Fiction: Triangle amoureux.

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J’étais parti en mission…une des plus périlleuse que j’ai effectuée de toute ma vie. Je devais escorter un seigneur du pays du feu qui désirait faire don de son argent à l’orphelinat de Suna. Aux premiers abords, on pourrait penser que c’était une mission de rang A simplement parce que le client était un noble et que l’on rencontrerait seulement de minables bandits. Mais ce n’est pas comme ça que cela s’est déroulé…
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Nous étions trois contre vingt à peu près, tous dissimulés derrière un arbre ou un buisson. Ils nous avaient attaqués par surprise alors que nous établissions notre campement et nous avions dû protéger notre client avec une barrière de chakra car il ne bougeait pas. Il était sans doutes tétanisé de peur…
Soudain, celui qui me sembla être leur chef cria plein d’assurance :
-C’est partiii !!!!!!!!!
Et une étrange brume nous entoura alors…J’en conclu que c’étaient des ninjas de kiri.
Cette technique est vraiment redoutable…cette impression que l’on peut se faire tuer à tout moment est insoutenable ! Il y a une telle tension dans l’air qu’on pourrait presque la palper !
Tout à coup, je me mis à penser au rendez-vous d’hier midi avec Ayame-chan. On avait parlé de notre enfance toute l’après-midi, en se rappelant ses merveilleux étés à la plage et ses hivers chargés d’émotions où l’on se jetait des boules de neiges avant de se réchauffer sous une couverture devant un vieux poêle. Je repensais aussi à mes parents décédés…Ils étaient morts lors d’une mission quand je n’avais encore que trois ans. Le Sandaime m’avait apporté son soutient durant la période de deuil…C’est d’ailleurs lui qui m’avait offert la maison où je vis actuellement et que j’ai toujours habité. Paix à son âme…Je me souviens qu’à l’époque, Teuchi avait proposé de devenir mon tuteur mais j’avais refusé. Finalement, j’ai passé plus de temps chez lui que chez moi. Tout ces souvenirs qui affluent dans ma tête…comme si ma vie défilait devant mes yeux…mes missions, mes amis, les bons comme les mauvais moments, mon quotidien avant et après la mort de mes parents…tout se mélangeait et tourbillonnait dans mon esprit. Mais je n’étais pas décidé à mourir. Ce n’était pas une misérable poignée de ninjas de kiri qui allait me faire peur. Je commençais enfin à me ressaisir ! Je prend un kunai fermement dans ma main et je me mets à réfléchir. Il faut absolument dissiper cette fichu brume. J’utilise mon affinité du vent pour exécuter une puissante bourrasque qui dégage ce manteau épais qui m’empêchait de voir. Je connais désormais la position de mes adversaires. Je crie à mes coéquipiers de se baisser et je lance mon kunai que j’accroche à un fil sur un rocher situé en hauteur à ma droite. Je tire de toutes mes force ce roc qui vient pour écraser mes ennemis. Ces derniers sautent…ils sont tombé dans le piège ! J’utilise l’une des techniques qui m’a valu le titre d’anbu de Konoha :
-Suraisaa kaze no jutsu !
Les corps tranchés en deux de mes ennemis gisaient à mes pieds. Je n’avais plus qu’à conduire notre client à Suna.
De retour au village, je décidai de rentrer chez moi après cette dure semaine de travail. Les missions de six jours sont assez fatiguante. Arrivé devant ma porte d’entrée, je pris les clefs de la maison quand quelqu’un me dit sur un ton de reproches :
-Tu ne viens même pas me voir après une semaine d’absence !
Je souris et levai la tête pour voir Ayame sur son balcon. Je sautai sur ce dernier et embrassai tendrement ma bien aimée.
-Comment s’est passé ta mission ? me demanda-t-elle.
-Pas terrible…
-Raconte !
-J’ai pas envie d’en parler…J’ai eu une dure semaine et j’aimerais me changer les idées.
-D’accord…je comprends…
Elle eu tout à coup la mine triste, je compris qu’elle se faisait du soucis pour moi. Je l’enlaçai avec douceur pour la consoler. Je lui susurrai à l’oreille :
-Ne t’en fais pas, tout va bien…c’est juste que depuis que je suis anbu, les missions…enfin…C’est pas facile.
-Hiro-kun…si tu as besoin de parler, n’oublie pas que je suis là.
-Je sais ma chérie.
Je me surpris moi-même à l’appeler ainsi. Mais puisque nous étions ensemble, pourquoi se priver de ces petits surnoms tendres que se donnent deux êtres quand ils s’aiment l’un et l’autre ?
-Bon, il est tard. Tu viens mon cœur ? me demanda-t-elle.
-Ben…où ça ?
-Dormir tien ! rit-elle.
-Dans ton lit ?! Euuh…Oui…mais ton père ?
-Il ne dira rien. Il t’aime beaucoup, tu sais ?
-Hmmmm…
Je pénétrai dans la chambre d’Ayame. Je n’y avais jamais mis les pieds. Il y avait un très beau lit deux places en ébène, une armoire avec un miroir, un bureau en chêne massif et un chaise assortie. Les mûrs étaient peints couleur pêche et le sol était recouvert d’une moquette de la même teinte. C’était une pièce sobre mais splendide. Ma belle brune se mit à se déshabiller. Je me dépêchai donc de me retourner, rouge jusqu’aux oreilles.
-Mais enfin Hiro-kun…on sort ensemble maintenant ! Qu’est-ce qui te gène ?! rigola-t-elle.
Je lui fis face et lui répondis en souriant :
-Ben…j’suis pas encore habitué.
-Et bien il va falloir y remédier.
Elle s’avança vers moi et m’embrassa sensuellement. Je répondis fougueusement à son baiser et la pris par les anches. Elle déboutonna ma chemise et se colla un peu plus à moi. Je sentais ce coffre aux milles sentiments -vous savez, celui que l’on n’ouvre qu’aux êtres qui nous sont chères- cogner contre ma poitrine. Son cœur à elle battait tout aussi fort. Et il y avait aussi cette chaleur, si enivrante que l’on voudrait que ça dure une éternité. Enfin, ce qui devait arriver arriva. Nous fîmes l’amour cette nuit-là avant de nous endormir collés l’un à l’autre.
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Le lendemain je me réveillai et vis que le soleil était au rendez-vous. Voyant que ma belle dormait toujours, je décidai d’aller acheter de quoi déjeuner (ou petit déjeuner pour les français). J’enfilai les affaires que j’avais laissées hier et entrepris de sortir par la fenêtre quand quelqu’un frappa à la porte.
-Ayame ? C’est ton père. Je peux entrer ?
La désignée se réveilla en sursaut et répondit :
-Attend une seconde !
Elle enfila un pyjama en quatrième vitesse.
-C’est bon, entre !
-Il va falloir aller trava…Que ?! Hiro ?! Mais que fais-tu là ?
Là, j’avoue que je ne savais pas quoi répondre. La situation était vraiment gênante.
-Eh bien…euh…tu vois Teuchi…
Je décidai de jouer la carte de la franchise sans trop en dévoiler non plus.
-J’ai passé la nuit ici.
-J’espère au moins que vos rapports ont été protégés.
Je fus surpris qu’il soit aussi direct puis je le rassurai :
-Ayame-chan avait heureusement ce qu’il faut dans ça chambre.
-Tant mieux. Je pars travailler. Je te donne un jour de congé ma petite puce.
-Ah ? Merci papa ! répondit-elle le sourire aux lèvres.
C’était également mon jour de congé. Je lui proposai :
-Et si on allait au parc ?
-D’accord, j’ai bien envie de me promener.
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Une fois là-bas, nous fîmes le tour du lac puis allâmes nous asseoir sur un banc. J’allais embrassé ma belle brune quand quelqu’un m’interpella :
-Hiro-kun ? Ca faisait longtemps !
-Haru ?! Mais on est lundi, tu devrais être en mission quelque part !
-Eh bien non. J’ai pris un jour de congé. Ah…Bonjour Ayame.
-Bonjour Haru, répondit-elle sur un ton sec.
Les deux jeunes filles se regardaient méchamment. Haru était vraiment la dernière personne que j’avais envie de voir. Non pas parce que je ne l’aimais pas mais parce que j’avais honte de l’avoir faite espérer pour rien.
-Tu sors avec elle ?
La question était directe. Ayame répondit à ma place :
-Oui, on sort ensemble. Pourquoi ?
-Nan rien…juste pour savoir le mal que ça va te faire.
-Qu…
Et Haru scella ses lèvres sur les miennes…



Comment vont réagir Ayame et Hiro ? Vous le saurez en lisant mon prochain chapitre.;)
P.S.: Bon,il y a eu une très légère phase de combat mais ça reste bien une romance,pas d'inquiétude.

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