraient enfin chez eux. De brefs adieux furent échangés entre les ninjas des villages cachés alliés, et le voyage commença. L’équipe d’ANBUS avec Anko, était partie devant, laissant en arrière les genins, leurs senseis et Marataka. Ils avaient fait à peine quelques kilomètres que Neji prévient que les quinze hommes s’approchaient. Kakashi n’eut pas le temps de se tourner vers Marataka que les adversaires étaient déjà là. Deux d’entre eux étaient connus de Kakashi : Damasu Taki et Biru, rencontrés à Ame.
« Comme on se retrouve, Hatake ! Désolé, mais nous allons mettre fin à ce beau voyage ! »
A ces mots, Biru attaqua Kakashi, Taki s’en prit au premier venu, j’ai nommé Naruto, et les douze autres choisirent un adversaire parmi les ninjas de Konoha. Pendant qu’une bataille commençait pour presque tous les shinobis présents, un homme se mit devant Marataka et dit : « Ainsi, tu es la ‘fille’, Marataka, d’après Taki. On m’a dit de me méfier de toi ! Je ne vois vraiment pas pourquoi ! » A ces mots, il envoya des kunaïs que la jeune femme réussit à éviter avec difficultés. Créant par la suite un genjutsu, l’homme, voyant que son adversaire était occupé par son illusion, l’attaqua au taijutsu. Il lui donna un violent coup de pied dans l’estomac. Quelques gouttes de sang tombèrent sur le sol. Le ninja d’Ame donna un autre coup ce qui fit reculer de trois mètres Marataka. Il enchaîna avec d’autres coups ici et là, et la kunoichi était incapable de tous les éviter, ou même de riposter. En un dernier mouvement, elle réussit à se dégager de son adversaire et tomba à genoux. Avec un horrible sourire, l’homme s’apprêta à lancer le ninjutsu décisif quand Kakashi s’interposa. Il dit à Marataka de se relever, tout en regardant son adversaire.
« C’est inutile, je ne peux rien faire, murmura t’elle.
- Relève toi ! ordonna t’il. »
Elle le regarda avec étonnement et obéit. Une fois qu’elle fut debout, Kakashi s’occupa de son nouvel adversaire qui avait froncés les sourcils. Celui-ci jeta un regard autour de lui : la plupart de ses compagnons se battait encore, mais il vit Biru et Taki allongés, immobiles. Il se reconcentra alors sur Kakashi. Le bandeau frontal levé, celui-ci se décida à en finir le plus vite possible avec ce combat. Son adversaire attaqua le premier avec un jutsu que le Ninja au Sharingan copia instantanément, annulant ainsi l’attaque. Grâce à son œil un peu spécial, Kakashi mit bientôt l’homme hors état de nuire.
Le résultat de la bataille fut lourd pour les ennemis : cinq ninjas étaient en fuite, le reste était mort. Du côté de Konoha, quelques légères blessures, mais rien de grave. L’attaque n’avait pas été préparée, il semblerait, et les hommes n’étaient pas puissants. Quand les équipes furent regroupées, chacun s’étonna du combat de Marataka. Pourquoi n’avait elle pas utilisé ses jutsus ? Malgré les nombreuses interrogations des genins (surtout celles de Naruto), celle-ci resta muette, le regard triste.

Lorsque le voyage reprit, pas un son ne se fit entendre. La troupe avançait moins vite à cause d nombre et de la fatigue accumulée, une halte pour la nuit était devenue nécessaire. Pendant que le camp était monté et ordonné, Marataka s’était éloignée et s’était adossée à un arbre, loin des autres. Elle regarda ses mains encore bandées.
« Ce n’est pas la première fois que ça arrive, n’est ce pas ? » Elle se retournant et entrevit Kakashi qui s’avança. Elle baissa les yeux et soupira :
« Non, la dernière fois, c’était le jour de la mort d’Arichaku. »
Il s’assit à côté d’elle et la regarda, attendant la suite, qui ne vint pas.
« Tu ne pouvais non seulement pas utiliser tes techniques de transfert, mais tous tes jutsus, ce jour là, à cause du transfert partagé, te donnant les même blessures que celles que tu as maintenant. »
Elle hocha la tête, le regard ailleurs.
« Et ... c’est à cause de ça que ‘personne n’a rien pu faire’ pour Arichaku, continua le ninja.
- Deux jours auparavant, nous avions fait une rencontre un peu malencontreuse, et dela nous avait fait épuiser notre chakra. Etant au milieu de nulle part, j’ai donc effectué le transfert partagé, en plus d’un Hogo Kungyu. A la suite de cela, j’avais, comme aujourd’hui les mains brûlées, et j’étais dans l’incapacité d’utiliser un quelconque jutsu, que cela soit le NijiGan ou une simple technique de remplacement. A partir de ce moment, je n’étais personne. Malheureusement, deux jours après, Arichaku à dû se battre contre une équipe d’Orochimaru. Je ne pouvais pas l’aider. Pour me protéger … il a effectué sa technique, me sauvant ainsi et en m’emprisonnant par la même occasion. Il réussit à tuer les hommes d’Oto, mais il était gravement blessé et une des armes qui l’avait touché était empoisonnée. Je … je n’ai rien pu faire… Je n’étais personne, je n’existait pas … »
La gorge de Marataka se noua.
« Pourquoi dis tu que tu n’existais pas ? Ce n’est pas parce que …
- Si. Le conseil de Konoha m’a choisie pour partir à cause de mes jutus héréditaires, je n’existe que grâceà eux. Sans eux, je n’existe pas, parce que je suis inutile. Je suis soi disant forte, mais, ce n’est que grâce aux jutsus héréditaires. Je n’ai aucun mérite.
- On peut être fort sans ninjutsu. Regarde Lee ou Gaï ! Le taijutsu est tout uassi utilie, sinon plus, parfois, que le ninjutsu.Je suyis étonné que Arichaku ne te l’ai pas enseigné.
- Il me l’a proposé quand nous avons découvert cette ‘perte de pouvoir’, mais j’ai refusé. Je pensais que ceci n’affecterait que moi seule. Mais seule raison d’exister était d’être utile à Konoha, non pas à moi. Mais, une fois de plus, je me trompais. En refusant d’apprendre le taijutsu, j’ai tué Arichaku. »

Le silence qui suivit fut lourd. Kakasji se leva, et, le dos tourné, les mains dans les poches, il dit :
« Si Arichaku t’a protégé, c’est parce qu’il t’estimait et t’aimais comme sa propre fille. Il t’aurait protégé, avec ou sans taijutsu. Il t’estimait et sans tes techniques, tu existes. Ce qui te fait exister, c’est ce que tu ressens, ce que tu reçois et ce que tu es capable donner. En état de faiblesses, tu reçois plus que tu ne donnes, mais tu n’en existes pas moins pour autant. Ne vas pas croire que sans le NijiGan tu es faible, car c’est faux. La force n’est pas que physique ; être utile ce n’est pas que se battre. Sans ton NijiGan, tu rassurais Sakura et calmais Naruto. Cette force là n’est pas une ‘force ninja’, c’est la force du caractère, la force du sourire. » Il se retourna et observa la jeune femme. Ses yeux étaient fermés mais des larmes coulaient sur ses joues.
« Fies toi aux étoiles, même dans la nuit, il y a une lumière ».
Aux derniers mots de Kakashi, Marataka ouvrit les yeux etle vit alors accroupi devant elle. Elle le regarda dans les yeux et réussit à sourire. Satisfait, le ninja copieur se releva et l’aida. Une fois debout, elle s’avança vers Kakashiet déposa un baiser sur sa joue (enfin ;.. son masque) et murmura un merci sincère.
Kakashi, surprit, se retourna vers elle, mais elle avait déjà commencé à se diriger vers le lieu de campement. Il la rattrapa et ils marchèrent en silence.
Une fois arrivée, Marataka entra dans le cercle de Junnins qui s’étaient réunsis, s’assit et brisa la silence.
« Je crois que je vous dois des explications » Les ninjas la regardèrent, étonnés. Elle continua. « Ce matin, je .. je n’ai pas pu .. je ne pouvais pas utiliser mes jutus. » Elle avança ses mains encore bandées et reprit : « A cause des ces blessures, je ne peux pas manier suffisamment mon chakra pour utiliser quelque technique que ce soit. Je suis désolée, j’aurai dû vous prévenir.
- Tu ne connais aps le taijutsu ? demanda Gaï les sourcils froncés.
Avant qu’elle ne puisse répondre, Kakashi, les mains dans les poches, s’avança et dit
« Je te propose un marché (regards interrogateurs de toutes les personnes présentes) Je t’apprends le taijutsu et en échange, tu m’enseignes le transfert de chakra simple. »
D’abord étonée, Marataka resta muette, puis répondit en souriant
« Je crois que tu perds au change, mais, c’est d’accord, Kakahi-sensei ! »
Le lendemain, la troupe repartit pour Konoha, et rien ne vint perturber leur ‘paisible’ voyage. … Enfin, paisible est un bien grand mot. Entre les disputes incessantes de Ino et Sakura, et la parlotte de Naruto, la paix restait à désirer. LOL

Une fois arrivés à bon port, les Junins furent convoqués chez l’Hokage. Il ne manquait plus que Marataka qui était on ne sait où. Enfin, si. Kakashi semblait l’avoir deviné, car, à peine sortit du bureau, il se dirigea, comme d’habitude, les mains dans les poches et l’air endormi, à la pierre des héros de Konoha. Au loin, il la vit, à croupi devant la stèle. Au bout de quelques minutes, la jeune femme se releva et sans se retourner, dit d’une voix résolue.
« Quand est ce que tu peux me donner ma première leçon ?
- Euh … Quand tu veux.
- Tout de suite, alors. »
Elle se retourna et il lut sur son visage et dans ses yeux, une résolution nouvelle, un détermination : plus jamais ça !





Un petit comm .... please ....



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