Fiction: Ta présence

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Lorsque nos amis atteignirent enfin la forteresse, le soleil était sur le point de se coucher. La grande porte en fer de la muraille s'ouvrit à leur arrivée et les ninjas qui s'entraînaient s'arrêtèrent à l'aperçu de la jeune fille. Des sifflements par ci, des commentaires par là. A peine arrivée qu'elle était déjà devenue l'attraction principale du camp d'entraînement.

- Ca suffit! Remettez-vous au travail! grogna le commandant de la base. Je vous souhaite la bienvenue, Princesse, enchaîna-t-il en s'approchant d'Hikari. Vous n'avez rien à craindre, vous êtes en sécurité ici

Il prit la main de la jeune fille et y déposa un baiser furtif.

- Merci, dit-elle timidement.
- Deux chambres ont été préparées à votre égard, continua le commandant en se tournant vers Akira.
- Très bien. Conduisez-la à sa chambre. Elle a besoin de repos, ordonna Akira.
- Ca sera fait. Par contre, il y a certaines choses dont nous avons besoin de discuter, dit l'inconnu avant de tourner sur ses talons pour s'éloigner à grands pas de nos amis. Akira acquiesça et le suivit, laissant sa soeur derrière lui.
- Excusez-moi, Princesse! Veuillez me suivre! l'interpella un homme qui portait un masque de l'Anbu.

L'homme masqué amena la jeune fille dans une chambre assez spacieuse qui ne contenait que trois meubles: un grand lit, un canapé et une commode. La pièce était également liée à une petite salle de bain. Kazuma les suivit sans rien dire, à croire qu'il n'existait même pas. Il était sur le point de perdre son sang froid lorsque l'homme masqué se tourna vers lui.

- Toi tu viens avec moi! Tu dormira avec les autres, lâcha-t-il.
- Cette chambre me plaît bien, je préfère rester ici, s'esclaffa le jeune homme d'un ton rebelle.

L'homme masqué faillit sortir son arme quand Hikari intervînt.

- Il peut rester ici... Il dormira sur le canapé...

L'inconnu ne broncha pas, mais finit par quitter la pièce en fermant la porte derrière lui.

- Tu es sûre de ne pas le regretter? demanda-t-il, un sourire au coin des lèvres.
- Ca ira..au moindre geste suspect, je hurle.

A peine avaient-ils rangé leurs affaires que quelqu'un vînt les chercher pour le dîner. Akira, quant à lui, resta absent le reste de la soirée. Le soir, alors que la pluie commençait à tomber, les deux jeunes gens revinrent dans leur chambre. Hikari partit se préparer dans la salle de bain pendant que Kazuma se dévêtit de sa chemise.Après avoir fini, lorsqu'elle quitta la salle de bain, elle tomba nez à nez avec Kazuma torse nu, allongé sur le canapé, qui la dévisagea.

- Pas mal ton pyjama de petite fille, siffla-t-il en se redressant.

Elle ne daigna pas répondre, mais se précipita vers le lit où elle se glissa complètement sous les couvertures. Kazuma la suivit des yeux avec stupéfaction. Ne comprenant pas son attitude, il se leva et se rapprocha lentement du lit. Quelques instants plus tard, Hikari se vit surprise lorsqu'elle aperçut le jeune homme penché au dessus d'elle après avoir écarté délicatement les couvertures. Les bras musclés du shinobi appuyés sur le lit au dessus de ses épaules l'empêchaient de se mouvoir.

- Bon, voyons voir comment tu cries, dit-il avec un regard tendre qui en aurait fait chavirer plus d'une.
- Tu comptes me violer? rétorqua-t-elle, tâchant de sembler le plus indifférente possible.
- Hmm...tu crois? continua-t-il en se penchant d'avantage sur elle.
- Pas du tout. répliqua-t-elle à nouveau d'un ton sec alors que son cœur battait la chamade, tellement son visage était près du sien à présent.

Il lâcha un rire sincère avant de la libérer de son étreinte et de s'assoir sur le bord du lit. Dehors la pluie s'était transformée en orage.

- Que sais-tu à propos de ton frère? coupa-t-il le silence.
- Akira? pourquoi cette question?
- Pour savoir...Tu as toujours été avec lui?
- Hmm...D'après ce qu'on m'a dit, il a eut droit à un entraînement assez intensif lorsqu'il était enfant. C'est pourquoi je ne le connaissait pas avant mes onze ans, mais depuis il a toujours été avec moi.

"Depuis mes onze ans". Ces mots résonnèrent dans la tête de Kazuma. Elle a connu son frère la même année où l'attaque contre elle a eu lieu. Coïncidence? Kazuma n'y croyait pas, mais il évita d'aborder le sujet avec la jeune fille qui le regardait avec intrigue.
Soudainement, la jeune fille sursauta et se recouvra avec les couvertures que Kazuma avait écarté il y a quelques instants. Un coup de tonnerre venait de retentir et Kazuma ne tarda pas a faire le lien avec la réaction de la fille qui tremblait sous les couvertures sur lesquelles Kazuma ne tarda pas de nouveau à tirer pour faire apparaître la tête de la fille.

Le corps frêle recroquevillé sur le lit, les mains sur les oreilles et une larme à chaque coin des yeux; elle ressemblait à une petite fille. Kazuma se souvint que les derniers jours qu'il avait passé à Suna, il avait également eu des orages. Doucement, il passa sa main sur ses cheveux et lui caressa la tête, sans parler. Ils restèrent ainsi un bon bout de temps, mais les orages continuaient de faire fureur à l'extérieur.
Peu à peu, Hikari sembla se calmer, car ses tremblements devenaient de moins en moins intenses, jusqu'à s'arrêter complètement. C'est alors que Kazuma comprit qu'elle s'était endormie. Il passa une dernière fois la main dans ses cheveux avant de déposer un léger baiser sur le front de la fille endormie.

- Dors bien, Princesse.

Quelques instants plus tard, il était de nouveau allongé sur son canapé.

Le lendemain, l'homme masqué vint les chercher pour le petit déjeuner. Ensuite, ils eurent droit à une visite guidée de la forteresse. Elle était divisée en plusieurs quartiers; dans chaque quartier, il y avait une autre sorte d'entraînement. A chaque passage dans un autre quartier, les ninjas ne pouvaient s'empêcher d'être distraits par la présence d'Hikari. Pourtant elle n'était pas la seule présence féminine dans ce camp d'entraînement.
La journée s'achevait déjà alors qu'Akira n'avait toujours pas montré le bout de son nez, à la grande tristesse de sa soeur qui retournait dans la chambre.
La forteresse ne semblait avoir aucune faille, pourtant un sentiment bizarre avait accompagné Kazuma toute la journée. Il ne pouvait s'expliquer cette sensation et décida d'en avoir le cœur net.

- Je reviens, reste ici! dit-il en quittant la chambre le soir.

Hikari n'eut pas le temps de l'interroger qu'il fermait déjà la porte derrière lui. Comme il était déjà tard, les quartiers étaient déserts et les ninjas avaient retrouvé leurs dortoirs respectifs. Après de vaines recherches pendant une demie heure, Kazuma décida de retourner dans la chambre. De retour dans la pièce, l'absence d''Hikari le laissa perplexe. Où avait-elle pu aller à une heure aussi tardive? D'autant plus qu'il lui avait explicitement dit de ne pas sortir. De plus, bien que la seule fenêtre se trouvait grand ouverte, une odeur nauséabonde persistait dans la chambre. Il se rapprocha de celle-ci et aperçut des traces de pas sur le sol sablonneux de la forteresse. Il ne tarda pas à envisager l'enlèvement de sa compagne de chambre. Quand il se détourna de la fenêtre, il aperçut également, dans un coin supérieur de la chambre, une toile d'araignée. Depuis l'incident dans les montagnes, il se méfiait de ces bestioles. Il alla donc en informer l'homme masqué qui le conduisit auprès d'Akira et du commandant de la base.

- Elle a quoi? criait Akira, hors de lui.
- Elle a été enlevée, répéta Kazuma calmement.

Akira s'avança vers lui et l'agrippa par le col.

- Elle était sous ta responsabilité! Comment as-tu pu laisser que cela se produise?!

Akira levait déjà son poing pour le frapper quand le commandant l'interrompit.

- Akira, calme-toi! Nous allons la récupérer saine et sauve, ne t'inquiète pas!

Le grand frère se mordait les lèvres pour contenir sa rage.

- Jin!
- Oui?! s'avança l'homme masqué.
- Peux-tu retrouver la trace du ravisseur?
- Sans le moinddre doute, commandant.
- Très bien. tu les guidera.
- Entendu.

Un quart d'heure plus tard, les trois hommes se mettaient en route. Jin, l'homme masqué, avait trouvé une piste dans la chambre d'Hikari et il ne fallait pas qu'une nouvelle tempête vienne effacer les traces. Il faisait noir et nos amis n'y voyaient presque rien, mais les capacités surhumaines de l'homme masqué les guidèrent jusqu'à la base ennemie. Bien qu'ils avaient trouvé ce qu'ils cherchaient, il faisait trop sombre pour lancer une attaque, d'autant plus qu'ils ne connaissaient pas les lieux. Ils décidèrent donc de passer la nuit aux aguets.

- Restez ici, je vais inspecter les lieux.

Kazuma et Akira le regardèrent disparaître dans la noirceur de la nuit sans dire mot.

- Bon je t'écoute. Dis-moi qui tu es vraiment! Je sais que tu n'es pas le frère biologique d'Hikari.

Akira ne broncha pas.

- Si tu ne me dis pas la vérité, on ne va pas pouvoir la sauver

Akira soupira.

- Mes parents sont morts en essayant de la protéger, il y a cinq ans de cela. J'était fou de rage quand je l'ai appris, mais en voyant le visage innocent d'Hikari, âgée alors de 11 ans, ma rage s'est envolée et j'ai décidé de vouer ma vie à sa sécurité. Je ne voulais pas que mes parents soient morts pour rien...

Il s'arrêta un moment, succombant à l'émotion. Un silence tranchant s'intalla jusqu'au retour de l'homme masqué.


Pendant ce temps, Hikari reprenait peu à peu ses esprits dans un endroit qui lui était inconnu. Allongée sur ce qui lui ressemblait à un canapé, elle se releva et regarda autour d'elle.

- Eh? Tu t'es enfin réveillée, petite.

Cette voix qui lui sembla étrangement familière la fit sursauter. L'homme qui venait de parler se releva se son fauteuil, à quelques mètres d'Hikari. Il ressemblait fortement à Kazuma, ce qui troubla Hikari. A quelques pas de lui, se tenait debout cette femme aux boucles noires qui les avait attaqués dans la montagne. En l'apercevant, Hikari se rappela de ce qui s'était passé dans la chambre. Cette femme était apparue de nulle part et l'avait endormie à l'aide d'une espèce de gaz qu'elle émettait par la bouche.

- Tu as bien fait ton travail, Kuroime.

Ces mots retirèrent Hikari de ses pensées.

- Qui êtes-vous? osa Hikari prudemment.

Il la regarda fixement, sans répondre, avec le sourire aux coins des lèvres qu'elle connaissait maintenant si bien. Puis il avança de quelques pas en sa direction. Arrivé auprès d'elle, il lui prit la main et y déposa un baiser, comme l'avait fait le commandant de la forteresse le jour d'avant.

- Je suis ravi de vous accueillir dans mon humble demeure, Princesse. Je vous en prie, veuillez me suivre.

Hikari le regardait avec méfiance. Pourquoi jouait-il la comédie? Bien qu'elle ignorait la raison de son attitude, elle s'aperçut du regard réprobateur que lui lançait la kunoichi. Subitement, l'inconnu devant elle tira un coup sur sa main et elle dû se lever brusquement. Perdant l'équilibre, elle heurta le torse de l'homme. Sans dire mot, celui-ci l'entraîna hors de la pièce, laissant la dresseuse d'araignées derrière eux. Ils arrivèrent devant une porte que l'inconnu ouvrit pour laisser entrer Hikari la première. Elle se rendit bien trop tard compte qu'il s'agissait en fait de la chambre de l'inconnu. Quand elle se retourna, celui-ci avait déjà fermé la porte à clé derrière lui. Qu'allait-il faire d'elle? Elle se refusa d'imaginer quoi que ce soit pour ne pas nourrir davantage sa peur qui grandissait de minute en minute. Lorsqu'elle le vit s'approcher lentement d'elle, elle ne put s'empêcher de reculer de quelques pas, jusqu'à atteindre le mur derrière elle. Désemparée d'avoir heurté le mur à reculons, elle faillit paniquer en voyant l'inconnu arriver près d'elle. Il déposa sa main gauche contre le mur à la hauteur de ses épaules. Elle se rappella qu'il s'était passé la même chose avec Kazuma, mais cette fois c'était différent. Elle ne connaissait pas les intentions de l'homme devant elle qui dégageait une aura menaçante et cela la faisait frissonner.

- Je te fais peur? demanda-t-il en remontant son menton de la main droite.

Plaquée contre le mur, la jeune fille n'osa pas répondre. L'homme avait beau sourire, son regard était de glace.Il lâcha son menton et rapprocha son visage encore davantage d'elle. Son seul réflexe fut de tourner la tête, ce qui ne le découragea pas, au contraire. Il effleura le cou de la fille de son nez, ce qui étonna la fille.

- Tu sens vraiment bon.

L'étonnement laissa de nouveau la place à la peur lorsqu'il fit glisser ses lèvres le long de son coup, jusqu'à ses épaules. D'un geste brusque, elle releva ses bras pour essayer de le repousser, mais en vain. Sa tentative de défense fut facilement contrée par l'inconnu et elle se retrouva les bras collés contre le mur par les mains puissantes de l'homme.

- Toute résistance est inutile.

Il avait beau garder le même ton calme depuis le début, Hikari savait qu'il ne mijotait rien de bon, d'autant plus qu'il était impossible qu'une fille sans expérience au combat puisse lui échapper. En y pensant, le désespoir remplaçait la peur dans son esprit et elle devait se retenir au maximum pour ne pas laisser s'échapper les larmes qui s'accumulaient dans ses yeux.

- N'aies pas peur. Si tu coopères avec moi, tu ne risques rien, donc écoute-moi bien. Je m'appelle Kazuya. Kazuya Nastume. Tu a dû entendre parler de ma famille vu que c'est grâce à elle que tu es encore en vie. Pourtant ton cher grand-père s'est fait un certain plaisir à regarder comment tous les Natsume ont laissé leur vie au combat.

Elle comprenait enfin pourquoi cette homme ressemblait tant à Kazuma, mais elle ignorait pourquoi il était encore en vie.

- Mais bon, ne nous attardons pas trop sur ce sujet, ça appartient au passé désormais. Ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est le pouvoir de ton grand-père, le poste du Kazekage. Au début, j'avais l'intention de te tuer pour faire souffrir ton grand-père. Ensuite, je me suis rendu compte que ça façon d'agir était la meilleure. Mais en tant que Nastume, je ne peux pas revenir au village.

L'expression dans le regard du dénommé Kazuya venait de changer; elle était devenue encore plus froide qu'auparavant.

- Néanmoins si la petite-fille du Kazekage annonce qu'elle veut épouser un Nastume, il ne risque pas de refuser une telle demande à sa seule descendance.

"Seule descendance"? Qu'avait-il voulut dire par là? Hikari l'ignorait, mais elle savait où il voulait en venir: simuler une relation amoureuse pour accéder au pouvoir. Cependant elle savait très bien qu'elle n'était pas en mesure de simuler quoi que ce soit, car toutes ses pensées étaient dirigées vers cet homme qu'elle avait rencontré dans les montagnes, à quelques jours de cela. Son désir de le revoir était tel qu'elle faillit laisser libre cour à ses larmes, quand quelqu'un frappa à la porte.

- Oui?
- Maître! Il semblerait qu'il ait des invités surprises. Nous attendons vos ordres, informa une voix féminine de derrière la porte.
- Hmm...Amenez-les moi! Vivants! Je sens qu'on va bien s'amuser, ordonna le maître d'un ton diabolique, une lueur de satisfaction se lisant dans ses yeux.

Entretemps, dans la forêt, l'homme masqué était retourné auprès de nos deux amis.

- Je pense qu'il nous ont repéré, dit-il soudainement.
- Quoi? lança Akira, dont les sentiments mitigés l'empêchaient de se concentrer.
- Parfait! s'écria Kazuma juste au moment où des shinobis ennemis surgirent de la pénombre.
- Ne ripostez pas et il ne vous arrivera rien, suggéra l'un des hommes.

Les trois hommes obéirent et se laissèrent ligoter sans dire mot. Après tout, leur but était de s'infiltrer dans le repère ennemi. Les shinobis ennemis les amenèrent dans une grande salle dans laquelle se trouvait une sorte de trône. Akira pouvait lire l'étonnement dans le regard de Kazuma quand celui-ci apreçut les deux personnes assises sur le trône: Hikari, assise sur les genoux d'un inconnu qui l'a retenait, une main posée autour de sa taille.

- Voyons qui voilà. N'est-ce pas notre cher Kazuma?!
- Kazuya! Ainsi tu es toujours en vie.

Son ton inhabituellement sérieux inquiétait Akira. Qui était donc cet homme qui retenait sa sœur et qui ressemblait étrangement à son allié?

- Il en est de même pour toi. Je te croyais mort et enterré avec tous les autres membres de notre famille. Cependant ce qui m'étonne le plus, c'est de te voir ici. Tu es donc venu sauver cette fille qui est la cause nos souffrances? Aurais-tu perdu tout sens de l'honneur?
- Pas tout à fait. Considère cela comme un travail auquel il y a une récompense à la clé, expliqua Kazuma en reprenant son allure décontractée habituelle.
- Travail ou pas, tu ferais mieux de déguerpir d'ici, si tu tiens à la vie, bien évidemment, avisa le dénommé Kazuya d'un air amusé.
- Je m'en vois navré, mais je me dois de refuser cette offre si généreuse, répliqua Kazuma provocateur.
- Tu ne me laisses donc pas le choix.

A peine avait-il prononcé ces mots qu'un coup violent projeta Kazuma contre le mur. En voyant celui-ci cracher du sang, Akira comprit que l'adversaire utilisait la même technique contrôlant le vent et en conclut un éventuel lien de parenté. Kazuma finit par perdre connaissance, ce qui inquiéta Akira. L'ennemi était-il encore plus fort que son allié?

- Enfermez-les dans les cachots et veillez à bien les enchaîner, ordonna le maître à ses subordonnés qui s'exécutèrent. Emmenez aussi cette fille et enfermez-la avec le blessé. Inutile d'enchaîner une dame.

C'est ainsi que, quelques minutes plus tard, nos amis se virent séparés les uns des autres, chacun dans une autre cellule, enchaîné au mur, à part Hikari et Kazuma qui se retrouvèrent dans la même pièce.

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